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DIGITAL

Le Cabinet IENA permet, grâce à ses solutions de gestion avancées et prédéfinies, de conjuguer le conseil auprès des directeurs financiers et l’intégration des différentes technologies pour toujours plus de maîtrise et d’optimisation de la performance.
Toufic-Pascal Naccache, fondateur et pionnier dans ce domaine, nous parle de l’approche qui a fait du cabinet IENA une marque de référence et une véritable success story.

Si les dirigeants des entreprises E-Commerce et B2C ont bien compris l’importance des avis et témoignages clients, les entreprises B2B sont à la traîne. Bonne nouvelle : il n’est pas trop tard pour donner la parole à vos clients et voici quelques raisons de mettre en place une démarche systématique de témoignages clients.

Par Thomas Nanterme, Co-fondateur et CEO de Trustfolio

Raison n°1 : les témoignages clients participent à votre forteresse digitale

Aujourd’hui dans 9 cas sur 10 vos prospects vont taper le nom de votre société avant d’avoir pris contact avec vous ou pendant le processus de décision. Il est donc vitale que vous maîtrisiez les contenus présentés sur la première page des moteurs de recherche. En E-Reputation on appelle ça la forteresse digitale.

Un des contenus que les moteurs de recherche adorent sont les témoignages clients ! Et cela tombe bien puisque d’après une étude menée par Nielsen les deux sources d’information privilégiées des internautes sont les recommandations de leur réseau (famille, amis,…) et les retours d’expérience clients. 

Avec les témoignages clients vous faites d’une pierre deux coups : vous fournissez l’information clé à vos prospects et vous vous assurez d’occuper la première page avec des retours positifs.

Raison n°2 : en phase de découverte, les témoignages clients rassurent vos prospects 

Derrière les témoignages clients se cache un concept psychosociologique : la Preuve Sociale. En bref, ce phénomène montre que dans l’incertitude on a tendance à faire confiance au groupe. 

Les témoignages répondent directement à ce besoin de preuve sociale. Ils lèvent les doutes quant à la qualité de votre travail et au sérieux de votre entreprise. Encore mieux, au plus les témoignages sont nombreux, au plus vous gagnez en confiance, c’est l’effet boule de neige. Si vous avez de nombreux témoignages, c’est que vous devez vraiment délivrer une prestation de qualité, non ?

D’ailleurs, les études montrent, qu’en moyenne, les témoignages augmentent de 34% la conversion sur un site internet (IMPACT).

Raison n°3 : les témoignages clients sont des arguments de vente 

Avec les témoignages, vos clients décrivent de façon, objective simple et concrète la valeur qu’ils tirent de votre service ou produit. Ce sont des arguments tangibles et crédibles. D’ailleurs, pour 97% des acheteurs B2B les retours d’expérience sont le contenu le plus crédible.

Enfin, vos prospects aiment les histoires qui leur ressemble et peuvent facilement se projeter avec les témoignages de leurs pairs.

Raison n°4 : faire témoigner un client renforce vos relations

Impliquer vos clients dans une démarche de témoignage va considérablement renforcer votre relation avec eux et développer un sentiment d’appartenance. En effet, vos clients se seront engagés publiquement envers votre entreprise devenant des ambassadeurs. Ils penseront donc plus spontanément à vous, ce qui favorise votre bouche à oreille. 

Raison n°5 : les retours de vos clients stimulent vos équipes

Faire témoigner vos clients permet de créer une véritable culture client au sein de vos équipes, une émulation positive et de rendre vos employés fiers des différents projets qui sont menés.
Vous souhaitez mettre en place un process de retour d’expérience de vos clients mais ne savez pas par ou commencer ? Avec plusieurs milliers de témoignages collectés, Trustfolio est la solution n°1 pour les témoignages clients en BtoB avec des expert à votre disposition pour vous aider dans cette démarche !

Vous dirigez une PME ou une ETI qui ne connait pas la crise et qui conjugue croissance et rentabilité malgre le Covid-19 ? Vous pouvez devenir entrepreneur de l’année 2020 ! En effet, Bpifrance est partenaire du Prix de l’entrepreneur de l’année 2020 organisé par EY pour rend hommage aux femmes et aux hommes qui composent l’écosystème entrepreneurial français. Vous pouvez postuler jusqu’au 14 août !

Dirigeant de PME-ETI, vous pouvez participer à ce prix pour gagner mais c’est surtout une occasion de :

  • Mettre en lumière les facteurs clés de votre succès
  • Accroître la notoriété de votre entreprise grâce à un large dispositif médiatique
  • Valoriser vos collaborateurs
  • Accéder à un réseau unique d’entrepreneur

Pour participer aux prix de la catégorie entrepreneur de l’année, vous devez:

  • Être en poste depuis 3 ans minimum
  • Posséder 10 % du capital de l’entreprise

Et l’entreprise devra répondre aux critères suivants:

  • 10 M€ de CA minimum sur le dernier exercice
  • Rentabilité positive avant impôts sur le dernier exercice
  • Croissance minimum cumulée de 10 % sur les 3 derniers exercices
  • Ne doit pas être filiale d’un groupe
  • Le capital ne doit pas être détenu à plus de 50 % par un groupe (à l’exception des sociétés sous LBO)

Pour participer aux prix de la catégorie start-up de l’année, vous devrez:

  • Posséder 10 % au minimum (directement ou indirectement)

Et la start-up devra répondre aux critères suivants:

  • Être créée depuis moins de 10 ans
  • 1,5 M€ de CA minimum ou levée de fonds du même montant, cumulée depuis la création de l’entreprise
  • Ne pas être une filiale d’un groupe

Afin de mettre en valeur les performances et engagements qui ne sont pas d’ordre financier, des critères RSE sont pris en compte dans chaque catégorie : gouvernance, réduction de l’empreinte carbone, engagement des salariés, etc.

Vous pensez avoir une chance ? N’hésitez pas et postulez avant le 14 août et devenez l’entrepreneur de l’année 2020 !

Vous souhaitez affiner profondément vos prévisions des ventes par rapport à vos marchés et atteindre un meilleur pricing de vos produits, maîtriser le cycle de vie de vos clients actifs et inactifs, anticiper vos dépenses et achats au niveau fin, contrôler au mieux votre trésorerie, fidéliser vos ressources et préciser dans le temps votre masse salariale …Le cabinet IENA, vous propose son expertise dédiée au pilotage de la performance, accompagnant les PME et les ETI dans le pilotage de leur performance opérationnelle et financière.

Doté d’une double expertise « conseil » et « intégration », IENA aide ses clients à élaborer un écosystème de gestion prévisionnelle leur permettant d’optimiser leur budget, d’anticiper leurs résultats, de suivre la mise en œuvre de la stratégie de leur entreprise tout en mesurant la contribution de chaque entité. 

Bpifrance a lancé depuis le 27 avril une plateforme de crédits 100% en ligne avec la région Auvergne Rhône-Alpes. Cette plateforme, créee en partenariat avec Younited Business Solutions (la division de la fintech Younited Credit), permet de faciliter l’accès aux prêts « rebonds » développés ces dernières semaines par la plupart des régions pour aider les TPE et PME en difficulté de trésorerie suite au Covid-19.

Par la rédaction

« Il s’agit de simplifier la vie des chefs d’entreprise, de leur faire gagner du temps, de la souplesse et nous permettre de distribuer ces prêts à grande échelle », déclare Arnaud Caudoux, directeur général adjoint de Bpifrance, en expliquant de choix de Younited : «Nous avons choisi une fintech qui faisait, à l’origine, des crédits aux particuliers mais la solidité et la qualité de leur technologie valait qu’on l’adapte au crédit TPE»

De son côté, Geoffroy Guigou, co-fondateur et Directeur général de Younited, affirme que «C’est un partenariat très important en termes de volumes, c’est un projet majeur d’intérêt public. Nous sommes heureux de contribuer à l’effort de solidarité nationale». À terme, le montant global de ces prêts devrait dépasser, toutes régions confondues, le milliard d’euros.

Moins populaires que les PGE (Prêts garantis par l’Etat), ces prêts proposés par les régions sont pourtant plus simple d’accès et plus avantageux. Réservés aux TPE et PME jusqu’à 250 salariés et 50 M€ de chiffre d’affaires annuel, ils permettent d’emprunter de 10 000 euros à 100 000 euros à taux zéro sur sept ans sans garantie ni frais de dossier et le tout sous cinq jours maximum. « 90% des entreprises pourront le souscrire sous quatre jours : deux jours de traitement et deux jours pour le versement des fonds sur le compte de l’entreprise », explique Arnaud Caudoux en precisant que «Aujourd’hui, nous lançons le Prêt Rebond avec la région Auvergne-Rhône-Alpes qui a souhaité un prêt à taux zéro. Chaque région pourra décider du taux de son prêt».

À l’image des PGE dont il est le complément, ce prêt rebond permet également un différé de paiement de deux ans (contre un an pour les PGE). En d’autres termes, l’entreprise emprunteuse ne paye rien pendant deux ans et ne commence à rembourser le crédit qu’à compter des cinq années suivantes.

Dès le 1er avril, Younited Credit a été contactée par Bpifrance afin de lancer cette offre de crédit 100 % en ligne du Prêt Rebond. Développée en moins d’un mois, la plateforme offre la possibilité de déposer sa demande de prêt en ligne en quelques clics en étant certain qu’elle sera traitée dans les plus brefs délais. Pour cela, la plateforme a séparé les demandes inférieures à 50 000 € de celles de plus de 50 000 € afin de fournir aux emprunteurs des conseils sur-mesure et un accompagnement spécifique de la part de Bpifrance.

Et pour couronner le tout, les justificatifs demandés ont été réduits au strict minimum pour le dirigeant d’entreprise (copie de son document d’identité ainsi que l’entreprise et son RIB). « Les autres pièces (statuts à jour, extrait de Kbis de moins de trois mois, deux derniers exercices fiscaux) sont directement réclamées en ligne à l’expert-comptable de l’entreprise pour soulager l’entrepreneur et obtenir confirmation de sa déclaration en ligne. »

Le Covid 19 n’épargne pas les entreprises dans leur fonctionnement. Opérer à distance et avoir accès aux ressources informatiques devient un véritable enjeu. Votre DSI est-il-à la hauteur des challenges technologiques que vous affrontez encore plus en ce moment ? Voici des éléments qui vous permettront de mesurer l’ampleur du défi et d’apprécier les compétences nécessaires.

Par Myriam Vergne

Quand il n’y a plus personne au bureau, les outils digitaux permettent d’organiser le télétravail. Le personnel doit avoir été formé en amont idéalement pour que chacun ait les bases digitales pour être opérationnel car les moyens de communication avec ses clients et fournisseurs sont vitaux.

Le DSI est incontournable pour préparer la résilience de l’Entreprise en même temps que l’agilité d’une transformation nécessaire.

  • A-t-on accès en mode partagé aux différents dossiers, le CRM, est-il accessible ? ….
  • Est-on capable de remplacer les moments de rencontre physique en interaction de type visio-conférence ou self-care pour fluidifier le traffic?
  • Peut-on facilement s’interconnecter pour opérer du Business avec de nouveaux acteurs (ex les circuits courts)

Beaucoup d’Entreprises ont basculé du jour au lendemain sur des outils freeware (Zoom, Trello…) pour assurer la continuité de service, autant de data, de mails, de contenus collectés accessibles dans le cloud sans forcément analyser et mesurer les aspects sécuritaires. Par ailleurs, certains collaborateurs utilisent leur l’ordinateur familial qui n’a pas forcément le niveau de protection nécessaire dans un cadre professionnel… il ne manquerait plus qu’une cyberattaque! Dans le feu de l’action, il faut parer au plus pressé certes, mais attention à l’après…

Et après ?

Cette situation va accélérer votre transformation numérique et en faire un incontournable de votre stratégie. Il faudra assurer le redémarrage de l’activité tout en réfléchissant aux nouveaux modes opératoires et à la transformation des business model. Vous devrez trouver les moyens et les expertises pour y parvenir. Les profils dont vous aurez besoin devront maitriser ces aspects :

  • Stratégie qui s’appuie sur une grande expérience du digital mais aussi sur la connaissance et les enjeux de la PME (mutations technologiques, sociologiques, commerciales). Les propositions et orientations du DSI auront un impact direct sur l’activité commerciale et le modèle économique de l’entreprise.
  • Marketing : les problématiques d’un CDO concernent tous les leviers, surtout digitaux : web to store, social media, monétisation, influence, mobile et devices, e-CRM, e-réputation, intranet, expérience utilisateur, marque employeur, etc.
  • Pilotage de projet : coordonner un grand nombre d’actions et d’interlocuteurs internes et externes, (DSI, Marketing, RH…) et être capable de maitriser les budgets
  • Communication et Gestion du changement : faciliter l’adoption, évangéliser, assurer la montée en compétence digital des collaborateurs. La réussite d’un projet et de son acceptation repose sur la qualité de la communication, l’ouverture aux autres, la pédagogie et les capacités à convaincre.
  • Système d’information :connaitre et maitriser les bons outils et les bonnes technologies, avec un focus sur l’IT, la data, le cloud, la mobilité…

La Technologie plus que jamais est un différenciateur business par rapport à vos concurrents. Vous devrez vous entourer des bonnes compétences, notamment d’un « DSI +++ » plus métiers que technicien avec des fonctions élargies en transverse qui pourra votre permettre d’atteindre vos objectifs.

Covid’Info, c’est le nom du webinaire d’information lancé par la CPME Paris Ile-de-France. Cette initiative dédiée aux TPE et PME a pour fonction de les accompagner de façon claire et précise tout au long de cette crise inédite qui frappe l’économie de notre pays.

Face à cette situation inédite, les TPE et PME s’interrogent sur les aides disponibles, ainsi que sur leurs droits et obligations. La CPME Paris Ile-de-France a mis en place cet outil pour répondre à toutes leurs questions face à cette crise exceptionnelle et aux conséquences sévères qu’elle a sur leur activité. Covid’Info, le webinaire régulier de la CPME vous permettra de :

  • Décrypter l’actualité législative et réglementaire qui vous impacte
  • Faire le point sur vos problématiques ;
  • Partager vos expériences ;
  • Répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser !

Ces webinaires accueillent toujours un ou deux experts, qui répondent en direct à toutes les questions que les dirigeants de TPE et PME peuvent se poser.

Retrouvez les replays Covid’Info

Vous pouvez retrouver et visionner ci-dessous les précédents webinaires gratuitement. La présentation powerpoint associée est référencée dans le chat, sur la droite du lecteur vidéo.

 Covid’Info Webinar #1 | Focus Droit du Travail & Activité Partielle

 Covid’Info Webinar #2 | Focus Financement & Droit du travail

 Covid’Info Webinar #3 | Focus Fonds de Solidarité

 Covid’Info Webinar #4 | Échange avec Bernard Cohen-Hadad, Président de la CPME Paris Ile-de-France

La plateforme vous demandera de vous inscrire ou d’entrer votre code d’accès reçu précédemment par mail ; c’est tout à fait normal.

Une question ?  Vous pouvez joindre la cellule de crise Covid-19 de la CPME Paris Ile-de-France par téléphone au 01 56 89 09 30.

Cependant, en raison d’un nombre important d’appels et des possibilités de saturation de ce numéro, il est conseillé si vous le pouvez, de privilégier un contact par email : Contact Email

L’attestation de déplacement sur smartphone sera disponible dès lundi 6 avril sur le site du ministère de l’Intérieur et du gouvernement. Une fois téléchargé, le formulaire sera à éditer et à signer depuis son smartphone, il pourra ainsi être présenté en cas de contrôle grâce à un QR code et aura la même validité qu’une attestation imprimée ou recopiée sur papier libre.

Par Eric Orsini

C’est l’annonce faite par le ministre de l’intérieur Christophe Castaner ce jeudi dans un entretien au Parisien. «Les Français se sont approprié les règles du confinement, il convient donc de leur donner un peu de souplesse avec cet outil». Cela devait être de l’histoire ancienne car cette attestation de déplacement sur smartphone a été acceptée quelques jours après le début du confinement, puis fut refusée rapidement par le même Christophe Castaner au motif que « les sociétés qui ont proposé d’éditer ces formulaires sont très souvent des sociétés qui veulent piller vos données » expliquait-il sur TF1 en avançant les risques auxquels les policiers seraient exposés, le téléphone pouvant être « porteur du virus ».

Limiter les risques avec le QR Code

Dès le 6 avril, l’attestation de déplacement sur smartphone sera toutefois disponible mais avec quelques précautions. Concrètement, il sera possible de télécharger le formulaire sous format PDF depuis un smartphone afin de le présenter aux forces de l’ordre grâce à un QR code. «Nous n’avons pas voulu d’une application comme celles que nous avons vu fleurir lors des premiers jours du confinement, car il y avait un risque de piratage des données», a expliqué le ministre de l’intérieur en précisant qu’il n’y aurait «pas de fichier» et que «personne ne pourra collecter les données des usagers».

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Christophe Castaner a également ajouter que ce nouveau dispositif a pris en compte les risques de fraude : «Il faudra préciser votre heure de sortie, mais l’heure à laquelle vous avez édité le document sera accessible aux policiers. Cela évitera que des personnes remplissent l’attestation uniquement à la vue d’un contrôle de police. Et grâce au QR code, les policiers et les gendarmes n’auront pas besoin de prendre le téléphone en main, il leur suffira de scanner l’écran».

Selon décompte récent, les forces de l’ordre ont effectué environ six millions de contrôles et dressé 380.000 verbalisations depuis le début du confinement. «Nous avons constaté une légère baisse des contraventions, mais elle n’est pas spectaculaire. Globalement, les règles du confinement sont bien respectées, même si l’on ressent une différence en fonction de la sociologie de certains quartiers», a constaté Christophe Castaner qui a également accordé qu’il était «encore plus difficile» de respecter le confinement «quand on vit à plusieurs dans 50 m2 dans un quartier, que lorsque l’on a la chance d’avoir un pavillon avec un jardin».


Avec la cyberattaque subie par Bouygues Construction, l’actualité nous rappelle tragiquement que chaque entreprise peut voir son réseau attaqué ou contaminé. Ce constat oblige donc les dirigeants et cadres de PME et ETI à connaître les bonnes pratiques pour annihiler une attaque de cet ordre ou au moins en limiter les dégâts. En voici quelques-unes…

Par Franck Boccara

Tout peut commencer par des ordinateurs qui buggent ou fonctionnent lentement, par la messagerie de l’entreprise qui se paralyse ou par un site internet qui n’est plus opérationnel. Ces symptômes sont souvent révélateurs d’une cyberattaque ou une d’infection et risquent d’être suivis par un message émanant de cybercriminels pour exiger une rançon contre le déchiffrement des fichiers.

Evidemment, il est indispensable de mettre en place des mesures et des outils tels qu’un système de sauvegarde toujours opérationnel, des logiciels à jour, un contrat d’assurance qui inclue les cyberrisques et une sensibilisation des collaborateurs de l’entreprise à ces risques. Mais l’erreur humaine est bien souvent la source de ces infections, souvent à travers un clic imprudent sur un lien malveillant ou par l’ouverture d’une pièce jointe dans un courriel. Dans ce cas, c’est la rapidité de votre réaction qui fera la différence et permettra de minimiser l’impact sur le fonctionnement du réseau, la perte des données et l’image de l’entreprise.

Tout d’abord, si vous ne disposez pas d’un responsable informatique en interne, il faudra opter pour un partenariat avec un prestataire spécialisé en sécurité informatique qui sera en mesure d’intervenir sur le champs et cette mesure devra être prise en amont d’un éventuel IIV (Incident Informatique Viral) car il est primordial d’être accompagné par des professionnels en cas d’attaque.

Les réflexes à adopter

Lorsqu’il s’agit d’un rancongiciel, les spécialistes sont formels sur le fait qu’il ne faut ni céder, ni payer la rançon car il n’y a aucune garantie que vos fichiers soient restaurés, et qu’en plus cela entretient ce système criminel en lui permettant de perdurer.

Au niveau du poste touché, il est conseillé de suivre les instructions suivantes :

  • Ne pas essayer de mettre à jour l’antivirus ou de lancer un scan – cela pourrait détruire les traces du malware dans l’ordinateur.
  • Ne pas tenter de réinstaller le système d’exploitation !
  • Ne pas tenter de supprimer des fichiers ou logiciels sur le disque dur.
  • Ne pas utiliser un ordinateur sur lequel a eu lieu une fuite d’identifiants à un système de e-banking, même en cas d’urgence.
  • Isoler le poste touché du réseau et attendre qu’il soit analysé.

Au cas ou c’est votre service comptable qui a été touché et que des identifiants bancaires vous ont été volés, votre banque doit être immédiatement informée afin de prendre les mesures de protection nécessaires. Il est également conseillé de porter plainte bien que souvent, les entreprises victimes d’une cyberattaque se refusent à le faire pour des raisons qui leur sont propres (réputation, crédibilité, peur de perdre des clients ou des partenaires etc…). Cependant, les services de police spécialisés dans la cyberdéfense ont besoin de ces plaintes pour enquêter car les données techniques qu’elles apportent peuvent permettre de remonter une filière cybercriminelle.

Le RGPD (Règlement général sur la protection des données) est l’affaire de tous les dirigeants d’entreprise, notamment de PME et ETI, qui sont tenus de veiller au respect des données personnelles qu’ils exploitent pour mieux protéger les utilisateurs. Certains pourtant ne saisissent pas vraiment l’importance et l’urgence d’une telle mise en conformité…petit rappel des enjeux qui se cachent derrière le RGPD.

Par Serge de Cluny

L’entrée en vigueur du RGPD a modifié fondamentalement le traitement des données personnelles puisqu’il responsabilise l’entreprise sur l’utilisation des données personnelles en sa possession. A titre de rappel, une donnée personnelle est définie comme toute information ayant attrait à une personne physique identifiée ou identifiable, comme le nom, le prénom, l’adresse postale ou mail, etc…

Lorsqu’on parle de traitement de données personnelles, il s’agit d’une large gamme d’opérations effectuées sur des données à caractère personnel, de manière automatisée ou manuelle, ayant un but spécifique comme, par exemple:

  • La gestion du personnel et administration des salaires
  • L’accès à/consultation d’une base de données de contacts contenant des données à caractère personnel
  • L’envoi d’e-mails promotionnels
  • Le déchiquetage de documents contenant des données à caractère personnel;
  • La publication/affichage d’une photo d’une personne sur un site internet;
  • La conservation d’adresses IP ou d’adresses MAC
  • L’enregistrement de vidéosurveillance

Les objectifs du RGPD

  • Le droit des personnes

Ce droit va se manifester à travers 3 points : le consentement obligatoire des utilisateurs (article 7) qui doivent être mis au courant de l’utilisation de leurs données, le droit de portabilité qui permet aux utilisateurs de réclamer la récupération de leurs données et le droit à la réparation pour tout dommage subi.

  • Le principe de responsabilité

Celui-ci comprend deux concepts : l’accountability qui oblige à mettre en pratique des mécanismes justifiant le respect des règles relatives à la protection des données et le privacy design qui désigne l’effort de réflexion sur la protection des données personnelles avant le début de tout projet.

  • La coopération entre les autorités

Des mesures existent dans le RGPD afin d’améliorer la coopération entre les autorités et de permettre un meilleur contrôle des données et une meilleure coordination des autorités.

La mise en conformité

Chaque dirigeant est garant de la conformité de son entreprise. Pour cela, il est impératif de mettre en place des règles de bonne conduite et des outils de conformité tels que la tenue d’un registre de traitement de données, le tri des données uniquement nécessaires ou enfin la sécurisation des données au service du droit des personnes.

Certaines ETI ont d’ores et déjà crée un poste de DPO (Data Protection Officer) dont la fonction est essentiellement de contrôler la conformité de l’entreprise au RGPD.


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