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International

Un cocktail networking franco-finlandais sur le thème de l’Intelligence artificielle (IA) dans l’industrie se tiendra le 17 mai 2022 de 18h à 21h30. Bpifrance vous convie à y participer afin de mesurer le potentiel du marché finlandais dans ce domaine et de vous appuyer sur les relais de l’écosystème économique français. 

Vous avez un projet et vous recherchez un partenaire ou vous êtes tout simplement intéressé par les possibilités du marché finlandais, ce cocktail networking franco-finlandais est une occasion pour vous de venir rencontrer une délégation d’entreprises innovantes et prometteuses et de connaitre les acteurs qui font rayonner l’écosystème français. 

La Finlande en ligne de mire

En plus d’avoir été élu « pays le plus heureux » par Le World Happiness Report qui la place encore pour cette année encore à la tête de son classement, la Finlande est un pionnier en matière d’adaptation de l’intelligence artificielle aux processus industriels. Le pays compte plus de 400 startups d’Intellingence Artificielle et a décidé de se placer comme l’un des leaders européens dans ce domaine.

Ce cocktail networking franco-finlandais vous permettra de vous renseigner sur l’ouverture d’un appel à projets pour financer des projets de R&D collaboratifs entre entreprises françaises et finlandaises (clôture des candidatures le 26 septembre 2022).

Cette initiative de collaboration à travers des projets d’innovation a été lancée par Bpifrance et Business Finland en s’appuyant sur le réseau Eureka. Elle a pour but de permettre aux entreprises d’établir des alliances stratégiques de long terme et d’atteindre de meilleurs résultats R&D et business.

Le Programme 

18h00 : Arrivée des participants
18h30 : Introduction 
18h50 : Lancement de l’appel à projets de R&D collaborative entre entreprises innovantes françaises et finlandaises de l’Intelligence Artificielle
19h00 : Pitching session 
19h20 : Cocktail networking

Informations Pratiques

Date et heures : le 17 mai 2022 de 18h à 21h30 

Inscription : inscription obligatoire, participation gratuite

INSCRIVEZ-VOUS!

S’implanter en Allemagne doit faire l’objet d’une approche la plus maîtrisée et la plus directe possible pour y réussir. Les PME et ETI qui ont déjà franchi le pas vous le confirmeront : un investissement stratégique franc et massif s’impose et pour cela l’implantation physique reste la meilleure solution pour se faire une place sur le marché allemand. La CCI France International organise un masterclass le 12 mai pour vous bien expliquer les moyens de procéder.

Les entreprises qui désirent s’implanter en Allemagne ont compris qu’il s’agit d’un marché de proximité à fort potentiel mais également d’un marché fortement concurrenciel avec une offre locale souvent bien établie. L’esprit des acheteurs allemands est généralement tourné vers une recherche de fournisseurs dans l’environnement local en priorité avant d’envisager de faire appel aux solutions que peuvent offrir les acteurs étrangers.

L’approche gagnante et pérenne consiste donc à augmenter la visibilité de votre entreprise auprès de ces acheteurs allemands, à affirmer la solidité de votre présence sur le marché et à rassurer vos prospects et clients sur votre capacité de service « à l’allemande » : salariés germanophone, moyens de communication locaux, réactivité, suivi rigoureux, ….

S’implanter en Allemagne sous forme d’antenne commerciale ou de structure juridique vous permettra de capitaliser sur vos noms et marques et de répondre aux nombreuses exigences que sont les facilités de communication, l’image, le service client, l’administration, ou encore le recrutement.

Pendant cette masterclass, vous aurez l’occasion de connaitre les différents statuts pour s’implanter en Allemagne et les avantages qu’elles peuvent vous offrir :

  • L’antenne commerciale
  • Le VIE
  • Le recrutement d’une ressource locale
  • La création de filiale de type GmbH
  • La croissance externe
  • Cas pratiques et questions/réponses

il sera possible par la suite d’avoir un entretien individuel avec les conseillers de la CCI France Allemagne. Cet échange permettra d’aborder de facon particuliere votre situation et vos projets de développement en Allemagne.

Intervenants

  • Aurélie DEVILLARD, conseillère Allemagne – CCI France Allemagne
  • Denis NEUMAYER, directeur BPO – CCI France Allemagne

INSCRIVEZ-VOUS!


Contact

CCI France Allemagne
Fatima Lahcene
f.lahcene(@)e-netmail.com
www.ccifrance-allemagne.fr

La guerre entre Ukraine et la Russie a réveillé tous les spectres de cyberattaques sur l’Europe et ses entreprises. La menace est prise très au sérieux par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) qui préconisent de mettre en place 5 mesures préventives prioritaires pour protéger les systèmes informatiques des PME et ETI.

Par Serge de Cluny

Ce n’est pas ce conflit à l’est de l’Europe qui a crée les risques de cybermalveillance et il faut comprendre que la lutte contre ce fleau s’inscrit dans une démarche de long terme. Cependant au vu de la situation, l’ANSSI conseille d’adopter à court terme 5 mesures visant à :
– renforcer l’authentification sur les systèmes d’information
– accroître la supervision de sécurité
– sauvegarder hors-ligne les données et les applications critiques
– établir une liste priorisée des services numériques critiques de l’entreprise
– s’assurer de l’existence d’un dispositif de gestion de crise adapté à une cyberattaque

1 – Sécuriser l’authentification des comptes

Cette mesure est urgente et indispensable, en particulier sur les comptes les plus sensibles, c’est à dire ceux avec lesquels les administrateurs accèdent à l’ensemble des ressources ainsi que les comptes utilisés dans les postes les plus sensibles de l’entreprise (organe de direction, cadres dirigeants…). Pour cela, Il faudra prioriser l’utilisation d’une authentification forte sur ces comptes à l’aide de deux facteurs d’authentification :
– Un mot de passe tracé de déverrouillage ou une signature
– Un support matériel tel qu’une carte à puce, un jeton USB ou carte magnétique ou au moins une demande de code sur un autre appareil (un code SMS, par exemple)

2 – Renforcer la supervision de sécurité

L’ANSSI conseille de mettre en oeuvre une supervision de sécurité journalière sur les points d’entrée dans les systèmes d’information (points d’entrée VPN, bureaux virtuels, contrôleurs de domaine…). Les services et collaborateurs en charge de cette surveillance doivent rester à l’affut de toute anomalie ou connexion anormale, même celles qui paraissent insignifiantes, ainsi que de toute alerte dans les consoles d’antivirus.

Pour les entreprises qui le peuvent, il est également souhaitable de déployer des outils de visibilité sur l’état de sécurité des systèmes d’information (Sysmon, EDR, XDR).

3 – Sauvegarder les données et applications sensibles hors-ligne

Toute les entreprises procèdent à des sauvegardes de données à une fréquence quasi quotidiennes. Pour plus de sécurité, l’ANSSI préconise de procéder à ces sauvegardes de façon déconnectée du système d’information, surtout pour les données essentielles et fondamentales à la continuité de l’activité. Ce process n’est pas compliqué puisqu’il suffit par exemple de sauvegarder sur des disques durs externes ou des bandes magnétiques.

Grâce à cette précaution, l’activité pourra continuer normalement en cas de cyberattaque. Bien sur, l’actualisation des sauvegardes doit être effectuée tres régulièrement afin qu’elle soit efficace en cas d’attaque.

4 – Bien identifier les services numériques sensibles de l’entreprise et les lister selon leur importance

Pour adopter une politique de cybersécurité cohérente, l’ANSSI précise que l’entreprise doit avoir une vision nette et claire de ses différents systèmes d’information avec leur niveau de criticité et de dangerosité.

Si ce n’était pas le cas, il sera nécessaire de procéder à l’inventaire de tous les systèmes, outils digitaux et applications, service par service, établissement par établissement. Le but de cet inventaire est d’abord d’avoir une meilleure vue d’ensemble de la structure digitale de l’entreprise mais aussi et surtout d’agir méthodiquement. Il faudra aussi identifier les dépendances vis-à-vis des prestataires afin de les solliciter efficacement en cas de problème, ce qui nous amene à la cinquième mesure.

5 – Définir un dispositif de gestion de crise

Préparer des points de contact en cas d’urgence, notamment pour les prestataires de services numériques et pouvoir disposer des numéros et codes à proximité (pour cela la bonne vieille version papier reste une solution simple et efficace).
L’idée est de mettre en place un protocole d’urgence permettant d’assurer la continuité de l’activité en cas de cyberattaque. Pour cela, n’hésitez pas à procéder régulièrement à des exercices de simulation selon votre exposabilité à ces menaces et définir ainsi un plan de réponse en réaction à une cyberattaque.

Enfin, le plan de reprise informatique n’est pas moins important et doit être concu par les équipes techniques pour pouvoir remettre en service les systèmes d’information impactés en cas de cyberattaque et restaurer ainsi les systèmes et données.

L’ANSSI met à la disposition des PME et ETI certaines recommandations
et propose également un Guide d’Hygène Informatique très complet pour vous accompagner dans la mise en place d’un système sécurisé efficace pour votre entreprise

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a lancé un signal fort à plusieurs grands comptes ayant des activités en Russie, notamment dans le secteur de l’énergie. Ces déclarations oublient les PME et ETI dont certaines subissent déjà des pertes d’activité significatives causées par les sanctions économiques imposées à Moscou par l’Occident. Le gouvernement se dit cependant prêt à réagir.

Par Franck Boccara

« Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe », a déclaré Bruno Le Maire au micro de France Info le 1er mars. « Le rapport de force économique et financier est totalement en faveur de l’Union européenne qui est en train de découvrir sa puissance économique » explique-t-il.

Le ministre va s’entretenir dans les jours qui suivent avec les dirigeants d’Engie et de TotalEnergies mais sa position sur le sujet est déjà clairement exprimée : « Moi, je crois qu’il y a désormais un problème de principe, à travailler avec toute personnalité politique ou économique, proche du pouvoir russe. Une fois encore, c’est la liberté européenne qui est attaquée, c’est une nation souveraine qui est attaquée et menacée par Vladimir Poutine ».

Malgré le fait que les échanges commerciaux avec la Russie ne représentent qu’1,3% du total des exportations françaises contre 1,6% des importations, certaines PME et ETI commencent déjà à accuser le coup des sanctions économiques prises à l’encontre de Moscou.

Prenons un exemple concret pour illustrer la situation de certaines PME face à ces sanctions ; l’entreprise normande Spirit France, qui emploie environ 40 personnes, exporte du calvados et de l’armagnac, deux produits dont les russes raffolent… et pour cause, la Russie représente 15% de son chiffre d’affaires. « Nous avons appris que nos deux plus gros distributeurs en Russie ont arrêtés leurs ventes de gros et de détail sur nos produits puisqu’ils achètent en euros chez nous et revendent en roubles sur le marché local, explique Serge Der Sahaguian, le PDG de cette société. Comme ils ne savent pas quel cours appliquer aujourd’hui, les ventes se sont arrêtées complètement ». En effet, la problématique est simple et n’est pas prête de s’arreter puisque le rouble russe a déjà perdu plus de 30% par rapport au dollar et que tout semble indiquer que la tendance va s’accentuer. Ce dirigeant se retrouve donc avec une commande de plusieurs dizaines de milliers d’euros sur les bras. « Trouver de nouveaux débouchés, oui, on cherchera ailleurs, reprend le PDG Spirit France avec beaucoup d’optimisme. Certainement vers des marchés asiatiques un peu plus lointains. Mais la Russie, c’est pour nous un marché traditionnel bien établi. Récupérer ce qu’on perdra en Russie, ça va prendre plusieurs années. » 

Autre exemple, celui du fabricant de cosmétiques Pier Augé à Châteauroux qui était sur le point de signer un gros contrat avec un distributeur en Russie mais avec la chute du rouble, les conséquence sont les mêmes et la signature est pour l’instant placée en stand-by.

Pour évoquer la situation sur le terrain et trouver des solutions face à ces pertes, le gouvernement a réuni le 1er mars autour de Franck Riester, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité, environ 60 entreprises et filières. Une autre réunion s’est également tenue le 2 mars en présence d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l’Industrie. 

Difficile d’estimer le nombre de PME et ETI françaises impactées par ce conflit car on n’en connaît pas le nombre exact, certaines passant par des distributeurs locaux. Par contre, le nombre d’entreprises ayant une filiale en Russie est connu (elles sont au nombre de 700) et c’est le secteur de l’aéronautique qui risque de payer le prix fort avec ces sanctions puisque c’est lui qui exporte le plus vers la Russie de Vladimir Poutine. Viennent ensuite les secteurs de la chimie, de la pharmacie, des parfums et cosmétiques ou encore des machines industrielles et agricoles. Le gouvernement tient à se montrer très réactif face à l’évolution de la situation et invite les PME et ETI à signaler toutes les difficultés industrielles, financières ou d’approvisionnement qu’elles pourraient subir sur « entreprises.gouv.fr« . 

Le conflit déclenché par la Russie contre l’Ukraine dans la nuit du 24 février risque d’entraîner des sanctions économiques de plus en plus vigoureuses envers la Russie. Celles-ci devraient impacter l’économie russe et perturber sérieusement les relations économiques avec les pays européens. Qu’en est-il des rapports économiques franco-russes et quels sont les craintes pour les entreprises françaises impliquées dans ces échanges ?

Par Eric Orsini

Les entreprises françaises sont bien implantées en Russie, notamment dans le domaine de l’énergie. Selon Bercy, environ 700 filiales d’entreprises françaises y sont implantées et emploient 160 000 salariés dans le pays. Les grands comptes français sur place entretiennent un dialogue direct de haut niveau avec le gouvernement et le président russe via un Conseil économique franco-russe créé en 2010.

La présence économique française

Plus de 50% des investissements français (11 milliards d’euros) sont concentrés dans les industries extractives (pétrole, gaz, services de soutien aux industries extractives) avec une implication dans des projets tels que la construction des installations de Yamal LNG, Artic LNG2 et le gazoduc Nord Stream 2. Ensuite c’est l’industrie manufacturière qui bénéficie des investissement tricolores (1,9 milliard d’euros) essentiellement dans le raffinage, puis viennent ensuite l’industrie chimique et pharmaceutique (701 millions) et l’automobile (477 millions d’euros) avec une tres forte présence du groupe Renault, via sa filiale Avtovaz. Les investisseurs français sont aussi très actifs dans les services, la finance ou le commerce (y compris celui des automobiles) pour 5,2 milliards d’euros. «Pour les acteurs français qui ont investi en Russie, le premier impact d’éventuelles sanctions économiques sera la fragilisation de l’économie russe et une baisse de la demande. Si les sanctions sont très dures, se posera aussi la question du rapatriement des revenus. Et dans le cas de production réalisées en Russie pour être exportées dans d’autres pays étrangers, ce sera la double peine», explique Ano Kuhanathan, économiste chez Euler Hermes.

Logiquement les russes ont tout intérêt à préserver ces relations économiques puisque ces filiales d’entreprises tricolores emploieraient 200.000 travailleurs dans le pays, ce qui fait de la France « le premier recruteur étranger en Russie ». Cette présence est ressentie particulièrement dans les secteurs de l’automobile avec Renault, de la grande distribution avec Auchan et des hydrocarbures avec Total.
Pour les PME et ETI industrielles dont certaines dépendent fortement de leur implantation russe (parfois à hauteur de 40 ou 50 % de leur bénéfice), l’inquiétude est clairement palpable mais la Russie reste un pays avec une inflation à 8 % et en proie à de graves sanctions économiques, il y a donc fort a parier qu’elle optera pour une stratégie économique pragmatique et ne fera rien contre les entreprises françaises sur son sol.

Les menaces potentielles

Pour l’heure, Américains et Européens réflechissent ensemble pour adopter une riposte face à la violation du droit international perpétrée par la Russie et les impacts sur les entreprises françaises dépendront donc des mesures prises. «Dans la gradation des sanctions possibles, l’embargo commercial est une arme ultime, mais il existe toute une panoplie en amont, en particulier en coupant les banques de l’accès au dollar. Pour l’instant, seules deux banques russes ont été interdites de commercer et de se financer en dollars par les Américains », confie Ano Kuhanatan, économiste à l’institut Rousseau.

Pour la Russie, le principal moyen de pression qu’elle possède reste son gaz par lequel elle tient l’Est de l’Europe sous sa dépendance ainsi que les prix élevés de l’énergie depuis 2021. Ses réserves de change sont d’ailleurs bien meilleures qu’en 2014, lorsqu’elle est intervenue pour la première fois dans les territoires de l’Est de l’Ukraine. « La Russie a de quoi couvrir 15 mois d’importations avec ses réserves de change actuelles », précise Ano Kuhanathan.

La période est donc charnière et les dirigeants occidentaux se trouvent face à une situation explosive qui impliquent des décisions compliquées ayant des conséquences qui détermineront l’avenir géostratégique et donc économique de l’Europe.

Le japon, qui compte une population de 126 millions d’habitants, est le 6ème importateur de vin et 7ème importateur des boissons alcoolisées au monde (en valeur). Ces chiffres en font un marché incontournable pour les vins et spiritueux français qui bénéficient de la notoriété de la gastronomie tricolore et de son image prestigieuse. Le salon FOODEX 2022 reste le salon majeur dans le secteur des produits alimentaires et des boissons au Japon… cliquez sur le lien en fin d’article pour vous inscrire, à bon entendeur !

Après une édition maintenue et réussie en 2021 sur un format plus réduit, le salon FOODEX 2022 à Tokyo va servir de belle vitrine pour les exportateurs français de vin qui profitent de l’élan suscité par l’accord commercial entre l’UE et le Japon. Traditionnellement bien placé, le secteur du vin doit cependant affronter une concurrence de plus en plus rude, tandis que l’offre française peine quelque peu à se positionner pour la bière et les spiritueux.

On condidère souvent le marché japonais des vins et spiritueux comme mature mais il ne faut pas confondre «maturité» et «inertie» puisque le marché des boissons alcoolisées au Japon évolue dans un dynamisme et une mutation permanente. C’est un marché à conquérir et à reconquérir sans répit et un stand sur le Pavillon France du salon Foodex 2022 est un atout certain pour présenter ses produits, inviter et rencontrer ses partenaires actuels et bien sur trouver de nouveaux prospects. Si vous abordez le marché japonais pour la première fois, l’offre Primo vous est dédiée afin de vous apporter un accompagnement personnalisé à l’international.

Voici quelques indices sur les nouvelles tendances de consommation au Japon et sur les nouvelles perspectives pour les vins français :

  • Le segment des Ready to Drink, qui représente la plus importante part de marché (19,5%) en termes de volume dans l’industrie des boissons alcoolisées japonaise devrait continuer à croître dans les années à venir avec une offre plus diversifiée et plus orientée vers la santé (les boissons non-alcoolisées ou sans sucre). 
  • La vin Bio poursuit sa progression (+22% en volume) grâce à une jeune clientèle et engagée dans une consommation plus éthique pour l’environnement et meilleure pour la santé.  
  • La Covid-19 à renforcé la demande pour les petits contenants (demi-bouteilles, vin au verre, etc..) davantage destinés à une consommation individuelle.

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Bien maîtriser la communication multilingue est un enjeu capital dans le développement international des PME et ETI.
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Gaëlle BOU, Directrice commerciale et marketing, vous parle de ces solutions sécurisées et personnalisées qui sauront répondre aux besoins de traduction spécifiques à votre métier.


Selon une récente étude de Bpifrance, environ 50% des PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes seraient prêts à une délocalisation à l’étranger et pas uniquement pour des raisons de coûts ou d’impôts de production. Alors quelles sont les réelles motivations qui poussent une PME ou ETI industrielle à se délocaliser ou au contraire à s’implanter dans l’hexagone ? La réponse est assez logique.

Par Franck Boccara

L’étude publiée ce jeudi 27 janvier par la banque publique d’investissement à ce sujet est claire, une délocalisation est en général décidée en fonction des donneurs d’ordres de l’entreprise. « La proximité clients est le critère principal de l’ouverture de nouveaux sites de production à l’étranger », constate Bpifrance sur la base d’un échantillon de 1.382 répondants à l’enquête menée du 2 septembre au 5 octobre 2021.

Les coûts et impôts de production sont plus élevés en France que dans la moyenne de l’Union européenne, c’est un fait. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils « ne sont en aucun cas le seul sujet » qui motive une décision de délocalisation, selon Élise Tissier, directrice du Lab de Bpifrance qui a conduit cette enquête.

La preuve par les chiffres : les PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes sont 46% à vouloir ouvrir de nouveaux sites à l’étranger, celles dont les clients sont d’autres PME-ETI sont 32% et celles qui vendent directement au consommateur final (BtoC) ne représentent que 4% du total. A l’échelle globale, environ 25% des entreprises de l’échantillon reconnaissent avoir été « incitées à délocaliser par ses propres clients ».

La relocalisation reste tendance

Heureusement, le désir de relocaliser est bel et bien présent  : sur les 26% d’entreprises qui déclarent vouloir ouvrir de nouveaux sites de production, près de 75% affirment vouloir le faire en France, ce chiffre stagne toutefois à 54% pour les ETI.

La balance reste malgré tout positive car les projets de relocalisation sont un peu plus nombreux que les projets de délocalisation. Parmi les entreprises sondée, 3,5% envisagent de délocaliser tout ou partie de leur outil industriel à l’étranger durant les cinq prochaines années, tandis que 5% réflechissent à une « action de relocalisation » durant cette même période.

Les principales raisons qui incitent les entreprises à relocaliser sont les suivantes : éviter la rupture des chaînes d’approvisionnement (58%), « limiter les coûts et les délais de transport (50%) », « par conviction » (52%), « pour des raisons environnementales » (46%) et juste 7% « pour suivre un donneur d’ordre ». Les entreprises désireuses de relocaliser font face à des enjeux d’accès aux compétences. Dans le textile par exemple, pour se réinstaller en France, « il y a toute une filière à reconstituer, des compétences à créer », souligne avec logique Élise Tissier.

On sait que les PME et ETI industrielles sont un moteur substanciel de notre économie et les chiffres le confirment une nouvelle fois puisque 85% d’entre elles ont l’intégralité de leur production en France, contrairement aux grands groupes français qui exportent beaucoup plus leur production. En effet, seulement 1,5% d’entre eux produisent totalement hors en France tandis que 13,5% ont des sites dans l’Hexagone et aussi à l’étranger, une tendance qui se confirment également chez les ETI de grande taille.



Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le développement international concerne toutes les entreprises, y compris les plus petites. Le tout est d’adopter une méthode rigoureuse, d’utilisez les bons relais au niveau local et d’ajuster votre démarche marketing aux contraintes juridiques, logistiques, fiscales et culturelles. Bpifrance vous conseille et vous apporte les outils qui vous permettront de sécuriser au maximum votre développement international 🌎.

Une solution simple

Le plus simple est de commencer par la création d’un bureau de liaison ou de représentation dans le pays en question, afin d’analyser le marché, prendre des contacts et adopter une stratégie de communication gagnante pour faire connaitre votre entreprise.

Cependant il est également possible de :

  • recourir aux services d’un agent commercial
  • ouvrir une succursale
  • créer une filiale
  • collaborer avec un partenaire local sous la forme d’une joint-venture ou d’un Groupement Européen d’Intérêt Economique (GEIE). 

Une méthode pragmatique

Afin d’évaluer votre capacité à vous lancer, il est nécessaire d’effectuer un diagnostic export en se posant les questions suivantes.

  • Mon entreprise est-elle prête ?
  • Est-elle en mesure d’accroître sa production, de tenir la route en terme de qualité et de compétitivité ?
  • Dispose-t-on des ressources humaines capables de se lancer dans l’aventure de l’exportation et de gérer la complexité administrative qu’elle necessite ?
  • Nos finances nous permettront-elles d’investir suffisamment, et de faire le dos rond en attendant les retours sur investissement esperes ?

Si le diagnostic est favorable, passez alors à l’étape suivante : l’élaboration de l’offre :

Pour cela, il faudra effectuer une étude de marché sur place afin de comprendre le marché local et d’affiner votre stratégie marketing en étudiant les habitudes de consommation, la culture et la langue du pays.

Avant d’opter pour la bonne stratégie commerciale, il sera impératif de débroussailler une forêt de considérations logistiques, juridiques et fiscales. Cela vous permettra de déterminer le choix du canal de vente qui reste capital pour la réussite de votre projet.

Sécurisez votre développement

Même s’il est vrai que toute entreprise peut y prétendre, le développement international engage des investissements importants et n’est pas sans risques pour l’entreprise. Bpifrance offre des solutions de sécurisation pour les entreprises exportatrices qui se lancent dans cette aventure en leur fournissant une assurance-crédit les protégeant contre les impayés et défaillances de leurs clients étrangers. De surcroit, Bpifrance propose une assurance prospection qui s’active en cas d’échec et même un parrainage bancaire pour financer les dépenses commerciales.

Bpifrance vous conseille d’adopter les 8 clés pour réussir à l’export et d’opter pour un accompagnement si vous êtes primo-exportateur. Le développement international ne s’improvise pas mais si votre stratégie est claire et réaliste, elle peut vous porter vers un incroyable accélérateur de succès à l’échelle mondiale !


Bonne nouvelle ! La crise sanitaire et l’incertitude sur l’avenir du tourisme n’inquiète pas la chaine hôtelière lifestyle Mama Shelter qui prévoit d’ouvrir trois établissement en 2022 (Lisbonne, La défense et Dubaï) et quatre autres hôtels l’année prochaine (Bucarest, Rennes, Dijon et Sao Paulo).

Par Serge de Cluny

Intégrée dans le pôle d’hôtels « lifestyle » Ennismore (dont le groupe Accor est actionnaire majoritaire depuis deux ans), Mama Shelter ne compte pas freiner son rythme de développement. Cette marque très en vogue, fondée par Serge Trigano en 2008, prévoit d’inaugurer une vingtaine de nouveaux hôtels à travers le monde d’ici 2025.

Pour cette année, Les projets commencent en trombe et la première ouverture aura lieu dans la péninsule ibérique ce mercredi 12 janvier avec le Mama Lisboa (130 chambres) situé en plein centre de Lisbonne, la capitale portugaise.

Ensuite, c’est le mardi 1er mars que sera inauguré le Mama Paris La Défense, la troisième adresse parisienne de la marque (après ceux de la rue de Bagnolet et de la Porte de Versailles). L’hôtelier a choisi un immeuble de bureaux Litwin réaménagé du quartier Bellini pour y ouvrir un établissement de 211 chambres doté d’un rooftop offrant une vue magnifique sur la ville lumière ainsi que de plusieurs salles de réunions et de deux restaurants. L’esprit de cet hôtel conviendra aussi bien à une clientèle d’affaires que de loisir.

La troisième ouverture de 2022 aura lieu à la fin de l’année à Dubaï, avec un Mama comprenant 197 chambres et 192 appartements ainsi que plusieurs points de restauration, un cinéMama en plein air et une superbe terrasse équipée de quatre piscines. Un autre hôtel devrait également ouvrir dans la région, à Bahreïn, à une date encore inconnue.

L’année 2023 ne sera pas moins riche en projets puisque dès le mois de janvier est prévue l’ouverture du Mama Bucharest (123 chambres) dans le quartier français de la capitale roumaine. Ensuite on reviendra dans l’héxagone avec l’inauguration en début d’année du Mama Rennes, en plein centre-ville à la Place des Lices, d’un établissement de 119 chambres doté d’un restaurant, un rooftop et un spa avec piscine. Au printemps, c’est à Dijon qu’un Mama 124 chambres réparties sur 5 étages va ouvrir, il sera équipé d’un restaurant et d’un CinéMama. Enfin, l’année 2023 se terminera avec l’inauguration du Mama Sao Paulo (123 chambres) qui sera le deuxième hôtel de la marque au Brésil après celui de Rio de Janeiro.

Pour mémoire, le Mama Shelter a commencé son histoire avec le Paris East, son premier établissement en 2008 puis a rapidement poursuivi son développement à Marseille, Lyon, Bordeaux, Los Angeles, Rio, Prague, Belgrade, Toulouse, Lille, Londres, Paris West, et enfin Luxembourg (en 2020) et Rome (mai 2021). Une belle expansion et un belle preuve de courage et d’optimisme en pleine période de crise sanitaire !

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