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SME-ETI

A l’heure de la transformation digitale, il est difficile pour une PME de rester compétitive sans opter pour l’infogérance. Cette alternative n’est pas toujours bien connue de tous et il est important d’y apporter un éclairage simple et clair… alors voyons cela de plus près.

Par Franck Boccara

Qu’est-ce que l’infogérance et à quoi sert-elle ?

Le principe de l’infogérance est de déléguer en partie ou totalement à un prestataire externe la gestion et l’exploitation du système d’information de l’entreprise. Cette option peut être fortement utile pour une PME qui n’a pas en interne les ressources humaines ou les moyens financiers de gérer ce poste de façon optimale.

Cette solution permet de maîtriser les coûts de gestion et d’exploitation du système informatif puisqu’on connait précisément le budget imparti à ces besoins. De plus, l’externalisation affranchit par définition l’entreprise des charges sociales et patronales qu’auraient engendrées l’embauche d’un salarié pour cette mission.

Bien que ces services peuvent être réalisés à distance par le prestataire, il est cependant conseillé d’en choisir un qui soit proche géographiquement de l’entreprises afin qu’une intervention dans les locaux puisse se faire rapidement en cas de problèmes sérieux.

De plus, cette solution d’externalisation permettra à l’entreprise de bénéficier d’une gestion et d’une exploitation optimisée de son système informatique. En effet, les prestataires en infogérance sont généralement des spécialistes donnant accès à un savoir-faire et à des technologies qui optimisent les process informatiques de la PME. Celle-ci pourra alors consacrer davantage de ressources humaines à son cœur de métier.

Comment choisir son prestataire en infogérance ?

Avant tout, il faudra déterminer si l’entreprise a besoin d’une infogérance partielle ou totale. Pour cela, tout dirigeant connaissant un tant soit peu son entreprise saura quelle option choisir après un rapide bilan des besoins avec le prestataire.

Un prestataire professionnel et sérieux en infogérance est classé dans la catégorie des entreprises de services du numérique (ESN), autrefois désignées comme sociétés de services en ingénierie informatique (SS2I ou SSII). Il sera tenu de vous faire une proposition sur la base d’un contrat pluriannuel d’infogérance avec un tarif forfaitaire. Ce contrat devra préciser l’ensemble des services que le prestataire s’engage à fournir comme par exemple l’assistance et le support technique, la maintenance et l’entretien du parc informatique, la surveillance, le contrôle et la sécurisation des systèmes et réseaux etc…

Le contrat d’infogérance est donc la clé de voute pour éviter toute déconvenue, il est important de bien prendre le temps de le rédiger et de le lire attentivement avant toute signature.


C’est une bonne nouvelle pour le voyage d’affaire mais cela annonce-t-il réellement la fin de plusieurs mois de « travel ban » ? Les mesures mis en place par les Etats-Unis depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en mars 2020 par l’ex-président Donald Trump semble enfin s’assouplir. Les voyageurs vaccinés venant de l’Union européenne et du Royaume-Uni pourront accéder au territoire américain à partir de début novembre mais devront cependant présenter un test et porter un masque lors de leur arrivée.

Par Eric Orsini

Les Etats-Unis vont permettre à tous les voyageurs venant de l’étranger de pénétrer sur leur territoire à partir du début du mois de novembre à condition qu’ils soient à jour de leurs vaccins contre le Covid-19.

Les seules conditions imposées par le pays sont la présentation de tests datant de moins de 72 heures avant l’arrivée aux Etats-Unis ainsi que le port du masque. Les compagnies aériennes devront mettre en place un système de suivi des contacts et devront collecter les informations permettant de contacter les voyageurs si nécessaire, a déclaré Jeff Zients, le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la Maison Blanche.

Le « travel ban », en vigueur depuis mars 2020 autorisait l’entrée du territoitre aux seuls citoyens américains, à leurs familles immédiates, aux titulaires d’une carte verte ainsi que ceux bénéficiant d’exemptions d’intérêt national à voyager aux États-Unis, même s’ils ont été au Royaume-Uni ou dans l’UE au cours des 14 jours précédents.
On attendait cependant l’ouverture des frontières américaines en début d’été 2021 dans le cadre d’une démarche de réciprocité avec l’Europe et l’on comprends donc le mécontentement des professionnels européens du voyage. L’administration Biden a finalement annoncé que l’entrée aux Etats-Unis serait autorisée à partir de début novembre pour les voyageurs vaccinés en provenance de l’Union européenne et du Royaume-Uni

La maison blance n’a pas dévoilée la liste des vaccins autorisés pour entrer aux Etats-Unis mais il est fort probable qu’on y retrouve tous les vaccins autorisés sur le continent européen.

Jean-François Ode, DRH d’Aviva France partage sa stratégie d’engagement collaborateurs et de QVT dans un contexte de forte transformation.

Pandémie covid, rachat par le groupe Aéma, Aviva a dû s’adapter rapidement et accompagner ses managers et collaborateurs pendant cette période de turbulence. 

Lors de ce prochain webinar jeudi 21 octobre de 14h à 15h, aux côtés de Camy Puech (Qualisocial) et de David Guillocheau (Zest), Jean-François Ode, DRH d’Aviva France, dévoilera sa stratégie d’engagement et de QVT dans cette période de forte transformation.

Il nous expliquera notamment ce qu’Aviva a mis en place pour :

  • Maintenir l’engagement dans un contexte déstabilisant
  • Équiper les équipes et les managers face au travail hybride 
  • Améliorer la QVT et prévenir les RPS

Les intervenants répondront également à vos questions en live.

Au plaisir de vous y retrouver !

👉 INSCRIPTION ICI !

Jean-François Ode, DRH d’Aviva France partage sa stratégie d’engagement collaborateurs et de QVT dans un contexte de forte transformation.

Pandémie covid, rachat par le groupe Aéma, Aviva a dû s’adapter rapidement et accompagner ses managers et collaborateurs pendant cette période de turbulence. 

Lors de ce prochain webinar jeudi 21 octobre de 14h à 15h, aux côtés de Camy Puech (Qualisocial) et de David Guillocheau (Zest), Jean-François Ode, DRH d’Aviva France, dévoilera sa stratégie d’engagement et de QVT dans cette période de forte transformation.

Il nous expliquera notamment ce qu’Aviva a mis en place pour :

  • Maintenir l’engagement dans un contexte déstabilisant
  • Équiper les équipes et les managers face au travail hybride 
  • Améliorer la QVT et prévenir les RPS

Les intervenants répondront également à vos questions en live.

Au plaisir de vous y retrouver !

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Après l’affaire des sous-marins australiens, Naval Group cherche à renforcer ses appuis commerciaux à l’international, notamment en se tournant vers la Grèce. Il peut compter pour cela sur un soutien de taille puisque Emmanuel Macron et Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre grec ne se quittent plus ces derniers temps.

Par Serge de Cluny

En effet, une semaine après que le Premier ministre grec ait recu le président français au sommet UE-Méditerranée, les deux dirigeants se sont retrouvés en début de semaine (lundi 27 septembre) au musée du Louvre à Paris, pour l’inauguration d’une exposition venant célébrer « officiellement » le philhellénisme, ce courant de pensée qui, au début du XIXe siècle, visait à soutenir l’indépendance de la Grèce. Intitulée « Paris-Athènes, Naissance de la Grèce Moderne », l’exposition marque également le bicentenaire de la guerre de libération grecque de 1821.

Cependant, un tout autre sujet est venu s’inviter au centre de cette rencontre et les discussions se sont vite orientées vers les contrats militaires et notamment, vers Naval Group.
La France, qui vient de se voir rafler le « contrat du siècle » cherche d’autres débouchés commerciaux pour ses frégates. De son côté, La Grèce a exprimé sa volonté dès 2019 de moderniser sa flotte et d’acquérir plusieurs navires. La France est bien positionnée pour ces contrats mais l’heure est à la prudence car le fleuron de l’industrie navale hexagonale a quelques concurrents sérieux comme les États-Unis qui sont une nouvelle fois en embuscade pour tenter de remporter la mise.
Bien que l’on puisse aussi compter aussi les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne qui aimeraient vendre des navires à la marine hellénique, les Américains et les Français ont pris beaucoup d’avance… la course contre la montre a commencé.

En février 2020, Naval Group avait déjà présenté à la Grèce un plan de coopération industrielle à l’occasion d’un évènement organisé par l’ambassade de France à Athènes. Selon ce plan, « la France opérera cinq frégates de défense et d’intervention ».
Mais en parallèle, la Grèce met en concession des chantiers navals et les américains se taillent la part du lion dans cette affaire en proposant a Athènes des conditions particulièrement attrayantes : des frégates construites en partie en Grèce, permettant ainsi un transfert de compétences et générant de l’emploi dans le pays à l’heure où les cerveaux helléniques fuient à l’étranger.

Le rapprochement avec la France

L’été 2020 va voir la situation s’emballer. la Turquie d’Erdogan dépêche un navire d’exploration des réserves gazières dans les eaux territoriales de la Grèce et le ton monte rapidement entre les deux pays. La France n’hésite pas à soutenir la Grece et envoie sur place un porte-hélicoptères, une frégate et deux avions Rafale. Les retombees de ce soutien à l’allié grec ne tardent pas et le gouvernement d’Athènes commande 18 Rafales à la France, neufs et occasion.

Malgré ce rapprochement, les Américains restent mieux placés pour remporter le marché des frégates au vu d’une offre plus alléchante pour la Grèce au niveau financier. D’autant plus qu’Athènes, après l’achat des Rafale, se sent à présent moins redevable vis-à-vis de la France.

C’est dans ce contexte qu’Emmanuel Macron est arrivé au sommet UE-Méditerranée le 17 septembre dernier et que Pierre-Eric Pommellet, PDG de Naval Group, s’est rendu à Athènes cette semaine. Selon des sources fiables, Paris proposerait de construire au moins trois, voire quatre frégates ainsi que des corvettes.

Pour l’instant, tout le monde sait que rien n’est joué puisqu’une importante
délégation grecque était en visite aux États-Unis la semaine dernière… et qu’un probable accord de défense gréco-américain pourrait être signé le 14 octobre.

Naval Group se garde bien de toute communication et le gouvernement français martèle à qui veut l’entendre que « Rien n’est joué ». Pour Emmanuel Macron, une victoire commerciale comme celle-ci permettrait de faire oublier en partie l’humiliation des sous-marins australiens et surtout de se présenter en acteur majeur de la « défense européenne », avant la présidence française de l’Union européenne qui commencera le 1er janvier 2022.

La CSPE (Contribution au Service public d’Electricité) est la taxe principale sur l’électricité. Elle représente à elle seule près de 25% des factures d’électricité professionnelles avec un taux de 22,5€/MWh. Cependant, la plupart des entreprises ne savent pas qu’il est possible de demander une exonération ou un remboursement de la CSPE. Voyons dans quels cas ces mesures s’appliquent et comment en faire la demande.

Par Lætitia Conti

La CSPE est aussi connue sous le nom de TICFE (Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité). Elle a été créée initialement pour financer la transition énergétique et le chèque énergie.

A la base, c’est une faille juridique qui a entrainé la demande de remboursement de la CSPE par quelques professionnels et particuliers. En effet, cette taxe a commencé à être percue en 2003 malgre qu’elle était à cette période contraire au droit européen, et ce jusqu’en 2016. Ces réfractaires au paiement de la CSPE ont donc entamé des procédures juridiques qui se sont avérées payantes puisque la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) a tranché en leur faveur le 25 juillet 2018 et ouvert par cette décision la voie au remboursement de la taxe.

Par la suite c’est le Conseil d’État français qui a fixé les conditions de remboursement :

  • Le remboursement sera appliqué uniquement sur la période 2009 – 2015.
  • Seules peuvent en bénéficier les personnes ayant fait la demande avant 2017.

Du fait de ces conditions, le remboursement de la CSPE ne concerne que des cas très limités et reste assez partiel. En effet, il n’y a que 15 000 consommateurs qui peuvent l’exiger et pour l’année 2009, c’est seulement 7,42% du montant de la CSPE qui pourra être retourné.

La démarche pour se faire rembourser est totalement dématérialisée et la demande se fait sur le site « transaction-CSPE » crée par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE).

L’exonération de la CSPE est plus accessible

Contrairement aux modalités de remboursement qui sont assez contraignantes, les entreprises peuvent accéder plus simplement à une exonération de CSPE qui peut être totale ou partielle. Un taux réduit peut également être accordé (entre 0,5 €/MWh et 7,5 €/MWh).

Bien que de nombreux secteurs soient éligibles, ces opportunités de maîtrise des coûts énergetiques concernent beaucoup de professionnels ayant opté pour l’autoconsommation, ayant des activités de transport de personnes et de marchandises ou encore des sites industriels électrointensifs.

Pour bénéficier de l’exonération de la CSPE, il faudra faire parvenir chaque année aux services des douanes :

  • Le formulaire de demande d’exonération (Cerfa n° 14318*08) ;
  • Un « état récapitulatif annuel des quantités d’électricité consommées l’année précédente » (Cerfa n° 14319*08)

Ces démarches demande certes un effort d’organisation pour l’entreprise mais elles permettent des économies importantes. En estimant qu’une PME consomme en moyenne environ 117 520 kWh d’électricité par an, le montant de la CSPE est de 2644,20 € à l’année. Pour une grosse ETI qui peut consommer jusquà 3,795 GWh, cela pourrait représenter plus de 85 000 €. Pas négligeable !

Le MEDEF International est partenaire du salon HyVolution 2021 qui se tiendra à Paris les 27 & 28 octobre prochains au Paris Event Center et vous invite à y retrouver la task force Hydrogène MEDEF International – France Hydrogène.

Fort de l’importante croissance de la filière hydrogène et du succès des précédentes éditions, HyVolution revient pour ce prochain rendez-vous avec un objectif précis : devenir le rendez-vous incontournable de la filière en France et en Europe. Organisé en collaboration avec France Hydrogène et soutenu par l’Ademe, l’évènement hydrogène pour l’énergie, l’industrie et la mobilité présentera les dernières actualités et innovations de la filière ainsi que les solutions concrètes développées aujourd’hui en France et en Europe.   

Organisé par GL Events en collaboration avec France Hydrogène, ce salon, dédié à l’hydrogène pour l’énergie, l’industrie et la mobilité, présentera les dernières actualités et innovations de la filière ainsi que les solutions concrètes développées aujourd’hui en France et en Europe.

Devenu un rendez-vous incontournable de la filière en France et en Europe, HyVolution rassemblera cette année près de 200 exposants et marques, et permettra aux acteurs du marché de se retrouver physiquement dans le respect des conditions sanitaires et de faciliter la mise en relation des professionnels.

Avec 70% d’exposants et marques en plus par rapport à la précédente édition en 2020, Hyvolution 2021 sera le seul salon en présentiel en Europe rassemblant les plus grands leaders européens dans des domaines complémentaires. 

Cette édition permettra notamment aux nombreuses entreprises françaises et européennes en quête de nouveaux partenariats autour des projets financés par les régions, les gouvernements et l’Europe de se retrouver et d’échanger. Ces deux jours dédiés aux rencontres, aux échanges et au business promettent d’être un évènement marquant et fédérateur pour tous les acteurs de la filière hydrogène. L’occasion pour eux de présenter l’étendue de leurs offres aux développeurs et décideurs de la filière et d’accélérer ainsi le déploiement de l’hydrogène grâce à la mise en relation des acteurs de tous les marchés potentiels.

En marge de ce salon, la task force Hydrogène MEDEF International – France Hydrogène organisera des sessions et rencontres dédiées qui seront communiquées ultérieurement.

L’inscription à HyVolution est à faire directement depuis le site du salon avec le code visiteur : SEGEN

S’INSCRIRE

La crise sanitaire et ses bouleversement nous ont obligé à repenser nos habitudes de travail et, avec elles, notre pratique managériale. L’adaptabilité est devenu la clé de voute d’une transition réussie vers le modèle de management de demain. Comment optimiser les entretiens annuels ? Quelles sont les urgences de transformation pour les PME ? Et pour les ETI ? Pas simple tout ça… la bonne nouvelle est qu’il existe un outil simple pour vous accompagner; il s’appelle Zest.

Entretiens d’évaluation : LA pratique de management clé

Avec l’expérience, et après avoir écouté des centaines de dirigeants et managers, il apparaît clairement que la pratique managériale la plus impactante et universelle est celle des entretiens annuels avec les collaborateurs. En effet, ces rendez-vous sont :

  • dédiés à chaque collaborateur : ses ressentis, sa contribution, son développement. Il est donc attendu avec impatience.
  • le moment où les (micro) décisions importantes sont prises : objectifs, réussites, problèmes à résoudre, potentiel d’évolution, etc., avec forcément un impact fort sur l’engagement du collaborateur et ses performances opérationnelles.
  • la mise en pratique du savoir-faire managérial : écoute, feedback, prise de décision, etc., qui feront la satisfaction du collaborateur et la réputation du manager.

Entretien annuel ? Le rituel qui insatisfait tout le monde

C’est très souvent le seul entretien individuel structuré avec les collaborateurs. Pourtant, pour 70 % des responsables RH et des managers, et pour 95 % des employés, les entretiens annuels d’évaluation sont anxiogènes ou inutiles. Leur fréquence est le premier problème lié à cette pratique :

  • tout « jouer » sur un entretien génère « mécaniquement » du stress des 2 côtés,
  • trop de sujets sont abordés en une seule fois pour être bien traités,
  • une attente de 11 mois, ou même de 6 mois, pour se synchroniser sur les objectifs opérationnels entraîne un total « déphasage » avec la réalité du business qui exige des adaptations régulières.

Management post-covid : 2 urgences majeures

Répondre aux besoins de nos premières lignes sur le terrain.

Ces employés représentent parfois 80 % des effectifs. Ils sont le cœur de l’activité et ont été soumis à rude épreuve. Ce sont pourtant les plus mal traitées (oui j’assume !) en termes de management de proximité : ils ont rarement droit à un entretien annuel et s’ils en ont un, il est habituellement peu formalisé et mal consolidé au niveau de l’entreprise, car ces populations sont souvent exclues des outils « SIRH ».

Un télétravail beaucoup plus fréquent

30 à 40 % des employés sont concernés par un nouveau mode de management hybride (sur site/à distance). Une nouvelle donne qui nécessite de répondre aux besoins de liens sociaux et d’un suivi plus régulier pour que cette nouvelle façon de travailler soit durablement efficace.

3 conseils pour réussir à transformer le management de votre ETI rapidement

En adaptant la pratique managériale au sein de son entreprise, on augmente sa résilience et ses futures performances. En tant que leaders du marché, notre rôle est d’améliorer en continu la pratique managériale au sein de nos organisations. L’exemplarité est nécessaire, mais pas suffisante : nous devons déployer les meilleures pratiques à l’échelle de notre entreprise. Un point clé, et urgent, dans l’agenda de tous les dirigeants de PME et ETI.

1 – Donnons-nous un objectif simple et motivant

Trop souvent, les transformations managériales reposent sur de nombreux « chantiers », parfois complexes, qui compliquent la communication comme la mise en œuvre.

Pour partir sur des bases saines, mieux vaut s’astreindre à :

  • Faire simple : 1 page suffit pour présenter les raisons de votre transformation et les initiatives prévues. Y compris les compétences et la pratique managériale promues, donc forcément en nombre limité… et 5, c’est déjà beaucoup !
  • Être motivant : démontrez que l’intention est bien de répondre aux besoins des managers et des collaborateurs, en intégrant le télétravail et la qualité de vie au travail dans le management.

2. Associons nos managers (de proximité)

La transformation du management ne peut se faire sans une implication forte des premiers intéressés : vos managers, et ce, à tous les niveaux de hiérarchie. En co-construisant les nouvelles pratiques avec des managers motivés, vous vous assurez qu’elles seront adaptées et adoptées. Grâce à leurs expériences et idées, vous constaterez certainement :

  • que proposer une même trame d’entretien annuel à tous vos collaborateurs n’est pas pertinent.
  • que vos collaborateurs comme vos managers ont besoin de nouveaux rituels d’entretien plus réguliers et plus courts.

3. Faisons du digital notre allié

La technologie est un (formidable) moyen au service de la réussite de votre transformation. Les applications digitales modernes, comme notre solution Zest, vous permettent concrètement :

  • d’adapter les trames et rituels aux besoins de votre organisation,
  • de les déployer dans tous les pays en quelques clics et pour tous vos collaborateurs, y compris ceux qui sont sur le terrain (parfois sans PC ni email pro),
  • d’aider les managers en facilitant les interactions et l’accès aux données,
  • de piloter la participation et l’adoption des nouvelles pratiques en temps réel.

N’hésitez pas à solliciter Zest ou à visionner notre webinaire « Entretiens annuels digitalisés – Retours d’expérience » disponible en replay.

Les fameux sous-marins australiens seront finalement à propulsion nucléaire et fournis dans le cadre d’un partenariat avec les États-Unis et le Royaume-Uni, annulant de fait le contrat de 31 milliards d’euros avec la France, qualifié de contrat du siècle par l’industrie navale tricolore lors de sa signature en 2016. La déception est à la hauteur de ce contrat torpillé… énorme !!!

Par Franck Boccara

Pour l’industriel Naval Group, il s’agit d’une véritable douche froide aux conséquences finales encore inconnues. Cette décision de l’Australie de ne pas honorer le contrat signé avec la France trouve son explication dans l’alliance passée par le pays des kangourous avec les États-Unis et le Royaume-Uni dans le cadre d’un vaste partenariat de sécurité dans la zone indo-pacifique.

En France, cette volte-face a déclenché une colère, un écœurement et un sentiment de trahison bien justifié. Naval Group, l’industriel victime de ce retournement, avait déjà mis en route ce projet gigantesque en envoyant environ 300 personnes en Australie et en passant des accords avec des sous-traitants sur place.

Cependant, ceux qui suivent de près le contrat des sous-marins australiens ne sont qu’à moitié étonnés, connaissant les rumeurs qui couraient à son sujet, le doute qui planait sur le fait qu’il irait à son terme ainsi que les attaques régulières qu’il subissait. L’australie avait d’ailleurs officiellement levé ces craintes en assurant que le contrat serait honoré.

Mais cette garantie australienne a cédé devant la pression exercée par Joe Biden et les États-Unis pour faire capoter le projet. En agitant le spectre (peut-être justifié) de la menace chinoise, le gouvernement américain a su imposé un accord tripartite avec l’Australie et la Grande-Bretagne que les dirigeants des trois pays ont annoncé en grande pompe le 15 septembre.

La France a immédiatement réagit à cette annonce par le rappel de ses ambassadeurs à cause de la «gravité exceptionnelle» de la crise. Jean-Yves Le Drian, chef de la diplomatie française, a immédiatement dénoncé «une rupture majeure de confiance» et une «duplicité». De leur côté, l’Australie et les États-Unis tempèrent la gravité des faits en essayant de minimiser cette manoeuvre de torpillage qui risque de jeter un énorme froid sur les relations entre les pays.

Chantier naval à Cherbourg

Touché-coulé pour Naval Group ?

À Cherbourg, dans l’usine de Naval Group, la direction enchaîne les réunions de crise avec les partenaires sociaux et la communication. Comment gérer la crise ? Avec des salariés qui travaillaient sur le chantier des sous-marins australiens depuis cinq ans et avec ces 300 Français envoyés à Adélaïde pour partager leur savoir-faire.

Naval Group, fleuron de l’industrie navale francaise à qui l’on vient de dérober le « contrat du siècle » cherche des solutions. « Il y a un gros impact économique et social. On est à peu près sur 650 personnes en France et 300 en Australie, que ce soit des nationaux ou des Français. Il y a donc un gros sujet de reclassement », selon José Batista, délégué syndical CFE-CGC de Naval Group.

Un carnet de commandes solide

« La chance qu’on a, c’est qu’on a un carnet de commandes qui est quand même suffisamment généreux et notamment sur Cherbourg », explique le syndicaliste. « On n’est n’est pas trop inquiet sur le reclassement des personnels. Toutefois, en termes de social, ce n’est jamais évident. On avait encore une quarantaine de familles australiennes qui devaient venir dans quinze jours sur Cherbourg s’installer justement pour poursuivre le contrat. Et puis là, du jour au lendemain, tout s’arrête. »

Pour l’ensemble du groupe, il faudra trouver les ressources afin de se relever de ce coup dur et renforcer ses partenariats à l’international… pour en ressortir grandis.


Les cyberattaques contre les PME et ETI sont certes moins médiatisées que celles dirigées contre les grands comptes mais ne sont pas mois nombreuses, bien au contraire. Afin de sensibiliser au risque cyber, Bpifrance et la plateforme Cybermalveillance ont publié un guide avec les différentes mesures permettant de pallier à ces menaces.

Par Franck Boccara

Après la publication par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) du guide « La cybersécurité pour les TPE/PME en 12 questions » contenant des mesures accessibles pour une protection globale de l’entreprise, Cybermalveillance.gouv.fr et Bpifrance se sont à leur tour mobilisés en publiant un guide pour accompagner les PME et ETI dans leur lutte contre le risque cyber et leur permettre de se prémunir plutôt que subir d’éventuelles attaques.

Le guide conseille de nommer un référent cybersécurité au sein du comité de direction dont la fonction sera d’analyser les risques cyber et d’y consacrer un plan d’action et d’investissement. Le guide conseille également la mise en place d’une « cyber-hygiène » dans l’entreprise consistant à sensibiliser les collaborateurs, adopter une méthode de gestion des mots de passe, veiller à la mise à jour régulière du matériel, des logiciels et anti-virus, sauvegarder fréquemment les données et éviter les comportements à risque. Ces conseils sont autant de rappels simples qui ne sont pourtant pas toujours appliqués dans les PME et ETI.

Le risque cyber ne se réduit pas à seulement à des solutions informatiques. « Elle nécessite une prise de conscience commune et doit transparaître dans l’organisation et les comportements humains ». Les PME et ETI souffrent bien souvent d’un manque de solutions « clés en main ». Pour cela, il est fondamental d’instaurer des campagnes de sensibilisation contre les cyberattaques, de former les collaborateurs et de proposer des missions de conseil. Ce manque de préparation est souvent dû à une erreur d’appréciation des PME et ETI sur les moyens à consacrer et le coût nécessaire pour se protéger des cyberattaques.

4 dispositifs clés pour se protéger du risque cyber

Le guide expose quatre grands dispositifs permettant de réaliser un autodiagnostic, de définir un plan de sécurisation ou même de demander un accompagnement personnalisé comprenant un financement.

– Autodiag Cybersécurité Bpifrance : Bpifrance vous met à disposition un outil d’autodiagnostic en ligne afin d’analyser le niveau de maturité de votre entreprise en matière de cybersécurité. Cet outil simple et pédagogique vous permet de diagnostiquer votre entreprise et d’accéder à plusieurs ressources en ligne. Vous pouvez y avoir accès gratuitement après une inscription en ligne.

– Module de Conseil Cybersécurité : Ce module se tient sur 10 jours avec l’aide d’un consultant spécialisé afin de réaliser avec lui un bilan de votre situation, de mettre en place un plan de sécurisation de votre infrastructure informatiques et de sensibiliser vos collaborateurs aux bonnes pratiques dans ce domaine. Pour bénéficier de ce module, contactez votre chargé d’affaires ou l’agence Bpifrance de votre région.

– Diagnostic Cyber Défense : Il est réservé aux entreprises du secteur de la Défense ayant obtenu un pré-accord de la DGA (Direction Générale de l’Armement). Pour ces PME et ETI, Bpifrance et la DGA offrent un accompagnement sur mesure par un expert en cybersécurité et les accompagnent dans le financement de cette prestation.

– Label ExpertCyber : Il a pour but de distinguer et de valoriser les professionnels en sécurité informatique qui font preuve d’un haut niveau d’expertise technique et de transparence dans la sécurisation des systèmes d’information de leurs clients et dans le solutionnement de leurs incidents de sécurité numérique. Ce label a été crée par Cybermalveillance.gouv.fr, en partenariat avec les grands syndicats professionnels du secteur (Fédération EBEN, Cinov Numérique, Syntec Numérique), avec la Fédération Française de l’Assurance ainsi qu’avec le soutien de l’AFNOR.


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