...

VOYAGE

Joe Biden, le nouveau président américain a décidé d’établir de nouvelles restrictions pour les voyageurs aux Etats-Unis afin de lutter contre la pandémie qui a déjà couté 400 000 vies au pays. Dans le même temps, il promet une future réouverture des frontières avec des règles plus claires et plus précises.

Par Franck Boccara

Les voyageurs aux Etats-Unis sont en général les bienvenus sauf pour de rares exceptions telles que la crise sanitaire que nous vivons. L’ancien président Donald Trump avait édicté une interdiction en mars 2020 sous forme de décret tout en évoquant la réouverture des frontières américaines à certains voyageurs dont notamment ceux venant de l’Union Européenne et du Royaume-Uni. Une annonce alors faite pour rassurer les lobbys de l’aéronautique, des transports et de l’hôtellerie.

Joe Biden revient sur les promesses de réouverture de Donald Trump

Juste avant de quitter la maison blanche, Donald Trump a signé un décret assouplissant les restriction d’entrée à partir du 26 janvier. Décret que la nouvelle administration Biden s’est empressée d’annuler dès son entrée en fonction. Cette annulation reprend pourtant les mesures restrictives précédemment signées par le directeur des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, chargé de la gestion de la crise sanitaire aux Etats-Unis.

La régulation actuelle exige que tous les voyageurs aux Etats-Unis soit dorénavant munis d’un test de dépistage négatif effectué depuis moins de 72 heures ou d’une preuve de guérison au covid-19 pour entrer sur le territoire. L’administration Biden va renforcer cette régulation par deux nouvelles réglementations : un autre test (antigénique) juste avant de prendre l’avion ainsi qu’une quarantaine obligatoire même après avoir fourni un test négatif. Ces deux nouvelles décisions ne sont pas encore officiellement en vigueur car elles doivent au préalable passer par plusieurs étapes de validation.

La durée de la quarantaine n’a pas encore été annoncée et les agences américaines étudient les moyens qui permettront de contrôler le respect de la quarantaine par les voyageurs. Joe Biden a exigé des conclusions avant le 5 février. A l’intérieur du pays, le nouveau président américain rend désormais le port du masque obligatoire dans tous les transports, pas seulement aériens mais aussi ferroviaires et publics ainsi que dans tous les bâtiments fédéraux.

La seule note optimiste dans ce climat morose pour les voyages d’affaires aux Etats-Unis est la réouverture des frontières américaines de manière plus ordonnée et prévisible, ce qui permettra de pouvoir mieux planifier les déplacements vers le pays.



Singapour et la Thaïlande ont opté pour un processus d’allègement des règles d’entrée sur leur territoire pour les touristes d’affaires et les voyageurs. Bien que nous sommes encore loin d’une normalisation des mouvements de tourisme, il s’agit clairement d’un premier pas significatif.

Par Eric Orsini

Singapour comme la Thaïlande font clairement partie des pays pour qui le besoin de rouvrir leurs frontières est impératif, cependant leurs raisons sont totalement différentes. Pour Singapour qui est une plaque tournante majeure pour toute l’Asie du Sud-Est au niveau commercial et financier, le besoin de se reconnecter au echanges internationaux est vital. Concernant la Thaïlande, qui reste la première destination touristique en Asie, il s’agit de sauver une activité touristique en berne et de relancer le secteur MICE .

Singapour s’ouvre uniquement au tourisme d’affaire

Le Premier ministre de Singapour, Monsieur Lee Hsien Loong a récemment admis lors d’un discours que la ville-État n’avait d’autre solution que d’alléger les restrictions d’entrée sur son territoire. « Le commerce et les voyages sont notre force vitale », déclarait-il. « Plus nos frontières resteront fermées aux voyageurs, plus nous risquerons de perdre définitivement notre statut de plaque tournante internationale, ce qui portera préjudice à notre propre existence ».

La ville-État a donc pris la décison de rouvrir ses frontières à compter de la mi-janvier sous le programme Connect@Singapore qui accepte les voyageurs en provenance de tous pays mais qui n’autorise le séjour sur son territoire qu’aux voyageurs d’affaires et aux officiels en visite. De plus, une jauge sera fixée pour limiter le nombre limité de voyageurs étrangers qui ne pourront résider plus de 14 jours dans le pays, selon un communiqué du ministère du commerce.

Déjà connu pour son niveau élevé de propreté et d’exigence sanitaire avant la pandémie, Singapour va imposer des règles très strictes aux voyageurs qui devront réaliser des tests de dépistage au covid-19 avant de quitter leur pays d’origine ainsi qu’à leur arrivée à Singapour mais aussi de façon régulière pendant leur séjour.

Les voyageurs d’affaire ne seront autorisés à résider et à se réunir uniquement dans des lieux déterminés par le gouvernement avec impossibilité de les quitter. Il leur sera aussi interdit de contacter d’autres personnes en dehors des autres membres d’un même groupe de voyage. Tous les voyageurs seront par ailleurs tenus de télécharger l’application de traçage sanitaire de Singapour.

Les rencontres d’affaires avec les résidents locaux se tiendront dans des salles de réunion spécialement conçues qui seront équipées de panneaux de verre étanches pour pallier à tout risque risque de circulation du virus.

Bangkok – Thaïlande

La Thaïlande ouvre ses portes aux Européens

La Thaïlande a entamé l’assouplissement des règles d’entrée sur son territoire aux voyageurs étrangers pour encourager une reprise du tourisme.

A la mi-décembre, le gouvernement a décidé de permettre aux citoyens de 56 pays (dont la Belgique, la France, le Luxembourg et la Suisse) de se rendre dans le pays sans visa préalable. Les voyageurs devront être munis d’un certificat attestant de leur négativité au covid-19 datant de soixante-douze heures avant leur départ au maximum.

L’obligation de séjourner dans un hôtel de quarantaine sera maintenue, selon les informations transmises par le porte-parole du groupe de travail covid-19 en Thaïlande, Monsieur Taweesin Wisanuyothin. La réservation d’hôtels devra se faire impérativement via le programme Alternative State Quarantine (ASQ). Les établissements ASQ bénéficient de l’approbation du ministère de la santé publique et du ministère de la défense thaïlandais. De plus, il faudra compter le prix du séjour dans ces hôtels de quarantaine qui fluctue entre 26 500 Baht (environ 735 euros) et 600 000 Baht (environ 16 700 euros) en fonction du standard de l’établissement.

Le temps de quarantaine reste pour l’instant de 14 jours au cours desquels les arrivants seront soumis à trois tests covid-19, contre deux auparavant. Le gouvernement thaïlandais étudie sérieusement l’option d’une réduction de la quarantaine à 10 jours grâce à un plus grand nombre de tests. Les autorités du pays ont par ailleurs étendue la validité du visa de 30 à 45 jours.


Un nouveau complexe hôtelier de luxe devrait voir le jour en 2025 au cap d’Ail, tout près de Monaco. Pensé et dessiné par les architectes Massimiliano et Doriana Fuksas, ce projet hors du commun sera géré par le groupe Kempinski.

Par Franck Boccara

Il faudra attendre 2025 et voir les restrictions sanitaires disparaitre pour découvrir ce futur joyau de l’hôtellerie de luxe qui viendra s’ajouter aux nombreux palaces de la Côte d’Azur. Le groupe immobilier Fondimmo qui assure le développement de ce complexe annonce déjà vouloir en faire un nom de référence à l’échelle nationale comme internationale. Le projet vient d’ailleurs de gagner le concours organisé par la SNCF pour la construction d’un complexe hôtelier sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui longe la côte et relie le Cap d’Ail à Monaco.

C’est le groupe Kempinski, déjà propriétaire du prestigieux hôtel Adlon à Berlin et du Ciragan Palace à Istanbul, qui assurera le développement du complexe et qui utilisera sa renommée pour donner à ce projet situé aux portes de Monaco et des ses palaces un cachet d’exception. En effet, le couple Massimiliano et Doriana Fuksas ont su créer une architecture contemporaine et éco-durable qui permettra à l’hôtel de se démarquer de la concurrence si dense sur la cote d’azur. « Le projet vise à créer une architecture respectueuse de la morphologie du terrain, qui sera complètement intégrée dans le paysage environnant en le mettant en valeur sans en altérer les caractéristiques », expliquent les architectes italiens à qui l’ont doit par ailleurs la réalisation du parc des expositions Rho-Pero de Milan et du EUR Convention Center de Rome.

complexe-luxe-cap-ail

La construction a été pensée pour épouser la topographie des lieux à flanc de colline et pour accompagner la pente naturelle du site et descendre en cascade sur six niveaux dans lesquels seront agencés les différents espaces et équipements de l’hôtel. Toutes les 130 chambres et suites se verront pourvues d’une grande terrasse avec vue sur la Méditerranée et l’on trouvera sur les différents niveaux de nombreux bars et restaurants, dont une table gastronomique, ainsi qu’une piscine panoramique et un énorme spa. Pour le tourisme d’affaires, le complexe hôtelier offrira un espace événementiel avec de nombreuses salles de réunion et espaces de réception.

« Nous sommes convaincus que cette future adresse de luxe deviendra l’une des destinations privilégiées pour les voyageurs appréciant de passer leurs séjours dans un environnement exceptionnel tout en bénéficiant d’un large éventail de services haut de gamme », a déclaré Paolo Celi, président de Fondimmo.

Le coworking a fait son entrée dans le monde hôtelier depuis un certain temps avec des espaces de travail nouvelle génération pour les cadres et professionnels nomades. En effet, la banalisation du télétravail et les changements des organisations de travail depuis le confinement a fait naitre de nouveaux besoins. Un marché que les grands acteurs de l’hôtellerie ont su saisir en multipliant les offres.

Par Eric Orsini

Ces nouveaux espaces de coworking se mettent en place dans les zones calmes des lobbys ou même dans les chambres sur demande pour une atmosphère plus privée. Café, rafraîchissements et service d’impression et de copie viennent compléter une offre nouvelle qui permet aussi de réserver des salles de réunion à l’heure dans le respect des mesures sanitaires en vigueur. 

En plus du coworking dans les lobbys, la tendance est de plus en plus à la location des chambres en tant que bureaux, avec des forfaits qui peuvent être fixés à la journée ou à la semaine pour une utilisation entre 9h à 18h. Ce concept n’est pas nouveau en soi puisque le site dayuse.fr en faisant déjà son fonds de commerce depuis 2010 mais avec les nouvelles mesures sanitaires, les hôtels et leurs nouveaux équipements sont considérés comme une alternative valable au travail à domicile où il est parfois difficile de réfléchir au calme loin du bruit des enfants ou du voisinage. Un sondage réalisé en juillet pour Accor par OnePoll au Royaume-Uni indique que 23 % des personnes interrogées avouaient être moins productives à cause des distractions.

ville,chambre,café,restaurant,bar,repas

Le concept de coworking « bureau à l’hôtel » qui offre aux professionnels une possibilité de travail à distance ininterrompue et de qualité a d’abord été fortement utilisé en Allemagne au plus fort de la pandémie et a fait tranquillement son chemin jusqu’à Paris, Londres ou Los Angeles. Toutes les grandes enseignes ont réagi à cette demande qui tombe à pic pour combler les pertes du secteur touristique et trouver de nouveaux revenus additionnels.
En France, le groupe Accor développe dans ses hôtels les Wojo Corners et les Wojo Spots, en partenariat avec sa filiale Wojo, que le groupe français codétient avec Bouygues Immobilier. On peut aussi citer le réseau français du groupe Best Western qui vient de créer son offre de coworking myWO pour “My Working Space”, qui est disponible pour l’instant dans 14 hôtels pilotes et qui prévoit d’en développer une cinquantaine à terme.

Il existe aussi des solutions d’hébergement long séjour qui se distinguent de l’hôtellerie classique par la taille des chambres qui sont agrémentées d’une cuisine équipée. Cette offre « Work in Residence » convient parfaitement au travail à distance comme à la maison et se décline en studios équipés d’un poste de travail dédié et appartements avec un salon et une salle à manger séparés, en plus des chambres individuelles, pour des projets de groupes.

nuit,restaurant,Design d'intérieur,un hôtel,Inde,hall

D’autres hôteliers ont décidé de donner au concept un coté plus “bleisure” comme le groupe Barrière qui avait proposait cet été des “escapades télétravail” à Deauville, Dinard et La Baule ou encore le Hyatt Regency Chantilly qui a crée depuis la rentrée l’offre “Workation” pour prendre de l’avance sur le week-end en télétravaillant à l’hôtel à partir du vendredi matin pour ensuite profiter des avantages du Early check-in, de l’accès au spa ou de la salle de fitness. Cette offre s’est depuis étendue aux autres hôtels Hyatt en France, ceux de Paris ainsi que l’Hôtel Martinez à Cannes et le Hyatt Regency à Nice et le Palais de la Méditerranée. Même en période de crise sanitaire rien n’empèche de joindre l’utile à l’agréable…


Le palais des festivals et des congrès de Cannes a obtenu sa labellisation en matière de sécurité sanitaire suite à un audit « Covid 19 Business Ready » réalisé par le groupe Socotec, un acteurs majeurs de l’inspection et de la certification.

Par Franck Boccara

Dans un contexte de préparation à un retour à la normale dans le domaine de l’évènementiel, le palais des festivals et des congrès de Cannes s’organise en recevant sa labellisation sanitaire de la part du groupe Socotec, partenaire de Châteauform’ et B&B Hotels dans le cadre de la mise en place des nouveaux protocoles de sécurité sanitaire.

« L’audit de sécurité sanitaire illustre notre volonté de rassurer nos publics en plaçant la santé au cœur de nos préoccupations, a déclaré Jean-Michel Arnaud le président du Palais des festivals et des congrès de Cannes.
Cette démarche est essentielle pour rassurer nos publics et restaurer la confiance ». Cette évaluation, qui est basée sur des référentiels comprenant une centaine de points de contrôle, se veut l’expression d’une volonté émanant du palais des festivals et des congrès de Cannes de prendre en compte les attentes du public et de mettre en place de mesures visant à limiter les risques de contamination et de propagation du virus.

Ces mesures prennent en compte l’ensemble des facteurs de prévention, notamment la gestion des prestataires et fournisseurs avec une démarche de sensibilisation des intervenants aux gestes barrières, la protection des salariés et des visiteurs grâce à la distribution de gel hydro alcooliques à tous les points de contact sensibles ainsi que l’élaboration et la mise en place de jauges et de plans de circulation adaptés.

Finalement, le palais a pu obtenir une labellisation complète qui s’étend à tous ses espaces : les zones bureaux et organisations, l’office de tourisme, les boutiques, les quais de livraison, les terrasses et l’ensemble des espaces d’expositions, de réceptions et de conférences.
David Lisnard, le maire de Cannes a tenu pour l’occasion à réaffirmer l’importance du palais pour l’attractivité la ville en déclarant qu’il « salue le travail du Palais des festivals et des congrès qui met tout en œuvre pour assurer la sécurité sanitaire des clients et de son personnel afin de permettre la reprise de l’activité économique, essentielle à la survie de notre destination. Ce travail est soutenu par l’engagement collectif des socioprofessionnels – hôtels, restaurateurs, plagistes, taxis, commerçants – et par la Mairie de Cannes pour appliquer des mesures efficaces, adaptées à la réalité du terrain et aux enjeux locaux ».


La reprise des vols nationaux est estimée en juin et celle des vols continentaux en juillet selon Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA (Association internationale du transport aérien). Ces reprises timides seront conditionnées à la présentation d’un processus sanitaire à la fin du mois de mai.

Par Lætitia Conti

« Normalement, si nous sommes suivis par les gouvernements avec lesquels nous discutons, on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin, puis en Europe en juillet-août, avec un trafic réduit et un nombre de destinations qui sera un peu plus limité », a détaillé Alexandre de Juniac sur France Inter.

Il faudra attendre le début de l’été pour entrevoir une reprise des vols continentaux dans le cadre d’un plan qui doit faire redécoller un secteur aérien impacté de façon presque fatale par la crise sanitaire que nous vivons. Le directeur général de l’IATA explique que son organisation planche sur toutes les solutions pour éviter les risques de contamination en travaillant « avec tous les gouvernements de la planète, les organisations internationales en charge du trafic aérien et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) » à la mise en place d’un « processus de contrôle sanitaire des passagers ».  « Normalement, on devrait être prêt pour la fin mai », précise-t-il. 

Déclaration sanitaire, contrôle de températures et port du masque

Alexandre de Juniac envisage comme mesures de prévention la présentation par les voyageurs d’une déclaration sanitaire dès leur arrivée à l’aéroport, le contrôle de leur température à l’entrée du terminal, et le port du masque obligatoire dans le terminal et durant le voyage en avion. En appliquant ces mesures, il qualifie le risque de « pratiquement négligeable » et écarte ainsi la nécessité de réduire le nombre de passagers dans les appareils en expliquant que « si on doit neutraliser le siège du milieu, cela veut dire soit que l’on ne vole pas, soit qu’il faut augmenter les prix d’au moins 50% ».

Dormir durant les trajets en avion est un enjeu de taille pour les voyageurs d’affaires qui doivent conjuguer efficacité et récupération physique, cependant tous n’y arrivent pas. La compagnie Air New Zealand vient de breveter une idée intéressante censée apporter une solution à ce problème : les lits capsules.

Par Eric Orsini

Dormir dans un avion lorsqu’on voyage en classe économique peut très rapidement tourner au cauchemar avec à la clé des douleurs aux jambes, au cou, au dos… Habituée aux longs courriers, la compagnie aérienne Air New Zealand a déposé, après trois ans de recherches et d’essais, un brevet pour des lits capsules, selon les informations de CNN Travel.

Ces lits capsules baptisés « Skynest » ont été testés par quelques 200 clients de la compagnie dans un hangar à Auckland. Cette cabine de sommeil est composée de six modules de couchage allongés à plat. Chaque lit mesure environ deux mètres de long sur 58 centimètres de large et chaque passager se verra remettre un kit de couchage composé d’un oreiller, de draps, d’une couverture, de bouchons d’oreille et des rideaux de confidentialité. Air New Zealand réflechierait même à équiper les cabines de prises USB et de lampes de lecture pour le plus grand confort de ses clients voyageant en classe économique.

Six couchages par avion

Les appareils pourraient accueillir jusqu’à 6 lits capsules. Même s’il ne s’agit pour l’instant que d’un brevet, cette option devrait être un peu plus onéreuse qu’un siège classique. « Nous voyons une future expérience de vol où un client (…) pourrait réserver l’Economy Skynest en plus de son siège Economy, bien se reposer et arriver à destination prêt à partir », déclare Nikki Goodman, directeur général de l’expérience client d’Air New Zealand.

Le sort définitif de ces lits capsules sera scellé par la compagnie néo-zélandaise l’année prochaine. Celle-ci n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle elle avait lancé, en 2011, la « Economy Skycouch » permettant aux passagers voyageant ensemble de transformer leurs sièges en lit. Bien que pour l’instant aucune certification formelle n’a été émise, l’idée des lits capsules n’est pas qu’un rève… affaire à suivre !!!

SNCF possède une gamme BtoB qui convient à toutes les entreprises ayant une appétence train, notamment les PME pour lesquelles a été pensé le Contrat Pro SNCF sur TGV inOui.
Cette solution de pilotage optimal des déplacements professionnels offre aux PME des avantages tarifaires et des services dédiés qui répondent précisément à leurs besoins.
Virginie Guichet, Responsable Marketing B2B-PME, nous explique le Contrat Pro SNCF dans le détail et nous démontre que TGV inOui est fin prêt pour l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire en France.

Vous ne parlez pas japonais ? L’hôtesse parle anglais mais avec un accent japonais si fort que vous avez du mal à la comprendre ? Ne vous inquiétez pas, cela arrive fréquemment. C’est pourquoi la compagnie ANA (All Nippon Airways) a décidé de déployer « Pocketalk », un nouveau système de traduction automatique permettant de simplifier la communication entre le personnel de la compagnie japonaise et les passagers.

Par Eric Orsini

Ce nouveau gadget extrèmement pratique qui a été concu par Sourcenext est en service depuis le 18 décembre au sein de l’aéroport international d’Osaka. Le Pocketalk est un système de traduction automatique en temps réel que les équipes de All Nippon Airways (ANA) vont bientôt utiliser dans plus de cinquante aéroports au Japon dans le but de simplifier la communication entre le personnel au sol et les voyageurs.

Le Pocketalk est capable d’effectuer des traductions dans 74 langues dont 55 en parole et en texte et 19 autres uniquement en texte. Ce traducteur automatique sera principalement mis à la disposition du personnel en poste dans les halls d’aéroports et les portes d’embarquement. « ANA recherche constamment des solutions pour améliorer l’expérience de voyage des passagers, notamment en prenant des mesures pour rendre notre service dans les aéroports aussi inclusif et pratique que possible », a déclaré à ce sujet Masaki Yokai, vice-président de la compagnie aérienne. « Notre engagement vis-à-vis de l’hospitalité japonaise nous a pousser à chercher des manières innovantes d’utiliser la technologie pour améliorer l’expérience des passagers. Fournir Pocketalk à notre personnel simplifiera la communication avec les voyageurs du monde entier et leur permettra de mieux répondre aux besoins des passagers ».

La traduction automatique est aujourd’hui un enjeu de taille dans l’industrie du voyage avec une multitude d’applications mobiles s’imposant comme autant de dictionnaires à embarquer au creux de la main mais qui ne donnent pas toujours un résultat optimal et ce seront, comme d’habitude, les start-ups les plus performantes dans le domaine qui vont se distinguer. D’ailleurs, ce thème était à l’honneur de la dernière édition de l’événement IBTM, organisé comme chaque année au mois de novembre à Barcelone , aucours de laquelle le trophée de l’innovation, « IBTM World Tech Watch Award », a été décerné à Wordly et à son système traduction instantané reposant sur la reconnaissance vocale et l’intelligence artificielle (IA).

Le CES las Vegas 2020 aura lieu du 6 au 10 janvier 2020 et pour la 3ème année consécutive, la CPME propose aux dirigeants de TPE, PME et ETI de se joindre à sa délégation et de venir découvrir le Consumer Electronics Show (CES) à Las Vegas. Chefs d’entreprise, ne manquez pas ce rendez-vous et cette opportunité d’acquérir un réseau exceptionnel et d’aller à la rencontre des toutes dernières innovations ! 

Le sens de ce voyage et les objectifs de la délégation CPME sont :

  • D’immerger les entreprises dans les innovations, celles qui auront un impact sur les évolutions numériques de leur secteur d’activité,
  • De les familiariser avec les évolutions qui feront, demain, le quotidien de leur entreprise,
  • De leur permettre d’identifier de nouvelles opportunités de croissance. 

Programme et inscription

PROGRAMME CES LAS VEGAS 2020 – DÉLÉGATION CPME1.44 Mo

DOSSIER D’INSCRIPTION79.53 KoREVENIR AUX ÉVÉNEMENTS

4 / 6123456
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
AUX DERNIÈRES NOUVELLES
×

Vous êtes dirigeant ou cadre ?
Vous avez une question ou besoin d'une information ?

Le respect de votre vie privée est notre priorité

L’accès au site implique l’utilisation de cookies mais celle-ci est subordonnée à votre consentement.