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Quitter Paris pour une région ensoleillée : quelles sont les meilleures destinations et comment réussir sa transition ?

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Quitter Paris pour une région ensoleillée : quelles sont les meilleures destinations et comment réussir sa transition ?

Au moment du Covid et pendant quelques années, il y a eu une véritable vague de départ chez nos clients cadres dirigeants, entrepreneurs ou professions libérales : une envie de lumière, d’espace, de douceur. Et pour beaucoup, cela se traduit par quitter Paris ! Et cela passe par l’acquisiton ou la location d’une résidence principale, semi-principale ou un investissement en anticipation d’un départ à moyen terme. 

Par Hugues de Poulpiquet – Directeur chez Fairway Luxury Real Estate et avocat

Pourquoi quitter Paris quand on est cadre ou dirigeant ? Beaucoup ont tenu bon pendant des années, en jonglant entre un emploi du temps ultra-chargé, les transports, les écoles, les contraintes urbaines. Mais après le Covid, les lignes ont bougé. Le télétravail est devenu structurel, la notion de présence au bureau a évolué, et la technologie permet aujourd’hui d’être opérationnel depuis n’importe où, à condition d’être bien connecté.

« J’ai compris que je pouvais piloter ma PME à distance depuis la terrasse de ma maison à Cascais, et ça tourne mieux que jamais. Je reviens à Paris deux fois par mois, mais je vis enfin. » confie cette dirigeante de PME. Cette réflexion est loin d’être isolée. Autre exemple d’un cadre ingénieur qui vient de quitter Paris et son poste pour acheter une entreprise à Angoulême ! Il prévoit de déménager là-bas d’ici quelques années mais devra d’abord résoudre plusieurs problématiques familiales et patrimoniales.

Les destinations qui attirent les profils exigeants

La Côte d’Azur : élégance, réseau et stabilité C’est une valeur sûre. Nice, Cannes, Antibes, Mougins, Saint-Tropez… Les cadres y trouvent un climat doux, un réseau dense d’écoles internationales, de cliniques privées, de connexions rapides avec Paris (1h20 d’avion). Le tissu économique est actif, avec de nombreux dirigeants installés à l’année. Le marché immobilier reste solide, avec des biens rares et prisés. On parle de budgets élevés, bien sûr, mais avec un fort potentiel de valorisation à long terme. L’enjeu ici est d’acheter sur un bon emplacement, et d’éviter les zones trop touristiques ou mal desservies hors saison. En 2024, les prix dans les zones premium comme le Cap d’Antibes ou Mougins atteignent en moyenne entre 12 000 et 18 000 €/m².

Le Pays Basque : douceur de vivre et patrimoine préservé Biarritz, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz… Ce sont des noms qui font rêver, et à raison. Le Pays Basque offre un équilibre rare entre nature, culture, tradition et modernité. Si sa météo est indomptable, l’accès est facile avec le TGV et un aéroport efficace. Les écoles sont excellentes, le réseau médical solide, et l’environnement très sain pour les familles. Le marché est tendu : peu d’offres, une forte demande, des biens qui partent vite. Mais pour ceux qui veulent quitter Paris et s’y installer durablement, c’est un placement patrimonial de premier plan. Un client récemment muté à Bordeaux a acheté une maison à Bidart pour y vivre le week-end, en prévision d’une installation complète dans 3 ans. En 2024, les prix à Biarritz dépassent les 10 000 €/m² pour les biens de standing.

Lisbonne et sa région : douceur portugaise et fiscalité avantageuse Le Portugal séduit beaucoup de Français pour de bonnes raisons : un cadre de vie agréable, un coût de la vie encore accessible, un accueil francophone et une fiscalité historiquement attractive. Le fameux statut RNH a été supprimé en 2024 pour les nouveaux résidents, mais d’autres dispositifs permettent encore d’optimiser sa fiscalité. Lisbonne, Cascais, Estoril attirent des profils d’entrepreneurs, d’investisseurs ou de professions libérales. Les écoles internationales sont de bon niveau, les vols vers la France nombreux, et les biens haut de gamme y restent bien plus accessibles que sur la Côte d’Azur. Mais attention : le marché s’est tendu, et l’accompagnement local est essentiel pour éviter les pièges.

Dubaï : fiscalité zéro et qualité de vie haut de gamme Dubaï est un choix plus radical, mais très rationnel pour certains profils. Fiscalité avantageuse (pas d’impôt sur le revenu), vie ultra-sécurisée, services exceptionnels, et un écosystème business en pleine effervescence. C’est la destination préférée des entrepreneurs globaux, des professions digitales ou de ceux qui peuvent piloter à distance des activités basées en France ou en Europe. Le climat est chaud, bien sûr, surtout en été où la chaleur est très compliquée, mais les infrastructures sont pensées pour cela. Attention cependant, les réseaux sociaux vantent une vie facile et de l’argent qui coule à flots… la réalité pour nos clients expatriés est bien plus nuancée. Le tout est d’y aller avec un vrai projet de vie, bien calculé et soupesé : Dubaï fonctionne très bien si l’on s’y engage à fond, mais peut devenir frustrant si l’on reste à mi-chemin.

Madrid : la capitale européenne qui séduit les expatriés fortunés Discrète mais de plus en plus courtisée, Madrid s’impose comme une destination stratégique pour les expatriés fortunés. Climat agréable, dynamisme urbain, sécurité, richesse culturelle et cadre de vie haut de gamme en font une alternative sérieuse à Lisbonne ou Barcelone. Mais c’est surtout sa fiscalité régionale avantageuse qui attire les gros patrimoines : pas d’impôt sur la fortune dans la Communauté de Madrid, quasi-exonération des droits de donation/succession entre parents et enfants, et possibilités d’optimisation via le régime Beckham, toujours en vigueur en 2025 pour certains profils. Côté immobilier, le marché haut de gamme est en plein essor, notamment dans les quartiers de Salamanca, Chamberí, Retiro et La Moraleja. Les prix varient entre 6 000 et 12 000 €/m², avec une forte demande internationale pour des biens rénovés, élégants et bien situés. De nombreux profils choisissent Madrid pour un pied-à-terre familial, un projet de semi-résidence ou un investissement locatif intelligent, en complément d’une stratégie patrimoniale européenne. L’un de mes clients et son épouse, qui n’ont plus que leur dernière fille avec eux, vient de prendre une location haut de gamme à Madrid pour tester…et pourquoi pas s’y installer définitivement.

Aspects fiscaux et patrimoniaux à anticiper

Changer de ville ou de pays ne s’improvise pas, surtout quand on possède un patrimoine important. La première question à se poser : Où vais-je être résident fiscal ? Il ne suffit pas de passer plus de six mois ailleurs pour échapper à l’impôt français. L’administration regarde aussi le centre de vos intérêts économiques, votre foyer, vos attaches. Une mauvaise anticipation peut coûter très cher. Un couple de clients a récemment vendu leur résidence principale dans le 8ème à côté du Parc Monceau et acheté une villa à Lisbonne via notre partenaire sur place. Ils pensaient être fiscalement portugais dès le premier jour. Résultat : requalification par l’administration française, et taxation des plus-values comme s’ils étaient restés résidents. Depuis, nous travaillons main dans la main avec leurs avocats et fiscalistes pour sécuriser leur nouvelle situation. Autre point : faut-il vendre ses biens parisiens ? Pas forcément. Dans certains cas, les conserver comme investissement locatif ou les transmettre via une SCI familiale peut s’avérer très judicieux. L’important est d’avoir une vision claire, avec un montage adapté à votre situation patrimoniale.

Réussir son changement de vie sans sacrifier l’investissement

L’erreur la plus fréquente, c’est d’acheter un bien sur un coup de cœur, sans tenir compte de sa revente ou de son rendement potentiel. Quand on change de vie, on a besoin de temps, d’observer, de tester. Beaucoup de nos clients commencent par louer un bien dans la région convoitée pendant 6 à 12 mois. Cela permet d’explorer les quartiers, de tester les écoles, de comprendre la dynamique locale. Ensuite, on affine le cahier des charges pour un achat cohérent. Enfin, quitter Paris et faire un déménagement réussi passe aussi par un bon ancrage : écoles, soins, réseau, qualité de la connexion internet (oui, c’est un vrai sujet !), vie sociale, clubs, infrastructures sportives… Rien ne doit être laissé au hasard. Une cliente installée à Guéthary me disait récemment qu’elle : « ne savais pas que vivre ici (la) rendrait plus efficace. (Elle a) retrouvé une énergie (qu’elle avait) perdue à Paris. »

Quitter Paris, ce n’est pas fuir.

C’est souvent faire un choix positif, ambitieux, réfléchi. Mais c’est un projet qui demande méthode, accompagnement et rigueur patrimoniale. Se mettre en rapport avec une agence qui accompagne les dirigeants, cadres et entrepreneurs dans cette transition de vie, en France, au Portugal, aux Émirats, à Madrid etc. avec un réseau de partenaires de confiance — fiscalistes, avocats, family offices — pour sécuriser chaque étape du projet peut se révéler une option rassurante.

Changer d’horizon peut transformer une vie. À condition de le faire avec les bons repères.

Les situations évoquées dans cet article sont inspirées de cas réels rencontrés dans le cadre de l’activité de Fairway Luxury Real Estate. Les prénoms et contextes ont été modifiés pour respecter la confidentialité de nos clients.

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Directive européenne sur la transparence des rémunérations : un bouleversement à venir pour les PME et ETI françaises
Le 7 juin 2026, une nouvelle ère s’ouvrira pour les entreprises européennes. C’est à cette date qu’entrera en vigueur la directive européenne sur la transparence des rémunérations, un texte adopté par le Parlement européen en 2023, avec pour ambition de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Si l’objectif est clair et légitime, cette directive soulève de nombreuses interrogations, en particulier pour les PME et ETI françaises, qui devront s’adapter à des obligations inédites en matière de communication interne et externe. Bien plus qu’un simple ajustement réglementaire, il s’agit d’un potentiel tournant culturel, organisationnel et stratégique. Par Franck Boccara

Transparence salariale : vers la fin d’un tabou ?

La directive européenne sur la transparence des rémunérations impose aux entreprises de plus de 100 salariés — puis à celles de plus de 50 à moyen terme — de publier des informations détaillées sur les niveaux de rémunération par genre. Elle introduit également le droit pour chaque salarié de demander à connaître la rémunération moyenne, par sexe, pour les postes équivalents. Autrement dit, les entreprises ne pourront plus garder secrètes les différences de salaires, même si elles résultent d’éléments structurels ou historiques. Dans la culture managériale française, cette transparence reste jusqu’à présent largement taboue. Beaucoup de dirigeants, en particulier dans les PME et ETI, ont fondé leur politique salariale sur la flexibilité et la confiance, avec des marges d’ajustement laissées à l’appréciation du dirigeant. Le passage à une logique de transparence généralisée remet en question cette approche intuitive, au profit d’une gestion plus normée, plus formalisée, et potentiellement perçue comme plus rigide.

Risques de tensions internes et de démotivation

Le premier impact direct, et peut-être le plus délicat à gérer, sera humain. Rendre visible ce qui, jusqu’ici, ne l’était pas, risque de faire émerger des tensions au sein des équipes. Même si des écarts de salaires sont parfois justifiés par des différences de parcours, de responsabilités ou d’ancienneté, leur mise en lumière brutale pourrait générer incompréhensions, frustrations et remise en question du management. Pour les PME et ETI, où les équipes sont souvent réduites et les rapports humains plus directs, ces tensions peuvent avoir un effet disproportionné. Une perte de motivation, voire un départ de collaborateurs clés, peut très vite déséquilibrer une organisation à taille humaine. À cela s’ajoute la difficulté, pour les dirigeants, d’anticiper les réactions et de se préparer à justifier des situations qu’ils n’ont parfois jamais formalisées noir sur blanc.

Un facteur aggravant pour la concurrence entre entreprises

Autre enjeu de taille : la compétitivité. En imposant une transparence accrue, la directive européenne sur la transparence des rémunérations pourrait accentuer la concurrence salariale, tant au niveau national qu’international. Aujourd’hui, un dirigeant de PME peut composer avec son marché local, ses contraintes budgétaires et ses priorités internes. Demain, les niveaux de rémunération deviendront comparables, lisibles et donc comparés – par les salariés eux-mêmes, mais aussi par les recruteurs de grandes entreprises. Les PME et ETI, dont les marges de manœuvre financières sont souvent plus réduites, pourraient se retrouver sous pression pour aligner leurs grilles salariales sur celles de groupes plus puissants. Cela pourrait notamment nuire à leur attractivité sur certains profils techniques ou pénuriques, qui privilégieront les structures capables d’afficher des rémunérations plus généreuses, et désormais visibles.

Des réorganisations RH à anticiper

L’application de cette directive implique aussi un véritable chantier administratif et stratégique. Pour nombre de PME et ETI, cela signifiera d’abord se doter d’outils de pilotage et de reporting RH plus complets, voire de recruter des compétences spécifiques en la matière. Il faudra classer, comparer, expliquer, documenter… et surtout justifier. Les systèmes de classification des postes, rarement formalisés dans les structures de taille intermédiaire, deviendront une nécessité pour pouvoir répondre aux exigences légales et dialoguer avec les représentants du personnel. Il s’agira aussi de construire un discours cohérent et rassurant, à destination des salariés comme des partenaires sociaux. La pédagogie deviendra un outil managérial à part entière : expliquer les critères d’évolution, les logiques d’augmentation, les systèmes de bonus… autant d’éléments qui devront être structurés pour être compris et acceptés.

Une opportunité… à condition d’être bien préparé

Malgré les craintes légitimes, cette directive peut aussi être perçue comme une chance pour les PME et ETI qui sauront s’y adapter de manière proactive. Elle offre l’opportunité de moderniser les pratiques RH, de professionnaliser les outils de gestion des compétences, de renforcer la confiance interne par la clarté des règles du jeu. Elle permet aussi de se positionner comme un employeur engagé sur les sujets d’égalité professionnelle, ce qui peut devenir un levier d’attractivité pour les nouvelles générations, plus sensibles à la transparence et à l’équité. Mais pour transformer cette contrainte en levier, il faudra anticiper. Attendre la dernière minute reviendrait à subir l’obligation sans pouvoir la maîtriser. Il s’agit dès à présent de faire un état des lieux, de se former, de consulter ses instances, de communiquer progressivement pour habituer les équipes à cette évolution. Et surtout, d’ajuster les pratiques existantes avant que la transparence ne les mette crûment en lumière.

Une directive à ne pas sous-estimer

En apparence technique, cette directive européenne sur la transparence salariale porte en réalité une transformation profonde de la culture managériale en entreprise. Pour les PME et ETI françaises, elle soulève des enjeux sensibles : maintien de la cohésion interne, équilibre économique, attractivité RH, conformité juridique. À l’heure où ces entreprises sont déjà confrontées à des défis multiples – transition écologique, numérisation, inflation des coûts – cette nouvelle exigence pourrait apparaître comme une charge de plus. Mais elle peut aussi devenir un révélateur de maturité organisationnelle. Les dirigeants qui choisiront de s’en emparer dès maintenant pourront non seulement éviter les risques, mais surtout renforcer leur légitimité, leur image et leur performance sociale. À condition, bien sûr, de ne pas attendre 2026 pour agir.
Aides et subventions en France
En France, les aides et subventions sont des leviers importants pour le financement de projets dans divers domaines tels que l’innovation, l’environnement ou le développement économique. Une subvention est une aide financière, directe ou indirecte, accordée par un organisme public (État, collectivités locales, Union Européenne) pour soutenir un projet spécifique. Voici dans cet article un tour d’horizon précis des différents dispositifs et de leurs sources. Par Pierre-Thomas Liger-Belair – Co-fondateur – expert en recherche et obtention de subventions chez ERiiC Ces aides répondent à des objectifs d’intérêt général et peuvent prendre plusieurs formes
  • Subventions directes : Apport financier sans contrepartie.
  • Subventions indirectes : Allégements fiscaux, exonérations de charges sociales.
  • Prêts à taux réduit ou garanties de prêts.
Les subventions publiques jouent un rôle central pour stimuler l’innovation, favoriser la transition écologique et soutenir les entreprises, surtout les PME. Cet article explore les principaux acteurs des subventions en France ainsi que les mécanismes d’attribution.

Les principaux acteurs des subventions en France

Les aides et subventions en France sont distribuées par divers acteurs, chacun ayant ses propres critères et objectifs. Voici les principaux intervenants dans ce domaine. 1 . L’État : L’État est un acteur clé des subventions en France. Plusieurs ministères offrent des programmes de financement, avec des agences telles que Bpifrance qui soutient l’innovation et la compétitivité des PME. Le ministère de la Transition écologique, par l’intermédiaire de l’ADEME (Agence de la transition écologique), octroie des aides aux entreprises et collectivités engagées dans des projets de réduction des émissions de CO2 ou d’efficacité énergétique. Ces aides visent à répondre aux défis économiques, environnementaux et sociaux. Les subventions étatiques sont souvent accessibles via des appels à projets nationaux ou régionaux. 2 . Les collectivités locales : Les régions, départements et communes proposent aussi des subventions pour soutenir le développement économique local. Les Conseils régionaux offrent des subventions pour encourager l’innovation, la transition énergétique et le développement durable des entreprises locales. Par exemple, la région Île-de-France propose des aides spécifiques pour les entreprises qui adoptent des pratiques éco-responsables. Ces subventions régionales sont souvent associées à des fonds européens. 3 . L’Union Européenne : L’Union Européenne joue un rôle prépondérant dans le financement des projets à grande échelle à travers des programmes comme Horizon Europe ou le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER). Ces programmes ciblent principalement l’innovation, la recherche scientifique, et les infrastructures. Les subventions européennes sont souvent octroyées sur la base de projets transnationaux impliquant plusieurs partenaires issus de différents pays membres de l’UE. 4 . Autres acteurs : Les fondations privées ou associations apportent aussi des subventions pour des projets spécifiques, notamment dans les domaines culturel, social, ou écologique. Bien que moins fréquentes que les subventions publiques, elles peuvent être une source de financement complémentaire pour certains projets à impact local ou communautaire.

Les mécanismes d’attribution des subventions

Le processus d’attribution des subventions en France est bien structuré et repose sur plusieurs mécanismes qui visent à garantir une distribution équitable et efficace des fonds. 1 . Critères d’éligibilité : Les subventions publiques en France sont soumises à des critères d’éligibilité précis. Ces critères incluent généralement :
  • Le type de bénéficiaire : entreprises, associations, collectivités.
  • Le secteur d’activité : innovation, agriculture, transition écologique.
  • La localisation géographique : certaines subventions sont destinées à des régions en reconversion économique ou à des territoires spécifiques comme les zones rurales.
  • La taille de l’entreprise : Les PME, par exemple, sont souvent ciblées par les aides de l’État et de l’UE.
2 . Appels à projets : Les appels à projets (AAP) sont un moyen fréquent d’attribuer des subventions. Ils permettent aux candidats de soumettre des propositions détaillées en réponse à des objectifs précis. Par exemple, les AAP de l’ADEME concernent souvent des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou d’amélioration de l’efficacité énergétique. 3 . Processus d’évaluation : Les projets soumis dans le cadre des appels à projets sont évalués par des comités d’experts qui analysent leur faisabilité, leur impact potentiel, et leur adéquation aux objectifs des subventions. Les critères d’évaluation incluent la qualité du projet, la solidité financière, et la capacité du porteur de projet à le mener à bien. 4 . Subventions remboursables et non remboursables : Les subventions peuvent être non remboursables (lorsqu’elles ne nécessitent aucun remboursement) ou remboursables (souvent sous forme de prêts à taux avantageux). Les subventions remboursables sont plus fréquentes pour les projets à fort potentiel économique, comme les startups technologiques.

Exemples concrets de subventions et aides en France

  • Bpifrance :
Bpifrance est l’un des principaux acteurs des aides publiques en France pour les entreprises. Elle propose des subventions pour l’innovation, des prêts à taux zéro, et des garanties bancaires pour faciliter l’accès au financement. Par exemple, le dispositif « Innovation et développement » offre un soutien financier aux entreprises innovantes.
  • ADEME :
L’ADEME octroie des subventions pour les projets de transition énergétique et écologique. Ces subventions s’adressent aux entreprises, collectivités, et associations qui œuvrent à la réduction des émissions de CO2 ou à l’amélioration de l’efficacité énergétique.
  • Politique Agricole Commune (PAC) :
La PAC, via des subventions européennes, soutient les agriculteurs français en leur offrant des aides directes pour développer des pratiques plus durables et moderniser leurs exploitations. Conclusion Les aides et subventions en France sont des instruments essentiels pour stimuler l’innovation, la transition écologique, et le développement économique. Chaque acteur, qu’il s’agisse de l’État, des collectivités locales ou de l’Union Européenne, joue un rôle spécifique dans l’attribution de ces fonds. Pour maximiser les chances d’obtenir une aide, il est crucial de bien comprendre les critères d’éligibilité et de suivre les procédures d’appels à projets avec rigueur.
KEREA by Efficience : un dirigeant en forme, c'est une entreprise forte !
La santé du dirigeant est un levier essentiel, mais souvent négligé, de la performance de l’entreprise. Elle influence directement sa capacité à mobiliser ses équipes, à prendre des décisions justes et à fidéliser les talents. Parce que la santé est globale et que la frontière entre vie personnelle et professionnelle est de plus en plus floue, il est temps pour les dirigeants de prendre en main leur propre équilibre… et celui de leurs collaborateurs. Thibaut Fleury, Président de KEREA et Directeur Général d’Efficience Santé au Travail, nous explique comment mettre cela en œuvre grâce au programme « Santé des dirigeants » de KEREA : un accompagnement sur-mesure alliant prévention, diagnostic, plan d’action et ateliers, porté par un collectif d’experts.
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