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Santé mentale au travail : des témoignages pour repenser l’inclusion en entreprise

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Santé mentale au travail : repenser l’inclusion en entreprise

Dans un contexte où la santé mentale est déclarée Grande Cause Nationale 2025, Efficience Santé au Travail, service de prévention et de santé au travail, met en lumière les réalités vécues par des personnes atteintes de troubles psychiques à travers une série d’interviews vidéo. Cette initiative vise à ouvrir le dialogue sur l’inclusion en entreprise et à faire évoluer les pratiques managériales.

Mieux comprendre les réalités vécues

Bipolarité, trouble borderline, schizophrénie, burn-out… Derrière ces troubles, il y a des personnes, des parcours, des espoirs. Selon Santé publique France, 13 millions de personnes sont concernées chaque année par un trouble psychique, dont 3 millions de manière sévère.

Dans cette mini-série documentaire, quatre personnes – Abigaïl, Fanny, Éric et Nicolas – partagent leur vécu professionnel, leurs attentes et les leviers qui pourraient faciliter leur maintien ou leur retour en emploi. Ces vidéos de cinq minutes offrent un éclairage sur les impacts de ces troubles au quotidien et invitent à réfléchir à des environnements de travail plus adaptés.

▶️ Voir les vidéos : https://www.efficience-santeautravail.org/sante-mentale/

Favoriser des pratiques managériales inclusives

À la suite de ces témoignages, le Dr Hervé Baudelocque, médecin du travail et directeur médical d’Efficience Santé au travail, propose des pistes concrètes pour les entreprises : sensibilisation des équipes, accompagnement personnalisé, adaptation des situations de travail… L’objectif est de créer un environnement où chacun peut trouver sa place, avec ses forces et ses fragilités.

« Ces témoignages nous éclairent sur les actions à mettre en œuvre pour un environnement de travail plus inclusif et bienveillant. Car le travail est avant tout un levier de reconnaissance et d’épanouissement. » – Dr Hervé Baudelocque

Sensibiliser pour mieux accompagner

Bien que la santé mentale soit de plus en plus reconnue dans l’espace public, elle reste un sujet tabou dans le monde professionnel. Pourtant, on estime que 35 à 45 % de l’absentéisme au travail serait lié à un trouble psychique.

Stigmatisation, manque de connaissance, peur du jugement : autant d’obstacles qui freinent la mise en place d’actions de prévention efficaces. En donnant la parole aux personnes concernées, Efficience Santé au Travail souhaite contribuer à faire évoluer les mentalités et encourager des politiques RH plus ouvertes et plus justes.

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CEFC - 11ème édition du China France Investment Dialogue
Le Comité d’Echanges Franco-Chinois (CEFC) de la CCI Paris Ile-de-France organise en partenariat avec la China Europe International Business School CEIBS le 30 juin 2025 après-midi la 11ème édition du China France Investment Dialogue. L’année 2025 marque les 50 ans de relations diplomatiques entre la Chine et l’Union européenne. Cet anniversaire intervient dans un environnement mondial marqué par des tensions géopolitiques, des bouleversements économiques profonds et une exigence croissante en matière de durabilité et de souveraineté industrielle ; où les entreprises se doivent de repenser leurs modèles face à l’émergence de nouvelles chaînes de valeur. Dans ce paysage en pleine mutation, la relation entre la France et la Chine prend une nouvelle dimension. La Chine reste un marché incontournable en pleine transformation. Les entreprises internationales y adoptent de plus en plus des approches localisées, à travers des stratégies “China for China”, pour mieux répondre aux dynamiques du marché intérieur et s’inscrire dans des écosystèmes industriels et réglementaires en pleine évolution. La France, forte de ses filières d’excellence dans l’énergie, la santé, les biens de consommation et la technologie ; affirme son positionnement européen, à travers une politique d’investissement ambitieuse incarnée par le plan France 2030. La 11ème édition du China France Investment Dialogue s’inscrit dans cette dynamique dans laquelle de CEFC s’inscrit. Elle offre aux entreprises l’occasion d’échanger avec des partenaires de haut niveau, de capter les tendances du marché et d’identifier des opportunités concrètes. La venue d’une délégation d’entreprises chinoises favorisera des échanges directs et la création de nouveaux partenariats. Dans un environnement mondial incertain, ce rendez-vous du CEFC est un levier stratégique pour celles et ceux qui veulent anticiper et bâtir des coopérations durables.

Organisateurs

China Europe International Business School (CEIBS) et CCI Paris Île-de-France Co-organisateur : CEIBS DBA programme

Programme (non définitif)

13h30 – 14h00 : Accueil des participants 14h00 – 14h10 Mots d’accueil WANG Hong, Présidente et professeur de Management, CEIBS【Video】 Dominique RESTINO, Président, CCI Paris Île-de-France 14h10 – 14h20 Ouverture du séminaire CHEN Dong, Ministre, Ambassade de Chine en France 14h20 – 14h35 Allocution : Jean-Pierre RAFFARIN, Ancien premier ministre ; Professeur distingué CEIBS 14h35 – 14h50 Allocution : Mathieu LANDON, Conseiller économique du Président Macron 14h50 – 15h05 Allocution : Marc-Antoine JAMET, Secrétaire général, LVMH 15h05 – 15h25 Intervention thématique : Olivier VERAN, Ancien ministre de la Santé 15h25 – 16h25 Table ronde : Opportunité du marché de la santé sino-français Modérateur : WANG Taiyuan, Professeur d’entreprenariat ; Directeur adjoint du programme DBA et co-directeur programme de management avancé, CEIBS Intervenants : Olivier DESSAJEAN, CEO Colisée Chine; Co-President de l’Alliance française de santé Olivier VERAN, Ancien ministre de la santé français ZHU Fangmeng, Président & CEO, Apeloa Pharmaceutical Co., Ltd.; Alumnis CEIBS DAI Jun, Président, Jinglin Medical Group (Hainan) Co., Ltd. ; Alumnis CEIBS 16h25 – 17h25 Table ronde : Relais de croissance du marché des biens de consommation franco-chinois Modérateur : Katherine XIN, Professeur de comportement organisationnel, CEIBS ; Directrice associée (Europe); Directrice EMBA hôtellerie, DBA and CCEMBA Intervenants: Caudalie (tbc) Damien LECLERC, Directeur, La Chablisienne (tbc) ZHANG Yunfan, Président, Shanghai Moonton Technology Co., Ltd.; Alumnis CEIBS WANG Zhonglin, CEO, Genhigh Tech ; Alumnis CEIBS 17h25 – 17h30 Mot de clôture Dominique TURPIN, Président (Europe) et professeur de marketing, CEIBS

Informations pratiques

Date : Lundi 30 juin 2025 Horaire : 14h00 – 17h30 Lieu : CCI Paris, 2 Place de la Bourse, 75002 Paris

Avec le soutien de

Les entreprises familiales surperforment-elles les autres sociétés ? Si oui, pourquoi ? Quelle structure présente la meilleure rentabilité en termes d’ouverture du capital ou de génération dirigeante ? Où trouve-t-on les groupes familiaux les plus performants ? Autant de questions qui peuvent se poser au moment d’investir dans une société dirigée et/ou détenue par une même famille. 1- Les entreprises familiales superforment-elles les autres société ?Carmignac

Selon la base de données Carmignac Family 500, un investissement réalisé en janvier 2004 dans une société familiale aurait pratiquement triplé 18 ans plus tard, à un taux de croissance annuel moyen de 10,2%. Le même investissement dans une entreprises non familiale aurait été multiplié par 2,5 à un taux de croissance annuel moyen de 7,9%.

Parmi les raisons expliquant la surperformance de groupes dirigés par une même famille figurent notamment :

  • un levier financier plus faible. Le ratio dette nette sur Ebitda montre que les liquidités sont supérieures aux dettes pour les entreprises familiales (-0,07) alors qu’il s’élève à 0,9 (soit environ une année de remboursement) pour les sociétés non familiales ;

  • une meilleure rentabilité. Le taux de rentabilité des capitaux propres (« Return on Equity » ou ROE) était en octobre 2022 de 15,1% pour les sociétés familiales et leur rentabilité des capitaux investis (« Return on invested capital » ou ROIC) s’élevait à 10%. Au même moment, le ROE des entreprises non familiales était de 13% et leur ROIC, de 8,4%. Cela démontre une meilleure gestion des groupes familiaux par leurs dirigeants ;

  • une stratégie à long terme combinée à une plus forte aversion au risque. Cherchant à faire croître leurs profits et à stabiliser la génération de bénéfices de leur société, les dirigeants d’entreprises familiales développent une vision à long terme. À cela s’ajoute une plus grande aversion au risque et une très forte implication des fondateurs alors qu’une dimension patrimoniale existe avec la volonté de transmettre la société aux générations suivantes.

2- Quelles génération dirigeantes privilégier ? Carmignac L’adage selon lequel « la première génération construit, la deuxième développe et la troisième dilapide l’héritage familial » se vérifie-t-il ?  En comparant l’évolution des actions de différentes sociétés familiales sur une même période (janvier 2004-octobre 2022), le rendement des titres observés recule à mesure qu’augmente la génération aux commandes. Ainsi, l’action des sociétés dirigées par la première génération affiche un rendement pratiquement deux fois plus élevé que celui des titres d’entreprises aux mains de la cinquième génération après dix-huit ans. Cette différence s’explique notamment par les importants réinvestissements nécessaires pour adapter et développer l’activité de la société à mesure que vieillit l’entreprise. En outre, les dirigeants de groupes familiaux multigénérationnels prêtent une grande attention au ratio rendement/risque en matière d’investissement. Cela les contraint à réfléchir régulièrement à la meilleure façon d’utiliser leur capital sur le long terme pour répondre aux besoins essentiels de leur entreprise – le « capital patient » –, ce qui peut peser sur le rendement de l’entreprise. 3- Quelle est la part d’actionnariat la plus efficaces ? Carmignac

En raison d’un meilleur alignement d’intérêts entre les actionnaires et les dirigeants, les actions des entreprises détenues à plus de 50% par la même famille affichent une croissance de leur rendement bien plus élevée que les autres entre janvier 2004 et octobre 2022.

Les entreprises majoritairement détenues par les fondateurs ou une seule et même famille subissent également beaucoup moins les exigences des actionnaires minoritaires dont les intérêts peuvent diverger de ceux des dirigeants et/ou ne pas toujours correspondre au développement de l’entreprise sur le long terme.

4- Où se trouvent les entreprises familiales qui surperforment le plus les autres en bourse ? Carmignac À la faveur d’une meilleure gouvernance que dans les marchés émergents, les entreprises familiales implantées dans des pays développés surperforment davantage les groupes non familiaux en Bourse. Or la qualité de la gouvernance des entreprises est une notion de plus en plus importante pour les investisseurs. En outre, les marchés émergents ont tendance à être plus volatils et à présenter une dispersion plus forte des rendements, due principalement à une prime de risque plus élevée. 5- Quelle taille d’entreprise familiale présente le meilleur rendement ? Carmignac

La base de données Carmignac Family 500 montre qu’un investissement réalisé en janvier 2004 dans une entreprise familiale affichant une capitalisation boursière de plus de 50 milliards de dollars aurait été multiplié par 4,5 à fin octobre 2022. Le même investissement dans une entreprise valorisée entre 10 milliards et 50 milliards aurait été multiplié par 2,8, contre un multiple de 3,4 pour les sociétés d’une capitalisation boursière comprise entre 2 milliards et 10 milliards de dollars et un multiple de 3,1 pour les entreprises de moins de 2 milliards.

Les très grosses entreprises sont souvent plus matures. Pour cette raison, elles parviennent à dégager des rendements moins volatils, y compris en période de crise. Elles disposent aussi de ressources financières plus importantes avec une meilleure stabilité en matière de profitabilité et de rentabilité. Les petites capitalisations boursières sont plus vulnérables aux chocs de marché et peuvent négocier moins facilement les taux d’intérêt auxquels elles empruntent de l’argent, ce qui augmente le coût de leur effet de levier pour croître.

Par ailleurs, si les sociétés de petite taille font preuve de davantage de dynamisme et présentent un potentiel de croissance plus élevé, nous constatons une plus grande stabilité de la progression de l’activité des grosses entreprises. Ces dernières comptent également davantage de leaders sectoriels.

Attention cependant à ne pas tirer de conclusion trop hâtive. Une entreprise familiale, de très grosse taille, implantée dans un pays développé, détenue majoritairement par ses fondateurs et dirigée par la première génération n’est pas nécessairement synonyme d’investissement fructueux.

La réalité peut être nettement plus complexe et beaucoup d’autres points sont à prendre en compte (gouvernance, secteur, situation propre de chaque entreprise…). D’autres analyses et des rencontres avec la direction de l’entreprise sont également nécessaires, tout comme l’est la prise en compte des cycles de marché pour s’adapter à la conjoncture économique.

Pour ces raisons, il peut être préférable de confier ses économies à des experts, capables d’étudier et de suivre régulièrement ce type d’entreprises qui méritent que l’on s’y intéresse.

Sources : Carmignac, base de données Carmignac Family 500, Octobre 2022

La CCI Paris Île-de-France et PME-ETI.fr développent et renforcent leur partenariat
Unir les forces pour accompagner le développement des entreprises et créer des opportunités de business : telle est la vision partagée par la CCI Paris Île-de-France et PME-ETI.fr. Cette alliance stratégique, qui s’intensifie au fil du temps, repose sur des valeurs communes et incarne une ambition claire : rassembler les dirigeants, informer sur les évènements, favoriser les rencontres et développer le réseautage pour favoriser le succès des entreprises. Réindustrialisation, développement international, formation supérieure, transmission/reprise d’entreprise, organisation de congrès et salons : autant de leviers que la CCI déploit et que PME-ETI.fr diffuse pour dynamiser l’écosystème entrepreneurial et contribuer à la réussite des entreprises. Dominique Restino, président de la CCI Paris Île-de-France, et Franck Boccara, président de PME-ETI.fr, reviennent sur la force de ce partenariat et sur les actions concrètes qu’il permet de mener pour faire progresser ces enjeux économiques et sociétaux majeurs.  
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