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International

« Faites de l’International » 2024 : la CCI Paris Ile-de-France vous accompagne à l’export
Dans le cadre de son partenariat avec la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr s’engage à vous informer des évènements et initiatives majeurs de l’écosystème entrepreneurial de la région. Ce partenariat nous permet de vous offrir un accès privilégié aux opportunités de développement et aux ressources proposées par la Chambre de Commerce et d’Industrie, renforçant ainsi notre mission d’accompagnement et de soutien à la croissance des PME et ETI. Voici « Faites de l’International 2024 », un évènement à ne pas manquer pour vous positionner à l’international. Organisé par la CCI Paris Ile-de-France, « Faites de l’International » est un rendez-vous majeur des acteurs de l’accompagnement export des PME. L’événement est décliné tout au long de l’année dans chaque département francilien et se termine par un événement régional le 11 décembre 2024. Les prochaines éditions départementales : Hauts-de-Seine (92) – Lundi 14 octobre Boostez vos performances à l’international https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/faitesdelinternational/cci-92 Seine-Saint-Denis (93) – Mardi 12 novembre L’Afrique : Comment conquérir de nouveaux marchés ? https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/faitesdelinternational/cci-93 Val d’Oise (95) – Mercredi 20 novembre Made in France et réindustrialisation : 2 leviers de croissance à l’international https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/faitesdelinternational/cci-95 Yvelines (78) – Jeudi 28 novembre Stratégies d’exportation gagnantes en Asie et en Amérique https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/faitesdelinternational/cci-78  
French Infrastructure Tour 2024 Gabon et cameroun
Team France Export et Business France vous propose de participer à  l’évènement French Infrastructure Tour 2024 au Cameroun et au Gabon. Venez à la rencontre des acteurs majeurs du secteur des travaux publics et infrastructures (projets routiers, autoroutiers, ouvrages d’art, etc.) à l’occasion d’un événement business de 2 jours sur chaque pays. Cette mission a pour objectif de renforcer les relations commerciales et d’ouvrir de nouveaux marchés aux PME et ETI françaises en Afrique centrale. Ces rencontres stratégiques seront une occasion précieuse de se connecter davantage à une région en pleine croissance économique. L’Afrique Centrale constituée de 6 pays : le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazzaville, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad. Les six pays constituent la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale). Le secteur des infrastructures est prioritaire sur les deux marchés et reçoit l’appui de plusieurs bailleurs de fonds internationaux. Le Cameroun est un marché de 25,5 millions d’habitants et représente plus d’un 1/3 du PIB et 50% de la population de la zone CEMAC. Plus de 2 636 km de projets routiers et 2 374 ml (mètres linéaires) de projets d’ouvrages d’art importants sont en cours de réalisation sur la période 2020 -2030. Parmi les projets majeurs en cours, on peut citer :
  • Autoroutes (Yaoundé-Douala, Edea-Kribi, Bafoussam-Bamenda),
  • Corridors autoroutiers sous-régionaux de la zone CEMAC (dont la tronçon Yaoundé-Brazzaville financé à 382 M EUR par la BAD)
  • Ouvrages d’art (pont sur le Logone, pont sur le Ntem) et ponts métalliques,
  • Travaux de génie civil sur barrages hydroélectriques,
  • Projets d’extension des ports Douala et Kribi,
  • Programme de réhabilitation des aéroports,
  • Projet d’extension de la ligne ferroviaire vers le Tchad (financement BEI, UE et AFD à 249 M EUR)
  • Aménagement urbain et voies de contournement (dont le projet de mobilite Move financé par l’AFD à 64 M EUR)
  • Projet de BRT (Yaoundé, Douala) et de Tramway (Douala),
  • Péages automatiques (partenariat public privé Razel/Egis/Etat du Cameroun à 64 M EUR)
  • Infrastructures sportives (dont le projet SPORCAP financé par l’AFD à 10 M EUR), hôtelières et hospitalières,
  • Nouveaux sièges d’institutions (dont la Banque Centrale BEAC), nouvelles agences commerciales, projets résidentiels, etc.
Le Gabon représente un marché de 2,1 millions d’habitants et la 2ème économie d’Afrique Centrale en terme de PIB. Près de 76 M € d’investissement ont été mobilisés pour les projets routiers en 2023. Parmi les projets en cours et à venir :
  • Le projet de rénovation de la TransGabonaise (780 km)
  • Le projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (PASIG-1) suivi et financé par la BAD pour près de 140 M EUR
  • Réhabilitation des voiries urbaines
  • Projets portuaires : ports secs de Ndende et Nkok
  • Nouveau terminal de l’aéroport de Libreville et voie de contournement
  • Projets de nouvelles constructions : 400 logements sociaux, projets hospitaliers, privatisation des hôtels publics, etc.

Des besoins identifiés

💡 Vous êtes une entreprise française proposant :
  • des équipements
  • du matériel de construction
  • et des services aux donneurs d’ordre des projets d’infrastructures : études, ingénierie, expertise, contrôle, audit
🎯Venez rencontrer des donneurs d’ordres ciblés lors du French Infrastructure Tour 2024 :
  • Au Cameroun : Ministère des Travaux Publics, Port Autonome de Douala, Mairies, Razel/Fayat, Vinci, Egis, grandes entreprises (industrie, retail), bailleurs de fonds (AFD, AFD, Banque Mondiale, Proparco, BEI, Banque Mondiale, etc.
  • Au Gabon : Ministère des Travaux Publics, SETRAG (société du chemin de fer Le TransGabonais), OPRAG (Offices des Ports et Rades du Gabon), grandes entreprises (industrie, retail etc.), bailleurs de fonds (AFD, Banque Mondiale, BEI, BAD) etc.
🏗️  Sur des projets clairement identifiés : Au Cameroun :
  • Conception, études de faisabilité
  • Audit, contrôle technique et géotechnique, surveillance de travaux
  • Travaux de terrassement, construction de routes, ouvrages d’art
  • Aménagement de dessertes et VRD (Voirie et Réseaux Divers)
  • Equipements de manutention
  • Maintenance du réseau
  • Ingénierie et Innovation etc.
Au Gabon :
  • Conception, études d’avant-projet
  • Audit, contrôle technique et géotechnique, surveillance de travaux
  • Travaux de terrassement, construction de routes, ouvrages d’art
  • Equipements et matériel (Bourreuse, Draisine, etc.)
  • Expertise en maintenance d’équipements ferroviaires
  • Ingénierie et Innovation etc.
Pour toute information complémentaire sur French Infrastructure Tour 2024, veuillez contacter 
Tiphaine BUGNO – Business France Paris : +33 1 40 73 31 74 tiphaine.bugno@businessfrance.fr
Patricia KAHAM – Business France Cameroun & Gabon

patricia.kaham@businessfrance.fr

Au programme de French Infrastructure Tour 2024

🌍 Au Cameroun Lundi 23 septembre 2024 – Douala
  • Réunion d’accueil et d’information pays Cameroun
  • Programme de rendez-vous B2B ciblés avec des donneurs d’ordres du secteur infrastructures
  • Pitch des entreprises françaises participantes et cocktail de networking avec l’écosystème local
Mardi 24 septembre 2024 – Yaoundé
  • Départ pour Yaoundé – Vol* de 30mn
  • Visite de site (à définir)
  • Suite des rendez-vous B2B ciblés
Mercredi 25 septembre 2024 – Yaoundé
  • Suite et fin des rendez-vous B2B ciblés
✈️ Transfert au Gabon :
Yaoundé pour Libreville à 19h00 par le vol Afrijet
  🌍Au Gabon Jeudi 26 septembre 2024 – Libreville
  • Réunion d’accueil et d’information pays Gabon
Programme de rendez-vous B2B ciblés avec des donneurs d’ordres du secteur infrastructures
  • Pitch des entreprises françaises participantes et cocktail de networking
Vendredi 27 septembre 2024 – Libreville
  • Poursuite des rendez-vous B2B ciblés à Libreville

✈️ Retour en France

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Jeux Olympiques Paris 2024 : de belles perspectives pour les entreprises
Les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se sont clôturés ce dimanche 11 août, ont laissé des impressions mitigées parmi les acteurs économiques locaux, notamment les restaurateurs et hôteliers, qui ont  exprimé leur déception quant aux chiffres d’affaires enregistrés durant l’événement. Cependant, Olivia Grégoire, la ministre déléguée des Entreprises et du Tourisme, s’est montrée rassurante en soulignant que les véritables retombées économiques de cette grand-messe sportive se feront sentir sur le moyen et long terme, ouvrant la voie à des bénéfices durables pour les entreprises françaises. Par Franck Boccara Si de nombreux observateurs et analystes ont montré du scepticisme sur le coût des JO et leur impact sur certains secteurs de l’économie française, la ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation dresse un bilan tout à fait différent, explique Le Parisien. Dans un premier temps, Olivia Grégoire avait affirmé dimanche dans La Tribune que les retombées à moyen et long terme seraient importantes. «N’en déplaise aux esprits chagrins, ces Jeux, qui ont coûté 8,8 milliards d’euros constitués en grande partie d’investissements privés, rentreront largement dans leurs frais», dit-elle, estimant les retombées à neuf milliards d’ici quinze ans. Malgré les coups de gueule d’hôteliers et restaurateurs, Olivia Grégoire a assuré qu’«au terme de ces deux semaines», le nombre de nuitées «sur l’ensemble des villes hôtes» a augmenté de 16 % «dont 20 % en Île-de-France».

L’impact des jeux olympiques à moyen terme : renforcement de l’Attractivité Touristique

L’un des premiers effets positifs des Jeux Olympiques concerne le renforcement de l’attractivité touristique de la France, et plus particulièrement de Paris. L’événement a offert une vitrine mondiale exceptionnelle à la capitale française, diffusant des images spectaculaires de la ville et de ses sites emblématiques à des milliards de téléspectateurs. Cet engouement pourrait stimuler une augmentation significative des flux touristiques dans les années à venir. Les visiteurs internationaux, séduits par la beauté et l’effervescence de Paris, pourraient être incités à revenir, générant ainsi des recettes importantes pour les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce de détail et des services. De plus, les infrastructures modernisées pour l’événement, telles que les transports et les installations sportives, continueront à bénéficier aux touristes et aux résidents, améliorant la qualité de vie et l’expérience des visiteurs. Des Infrastructures Modernisées au Service de l’Économie Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont également laissé en héritage un ensemble d’infrastructures modernisées, qui joueront un rôle crucial dans la dynamisation de l’économie à moyen et long terme. Les entreprises du BTP et de l’ingénierie, qui ont participé à la construction et à la rénovation des infrastructures olympiques, ont non seulement profité d’une activité intense pendant la préparation des Jeux, mais elles bénéficieront aussi d’une expertise renforcée et d’une meilleure visibilité sur la scène internationale. De plus, ces infrastructures, conçues pour être durables et adaptables, peuvent être réutilisées pour d’autres événements sportifs, culturels et commerciaux, renforçant ainsi la capacité de la France à accueillir de grands rassemblements internationaux. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour les entreprises françaises spécialisées dans l’organisation d’événements, le tourisme d’affaires, et les services connexes.

Une Dynamique Économique de Long Terme : Innovation et Exportation

Les Jeux Olympiques ont aussi stimulé l’innovation et la transformation digitale dans de nombreux secteurs, créant un environnement propice à l’émergence de nouvelles opportunités économiques. Les entreprises françaises, confrontées à des exigences élevées en matière de durabilité et de technologie, ont dû innover pour répondre aux besoins de l’événement, que ce soit dans le domaine des énergies renouvelables, de la mobilité intelligente, ou des technologies de l’information. Ces avancées technologiques et ce savoir-faire acquis pourront être exportés vers d’autres marchés à l’international, offrant ainsi de nouvelles perspectives de croissance pour les entreprises françaises. La France pourrait ainsi renforcer sa position de leader dans des secteurs clés, tels que l’écologie urbaine, la gestion des événements et les technologies vertes, contribuant à une croissance économique durable. Un Héritage Social et Économique Durable Enfin, au-delà des retombées purement économiques, les Jeux Olympiques de Paris 2024 laisseront un héritage social positif, en renforçant le lien entre les entreprises et la communauté. De nombreuses initiatives ont été mises en place pour promouvoir l’inclusion sociale et l’accès à l’emploi, notamment à travers des partenariats entre les entreprises et les associations locales. Cet engagement social peut créer un cercle vertueux, où les entreprises bénéficient d’une meilleure image et d’une plus grande fidélité de la part de leurs clients et de leurs employés. En conclusion, si les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont pu décevoir certains secteurs à court terme, leur véritable impact économique se révélera à moyen et long terme. Les entreprises françaises, en particulier dans les domaines du tourisme, des infrastructures, de l’innovation, et de l’exportation, ont toutes les raisons d’espérer des retombées positives durables, renforçant ainsi la compétitivité et l’attractivité de la France sur la scène mondiale.
Mission d'entreprises au Tchad du 16 au 18 septembre 2024
Cette mission d’entreprises au Tchad, qui se tiendra à N’Djamena du 16 au 18 septembre, sera conduite par Philippe Labonne, Président d’AGL et vice-président du Comité Afrique de MEDEF International. Cet évènement sera l’occasion pour les dirigeants de PME et ETI intéressés par les marchés francophones africains de rencontrer les décideurs tchadiens ainsi que les entreprises françaises déjà présentes sur place. Alors que le pays était engagé dans une transition politique depuis le décès du Président M. Idriss Déby Itno en 2021, les élections présidentielles du 6 mai 2024 ont permis au Tchad d’entrer dans une nouvelle phase politique. Avec un PIB estimé à 11 Mds € en 2022, le Tchad est la cinquième économie de la CEMAC (11,3 % du PIB régional). Largement dépendant de la production de pétrole qu’il exporte depuis 2003, le pays a connu une période de croissance importante (13,7% en moyenne) pour atteindre un pic en 2014. L’accord de restructuration de dette, conclu le 9 janvier 2023 avec ses créanciers au titre du Cadre commun, offre au Tchad de nouvelles perspectives d’emprunt pour soutenir sa croissance (5% en 2023) et impulser la nécessaire diversification de son économie. Pour ce faire, les autorités tchadiennes entendent œuvrer à l’amélioration du climat des affaires. La priorité est mise sur :
  • Le secteur agricole et agroalimentaire : l’élevage – deuxième poste d’exportation du pays – mais également la culture de céréales, du coton et de la gomme arabique). Ce secteur représente près de 50 % de l’économie tchadienne qui a le potentiel pour développer des produits agricoles à plus forte valeur ajoutée.
  • Les projets d’énergie verte en particulier solaires pour renforcer son mix énergétique.
  • Les Infrastructures de transports et de logistiques
Pour ce faire, les autorités tchadiennes entendent œuvrer à l’amélioration du climat des affaires. Cette mission d’entreprises au Tchad sera ainsi l’occasion de :
  • Rencontrer le nouveau gouvernement tchadien pour mieux comprendre ses attentes et ses priorités ;
  • Rencontrer les principaux bailleurs de fonds du pays (Banque mondiale, AFD, Union européenne, BAD) ;
  • Échanger avec le secteur privé français local : une vingtaine d’entreprises françaises sont déjà présentes dans les secteurs de l’agroalimentaire, du BTP, du commerce, de la distribution de produits pétroliers, des banques ou encore de la logistique.
  • Rencontrer le secteur privé tchadien et échanger sur le climat des affaires
INFORMATIONS Merci de nous faire parvenir avant le vendredi 30 août à 18h :
  • La fiche profil entreprise complétée – Word & EN
  • Une photo en version JPEG
  • Un scan du passeport
  • Vos plans de vols (n° vol + dates + horaires)
  • Votre numéro de mobile (important en cas d’annulations/modifications)
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Date limite d’inscription : 31 août 2024
Brice Oligui Ngueman président de transition du Gabon lors du forum Gabon-France à Paris
Le président de transition du Gabon, Brice Oligui Nguema, a marqué un tournant décisif dans les relations économiques entre le Gabon et la France lors de sa visite officielle entamée le 28 mai 2024. Cette visite, tant attendue, a mis en lumière le retour à la stabilité politique et économique du Gabon, offrant ainsi une nouvelle ère d’opportunités pour les investisseurs internationaux. Les PME et ETI françaises devraient accorder la plus grande attention à ce signal lancé par un pays dont les relations historiques, culturelles et linguistiques sont ineffaçables. Par Franck Boccara Cette visite symbolise sans aucun doute le renouveau du  Gabon sur la scène internationale et son ouverture aux investissements internationaux. L’un des moments phares de cette visite a été le Forum Gabon France, qui s’est tenu le 29 mai. Cet événement a dépassé toutes les attentes en faisant salle comble et en générant un intérêt massif des investisseurs. Le succès de ce forum témoigne de la confiance renouvelée des partenaires économiques dans le potentiel du Gabon. Un Forum aux Retombées Économiques Significatives Forum économique Gabon-France qui s’est tenu à Paris sous le thème ‘’Pour un partenariat redynamisé’’ a réuni près de 600 chefs d’entreprise gabonais et français, créant ainsi une plateforme d’échanges fructueux. Les discussions ont porté sur divers secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie, les technologies de l’information, et l’agriculture. Grâce à ces échanges, plusieurs accords de partenariat ont été signés, marquant le début de nouveaux projets ambitieux au Gabon. La présence de Brice Oligui Nguema a été cruciale pour rassurer les investisseurs sur la stabilité retrouvée du Gabon. Depuis son arrivée à la présidence de transition, le pays a entrepris des réformes importantes pour stabiliser son économie et renforcer ses institutions. Ces efforts ont porté leurs fruits, comme en témoigne la participation massive et l’engouement observé lors de ce forum qui aurait généré des protocoles d’accords et des contrat pour un montant total de plus d’un milliard d’euros.
Brice Oligui Nguema, Président de la transition du Gabon
Nous sommes devant vous pour vous inviter au Gabon, terre de toutes les opportunités’’. Brice Oligui Nguema, Président de la transition du Gabon
‘‘J’ai l’impression que tout le monde s’intéresse massivement au Gabon depuis le 30 août. Ce n’est pas l’inquiétude, c’est de l’enthousiasme. On est passé dans nos hypothèses de croissance à un chiffre au-dessus de 3% en perspective. Cela veut quand même indiquer que les choses ont redémarré ou sont reparties’’, s’est félicité Charles M’Ba, ministre gabonais des Comptes publics, cité par RFI. De son côté, l’Agence gabonaise de presse (AGP) a rapporté que dans le cadre du Forum économique Gabon-France, le ministre de la Défense nationale, le Général de division Brigitte Onkanowa et son collègue de l’Économie Mays Mouissi, ont tenu une réunion de travail avec des représentants d’Airbus Defense & Space. ‘’Cette entrevue a permis aux membres du Gouvernement et aux hommes d’affaires de discuter d’un plan de soutien et de maintenance pour les avions Airbus utilisés par l’Armée de l’air gabonaise’’, souligne l’AGP. Deux protocoles auraint également été conclu avec le gouvernement français. Le premier porte sur la remise à niveau du ‘’Transgabonais’’, le chemin de fer du Gabon. Le deuxième concerne la réhabilitation de la décharge saturée de Mindoubé, rapporte RFI. D’autres contrats auraient également été signés dans les secteurs des infrastructures portuaires, ferroviaires, et des axes routiers. Selon la même source, des partenariats public-privé ont également été entérinés lors de cet événement, notamment avec le groupe Suez, spécialisé dans la gestion de l’eau et des déchets et Pam Saint Gobain, dans le domaine de la canalisation, de la modernisation des infrastructures de production et de distribution d’eau. À la tribune du Forum économique, Philippe Labonne, président du Comité Afrique du Medef international a déclaré : ‘’Les entreprises françaises sont prêtes à établir un nouveau partenariat économique Gabon-France et à soutenir l’action de votre gouvernement.’’ Un Contexte Politique et Économique Favorable Depuis la mise en place du gouvernement de transition, le Gabon a fait preuve de résilience et de détermination pour surmonter les défis économiques et politiques. Les réformes mises en place ont permis de restaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux. Le climat des affaires s’est nettement amélioré, offrant un environnement propice aux investissements. Les nouvelles mesures économiques visent à diversifier l’économie gabonaise, réduire la dépendance aux ressources naturelles et promouvoir des secteurs émergents. Cette stratégie de diversification, couplée à une gouvernance transparente et efficace, a repositionné le Gabon comme un pôle d’attraction pour les investisseurs étrangers. Un Point d’Orgue à l’Élysée Le point d’orgue de cette visite a eu lieu le vendredi 29 mai avec une rencontre entre le président gabonais et Emmanuel Macron à l’Élysée. Brice Oligui Nguema a été reçu avec les honneurs militaires, soulignant l’importance de cette rencontre au plus haut niveau de l’État français. Cet accueil chaleureux et solennel a renforcé les liens diplomatiques entre les deux nations, démontrant la volonté commune de renforcer les relations bilatérales. Lors de cette rencontre, les deux présidents ont discuté de plusieurs sujets cruciaux, notamment la coopération économique, les investissements étrangers, et les initiatives conjointes pour le développement durable. Emmanuel Macron a salué les efforts du gouvernement de transition gabonais pour rétablir la stabilité et favoriser un environnement propice aux affaires. Brice Oligui Nguema, quant à lui, a réaffirmé l’engagement du Gabon à poursuivre les réformes économiques et à promouvoir des partenariats bénéfiques avec la France. Une Vision d’Avenir Partagée La visite de Brice Oligui Nguema en France et le succès du Forum Gabon France marquent un jalon important dans la revitalisation des relations économiques entre les deux nations. Les partenariats scellés et les projets lancés augurent d’un avenir prometteur pour le Gabon. Les investisseurs ont désormais une vision claire de la stabilité et du potentiel de croissance du pays. En conclusion, cette visite a non seulement renforcé les liens économiques franco-gabonais, mais elle a aussi démontré que le Gabon est sur la voie d’une renaissance économique durable. Grâce à un leadership déterminé et à une vision stratégique, le Gabon offre aujourd’hui un cadre sécurisé et attractif pour les investissements, consolidant ainsi sa place sur la scène internationale.      
APAS 2024, une occasion pour les PME et ETI françaises
APAS SHOW est le plus grand salon distributeur d’alimentation et de boisson des Amériques. Rendez-vous majeur de la grande distribution du Brésil et d’Amérique Latine, organisé par l’association des super et hypermarchés de l’état de São Paulo. Le salon APAS 2024 réunira, comme d’habitude, les plus grandes entreprises et les plus important players du secteur. Business France convie à cet évènement les entreprises du secteur qui souhaiterient se lancer ou se développer dans la région, multiplier les contacts avec les professionnels locaux, faire la promotion de produits et savoir-faire auprès d’un public friand de nouvelles opportunités d’affaires et suivre l’actualité d’une région à fort potentiel. Les produits alimentaires français bénéficient d’une réputation prestigieuse en Amérique latine, synonyme de qualité, d’authenticité et de savoir-faire artisanal. Les délices de la gastronomie française, tels que le fromage, le vin, le pain et la pâtisserie, ont conquis les palais des consommateurs de toute la région grâce à la recherche d’une touche d’élégance dans leur assiette. L’édition 2023 :
  • 37ème édition du salon
  • 137 487 visites en 4 jours (+23%/2022)
  • 73 011 visiteurs de 16 695 entreprises (+41%/2022)
  • 850 exposants dont 200 internationaux
Le Pavillon France 2023 :
  • 7ème édition
  • 135 m² de Pavillon France
  • 13 entreprises exposantes et 3 sponsors
  • 2nd prix POPAI du meilleur Stand International (1er en 2022)

LE PAVILLON FRANCE D’APAS 2024

Exposer sur le Pavillon France d’APAS 2024, c’est rejoindre un groupement d’entreprises françaises réunies sous une bannière reconnue, permettant ainsi d’accroître votre visibilité. Profitez d’une offre de stand clé en main adaptée à votre besoin ainsi qu’un ensemble de services connexes :

LE MARCHÉ BRÉSILIEN

Géant démographique et économique, avec plus de 212 millions d’habitants et une superficie faisant 15 fois la France, le Brésil sera le 5ème marché mondial d’ici 2050, selon une étude récente PwC (PricewaterhouseCoopers, un réseau d’entreprises d’audit et de conseil).

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La récente déclaration du président de la république Emmanuel Macron qui appelle à accélérer l’économie de guerre pour faire face aux défis actuels est certes anxiogène de prime abord. Cependant si l’on observe cet appel sous un angle purement économique, cette orientation offre un terrain fertile pour les PME et ETI françaises, avec des opportunités stimulantes et des perspectives de croissance. Voyons donc dans cet article qui peut en profiter, pourquoi et comment. Par Franck Boccara Plusieurs secteurs sont particulièrement bien positionnés pour prospérer dans une économie de guerre. La défense et la sécurité sont des domaines évidents, où les entreprises spécialisées dans la fabrication d’équipements militaires, de systèmes de sécurité et de technologies de surveillance peuvent connaître une forte demande. De même, les entreprises œuvrant dans le domaine de la santé et des sciences de la vie, telles que les fabricants de dispositifs médicaux, les laboratoires pharmaceutiques et les fournisseurs de services de santé, sont susceptibles de voir leurs activités stimulées. En outre, les secteurs de la technologie et de l’innovation, y compris les entreprises axées sur la cybersécurité, l’intelligence artificielle, et les technologies de communication avancées, sont essentiels pour soutenir les opérations militaires modernes et peuvent donc bénéficier d’investissements accrus dans une économie de guerre. Enfin, les industries manufacturières, telles que l’aérospatiale, l’automobile et l’électronique, qui soutiennent la production de biens stratégiques et la fourniture de composants critiques, devraient également voir des opportunités émerger dans ce contexte. En capitalisant sur ces secteurs d’activité prometteurs, les PME et ETI françaises peuvent jouer un rôle clé dans l’économie de guerre tout en renforçant leur position sur le marché national et international.

Les leviers de croissance pour les PME et ETI pendant une économie de guerre

Contrats gouvernementaux : Avec une économie de guerre en place, le gouvernement français sera susceptible de passer des contrats pour répondre aux besoins urgents en matière de défense, de sécurité, et de santé. Les PME et ETI spécialisées dans ces domaines auront l’occasion de fournir des biens et des services essentiels, ou même de collaborer avec des grandes entreprises pour répondre à ces demandes. Innovation technologique : L’économie de guerre nécessite souvent des avancées technologiques rapides pour répondre aux défis complexes. Les PME et ETI innovantes dans les secteurs de la technologie, de la recherche et du développement seront en mesure de proposer des solutions novatrices pour des problèmes tels que la cybersécurité, la logistique militaire et les équipements de santé. Soutien à la production nationale : Dans une économie de guerre, la capacité de production nationale devient cruciale pour assurer l’approvisionnement en biens essentiels. Les PME et ETI manufacturières françaises pourraient bénéficier d’incitations et de soutiens gouvernementaux pour augmenter leur capacité de production, favorisant ainsi la relocalisation et la résilience de la chaîne d’approvisionnement. Exportations : Alors que la demande intérieure peut être priorisée, une économie de guerre offre également des opportunités d’exportation pour les PME et ETI françaises. Les entreprises compétitives dans des secteurs tels que la défense, la santé, et la technologie peuvent trouver de nouveaux marchés à l’étranger, renforçant ainsi la position de la France sur la scène internationale. Collaboration et partenariats : Face à des défis complexes, la collaboration entre les entreprises, la recherche et le gouvernement devient essentielle. Les PME et ETI françaises ont la possibilité de s’associer avec d’autres acteurs de l’écosystème pour créer des solutions holistiques et synergiques, renforçant ainsi leur compétitivité et leur capacité d’innovation En conclusion, l’appel d’Emmanuel Macron à accélérer l’économie de guerre ouvre de nouvelles perspectives pour les PME et ETI françaises. En capitalisant sur les opportunités offertes par cette orientation stratégique, ces entreprises peuvent non seulement contribuer à l’effort national, mais aussi renforcer leur position sur le marché mondial, favorisant ainsi la croissance économique et la résilience à long terme de la France.
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Mission d’entreprises France-Maroc de MEDEF International
Les relations économiques et commerciales entre le Maroc et la France sont anciennes, solides et étroites. La dynamique de développement économique tous azimuts que connaît le Royaume (lancement de plusieurs plans stratégiques) et la concrétisation des grands chantiers structurants (Tanger Med, projet de Renault à Tanger, PSA a Kenitra, TGV…) ont permis de pérenniser de manière soutenue ces relations économiques bilatérales. C’est dans cette ligne qu’est organisée la mission du club de chefs d’entreprises France-Maroc qui se tiendra du 24 au 26 avril 2024 sous la conduite par M. Ross Mcinnes, président du conseil d’entreprises France-Maroc de MEDEF International et président du conseil d’administration de Safran. Malgré une série d’importants chocs internes et externes sur ces deux dernières années, l’économie marocaine a su faire preuve d’une remarquable résilience ayant permis de sécuriser son accès aux financements et d’attirer de nouveaux investissements étrangers notamment dans l’industrie manufacturière à moyenne et haute technologie (automobile, aéronautique, électronique). Cependant, le Maroc fait face à des défis majeurs pour atteindre les ambitions importantes du pays telles qu’exprimées dans le Nouveau modèle de développement voulu équitable, respectueux de l’environnement, créateur d’emplois pérennes et de valeur ajoutée. L’ambition est de passer «de la résilience à la prospérité partagée », comme l’indique le dernier rapport de suivi de la situation économique au Maroc de la Banque mondiale. Transition énergétique et écologique, sécurité alimentaire, réformes sociales, formation, emploi et développement du capital humain sont autant de défis majeurs présentant des opportunités prometteuses. Dans ce contexte, les autorités marocaines aspirent à voir le secteur privé jouer un rôle moteur dans l’investissement et c’est tout l’enjeu de cette mission du club de chefs d’entreprises France-Maroc. Le secteur privé français (1300 filiales d’entreprises françaises employant plus de 80 000 personnes au Maroc ; première destination des IDE français en Afrique) est tout particulièrement concerné. Les entreprises françaises et marocaines ont constitué d’importantes chaines de valeur partagée dans l’industrie et les services. Plus qu’un marché, le Maroc est un pays de coproduction, de coindustrialisation et de de coinvestissement pour les entreprises françaises. Le Maroc est également le premier récipiendaire des financements de l’Agence Française de Développement (AFD) dans le monde qui s’était d’ailleurs engagée à prêter chaque année 400 M€ au Maroc sur la période 2017-2021, autour de trois axes : le développement du capital humain, la réduction des inégalités territoriales et l’appui des transitions énergétique et écologique. Dans un intérêt bien identifié entre le Maroc et la France, ce nouveau contexte invite alors à consolider davantage et rénover le partenariat économique entre le Maroc et la France, en transformant les défis en nouvelles opportunités. Les contours d’un partenariat économique multiforme entre le Maroc et la France, doivent alors reposer sur une nouvelle vision partagée de la chaîne de valeur, avec non seulement l’implication des grands groupes, mais aussi des PME et ETI, dans un nouvel état d’esprit basé sur la recherche de la co-compétitivité et la création de valeur par l’effet de levier. Ayant fait du « made with Morocco » son maitre mot, le Club de Chefs d’entreprise France-Maroc (MEDEF International & CGEM) entend œuvrer au développement du secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement (NMD) et de France 2030. Organisée à l’occasion de la tenue du Forum d’affaires Maroc-France 2024 à Rabat, cette mission du club de chefs d’entreprises France-Maroc sera l’occasion de :
  • de rencontrer des décideurs publics marocains ;
  • de mieux connaître les orientations, priorités et attentes des autorités marocaines envers le secteur privé français ;
  • de rencontrer le secteur privé marocain ;
  • de rencontrer les principaux bailleurs de fonds présents au Maroc.
Date limite d’inscription : 12 avril 2024

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MEDEF International vous invite à participer à la mission du conseil d’entreprises France-Brésil à São Paulo, du 26 au 27 mars 2024. La délégation sera conduite par M. Jean-Pierre CLAMADIEU, président du conseil d’entreprises France-Brésil de MEDEF International et président du conseil d’administration d’ENGIE. Cette mission exceptionnelle du conseil d’entreprises France-Brésil multisectorielle s’inscrit dans un contexte de relance des relations bilatérales entre l’Union Européenne et le Brésil, avec en ligne de mire l’accord commercial UE-Mercosur et les problématiques de long terme liées à la décarbonisation du pays. Les investissements français au Brésil traduisent une présence économique française importante, ancienne et diversifiée. La quasi-totalité des entreprises du CAC 40 (39/40) dispose d’au moins une filiale au Brésil. Au total, ce sont 1 156 entreprises françaises qui ont fait le choix de s’installer au Brésil et qui emploient près de 520 000 personnes. Le Brésil se positionnerait de ce fait comme la 3ème plus grande présence française en termes d’effectifs salariés au monde, derrière les Etats-Unis et l’Inde. Le chiffre d’affaires des multinationales françaises implantées localement s’élevait à 61 Mds EUR en 2021, le Brésil se plaçant au 9ème rang mondial et 3ème hors Europe derrière les Etats-Unis et la Chine. Cette présence économique est une opportunité de renforcer le développement commercial et l’implantation de PME et ETI dans le pays. Cette délégation d’entreprises fait suite à la mission organisée en juin dernier à l’occasion du déplacement d’Olivier Becht, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité. Elle sera l’occasion pour les entreprises de tous secteurs (transport et infrastructures, ville durable, énergie, biogaz, mines, banque/finance, agroalimentaire, numérique, nouvelles technologies, santé, aéronautique etc.) de rencontrer les interlocuteurs clés des secteurs publics et privés brésiliens. Les précédents mandats du Président brésilien Luiz Inácio LULA DA SILVA (2003-2011), réélu en octobre 2022, furent marqués par de nombreuses avancées dans les domaines économiques et sociaux ainsi que d’une politique étatique volontariste. Sous sa direction, le nouveau Gouvernement brésilien semble être déterminé à réintégrer le Brésil sur la scène internationale et à renouer les politiques liées au renforcement du développement durable, de l’énergieet de la protection de l’environnement notamment. Son administration peut se targuer d’avoir rapidement mis en œuvre son programme social tout en affichant de bons indicateurs économiques. L’optimisme lié à la conjoncture a été renforcé par le vote de la réforme de la fiscalité indirecte approuvée fin 2023. Cela s’est traduit par une amélioration de la note souveraine(de BB- à BB selon S&P) et par un niveau record de l’indice boursier(+22,3% sur l’année). En plus d’une inflation en baisse, un taux de chômage en recul et une croissance de 3% sur l’année passée, le Brésil présente un excédent commercial record de 99 Md$ en 2023, confortant ainsi sa politique volontariste à l’export. Depuis peu, le ministère des Finances développe avec la BID un mécanisme de couverture pour attirer les investissements étrangers durables. Le but est de convaincre les investisseurs étrangers de s’engager dans des projets de long terme liés à la transition écologique. Pour cela, trois mécanismes seront proposés pour limiter l’impact des fluctuations du taux de change. Ces produits financiers devraient être lancés en 2024 et initialement couvrir 3,4 Mds USD d’investissements. Cette mission permettra :
  • Des rencontres de très haut niveau avec les membres du Gouvernement pour mieux comprendre les projets prioritaires, les opportunités d’affaires, ainsi que les modalités retenues pour leur mise en œuvre et leur financement ;
  • Une approche sectorielle avec les chefs d’entreprises et différents acteurs phares du secteur privé brésilien ;
  • Des échanges avec les banques de développement actives au Brésil.
Date limite d’inscription : 19 mars 2024

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Dirigeants de PME et ETI, vous avez décidé de tenter l’aventure et de vous implanter à l’étranger ? Il vous faut donc monter une équipe sur place et prévoir le statut de vos salariés. Pour une implantation réussie, il faudra en amont opter pour les statuts qui conviennent à votre stratégie et au temps que le salarié va passer à l’étranger. Voici un petit tour d’horizon pour connaitre les solutions qui s’offrent à vous.

Par Serge de Cluny

Si votre développement international s’effectue dans un pays limitrophe, pensez au « commuting » qui permet d’envoyer vos salariés à l’étranger pour des missions courtes et ponctuelles telles que des formations ou des conduites de projets sans rien changer à leur statut. Cette formule est certes pratique et souple mais elle peut s’avérer parfois coûteuse.

Pour les périodes plus longues, d’environ un à deux ans, vous pouvez choisir le contrat de détachement qui permet de maintenir le contrat de travail initial. Pour cela, il faudra rédiger une lettre de mission qui précise le pays d’affectation et la durée de la mission. Dans ce cas, le salarié pourra continuer de bénéficier de son affiliation au régime de Sécurité Sociale français ainsi qu’à l’assurance chômage et à la retraite complémentaire.

Si vous avez déjà une filiale dans le pays en question et que le salarié part pour une période de 2 ans ou plus, vous aurez tout intérêt à opter pour la solution de l’expatriation qui va venir suspendre le contrat de travail initial (dans le cadre d’un avenant) qui reprendra son effet au retour du salarié dans l’hexagone. Celui-ci devra signer un contrat de travail avec la filiale étrangère et sera donc affilié aux régimes de protection sociale du pays qui l’accueille. N’hésitez pas dans ce cas à proposer au salariés expatriés des rémunérations importantes, des primes et des commodités sur place afin de booster leur motivation.

La solution préférée des dirigeants, pour des raisons économiques, reste celle du contrat local. Le contrat de travail initial sera alors rompu et le salarié sera employé à travers un contrat de travail avec la filiale étrangère. L’inconvénient pour le salarié est, bien sur, la perte temporaire du système de protection social français. Cette solution peut convenir à des personnes jeunes fraichement recruté désirant faire leur preuves et n’ayant pas peur de l’aventure.

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