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DIGITAL

Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France, s’est clairement prononcé contre la mise en application de la  taxe GAFA qui sera imposée aux géants du web dès le 1er janvier prochain. Il explique pourquoi il pense que cette mesure aura des effets contre-productifs. Par Serge de Cluny Bruno Le Maire, ministre de l’Économie à l’inititive de cette taxe, a annoncé qu’elle rentrera bien en vigueur à partir du 1er janvier 2019 et a promis lors d’une audition au Sénat le 19 décembre qu’elle « devrait rapporter en année pleine 500 millions d’euros » sans détailler son mécanisme. Frédéric Duval, de son côté, était l’invité du Mag de l’Éco de RTL Grand Soir. Il s’est exprimé sur cette annonce qu’il considère comme « un véritable risque » qui, selon lui, aura pour conséquence de pénaliser directement les TPE et PME locales. « Je pense que c’est dangereux de taxer le chiffre d’affaires et non le profit. En taxant le chiffre d’affaires, en particulier celui réalisé sur les marketplaces, on va affecter de façon assez sérieuse la compétitivité des dizaines de milliers d’entreprises qui les utilisent pour vendre en France et exporter », déclare le directeur général d’Amazon France. « Pénaliser les marketplaces, c’est pénaliser les entreprises qui vendent sur ces places de marché », ce qui représente pas moins de 10.000 entreprises en France selon lui. Toujours selon Frédéric Duval, cette mesure risque d’avoir des effets particulièrement négatifs sur l’économie française. « La France est en retard en matière de digitalisation des petites entreprises », affirme-t-il en comparant les activités française et allemandes. « Quand mon homologue allemand parle de la marketplace Amazon allemande, il parle de 70.000 entreprises allemandes et ces entreprises exportent environ 2,1 milliards d’euros ». La France, c’est « 10.000 entreprises, donc 7 fois moins et environ 250 millions d’euros, soit presque 10 fois moins ». Un effet « Gilets jaunes » ? Egalement questionné sur une éventuelle influence bénéfique des manifestations sur le commerce en ligne, Frédéric Duval réfute et précise: « Il n’y pas eu d’effets dopants, d’accélération de croissance, ni de bulle d’activité », en faisant plutôt état de problèmes logistiques. « Nous en avons tenu compte pour respecter la promesse faite à nos clients ». Il s’est aussi exprimé sur la prime exceptionnelle en affirmant « ne pas avoir d’annonce à faire en la matière ». « L’entreprise Amazon n’est profitable que depuis quelques années et que le pourcentage de profitabilité est très faible. Rien à voir avec les autres Gafa », s’est défendu Frédéric Duval pour expliquer le fait que l’entreprise n’offrira pas de prime comme l’a demandé le gouvernement.
L’industrie du futur s’oriente vers l’intelligence artificielle, la robotisation, la réalité virtuelle, l’impression 3D… l’industrie du XXIe siècle est au cœur d’une véritable révolution technologique. Comment se préparer à ces mutations ? Quelles seront les solutions incontournables de l’entreprise connectée de demain ? Pour échanger sur ces thématiques et découvrir les nouveaux visages de l’industrie du futur, la CCI Paris Île-de-France vous invite à participer, le 17 décembre, à une grande rencontre sur le thème : Industrie du futur, une réalité d’aujourd’hui.
En Ile-de-France, tous les dirigeants de PME et ETI industrielle ont à relever les mêmes enjeux : améliorer leur performance opérationnelle, intégrer des technologies numériques… afin de garder une longueur d’avance sur les autres acteurs du marché. La CCI Paris Ile-de-France met donc en oeuvre plusieurs actions Industrie du futur auprès des entreprises franciliennes. Avec l’opération Offreurs de solutions, initiée par l’Alliance Industrie du Futur, l’objectif est de recenser les offreurs de solutions d’Ile-de-France afin d’alimenter le répertoire national permettant aux PME d’identifier des partenaires pour les accompagner dans leur projet de transformation industrielle. 134 offreurs de solutions franciliens sont à ce jour répertoriés. Cofinancé par l’Union européenne (Feder), le programme Usine Numérique Ile-de-France permet à des entreprises d’expérimenter des logiciels (les utilisateurs étant accompagnés par une formation) ou des technologies par la réalisation de démonstrateurs. Le Comité Industrie du Futur Ile-de-France, lancé en mars 2018, fédère quant à lui 9 organisations professionnelles, 3 centres techniques et les CCI d’Ile-de-France, afin de favoriser la transversalité interprofessionnelle dans l’intérêt des PME industrielles. Enfin, pour permettre aux entreprises de se projeter vers l’industrie du futur et d’en découvrir les nouveaux visages, la CCI Paris Ile-de-France organise, en partenariat avec la Région Ile-de-France, une grande rencontre à Paris, le 17 décembre prochain de 13h30 à 20h. Tous les acteurs de l’industrie du futur ainsi que les industriels franciliens y sont attendus. Au programme :
  • 9 ateliers de 20 minutes sur des thèmes tels que : formation aux métiers du futur, intelligence artificielle, fabrication additive, cybersécurité, robotisation, parcours d’accompagnement & aides financières…
  • 16 démonstrations proposées par 37 offreurs de solutions,
  • une table-ronde sur les enjeux et perspectives de l’industrie du futur,
  • des stands animés par les partenaires de la manifestation : AIF, Direccte/BPI, Région IDF, pôles de compétitivité, Comité industrie du futur IDF, CCI Paris Ile-de-France et ses écoles.
Pour consulter le programme détaillé et s’inscrire
Adresse : 27, avenue de Friedland, 75008 PARIS
Accès : Métro/RER Charles de Gaulle-Etoile
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Incontestablement, dans le monde des ERP, SAP occupe une place à part au regard de sa diffusion massive à l’échelle mondiale. Ainsi, des milliers de grands comptes, PME et ETI utilisent ce système d’information pour piloter et gérer leurs opérations. Très connu pour sa plateforme historique, SAP a initié un véritable tournant technologique et fonctionnel en 2015 en annonçant le lancement de sa suite digitale SAP S/4 Hana. Mal connue par nombre d’entreprises, cette dernière est une petite révolution et va continuer de monter en puissance ces prochaines années. Elle permet aux entreprises de s’ouvrir au monde digital.

Par Cyrille Pleignet : Expert solution, en charge de l’offre Industrie et Automotive en lien de l’innovation autour de S/4HANA chez delaware France
Cyrille Pleignet
Cyrille Pleignet
Mais qu’est-ce que SAP S/4 Hana ? Avant tout SAP S/4 Hana se positionne comme une suite digitale de nouvelle génération qui couvre bien entendu le même périmètre fonctionnel que la plateforme précédente, mais qui propose également de nombreuses innovations qui permettent aux entreprises de mener à bien leur transformation digitale. Parmi les principales nouveautés et innovations, nous pouvons noter une nouvelle base de données et architecture par exemple. D’un point de vue technique, on note aussi que la plateforme SAP S/4 Hana joue la carte du « temps réel » en analysant à la volée l’ensemble des données de la supply Chain. L’utilisateur bénéficie alors d’un outil de pilotage performant qui lui permet de prendre de bonnes décisions. À ce sujet, on remarquera enfin que les nombreuses possibilités analytiques embraquées permettent de s’affranchir de solutions de BI classiques qui étaient auparavant nécessaires sur les anciennes plateformes SAP. Expérience utilisateur et réponse aux enjeux métiers Mais ce n’est pas tout, un point-clé de cette nouvelle business suite concerne les aspects liés à l’ergonomie et à l’expérience utilisateur (UX) qui ont été largement repensées pour répondre aux nouveaux standards du marché (la nouvelle interface proposée s’appuie notamment sur la technologie FIORI). Autre élément, la solution est désormais disponible en version On Premise et Cloud et permet aux intégrateurs de continuer à proposer des « packages » métiers répondant à des problématiques de gestion avancées pour certains secteurs (Automotive, Retail, Banque, Industrie, etc.). À qui s’adresse S/4 Hana ? Souvent présentée comme une plateforme conçue pour répondre aux besoins des ETI en raison de sa simplicité de mise en œuvre, S/4 Hana est également adaptée aux attentes des PME et des grands comptes. Il n’y a donc pas de taille d’entreprise ni de secteur d’activité particulier. Faut-il migrer vers S/4 Hana ? Lancée il y a trois ans, S/4 Hana est désormais une plateforme éprouvée qui peut être déployée et utilisée sans crainte. Un autre point à prendre en considération est la fin annoncée de l’ancienne génération de la plateforme SAP qui va amener les utilisateurs actuels à se poser la question de l’après. En ce sens, il est nécessaire, sans se précipiter, de commencer sa migration vers S/4 Hana et notamment pour les grandes entreprises qui ont une organisation et un SI complexe. Concrètement, passer de SAP à S/4 Hana est un projet stratégique qui ne s’improvise pas. Ces quelques fondamentaux sont les prérequis nécessaires à intégrer pour mieux comprendre les spécificités de la plateforme S/4 Hana et les besoins et marchés auxquels elle s’adresse.
Le mois européen de la cybersécurité a lieu du 1er au 31 octobre 2018 Aujourd’hui tout est numérique, et ce qui ne l’est pas encore le sera bientôt. Ordinateurs, tablettes, mobiles, abritent des données qu’il est important de sécuriser. Porteuse d’innovation, la sphère numérique est également synonime de risques qui, s’ils ne sont pas maîtrisés, peuvent mettre l’entreprise en difficulté. Consciente de l’enjeu majeur que représente la sécurité numérique pour les TPE/PME, la CPME participe au Mois européen de la cybersécurité aux côtés de l’ANSSI, des ministères, organisations professionnelles et acteurs du numérique. Pendant un mois, une série d’événements, ateliers, conférences partout en France, distilleront les bonnes pratiques pour se protéger.
Découvrir la programmation du mois européen de la cybersécurité 2018  Télécharger le Guide des bonnes pratiques de l’informatique CPME- ANSSI
Les PME et ETI intègrent de mieux en mieux la nécessité absolue de se protéger efficacement contre les attaques de systèmes d’information. En effet, les vols de données, de temps de calcul, les attaques par déni de services ou encore le cryptojacking se répandent de manière inquiétante. Alors quelles solutions ? Essayons d’y répondre. Par Franck Boccara
Ces attaques de systèmes d’information ont toujours des motivations financières et ce n’est pas nouveau, cependant nous faisons face ces derniers temps à de nouvelles menaces telles que le cryptojacking (ou vol de la puissance de calcul). celui-ci est né du succès des monnaies électroniques et notamment du Bitcoin, qui nécessitent une importante puissance de calcul distribuée pour le « minage », c’est à dire le procédé de sécurisation des transactions de la monnaie. Cette attaque consiste, insidieusement, à pirater de nombreux ordinateurs et à les utiliser pour créer des Bitcoins, ce qui reste difficile à détecter puisque ce processus de minage se réalise en arrière-plan sans mobiliser l’ensemble des ressources. Autre nouvauté, les objets connectés (ou IoT) augmentent considérablement le périmètre à protéger car cette mise en réseau ou connexion d’objets ouvrent la porte aux attaques par Déni de service (ou DDOS) et les opérateurs de services Cloud en SaaS et IaaS utilisés par de plus en plus d’entreprises de toutes tailles. Mais il faut toutefois préciser que l’écrasante majorité des failles de sécurité Cloud sont à imputer à l’entreprise elle-même plutôt qu’aux prestataires de services, notamment, du fait de la gestion des mots de passe. Les attaques de mai et juin 2017 via les virus Petya et Wanacry ont alerté sur le besoin d’appliquer les mises à jour proposées par Microsoft et de corriger les failles de sécurité. Des menaces qui évoluent avec la technologie Les outils numériques que les entreprises utilisent dans leur fonctionnement quotidiens et qui ont de nombreux aspects positifs ont aussi malheureusement une face plus sombre. Par exemple, l’externalisation des données clients et de l’entreprise via le Cloud exposent à d’éventuelles failles de ces fournisseurs de services. De plus, certains dangers viennent aussi de l’énorme utilisation de smartphones et tablettes, à l’insu du service informatique, dans lesquels peuvent être téléchargées des applications non-conformes qui peuvent parfois contenir des malwares et ouvrir de nouvelles failles qui permettront le vol de données. Force est de constater que ces menaces, une fois ciblées, ont déjà évolué…. Les PME et ETI, qui n’ont pas les moyens des grands comptes pour installer des solutions efficaces en interne, vont faire appel de manière croissante à des MSSP (fournisseurs de sécurité managées)  pour s’assurer de nombreuses prestations comme la détection d’intrusion ou la fourniture de services de gestion des correctifs. Promouvoir la culture de la sécurité Il est tout à fait évident qu’aucun outil de protection ne peut être efficace contre les attaques de systèmes d’information sans que la direction instaure une réelle culture de la sécurité auprès de tous les collaborateurs et à tous les échelons de l’entreprise. Un plan de reprise de l’activité doit être impérativement mis en place pour faire face à une éventuelle attaque qui aurait abouti, c’est à dire de procéder régulièrement à des sauvegardes de données, de prévoir des procédures de retour à la situation antérieure à l’attaque et de dresser une liste des personnes et organismes à contacter. D’ailleurs, depuis le 25 mai 2018, date à laquelle le RGPD (Règlement général sur la protection des données) est devenu obligatoire, de nombreuses entreprise qui traitent des données personnelles en ont profité pour réaliser un véritable audit sur la gestion des données personnelles et leur exposition aux risques. Pour les PME et ETI, mettre en place une politique de sécurité efficace représente un véritable défi car elles se focalisent avant tout sur leurs impératifs opérationnels et sur la satisfaction de leurs clients, ce qui relègue souvent la protection contre les attaques de systèmes d’information au second plan. Cependant, la prise de conscience est bien réelle et des efforts constants sont réalisés. Les 6 recommandations de CPME et de l’ANSSI  La CPME et l’ANSSI (Agence Nationale de la sécurité des Systèmes d’Information) donnent aux entreprises ces 6 conseils de base de prévention contre les attaques de systèmes d’information : •  La création et l’administration d’un mot de passe. Créer des mots de passe complexes et les gérer (règles de communication, d’enregistrement dans les navigateurs, etc.). •  La mise en œuvre d’une politique de sauvegarde pour protéger les données de l’entreprise en cas de virus ou encore d’une prise d’otage par un rançongiciel. •  La sécurisation des réseaux Wi-Fi de l’entreprise. D’une manière générale, le filaire reste plus sécurisé que le Wi-Fi. •  Les précautions d’usage relatives aux tablettes et aux smartphones : ne pas pré-enregistrer les mots de passe, effectuer des sauvegardes régulières, ne télécharger que des applications de confiance. •  Ne pas ouvrir de pièce jointe venant de destinataires inconnus ! Vérifier l’adresse des liens figurant dans le corps d’un mail – vérification dans la barre de navigation. •  La sensibilisation des salariés pour qu’ils comprennent que la cyberattaque est l’affaire de tous L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI)  met à la disposition un portail d’information cybermalveillance.gouv.fr qui conseille les entreprises victimes et propose un numéro d’appel anonyme et gratuit : 0800 200 000.
Les SaaS s’invite de facon massive dans les process digitaux de nos PME et ETI en apportant des solutions de plus en plus innovantes qui bouleversent les normes. Bon nombres de start-ups de ce type se positionnent sur ce marché en plein boom. Essayons d’expliquer simplement ce que c’est et vers quoi nous progressons. Par Franck Boccara Il est clair que tous ces SaaS facilitent la vie de nos entreprises mais l’avenir de cette nouvelle « industrie » reste encore assez flou de par la vitesse à laquelle les innovations interviennent dans ce domaine. Essayons de faire un rapide tour d’horizon. Un SaaS ? C’est quoi au juste ? SaaS est composé des initiales de « Software As A Service ». Ces start-ups dont le business model est axé autour du cloud sont très à la mode en ce moment, le principe étant que les logiciels (ou software) sont exploités en externe sur des serveurs distants. Les entreprises n’ont donc plus besoin, comme elles le faisaient il y a peu, d’utiliser sur leurs propres machines des logiciels sous licence ou des CD-ROM. Le client ne paie plus une licence mais un abonnement et bénéficie de services moins couteux mais surtout plus fluide et plus performants. Ces  start-ups s’inscrivent à merveille dans une époque ou les PME et ETI rencontrent des besoins nouveaux et doivent fluidifier les tâches de l’organisation pour permettre à leurs équipes de gagner en efficacité. Les SaaS vont donc apporter les solutions à travers les nouvelles technologies et notamment par la « révolution connectée » dans laquelle nous évoluons et qui ne fait que commencer puisque ces mêmes SaaS seront bientot amener à connecter les utilisateurs à des solutions, mais également des solutions à des objets, voire des objets entre eux. La sécurité Celle-ci est aujourd’hui un enjeu majeur pour toutes les entreprises et il est indéniable que la cyber-sécurité liée au cloud a atteint un niveau particulierement élevé que les SaaS pourront mettre à la disposition de leurs clients. L’autre alternative serait de rester dans la formule traditionnelle en développant des solutions en interne mais ce choix serait plus cher et empêcherait de libérer les ressources humaines vers les vrais défis, cette option n’a donc plus vraiment sa place. L’intelligence artificielle L’IA est aussi en rapport avec l’avenir des SaaS et notamment pour celles qui ont une approche de développement vertical dans ce domaine, c’est à dire qui développent une compétence spécifique en profondeur. Microsoft, Amazon et Google ont massivement investi dans l’intelligence artificielle et dans le « Machine Learning », ce qui laisse présager que l’avenir des SaaS sera fortement imprégner par ces décisions. Les data co-opsLe plus gros problème avec les SaaS c’est qu’ils sont super compétitifs. En fait, ils sont trop compétitifs. Le leader a souvent 25% de part de marché, celui qui suit 20%, et le troisième, à peine arrivé, a déjà 15%. Tous ont levé plus de 100 millions de dollars et ont de super ingénieurs / commerciaux. Il y a dans un véritable bras de fer qui se joue autour des fonctionnalités” déclare Auren Hoffman, le CEO de SafeGraph dans une interview sur Quora Les data co-ops sont des produits ou services spécifiques qui incluent les utilisateurs comme moteur, c’est à dire que chaque nouvel arrivant va bénéficier des actions de tous les autres, autrement dit : plus il y a d’utilisateurs, plus ça fonctionne. Ces data co-ops seraient selon Auren Hoffman la solution pour que les SaaS puissent réellement se démarquer. Les entreprises BtoC ont toujours utilisé les data co-ops comme par exemple Gmail avec son système de filtration des spams, ou encore Facebook qui est lui-même un co-op. C’est pour cela que le CEO de SafeGraph conclue en affirmant : “Toutes les plus grandes entreprises SaaS à venir seront de type data co-op”. Les SaaS sont donc le résultat de notre progression dans le “progrès connecté”. Les Saas vont bénéficier du perfectionnement du cloud et le fait que Google, Amazon ou Microsoft l’ait placé au centre de leur stratégie va ouvrir une infinité de possibilités pour les entrepreneurs dans les années qui viennent.   
Le Conseil de l’innovation a tenu sa séance inaugurale le 18 juillet sous la présidence de Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des Finances et de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Florence Parly, ministre des Armées, et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique étaient également présents pendant la cérémonie de lancement de cette structure qui devra injecter 250 millions d’euros par an vers les start-ups innovantes. Par Franck Boccara Le Conseil de l’innovation, annonce depuis quelques mois est désormais une réalité qui aura pour fonction de coordonner les investissements qui vont découler du Fonds pour l’innovation et l’industrie, ex-Fonds pour l’innovation de rupture. L’état s’est engagé à investir 4,5 milliards d’euros sur le quinquennat, tous dispositifs confondus à travers ce fonds qui est doté de 10 milliards d’euros dont l’origine provient des récentes cessions d’actifs de l’état dans différentes grandes entreprises. 1.6 milliards sont d’ores et déjà disponibles après les cessions d’actifs de Renault et Engie, ainsi que 8.4 milliards provenants des apports de titres de Thales et EDF. Viendront s’ajouter par la suite les cessions d’actifs provenants de la privatisation partielle d’ADP, de la Française de jeux et à nouveau d’Engie. La répartion du fonds Le rendement estimé de ce fonds étant de 2,5 %, cela devrait générer 250 millions d’euros par an et cette somme sera répartie comme suit:
  • 70 millions d’aides seront dédiés à la « deep tech » dont la coordination sera assurée par Bpifrance. Des bourses allant jusqu’à 90.000 euros par entreprise seront prises en charge par ce volet et 40 millions d’euros sur les 70 seront destinés à des prêts pour les entreprises innovantes
  • De plus, 150 millions d’euros seront consacrés à des « grands défis » technologiques dont les deux premiers ont été choisies lors de la séance inaugurale du Conseil de l’innovation : le premier consiste à améliorer les diagnostics médicaux par le biais de l’Intelligence artificielle (IA), le second porte sur la certification et la fiabilisation des systèmes ayant recours à l’IA.
  • 25 millions d’euros sont orientés vers le plan Nano 2022.
  • Enfin, Les 5 derniers millions d’euros seront alloués selon les besoins, selon l’appréciation du Conseil de l’innovation.
Le Conseil de l’innovation aura pour principal role d’indentifier et de sélectionner les secteurs les plus prometteurs et d’y attribuer les moyens du fonds. Des personnalités telles que Bruno Potier, le PDG d’Air Liquide, Eric Careel, fondateur de la start-up Withings et meme Isabelle Ryl, directrice générale déléguée à l’Inria siègeront au conseil. Le rapport sur les aides à l’innovation Celui-ci a été remis même jour à Bruno Le Maire et Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. Le rapport reste sur les bases acquises dans la mesure où les auteurs estiment que toutes ces aides ont leur raison d’être et représentent même un « facteur clef de performance ». Un avis que ne partage pas vraiment Bruno Le Maire qui y voit plutot « un maquis d’aides à l’innovation dans lequel personne ne peut se retrouver ». Les auteurs du rapport soulignent que les différents acteurs ont davantage besoin de stabilité que de simplification et pointent du doigt la nécessité de fluidifier les transferts de technologies, surtout des laboratoires vers les entreprises. Ce manque de fluidité avait été pris en compte dans le projet de loi Pacte qui souhaite le résoudre en simplifiant par exemple le passage des chercheurs publics vers le privé, notamment de manière à leur permettre de profiter davantage du bénéfice de leurs découvertes.
Le Conseil de l’innovation a tenu sa séance inaugurale le 18 juillet sous la présidence de Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des Finances et de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Florence Parly, ministre des Armées, et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique étaient également présents pendant la cérémonie de lancement de cette structure qui devra injecter 250 millions d’euros par an vers les start-ups innovantes. Par Franck Boccara Le Conseil de l’innovation, annonce depuis quelques mois est désormais une réalité qui aura pour fonction de coordonner les investissements qui vont découler du Fonds pour l’innovation et l’industrie, ex-Fonds pour l’innovation de rupture. L’état s’est engagé à investir 4,5 milliards d’euros sur le quinquennat, tous dispositifs confondus à travers ce fonds qui est doté de 10 milliards d’euros dont l’origine provient des récentes cessions d’actifs de l’état dans différentes grandes entreprises. 1.6 milliards sont d’ores et déjà disponibles après les cessions d’actifs de Renault et Engie, ainsi que 8.4 milliards provenants des apports de titres de Thales et EDF. Viendront s’ajouter par la suite les cessions d’actifs provenants de la privatisation partielle d’ADP, de la Française de jeux et à nouveau d’Engie. La répartion du fonds Le rendement estimé de ce fonds étant de 2,5 %, cela devrait générer 250 millions d’euros par an et cette somme sera répartie comme suit:
  • 70 millions d’aides seront dédiés à la « deep tech » dont la coordination sera assurée par Bpifrance. Des bourses allant jusqu’à 90.000 euros par entreprise seront prises en charge par ce volet et 40 millions d’euros sur les 70 seront destinés à des prêts pour les entreprises innovantes
  • De plus, 150 millions d’euros seront consacrés à des « grands défis » technologiques dont les deux premiers ont été choisies lors de la séance inaugurale du Conseil de l’innovation : le premier consiste à améliorer les diagnostics médicaux par le biais de l’Intelligence artificielle (IA), le second porte sur la certification et la fiabilisation des systèmes ayant recours à l’IA.
  • 25 millions d’euros sont orientés vers le plan Nano 2022.
  • Enfin, Les 5 derniers millions d’euros seront alloués selon les besoins, selon l’appréciation du Conseil de l’innovation.
Le Conseil de l’innovation aura pour principal role d’indentifier et de sélectionner les secteurs les plus prometteurs et d’y attribuer les moyens du fonds. Des personnalités telles que Bruno Potier, le PDG d’Air Liquide, Eric Careel, fondateur de la start-up Withings et meme Isabelle Ryl, directrice générale déléguée à l’Inria siègeront au conseil. Le rapport sur les aides à l’innovation Celui-ci a été remis même jour à Bruno Le Maire et Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. Le rapport reste sur les bases acquises dans la mesure où les auteurs estiment que toutes ces aides ont leur raison d’être et représentent même un « facteur clef de performance ». Un avis que ne partage pas vraiment Bruno Le Maire qui y voit plutot « un maquis d’aides à l’innovation dans lequel personne ne peut se retrouver ». Les auteurs du rapport soulignent que les différents acteurs ont davantage besoin de stabilité que de simplification et pointent du doigt la nécessité de fluidifier les transferts de technologies, surtout des laboratoires vers les entreprises. Ce manque de fluidité avait été pris en compte dans le projet de loi Pacte qui souhaite le résoudre en simplifiant par exemple le passage des chercheurs publics vers le privé, notamment de manière à leur permettre de profiter davantage du bénéfice de leurs découvertes.
A l’honneur de ces 7ème Matinales de la Disruption : Les télécoms qui, comme toute les nouvelles technologies, évoluent très rapidement et se trouvent à l’aube de nouveaux bouleversements. Investissements dans la fibre et le très haut débit, création de nouveaux services (banque, contenus), 5G, intelligence artificielle sont autant de défis qui attendant le marché des télécoms pour la prochaine décennie. Les Matinales de la Disruption vous attendent pour y réfléchir ensemble. Fabienne DULAC, directrice générale France d’Orange, sera présente aux « matinales de la disruption » organisées en partenariat avec La Tribune, pour apporter des éléments de réponse sur l’avenir des télécoms en France. Mardi 17 juillet 2018 de 8h30 à 10h00 CCI Paris Ile-de-France 27 avenue de Friedland , 75008 Paris
Accès
Metro L1 : George V
Inscrivez-vous sur le lien ci-dessous ! https://www.latribune.fr/economie/inscription/inscrivez-vous-a-la-7eme-matinale-de-la-disruption Disruption® est une marque enregistrée par le groupe TBWA dans 55 pays pour des services de communication publicitaire et de consulting (www.disruption.com). La méthodologie de la Disruption a été créée et conceptualisée dès le début des années 1990 par Jean-Marie Dru, à l’origine de l’emploi de ce mot de façon positive.
Les réseaux sociaux  sont devenus incontournables dans la stratégie de communication et relation clients de presque chaque PME et ETI. Certains y voient un simple moyen d’obtenir plus de visibilité et d’accroitre leur image de marque, d’autres par contre misent sur le social selling pour développer ventes et courant d’affaires. Dans ce cas, cela demande une réelle implication humaine et financière….. petit tour d’horizon sur la question.  Par Franck Boccara Beaucoup se lancent sur les réseaux sociaux pour imiter un concurrent ou pour faire comme tout le monde et ce n’est évidemment pas une bonne approche car ces derniers doivent être appréhender comme un média à part entière et être donc l’intégrer comme tel dans le plan de communication de l’entreprise. Sans stratégie cohérente en amont, l’effet peut-être inexistant ou même contre-productif Cette stratégie sera de fixer les objectifs à atteindre par les réseaux sociaux, notamment la création d’une communauté qui est un des atouts majeurs de fidélisation à une marque ou à un produit via les réseaux sociaux . Cette tendance qu’on appelle le « social CRM » doit créer une proximité entre l’entreprise et ses clients et favoriser l’interactivité avec la communauté. Le client satisfait pourra même devenir un ambassadeur de la marque en relayant les messages sur ses réseaux sociaux, ce qui contribuera de la meilleure façon à l’e-reputation de la marque. Le danger étant que le contraire se produise avec un client mécontent et il faudra dans ce cas réagir rapidement à la critique avec une bonne dose d’empathie et de bon esprit et ne surtout pas faire la « sourde-Oreille ». Pour bien développer l’existence de l’entreprise sur les réseaux sociaux, le dirigeant doit prendre en compte que cela nécessite un investissement humain et financier. En effet, contrairement à l’utilisation personnelle que nous pouvons faire des réseaux sociaux, l’entreprise devra mettre en oeuvre des compétences en informatique, en maitrise du métier de community manager ou alors même externaliser le poste vers une agence de communication. En effet, l’entreprise devra choisir les réseaux sociaux qui correspondent à sa cible, définir un angle ou des techniques de communication qui lui permettront de fédérer une communauté et surtout publier de façon régulière et cohérente. Autrement dit, pour une PME il sera souvent préférable de se tourner vers la solution de l’externalisation. Toute agence de communication digne de ce nom offre aujourd’hui les services adéquats. Il est important de maîtriser les spécificités de chaque réseau social par rapport au retour que l’entreprise attend. Par exemple LinkedIn permettra de développer un réseau business pour des activités orientées BtoB ou de recruter de nouveaux collaborateurs tandis que Facebook sera incontournable pour le BtoC (63 % des Français y sont détenteurs d’un compte) dans la mesure où ce réseaux offre la possibilité d’y diffuser des campagnes publicitaires payantes et surtout met à disposition des solutions de ciblages très poussées basées sur les données des utilisateurs, et des outils de tracking tels que le pixel Facebook. Twitter, quant à lui, correspond plus aux domaines de la communication, des relations publiques et des medias. Instagram sera davantage axé sur le visuel et donc bien adapté aux produits de consommation grand public. Youtube ne doit pas être négligé car la video pourra représenter un atout et être utilisée pour des films à vocation pédagogique présentant des produits. Enfin, Snapchat est consacré à des contenus éphémères, pris sur le vif et il sera intéressant d’y mettre en avant ses collaborateurs dans leurs activités tournées vers le client, de poster des contenus « humains », pris sur le vif. Plus largement, les réseaux sociaux doivent s’inscrire dans une stratégie plus globale de transformation digitale, de diffusion d’une culture numérique parmi les collaborateurs. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à être, à titre personnel, présents sur les réseaux sociaux et seront certainement ravis de voir que leur entreprise et sa communauté s’y développent également.
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