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NATION ETI

Selon une récente étude de Bpifrance, environ 50% des PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes seraient prêts à une délocalisation à l’étranger et pas uniquement pour des raisons de coûts ou d’impôts de production. Alors quelles sont les réelles motivations qui poussent une PME ou ETI industrielle à se délocaliser ou au contraire à s’implanter dans l’hexagone ? La réponse est assez logique.

Par Franck Boccara

L’étude publiée ce jeudi 27 janvier par la banque publique d’investissement à ce sujet est claire, une délocalisation est en général décidée en fonction des donneurs d’ordres de l’entreprise. « La proximité clients est le critère principal de l’ouverture de nouveaux sites de production à l’étranger », constate Bpifrance sur la base d’un échantillon de 1.382 répondants à l’enquête menée du 2 septembre au 5 octobre 2021.

Les coûts et impôts de production sont plus élevés en France que dans la moyenne de l’Union européenne, c’est un fait. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils « ne sont en aucun cas le seul sujet » qui motive une décision de délocalisation, selon Élise Tissier, directrice du Lab de Bpifrance qui a conduit cette enquête.

La preuve par les chiffres : les PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes sont 46% à vouloir ouvrir de nouveaux sites à l’étranger, celles dont les clients sont d’autres PME-ETI sont 32% et celles qui vendent directement au consommateur final (BtoC) ne représentent que 4% du total. A l’échelle globale, environ 25% des entreprises de l’échantillon reconnaissent avoir été « incitées à délocaliser par ses propres clients ».

La relocalisation reste tendance

Heureusement, le désir de relocaliser est bel et bien présent  : sur les 26% d’entreprises qui déclarent vouloir ouvrir de nouveaux sites de production, près de 75% affirment vouloir le faire en France, ce chiffre stagne toutefois à 54% pour les ETI.

La balance reste malgré tout positive car les projets de relocalisation sont un peu plus nombreux que les projets de délocalisation. Parmi les entreprises sondée, 3,5% envisagent de délocaliser tout ou partie de leur outil industriel à l’étranger durant les cinq prochaines années, tandis que 5% réflechissent à une « action de relocalisation » durant cette même période.

Les principales raisons qui incitent les entreprises à relocaliser sont les suivantes : éviter la rupture des chaînes d’approvisionnement (58%), « limiter les coûts et les délais de transport (50%) », « par conviction » (52%), « pour des raisons environnementales » (46%) et juste 7% « pour suivre un donneur d’ordre ». Les entreprises désireuses de relocaliser font face à des enjeux d’accès aux compétences. Dans le textile par exemple, pour se réinstaller en France, « il y a toute une filière à reconstituer, des compétences à créer », souligne avec logique Élise Tissier.

On sait que les PME et ETI industrielles sont un moteur substanciel de notre économie et les chiffres le confirment une nouvelle fois puisque 85% d’entre elles ont l’intégralité de leur production en France, contrairement aux grands groupes français qui exportent beaucoup plus leur production. En effet, seulement 1,5% d’entre eux produisent totalement hors en France tandis que 13,5% ont des sites dans l’Hexagone et aussi à l’étranger, une tendance qui se confirment également chez les ETI de grande taille.



Les PME et ETI sont fortement incitées à s’engager dans la transition écologique et il existe de nombreuses aides financières pour les y accompagner. Bien sur l’ADEME représente un pivot central dans ce domaine mais ce n’est pas le seul et il parfois compliqué de s’y retrouver. C’est justement pour vous orienter dans vos recherches qu’un site Web est né.

Par Serge de Cluny

Lorsqu’on pense transition écologique, on associe souvent cette idée à l’ADEME et c’est tout à fait logique. En effet, l’Agence de la transition écologique intervient en direction des PME et ETI en proposant des solutions de financement de projets qui vont dans le sens d’une optimisation d’un ou plusieurs aspects de cette transition : utilisation de l’énergie, impact atmosphérique, gestion des déchets ou encore stratégie environnementale des produits.

L’ADEME peut soutenir vos projets de environnementaux, qu’ils soient en lien avec votre site ou avec votre activité (process industriel et flux logistiques) ou bien qu’il s’agissent de conception et de commercialisation d’une offre innovante de produits et de services environnementaux. Pour vérifiez les possibilités de financement, de conseils et d’expertises, n’hésitez pas à contactez la direction régionale de l’ADEME de votre territoire

L’ADEME est également en mesure de vous mettre en relation avec d’autres acteurs et vous permettre de vous connecter aux réseaux d’entreprises de votre territoire. Cependant, il manquait un outil permettant de regrouper toutes les aides financières à la transition écologique des entreprises.

C’est précisement dans ce but que le gouvernement a lancé le site internet «Mission Transition Écologique» que vous pouvez consulter en cliquant ici (version bêta).

«Mission Transition Écologique» vous donne accès en un click à l’ensemble des aides publiques pour la transition écologique des entreprises grâce à :

  • un moteur de recherche réunissant près de 500 dispositifs publics d’accompagnement et de financement pour la transition écologique (ADEME, Bpifrance, Régions, Départements, Agences dédiées, etc.) ;
  • la possibilité d’être rappelé par un conseiller expert de la transition écologique qui saura répondre aux questions des entreprises sur leur transition, trouver les aides pertinentes pour le projet de l’entreprise et orienter vers les bons contacts pour aller de l’avant ;
  • un effort de simplification et d’explication des dispositifs publics, y compris les aides au démarrage.

Maintenant c’est à vous de jouer…

Nous le savons tous, les conséquences de la crise sanitaire sont irréversibles : augmentation du télétravail, travail hybride, digitalisation des processus opérationnels, mais aussi besoin de maintenir les liens et le cap à distance, envie d’une meilleure qualité de vie au travail, d’un emploi qui a du sens etc… Dans ce nouvel environnement plus complexe, les PME et ETI doivent gérer le retour à une forte croissance pour 2022 en s’assurant que leurs employés restent motivés et engagés, tout en veillant à leur santé mentale.

Les PME et ETI devront aussi être capables d’attirer de nouveaux talents et la course aux meilleurs s’annonce rude puisque 39 % des cadres et 35 % des salariés déclarent vouloir changer d’emploi dans les 12 prochains mois !

Quelles stratégies mettre en œuvre pour réussir 2022 (et au-delà) ?

1. Créer un climat de sécurité psychologique pour les équipes

Selon The Aristote Project lancé par Google en 2012, la « sécurité psychologique » correspond à un environnement professionnel dans lequel chaque employé se sent libre d’exprimer ses idées et opinions, sans crainte d’être jugé ou de subir des conséquences négatives.

Avec 2 millions de salariés qui souffrent de burnout cette année, soit deux fois plus que l’année précédente, il est urgent pour les PME et ETI de :

✅ Donner la parole à leurs employés et leur permettre d’exprimer leurs idées, opinions et ressentis

✅ Mesurer régulièrement le niveau de satisfaction et d’engagement de leurs employés pour détecter rapidement les signaux faibles et les situations à risques

✅ Instaurer une culture de feedback continu pour fluidifier les échanges entre managers et équipes

« Nos collaborateurs demandaient régulièrement à être plus impliqués, mieux informés sur les stratégies, les projets à venir, les chantiers en cours ou terminés. Ils souhaitaient aussi pouvoir partager leurs idées ou réalisations avec leurs collègues. Notre outil en ligne ludique et intuitif permet désormais à chacun de s’exprimer, il favorise les échanges et valorise le travail de chacun au sein de l’entreprise. »

Gaëlle Gavalda – Chargée Ressources Humaines & Recrutement, Socotrap

2. Adapter le management en le rendant agile

Dans un monde changeant et imprévisible, les managers doivent être au plus près de leurs équipes pour pouvoir ajuster rapidement les stratégies si nécessaire. Ils doivent prendre en compte la dimension humaine des performances pour que chacun atteigne les objectifs fixés.

Quelle que soit leur taille, les entreprises ne peuvent plus se contenter d’un entretien d’évaluation ni d’une enquête RH une fois par an pour comprendre les attentes de leurs collaborateurs et bien les accompagner. Il est donc impératif pour le management de :

✅ Définir, avec les équipes, des objectifs clairs et mesurables (méthode OKR)

✅ Faire des points réguliers pour coacher les collaborateurs tout au long de l’année (et nourrir les entretiens annuels d’évaluation)

✅ Suivre les performances de chaque employé en temps réel pour lever rapidement les points bloquants

« Le rôle du manager est de faire grandir ses équipes, de les responsabiliser et de donner du sens. Mais il est tout aussi important que l’employé soit exigeant envers son manager en termes de suivi et de feedback. La suite digitale Zest nous est apparue comme un facilitateur de l’échange et du partage pour réaliser notre projet de transformation managériale. »

Thomas Lamorte – Directeur de magasin, Decathlon la Réunion

3. Accélérer la transformation digitale pour tous les collaborateurs

La pandémie a obligé les entreprises à offrir des expériences en ligne toujours plus riches à leurs clients. Mais pour réussir leur transformation digitale, les PME et ETI doivent aussi offrir une expérience en ligne riche à tous leurs collaborateurs, en particulier ceux sur le terrain (magasins, entrepôts, etc.). Traditionnellement moins bien équipées et accompagnées, ces populations sont pourtant en première ligne, en contact direct avec les clients.

Les solutions digitales de nouvelle génération sont multilingues et accessibles depuis n’importe quel appareil mobile, y compris par les personnes malvoyantes, et permettent de réduire la fracture digitale. Ces outils sont des alliés indispensables pour une transformation digitale inclusive qui crée une réelle symétrie des attentionsemployé heureux, client heureux ») et un véritable avantage concurrentiel. Grâce à eux, les PME et ETI peuvent :

✅ Offrir une expérience digitale à l’ensemble des collaborateurs

✅ Renforcer le lien d’appartenance en valorisant le rôle de chacun

✅ Créer une culture d’entreprise collaborative et stimulante

« Le côté mobilité de l’application était incontournable pour nous puisque nos équipes sont principalement sur le terrain et très peu d’entreprises sont équipées de ce type d’outil dans le monde de la restauration. Nos collaborateurs l’ont très bien accueilli car ils ont compris que cet outil de communication interne était destiné à améliorer leur qualité de vie au travail. »

Maud LE GUENNEC Responsable de l’Expérience Client et Collaborateur, Groupe Kolibri
Samuel GUERANGER
Directeur des opérations de restauration, Groupe Kolibri

Pour conclure et se préparer pour 2022

C’est grâce à la mise en œuvre de ces 3 stratégies que les entreprises auront un impact réel sur la satisfaction, l’engagement et la résilience de leurs employés, en particulier de celles et ceux qui sont « sur le terrain », généralement exclus des logiciels RH et managériaux traditionnels. La mise en place de rituels de management agiles et modernes permet une transformation RH en totale adéquation avec les attentes des employés et les objectifs de l’entreprise. Et elle renforce la proximité et la réciprocité entre RH, managers et équipes, mais aussi avec les clients. Alors, prêt pour 2022 ?

N’hésitez pas à visiter notre site web pour voir comment l’application digitale Zest et une équipe d’experts dédiée aident de nombreuses PME et ETI à se préparer pour 2022 !

La nouvelle est historique ! Comme un pied de nez à la sinistre affaire des sous-marins australiens, l’industrie militaire française signe le plus gros contrat de son histoire avec la commande par les Emirats Arabes Unis de 80 avions Rafale pour montant d’environ 14 milliards d’euros sans les armements. C’est du jamais-vu pour Dassault, le fleuron de notre aviation, qui collectionne les succès à l’export depuis quelques années et dont l’action a bondi de 9% à la suite de cette annonce. Les Emirats ont également commandé 12 hélicoptères de combat Caracal.

Par Franck Boccara

La signature de ce contrat historique avec les Émirats arabes unis (EAU) était attendue et elle s’est belle et bien concrétisée avec la vente de 80 avions Rafales. C’est la plus grosse commande à l’international pour l’avion de chasse français depuis son entrée en service en 2004.

A la suite de l’annonce de cette vente record, le président français n’a pas manqué de souligner son aspect historique en précisant que c’était « le plus gros contrat à composante militaire de l’histoire » . « Cet engagement français dans la région, cette coopération active dans la lutte contre le terrorisme, les positions claires que nous avons prises font que nous avons accru notre proximité avec les Émirats arabes unis. Et dans un moment où ils se sont sans doute posé plus de questions sur d’autres partenaires historiques, je pense que cela renforce la position de la France ».

Le ministère des armées parle d’un contrat d’environ 14 milliards d’euros pour ces 80 avions Rafale. Une somme record dans l’histoire de l’industrie militaire française, et même dans l’industrie française tout secteurs confondus. On peut d’ailleurs ajouter à ce montant la commande pour un milliard d’euros de 12 hélicoptères de combat Caracal (H225M) conçus par Airbus Helicopters à Marignane, et de 2 milliards d’armements pour MBDA.

Le résultat de longues tractations

La nouvelle est excellente pour les nombreuses PME et ETI sous-traitantes de ces grands groupes puisque ces 80 avions Rafale seront construits en France, ainsi que les hélicoptères et les armements associés.
Emmanuel Macron a évoqué la « longue relation » entre la France et les Emirats Arabes Unis » qui « s’est intensifiée ces dernières années dans la lutte contre le terrorisme et les efforts pour stabiliser la région. Tout cela a accéléré des discussions que nous avions depuis parfois longtemps et a permis de conclure une série d’accords sur le plan militaire », précise-t-il.

Florence Parly, la ministre des Armées, se réjouit de son côté des retombées pour l’industrie française et évoque un an et demi de négociations intenses pour cette commande record. D’autres contrats et accords de coopérations dans le domaine de l’énergie ont également été signés par les champions français du secteur – Engie, TotalEnergies ou TechnipEnergies.

Un partenariat géopolitique fort

« Outre la présence de trois bases militaires françaises sur le territoire émirien, cette confiance mutuelle (entre la France et les Émirats) se traduit par l’acquisition de 80 avions Rafale, 12 hélicoptères Caracal, et d’éléments associés. Il s’agit d’un aboutissement majeur du partenariat stratégique entre les deux pays », a déclaré la présidence française dans un communiqué venant marquer l’ampleur de ces relations commerciales.

Les Émirats Arabes Unies était déjà le cinquième plus gros client de l’industrie de défense française entre 2011 et 2020 avec 4,7 milliards d’euros de prises de commandes, selon le rapport au Parlement sur les exportations d’armement de la France.

Derrière la France, c’est aussi le groupe Dassault qui entretient un partenariat de longue date avec les Emirats. En effet, Dassault avait offert ses Mirage 5 aux nouveaux émirats dès leur création puis a équipé le pays en Mirage 2000 dans les années 80, qui seront par la suite modernisés par le groupe.

Les Emirats (à l’image de la Grèce ou de l’Inde) sont des pays à « double source », c’est à dire qu’ils choisissent deux modèles de pays différents pour s’assurer une certaine indépendance et varier leurs partenariats diplomatiques. Pour les Emirats, il est possible que la réticence de Joe Biden à leur livrer des F-35 ait pu jouer en faveur de la France. En effet, les USA se refusaient jusqu’à présent à leur fournir une version aussi évoluée de leur chasseur que celle vendue à Israël, leur premier partenaire militaire dans le région. Cette victoire commerciale française n’est finalement qu’un juste retour des choses entre les Etats-Unis et la France après l’affaire des sous-marins australiens.


La reprise économique post-Covid est bien là et les mesures d’aide aux entreprises que le gouvernement a mis en place pendant cette crise sanitaire y ont joué un rôle primordial. Cependant certains secteurs subissent encore des effets indirects et ne parviennent pas à surmonter les difficultés de recrutement que cette crise a généré. Le gouvernement a réagi en présentant un plan de réduction des tensions de recrutement dont voici les détails.

Par Eric Orsini

Le Gouvernement a annoncé fin septembre la création et la mise en œuvre d’un plan de réduction des tensions de recrutement. Ce plan compte profiter de la reprise économique post-Covid pour solutionner les enjeux de recrutement dans certains secteurs d’activité : BTP, industrie, santé et grand âge, transport et logistique, hôtellerie -café-restaurant, commerce, etc.

Ce plan se divise en 3 axes distincts comprenant chacun différentes mesures :

  • l’axe 1 : renforcement de la montée en compétence et de la reconversion des salariés
  • l’axe 2 : amplification de l’effort de formation des demandeurs d’emploi afin de répondre aux besoins des entreprises
  • l’axe 3 : déploiement d’un plan spécifique et massif pour les demandeurs d’emploi de longue durée.

Voici les mesures phares de ce plan :

  • abondement de l’aide à la formation du Fonds national de l’emploi (FNE-formation) afin de permettre le financement de formations plus qualitatives et plus longues permettant au salariés de développer et de mettre à jour leurs compétences ;
  • simplification de la validation des acquis de l’expérience (VAE) afin de faciliter la mobilité des actifs ;
  • expérimentation de parcours VAE dérogatoires dans les métiers d’autonomie et du grand âge ;
  • simplification du dispositif « transitions collectifs », permettant aux employeurs de proposer à des salariés volontaires de se former afin de se reconvertir sur un métier porteur localement, dans le but de favoriser les reconversions professionnelles vers des secteurs qui recrutent
  • ○ en les rendant plus accessibles aux petites et moyennes entreprises ;
  • ○ en créant un réseau local de délégués à l’accompagnement des reconversions professionnelles et en renforçant l’actions des plateformes territoriales d’appui à ces transitions ;
  • augmentation du nombre de formations associées à une promesse d’embauche, sous la forme d’une formation préalable au recrutement (AFPR) ou encore d’une préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI) ;
  • amplification des pactes régionaux d’investissements dans les compétences, pour répondre aux besoins de recrutement dans les métiers en tension et pour coconstruire des actions de formation sur mesure ;
  • remobilisation des demandeurs d’emploi de longue durée, notamment :
  • ○ avec le recours à un diagnostic personnalisé et un plan d’action prenant en compte l’ensemble des difficultés de la personne (sociale, de santé et professionnelles) ;
  • ○ avec la mobilisation de pôle emploi s’engageant à contacter tous les demandeurs d’emploi de longue durée pour les orienter vers les mesures de ce plan
  • aide de 8 000 € pour chaque employeur recrutant un demandeur d’emploi de longue durée en contrat de professionnalisation.

Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, nous reçoit dans ses bureaux pour présenter le VTE (Volontariat Territorial en Entreprise) et lancer un appel aux adhérents et visiteurs de PME-ETI.fr.
Le programme VTE, initié par le gouvernement et porté par Bpifrance, est là pour répondre à l’enjeu capital que représente le recrutement des talents pour nos PME et ETI en région. Une belle initiative que nous sommes fiers d’accompagner !

L’Université d’été du Medef 2021 a servi de tribune à Bruno Le Maire pour annoncer officiellement aux patrons la fin des mesures de soutien à l’ensemble des secteurs économiques. Xavier Bertrand et Valérie Pecresse ont, pour leur part, profité discrètement de l’évènement pour aller à la rencontre des dirigeants d’entreprises.

Par Serge de Cluny

Le ministre de l’économie a montré la volonté du gouvernement d’essayer de tourner la page du Covid-19 pour se concentrer sur la relance économique et se projeter vers l’avenir en actant la fin du « quoi qu’il en coûte ». Durant la crise sanitaire, «nous n’avons pas compté l’argent public parce que c’était responsable de le faire. Mais maintenant que l’économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6%, le quoi qu’il en coûte c’est fini», a-t-il déclaré de manière frontale aux patrons présents ce mercredi 25 aout à l’université d’été du Medef 2021.

Pour les entreprises encore soumises aux restrictions sanitaires (culture, hôtellerie-restauration…), elles seront le centre des discussions prévues lors de la réunion du lundi 30 août à Bercy ayant pour but de mesurer l’ampleur des préjudices subis et d’envisager le maintien de certaines aides au-delà du 31 août. « Nous regarderons ceux qui ont perdu du chiffre d’affaires pendant cette crise sanitaire, pendant ce mois de passe sanitaire, et nous aiderons ceux qui ont perdu de l’argent à cause des réglementations sanitaires, a promis le ministre. 

Les propos du ministre s’inscrivent dans la même ligne que celle de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef qui déclarait : « Le passe sanitaire n’est pas une dictature sanitaire, nous y sommes favorables », mais « pas partout, pas tout le temps, et le moins longtemps possible, car son impact peut être très pénalisant ». De plus, « il faut arrêter le “quoi qu’il en coûte” », mais « continuer à aider les secteurs qui en ont besoin, de manière pointilliste » déclarait-il dans le discours inaugural de l’université d’été du Medef 2021 .

Le ministre de l’économie a profité de l’occasion pour afficher un optimisme volontariste en exprimant ses souhaits. «Que l’économie soit libre, qu’elle crée des emplois et de la richesse sans le soutien de l’Etat !», a-t-il lancé. Cet optimisme se ressentait déjà lors de ces récentes déclaration dans les médias : «L’économie tourne à 99% de ses capacités par rapport à 2019» assurait-il jeudi 19 aout dans une interview à Sud-Ouest. Ou encore : «L’économie française se porte bien», confirmait-il lors de son intervention à l’émission les Quatre Vérités sur France 2 le lundi 23 aout.

Cet optimisme de rigueur dans le gouvernement pourrait cependant se heurter à situation sanitaire imprévisible qui pourrait encore venir pertuber ces belles prévisions…

Dirigeants de PME et ETI, il vous reste 3 mois pour vous inscrire au plus grand événement business de la rentrée. En attendant, vous découvrerez ci-dessous les nouveautés de Big 2021.

Une 7ème édition qui part à la conquête de la relance. L’évènement qui d’année en année est devenu le rendez-vous incontournable des entrepreneur nous prepare une journéé rendez-vous plein de nouveautés : Big 2021 le jeudi 7 octobre 2021 à Accor Arena Paris.

  • La Bulle Climat

Le climat est à l’honneur : un an après l’annonce du plan climat de 40 Md€ commun avec la Banque des Territoires, Bpifrance crée un espace dédié aux entrepreneurs engagés en faveur de la transition écologique et énergétique (TEE).
Venez à la rencontre de celles et ceux qui souhaitent accélérer leur démarche de TEE pour servir l’avenir et profiter des leviers de compétitivité et de croissance à travers des ateliers de 30 min tout au long de la journée !  

  • La Plateforme Tribu :

Le réseau social de Bpifrance s’empare de l’Arena et installe sa scène d’expression « Feu de camps » pour vous faire découvrir les innovations de chaque communautés : French Fab, French Touch, Climat, French Tech !

  • La Place des Rendez-vous :

Après avoir permis 16 000 mises en relation l’an dernier via des rencontres en « one to one », la place des rendez-vous fait son grand retour, dans une version  100 % digitale. Prenez rendez-vous avec des directeurs Achats de grands groupes, des réseaux de business angels, des conseillers Export et Financement…

Mais aussi, une nouvelle plateforme de networking de plus de 600 m2 dédiée aux PME et ETI, un plateau tv hors norme qui entremêlera des formats d’interviews intimistes et une succession de shows ; 8 parcours personnalisés, et tous les autres espaces d’animation, de contenus et de rencontres : ​

Les desks régions, ​

La Fabrique à Entreprendre​,

L’Ampli​,

L’Antenne​,

La BIG Boutique,

Des innovations​,

Le Bang​,

Les Agoras​

Informations pratiques 
Date : 7 octobre 2021
Lieu : Accor Arena Paris

Inscrivez-vous !

Le fonds commun de placement d’entreprise investi en titres de l’entreprise (FCPE d’actionnariat) permet d’associer tous les salariés de façon efficace et simple au capital de celle-ci. Faisons ensemble le point sur les avantages de ce dispositif, 100% français et unique au monde.

Par Matthieu Chauvin – Président d’Eres Group

Nous avons évoqué tout au long de notre saga les étapes à suivre pour réussir son projet d’actionnariat salarié. Ce n’est qu’une fois les bonnes questions posées pour rendre les salariés actionnaires, que vous devez choisir la solution technique, en se faisant accompagner par un prestataire de confiance.

Les FCPE d’actionnariat, un dispositif extrêmement efficace

Vous voulez proposer à l’ensemble de vos salariés de devenir actionnaires en leur demandant un investissement personnel ? Votre entreprise compte à minima 100 à 200 salariés ?  Vous souhaitez optimiser le l’opération socialement et fiscalement (pour l’entreprise et le salarié) ?  Quelle solution technique choisir ?  Le bon choix consistera très probablement à opter pour un investissement dans le plan d’épargne d’entreprise (PEE), via un fonds commun de placement d’entreprise investi en titres de l’entreprise : le FCPE d’actionnariat.

Le FCPE d’actionnariat est un véhicule d’investissement régi par le code monétaire et financier.  Il permet à tous les salariés de l’entreprise de souscrire à une augmentation de capital réservée aux salariés dans des conditions très avantageuses pour l’entreprise et les salariés.

Les avantages du FCPE d’actionnariat

Dans le PEE…

  • L’entreprise peut accorder des « bonifications » au salarié qui souhaite participer à l’opération, ce qui réduira d’autant le prix de souscription et donc le risque de perte en capital.
Mathieu Chauvin, Eres
Matthieu Chauvin

Ainsi, elle peut offrir jusqu’à 3 actions gratuites pour une action souscrite. Elle peut proposer un prix préférentiel avec décote sur le prix de l’action. Cette décote peut aller de 30% (pour les plans à 5 ans)  à 40% (décote maximale pour les plans à 10 ans). Ainsi, avec une action valant 100 et le maximum d’avantages, un salarié qui met 60 euros va pouvoir acheter une action et s’en verra offrir troisPar l’intermédiaire du FCPE, il sera donc propriétaire de 4 actions valant 400 euros au total alors qu’il aura payé seulement 60 euros.

  • Le salarié ne paiera au maximum que 9,7% de cotisations salariales (CSG-CRDS, taux applicable en 2021) sur ces avantages et l’entreprise au maximum 20% (forfait social), ce qui est extraordinairement plus efficace que du salaire.

  • La méthode d’évaluation de la valeur de l’action des entreprises non cotées sera déterminée par un expert indépendant et appliquée à l’entrée et à la sortie, ce qui est une sécurité pour le salarié. C’est l’entreprise qui applique la méthode chaque année sous la supervision du contrôleur légal des comptes.
  • Une fois les salariés devenus actionnaires via le FCPE, ils bénéficieront d’une liquidité assurée de leur investissement soit par le marché (titres cotés), soit grâce aux autres actionnaires, à l’entreprise elle-même ou à un établissement bancaire (titres non cotés).

  • Garantie supplémentaire pour les salariés, le FCPE est agréé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui contrôle la régularité de l’opération et l’information des salariés.

  • Les salariés pourront récupérer leur argent après 5 ans ou avant dans les cas de déblocage prévus du PEE.

  • Les plus-values générées, si la valeur de l’action augmente, auxquelles s’ajoutent le dividende comptabilisé si l’entreprise distribue, ne seront pas imposées mais soumises uniquement aux prélèvements sociaux (17,2 %, taux applicable en 2021).
  • La communauté des salariés actionnaires sera représentée par le conseil de surveillance du fonds, composé de représentants de l‘entreprise et de représentants des salariés porteurs de parts élus. Il conviendra de définir avec l’entreprise les modalités de représentation du FCPE à l’assemblée générale : vote direct des salariés actionnaires ou vote par le représentant du FCPE.
  • Le FCPE peut même être utilisé dans certains pays étrangers pour décliner l’opération dans les filiales internationales.

Bon à savoir : Le FCPE, outil 100% français et donc unique au monde, a plusieurs avantages pour toutes les entreprises :

  1. Cet outil très souple permet d’intermédier et donc de simplifier la relation avec la collectivité des actionnaires salariés, tout en garantissant leur représentation via le Conseil de Surveillance.
  2. Il permet également, si c’est souhaité, d’introduire des mécanismes d’amortissement des risques, via l’abondement, la décote, ou des mécanismes de levier avec garantie en capital.
  3. Lorsqu’il est investi en titres non cotés, il prévoit le ou les mécanismes adaptés de liquidité.

Conclusion

On le voit, le FCPE et le PEE combinent de nombreux avantages qui en font un véhicule extrêmement efficace. Il  a contribué au succès des opérations d’actionnariat salarié en France, faisant de notre pays le leader européen de l’actionnariat salarié collectif que ce soit en termes de nombre d’entreprises proposant des plans collectifs, en part de salariés actionnaires ou en % du capital détenu.

Couramment utilisé dans les grandes entreprises cotées, le FCPE est plus rare dans les PME et ETI, pourtant il est possible de créer un FCPE dans toutes les sociétés par actions (SA, SAS). Les experts d’Eres se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans votre réflexion et sont au service de la réussite de votre projet d’actionnariat salarié.

Témoignages des clients d’Eres Group


Le ministère des armées sort dans un appel à projet : « Fabriquons ensemble la défense européenne de demain ! » et convie personnellement les adhérents de PME-ETI France à se joindre à « la Fabrique Défense » en mobilisant leurs énergies pour influer sur ces enjeux si cruciaux.

Avec plus de 14 500 participants, 154 organismes partenaires et 75 événements organisés dans une cinquantaine de villes, la première édition de La Fabrique Défense, concept unique et novateur en France et en Europe, rassemblant l’ensemble des acteurs de « l’écosystème défense » a constitué un succès indéniable auprès des jeunes de 18-30 ans en 2020.

Permettre aux jeunes concitoyens européens de se réunir, se rencontrer, partager, créer des liens et appréhender les enjeux de défense grâce à la participation de nombreux partenaires et intervenants européens, c’est le maître mot de La Fabrique Défense !

Avec le lancement de la deuxième édition de La Fabrique Défense, le ministère des Armées entend incarner une démarche plus ambitieuse à dimension européenne.

En France et en Europe dès septembre 2021 différents événements seront organisés : conférences, ouvertures de sites industriels et militaires, salons de l’emploi, etc.

À Paris, du 28 au 30 janvier 2022, à La Grande Halle de la Villette, un événement grand public clôturera la deuxième édition et proposera de nombreuses activités dans près de 20 000 m² : débats et conférences, innovations, forum des métiers, wargames et serious games, reconstitutions historiques, ateliers de simulation de gestion de crise, projections de films, simulateurs et activités sportives, etc.

En se tournant spécifiquement vers notre jeunesse et en s’inscrivant dans un horizon européen, La Fabrique Défense se veut porteuse d’avenir, source d’échanges et inspiratrice de nouvelles formes de solidarités. Cette ambition est nécessairement collective. Elle répond à notre volonté de contribuer à rapprocher des publics, des environnements professionnels et des citoyens européens.

DIRIGEANTS DE PME ET ETI, VOUS AVEZ ENVIE DE CONTRIBUER AU PROJET LA FABRIQUE DÉFENSE ET DE VOUS FAIRE CONNAÎTRE AUPRÈS DE LA JEUNESSE EUROPÉENNE ? REJOIGNEZ-NOUS !

Nous vous proposons de labelliser votre événement, d’intégrer le réseau des partenaires déjà nombreux (Think Tanks, universités, entreprises, associations, etc.) et de bénéficier du soutien du ministère des Armées.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour échanger sur vos futurs projets

Contact :

Nicolas BRONARD
Chef de projet ministériel « La Fabrique Défense »
Chef du département « recherche, innovation et communication » de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS)
E-mail : nicolas.bronard@intradef.gouv.fr

Après étude du dossier de candidature par le ministère des Armées

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