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INTERNATIONAL

Space Tech Expo Europe 2024 avec la CCI Paris Ile-de-France
Exposez sur l’espace collectif France de la CCI Paris Ile-de-France en plein cœur du HALL 6 du salon Space Tech Expo Europe rassemblant les leaders de l’industrie spatiale de plus de 40 pays. L’évènement se tiendra du 19 au 21 novembre 2024 à Brême en Allemagne avec plus de 6500 visiteurs, 3500 rendez-vous BtoB et 700 exposants venus des 40 pays représentés. A ne pas manquer pour les entreprises du secteur spatial! 

Qu’est-ce que le Salon Space Tech Expo Europe ?

Evénement majeur dans le domaine du spatial en Europe, la 7e édition du salon Space Tech Expo se déroulera à Brême, en Allemagne, du 19 au 21 novembre 2024. Cet événement, en pleine croissance, réunit chaque année les leaders de l’industrie spatiale venant de plus de 40 pays. Premier budget européen pour la filière, la France finance de nombreuses missions scientifiques dans ce secteur, contribue au développement des programmes européens en renforçant une autonomie stratégique nationale. Le secteur spatial est l’un des objectifs prioritaires du plan France 2030 : 9 milliards d’euros seront investis sur les prochaines années. Dans ce contexte porteur, la CCI Paris Île-de-France fédère et accompagne les entreprises françaises. Rejoignez le Pavillon France de Space Tech Expo !

Pourquoi exposer au sein du Pavillon France de la CCI Paris Ile-de-France ?

Un stand clé en main et un appui logistique  :
  • Livraison d’un stand clé en main à partir de 6 m2
  • Appui technique pendant les jours de montage et pendant toute la durée du salon,
  • 2 chefs de projet dédiés et présents sur l’événement,
Une visibilité accrue, du networking et des conférences :
  • Emplacement stratégique dans le Hall 6, un des 3 halls majeurs d’exposition de Space Tech
  • Organisation d’un « Business Tour » : rencontres avec les grands comptes, les clusters, les institutionnels et les acteurs du secteur spatial, en partenariat avec le réseau Europe Entreprise Network (EEN)
  • Participation à la soirée France en partenariat avec la CCI Occitanie : 1 invitation par exposant + 2 accompagnateurs
  • Visibilité avec une signalétique haute chartée aux couleurs de la France
  • Invitations aux soirées Networking proposées par l’organisateur
  • Accès gratuits aux conférences
  • Contacts privilégiés avec les interlocuteurs d’EEN, qui organisent les rendez-vous B2B.
  • Tarifs avantageux sur l’Elevator Pitch en amont du salon

Nous contacter pour exposer sur l’espace collectif France du salon Space Tech Expo 2024

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Fondamentaux macroéconomiques relativement solides, nearshoring, taux d’intérêt attractifs : il n’est pas nécessaire de regarder bien loin pour bénéficier du potentiel émergent. À l’instar de l’Asie et de l’Amérique latinela région émergente Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) abrite des opportunités intéressantes pour les investisseurs. Composée de territoires riches en matières premières, guidés par leur industrie agricole ou manufacturière, la région révèle des économies diversifiées. Elle se distingue cependant par les disparités fortes entre les différents pays qui la constituent. S’intéresser aux particularités de chacun se révèle nécessaire pour identifier les marchés et les actifs prometteurs, et ce, en prenant en compte les risques associés. Alors que l’Europe de l’Est est au cœur de la crise ukrainienne, ses répercussions résonnent différemment selon les pays, et certains d’entre eux offrent aujourd’hui un potentiel de rendement intéressant, notamment pour les investisseurs obligataires en quête de diversification.

Europe de l’Est : le potentiel émergent à proximité

Plus d’un an après la première offensive russe en Ukraine, les multiples conséquences humanitaires, politiques et économiques qui en découlent sont toujours manifestes à l’échelle mondiale et ont à plus forte raison ébranlé les pays d’Europe de l’Est. Les tensions engendrées par le conflit et les sanctions infligées à la Russie par les pays occidentaux ont mené à une crise énergétique majeure, notamment en Europe, fortement dépendante des combustibles fossiles russes. Cette crise énergétique couplée aux retombées de la pandémie de Covid-19 et aux politiques monétaires en résultant a ainsi mené le monde dans un nouvel environnement inflationniste tel que nous n’en avions pas connu depuis des décennies. Pour autant, certains pays d’Europe de l’Est, en amorçant un cycle de hausse des taux d’intérêt peu après la crise sanitaire, ont su dans une certaine mesure contenir cette hausse généralisée des prix, et ce, malgré la détérioration marquée de leurs relations commerciales avec la Russie. Cela leur a permis de disposer d’une plus grande marge de manœuvre que les pays développés dans la mise en œuvre de leur politique monétaire. Ainsi, après avoir vu l’inflation atteindre des niveaux très élevés, certains pays, à l’image de la Hongrie, de la Pologne ou de la République tchèque, devraient faire partie des premiers à enclencher un cycle de baisse des taux, à partir de niveaux actuellement très attractifs. En parallèle, les tensions provoquées par la crise ukrainienne ont incité certaines entreprises au sein de l’Union européenne à rechercher des solutions alternatives pour pallier les incertitudes liées aux chaînes d’approvisionnement, notamment en relocalisant une partie de leurs activités de production en Europe de l’Est, qui offre une main-d’œuvre qualifiée à un coût plus compétitif. Dans ce nouvel ordre géopolitique, certains pays de la région, bénéficiant de cette dynamique et justifiant de fondamentaux plus solides, offrent des opportunités à long terme attractives, par exemple au sein des marchés obligataires hongrois et roumains. Compte tenu du contexte toujours incertain, une gestion active et flexible se montre cependant essentielle pour en tirer parti tout en en évitant les écueils.

Hongrie : un émetteur prometteur

Carmignac Alors que la hausse des prix de l’énergie ralentit globalement, ses répercussions sur les prix des denrées alimentaires se révèlent considérables. La Hongrie a été plus particulièrement touchée par le phénomène, ayant enregistré en mars un taux d’inflation alimentaire record de 25,6% sur un an – plus de trois fois le taux de l’ensemble de l’Union européenne, dont la moyenne s’élevait à 8,3%1Cependant, la tendance à la baisse de l’inflation alimentaire mondiale devrait influencer le comportement de l’inflation hongroise, comme le confirment les chiffres en régression sur ces deux derniers mois. Dans ses efforts pour contenir la progression de l’inflation, la Hongrie a ainsi débuté, bien avant la plupart des pays développés, un cycle de hausse des taux, et affiche depuis septembre 2022 un taux directeur s’élevant à 13%2. En outre, la relative solidité de ses fondamentaux macro-économiques fait de la Hongrie un émetteur intéressant à long terme. La rigueur de sa politique budgétaire et le durcissement de cette dernière en 2022 pour parer à la dégradation de son déficit ont contribué à maintenir sa dette à un niveau peu élevé, minimisant ainsi son risque de défaut de paiement. Enfin, la Hongrie cherche activement à s’améliorer sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le pays s’est notamment engagé à honorer l’objectif européen de neutralité carbone, et prévoit de fermer sa dernière centrale à charbon dès 2025, tout en investissant dans les énergies renouvelables3. Dans ce contexte, la Hongrie peut être un émetteur clé pour diversifier son portefeuille et permettre potentiellement de bénéficier de rendements attrayants :
  • La dette souveraine locale offre des taux d’intérêt réels très attractifs pour les investisseurs, qui pourraient également bénéficier de manière tactique d’une revalorisation de sa devise.

  • Les perspectives d’une récession économique à l’échelle mondiale pourraient également profiter à la dette souveraine externe hongroise, qui offrirait un potentiel de performance à long terme.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Experts de la dette émergente depuis 2015, nous avons créé un Fonds dédié à cette classe d’actifs en 2017, Carmignac Portfolio EM Debt.

Visitez la page du Fonds

La diversité de la Roumanie

Carmignac Grâce à son économie diversifiée, ses différentes sources d’approvisionnement en gaz naturel et sa production d’énergies renouvelables, la Roumanie limite l’impact commercial direct de la guerre en Ukraine sur son territoire. En effet, la Roumanie est la septième plus grande économie de l’Union européenne4, opérant au sein de secteurs clés tels que l’industrie manufacturière, l’agriculture, l’énergie, l’automobile ou les services. Le pays a pu compter sur ses propres ressources de charbon, de pétrole et de gaz, sa production d’énergies renouvelables, et se tourner vers d’autres fournisseurs lorsque le conflit russo-ukrainien a éclaté et que les sanctions vis-à-vis de la Russie se sont intensifiées. La dégradation des relations commerciales entre les pays occidentaux et la Russie ont également renforcé le phénomène de nearshoring au profit de la Roumanie. Les incertitudes liées à la guerre et la hausse des coûts de production résultant de la crise énergétique ont ainsi conduit de nombreux pays frontaliers à externaliser certaines de leurs activités en Roumanie, où les coûts sont compétitifs et la main-d’œuvre, qualifiée. Le retour global de l’inflation n’a pas épargné la Roumanie, qui a cependant su réagir rapidement pour tenter de la contrer. La Banque centrale roumaine a ainsi remonté ses taux d’intérêt directeurs jusqu’à atteindre 7% en janvier 20235. Son économie montre ainsi déjà des signes de ralentissement, plaidant en faveur d’une politique plus accommodante prochainement. La relative stabilité politique du pays, sa dette publique maintenue à un niveau faible par rapport à son produit intérieur brut (PIB) et ses efforts pour renforcer sa réponse à l’aspect environnemental des critères ESG sont autant de facteurs contribuant à l’attractivité de la Roumanie, notamment sur sa dette souveraine externe.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Nous avons développé un système propriétaire de notation ESG de la dette souveraine nous permettant d’évaluer les objectifs et tendances des pays émergents sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance. Notre modèle est fondé sur 12 critères en ligne avec les principes pour l’investissement responsable (UNPRI) et couvre plus de 70 pays émergents. Au-delà de l’Europe de l’Est, certains pays d’Afrique peuvent également proposer des rendements attractifs au sein du spectre obligataire, à l’image du Bénin ou de la Côte d’Ivoire. Ces pays riches en matières premières investissent pour se développer et ainsi améliorer leurs fondamentaux macro-économiques. Au travers de notre série d’articles dédiés aux marchés émergents, nous avons découvert le potentiel de cet univers, que ce soit en Asie, en Amérique latine ou au sein de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, à la fois sur les marchés d’actions et sur les marchés obligataires. Le monde émergent recèle d’opportunités mais il est nécessaire de disposer de la flexibilité permettant de les saisir, où qu’elles soient, tout en faisant preuve d’une grande sélectivité et d’une gestion active des risques : c’est ce qui caractérise l’approche Carmignac. 1Eurostat, 19/04/2023. 2Magyar Nemzeti Bank, Base rate history. 3« La Hongrie prévoit sa sortie du charbon d’ici à 2025 », Euractiv : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/hungary-brings-coal-exit-forward-by-five-years-to-2025/ 4Fonds monétaire international, 2021. 5Banca Națională a României, https://www.bnr.ro/Monetary-Policy–3318-Mobile.aspx. COMMUNICATION PUBLICITAIRE. Veuillez vous référer au KID et au prospectus avant de prendre toute décision finale d’investissement.
Les Rencontres d'Affaires Francophones et Africaines le 3 ocobre 2024 à la CCI Paris Ile-de-France
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Développez votre activité en participant aux Rencontres d’Affaires Francophones et Africaines (RAFA), qui se dérouleront le 3 octobre,  27 avenue de Friedland à Paris 8eme. La CCI Paris Ile-de-France, membre de la CPCCAF*, vous propose ces rendez-vous d’affaires qui auront lieu à l’occasion des Ateliers de la Coopération Consulaire et Economique (ACCE) des 2 au 3 octobre 2024. 
Les RAFA sont un véritable tremplin pour encourager les partenaires et les relations d’affaires entre entreprises, facilités par la pratique d’une langue commune.

Pourquoi participer à ces rencontres ?

L’espace économique de la francophonie représente 88 états et gouvernements membres, 320 millions d’habitants, 20% du commerce mondial de marchandises, 16% du PIB mondial et un taux de croissance de 7% (Forbes Février 2022). Dans ce contexte, le partage de la langue française est un atout qui favorise les relations économiques et commerciales entre les pays membres. Les RAFA sont spécialement organisées pour vous aider à établir des contacts avec vos pairs venus de ces pays, majoritairement d’Afrique francophone. Plus de 400 participants attendus, en provenance de 20 pays africains et francophones tels que Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, RD Congo, Tchad, Comores, Djibouti, Madagascar, Maroc, Mauritanie, Tunisie, Belgique, France, Haïti, Canada (Québec), Suisse… Que vous soyez une PME ou une grande entreprise, quel que soit votre secteur d’activité, les RAFA vous permettront de rencontrer des partenaires potentiels, d’explorer de nouvelles opportunités commerciales et de renforcer vos réseaux internationaux.

Programme du 3 octobre :

  • 9h00 à 10h30 : Atelier «  Marchés francophones : Réussir ses partenariats commerciaux » 

Animateur : Zoubir RABIA, Chef de projets internationaux – CCI Paris Ile-de-France 1 – Le Financement de projets à l’international Antoine AUSHANA, Adjoint au chef de bureau sur les crédits à l’exportation et garanties internationales et Thomas DELEMOTTE, Responsable des financements directs à l’export dans le secteur des transports en Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est et du sport – Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique 2 – Comment identifier et valider des partenaires commerciaux ? Benoit MAILLE, Chargé de mission intelligence économique internationale – CCI Paris Ile-de-France 3 – Les contrats commerciaux internationaux : points de vigilances et obligations partagées Me Bahar BASSIRI-BARROIS, Avocate associée fondateur – BBP Avocats Associés 4 – La Protection industrielle et intellectuelle dans l’espace francophone Julie ZERBIB, Responsable du pôle actions partenariales -INPI 5 – Témoignage d’une entreprise française Véronique KELLER, Dirigeante Société S3A, solutions pour l’agro-alimentaire en Afrique, spécialisée dans les solutions pour la découpe et la transformation des viandes

  • 10h45 à 13h00 : Rendez-vous B to B avec plus de 20 pays représentés
  • 13h00 à 14h00 : Cocktail déjeunatoire de réseautage
  • 14h00 à 17h30 : Reprise des rendez-vous B to B
Un Dîner de gala est organisé le 2 octobre à 19h30 en présence des représentants des Chambres consulaires et des organisations intermédiaires et internationales membres de la CPCCAF*. Ces événéments s’inscrivent dans le programme du « Festival de la Francophonie » à l’occasion de l’accueil du Sommet de la Francophonie les 4 et 5 octobre 2024 en France.  Tarifs :
  • Rencontres d’affaires francophones et africaines (RAFA) du 3 octobre : 120 euros HT
  • Dîner de gala – networking du 2 octobre : 210 euros HT
  • Pack Dîner de gala + RAFA : 320 euros HT
*CPCCAF : la Conférence Permanente des Chambres Consulaires et organisations intermédiaires Africaines et Francophones est une association reconnue d’utilité publique, avec le statut d’OING accréditée par l’OIF. Elle rassemble 82 membres de 24 pays francophones, dont 20 pays africains. Elle a pour objet de favoriser la coopération institutionnelle et le développement économique par la mise en œuvre d’actions visant, d’une part, à renforcer les organismes de représentation et d’appui des entreprises africaines et francophones et, d’autre part, à mener des projets et programmes pour appuyer la croissance du secteur privé africain et francophone, ainsi que le développement des relations économiques entre les entreprises de ces pays.
« Faites de l’International » 2024 : la CCI Paris Ile-de-France vous accompagne à l’export
Dans le cadre de son partenariat avec la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr s’engage à vous informer des évènements et initiatives majeurs de l’écosystème entrepreneurial de la région. Ce partenariat nous permet de vous offrir un accès privilégié aux opportunités de développement et aux ressources proposées par la Chambre de Commerce et d’Industrie, renforçant ainsi notre mission d’accompagnement et de soutien à la croissance des PME et ETI. Voici « Faites de l’International 2024 », un évènement à ne pas manquer pour vous positionner à l’international. Organisé par la CCI Paris Ile-de-France, « Faites de l’International » est un rendez-vous majeur des acteurs de l’accompagnement export des PME. L’événement est décliné tout au long de l’année dans chaque département francilien et se termine par un événement régional le 11 décembre 2024. Les prochaines éditions départementales : Hauts-de-Seine (92) – Lundi 14 octobre Boostez vos performances à l’international https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/faitesdelinternational/cci-92 Seine-Saint-Denis (93) – Mardi 12 novembre L’Afrique : Comment conquérir de nouveaux marchés ? https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/faitesdelinternational/cci-93 Val d’Oise (95) – Mercredi 20 novembre Made in France et réindustrialisation : 2 leviers de croissance à l’international https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/faitesdelinternational/cci-95 Yvelines (78) – Jeudi 28 novembre Stratégies d’exportation gagnantes en Asie et en Amérique https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/faitesdelinternational/cci-78  
Le plan France 2030 fait de la réindustrialisation française un objectif national prioritaire afin de préserver notre souveraineté industrielle et technologique. Parfait exemple de cette effort lancé par l’Etat : la société Soitec, positionnée sur les secteurs hautement stratégiques des composants pour véhicules électriques et pour smartphones. Pierre Barnabé, son président, nous parle du développement de sa production en France. Par Franck Boccara L’instabilité économique et géopolitique mondiale nous rappelle encore une fois l’importance des enjeux de souveraineté industrielle et technologique auxquels la France fait face aujourd’hui. Dans ce contexte, accélérer la réindustrialisation française apparaît plus que jamais comme une nécessité. Mais cette réindustrialisation n’est pas l’apanage des grands groupes, les PME et ETI ont également leur rôle à jouer et elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à choisir de produire en France… voyons pourquoi.

Le premier bilan montre que la dynamique est restée positive l’an dernier. Au total, 57 nouvelles usines (soit le solde des ouvertures et des fermetures) ont ouvert en France, contre 49 en 2022. Si l’on tient compte des agrandissements de sites, ce chiffre monte même à 201, contre 176 un an plus tôt.

Entre l’envolée des prix de l’énergie, les taux d’intérêt élevés et une concurrence exacerbée entre pays pour attirer les projets, l’environnement s’est néanmoins durci, et au second semestre, le mouvement a nettement ralenti avec 79 opérations, contre 122 au premier.

Selon une récente étude de Bpifrance Le Lab, les premières motivations des PME et ETI qui relocalisent sont les ruptures d’approvisionnement ainsi que la réduction des délais et des coûts de transport (58 % des répondants). 52 % des sondés choisissent aussi de produire en France par conviction et 46 % d’entre eux évoquent des raisons environnementales et climatiques.

L’emploi industriel augmente d’ailleurs, lui aussi, en valeur absolue avec « 130.000 emplois industriels créés depuis 2017 », note-t-il. Sur la seule année 2023, l’effectif total des entreprises de l’industrie manufacturière a augmenté de 1,8 %, selon un bulletin récent de la Banque de France.

Si les usines sortent de terre, la production industrielle française n’en recueille pas encore les fruits. En février , elle restait légèrement inférieure à son niveau de 2015, et était à peine supérieure s’agissant de l’industrie manufacturière. Certains pans de l’industrie restent il est vrai marqués par les séquelles de la crise du Covid. C’est notamment le cas de l’aéronautique, dont la production demeure inférieure de 25 % à son niveau d’avant-pandémie, ou de l’automobile.

Parmi ces entreprises ayant fait le choix de renforcer leur production en France, on trouve Soitec, membre de la communauté de La French Fab et spécialiste de la fabrication de matériaux pour semi-conducteurs. Au mois de septembre dernier, cette ETI de près de 2 500 salariés (dont 1 600 en France) a inauguré une nouvelle usine sur son site de Bernin, près de Grenoble. Cette unité va produire des composants à destination des véhicules électriques, diversifiant ainsi l’activité historique de l’entreprise sur le secteur des smartphones. Cette nouvelle usine devrait permettre le recrutement de 400 personnes sur 5 ans. « Le choix de continuer à nous développer en France était évident », indique Pierre Barnabé, CEO. « Soitec est un fleuron industriel français né il y a plus de 30 ans à Bernin, en Isère, dans la vallée du Grésivaudan que l’on appelle aussi parfois la « Silicon Valley française » », précise-t-il. « Ce surnom illustre parfaitement la réalité de ce territoire qui rassemble des centres de recherche d’excellence comme le CEA-Leti, des établissements universitaires réputés, notamment Grenoble INP-Phelma-Université Grenoble-Alpes, et plusieurs de nos partenaires stratégiques et clients de longue date ». Outre cette proximité avec des partenaires et des « talents » locaux, notamment scientifiques, Soitec évoque aussi un soutien des autorités nationales, notamment au travers de Bpifrance. « Bpifrance est actionnaire de Soitec, mais c’est surtout un partenaire stratégique, avec qui nous avons toujours eu d’excellentes relations. C’est une chance pour nous de pouvoir travailler main dans la main avec Bpifrance, un acteur parfaitement au fait des grands enjeux auxquels les entreprises font face et qui œuvre quotidiennement à l’accélération de leur développement ». Soitec incarne la réindustrialisation dans deux secteurs stratégiques pour la souveraineté technologique de la France et même de l’Europe : les véhicules électriques et les smartphones. Son dirigeant confirme que cette réindustrialisation est en marche. Mais il évoque un point de vigilance. « Il faut veiller à ce que la réindustrialisation se fasse dans le respect de l’environnement », estime Pierre Barnabé. « Nous travaillons activement à gérer efficacement les ressources et à maximiser l’efficacité énergétique de nos installations et de nos solutions. La réindustrialisation de la France ne sera réussie que si elle permet à notre pays de devenir une puissance économique exemplaire sur le plan environnemental », conclut-il.
French Infrastructure Tour 2024 Gabon et cameroun
Team France Export et Business France vous propose de participer à  l’évènement French Infrastructure Tour 2024 au Cameroun et au Gabon. Venez à la rencontre des acteurs majeurs du secteur des travaux publics et infrastructures (projets routiers, autoroutiers, ouvrages d’art, etc.) à l’occasion d’un événement business de 2 jours sur chaque pays. Cette mission a pour objectif de renforcer les relations commerciales et d’ouvrir de nouveaux marchés aux PME et ETI françaises en Afrique centrale. Ces rencontres stratégiques seront une occasion précieuse de se connecter davantage à une région en pleine croissance économique. L’Afrique Centrale constituée de 6 pays : le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazzaville, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad. Les six pays constituent la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale). Le secteur des infrastructures est prioritaire sur les deux marchés et reçoit l’appui de plusieurs bailleurs de fonds internationaux. Le Cameroun est un marché de 25,5 millions d’habitants et représente plus d’un 1/3 du PIB et 50% de la population de la zone CEMAC. Plus de 2 636 km de projets routiers et 2 374 ml (mètres linéaires) de projets d’ouvrages d’art importants sont en cours de réalisation sur la période 2020 -2030. Parmi les projets majeurs en cours, on peut citer :
  • Autoroutes (Yaoundé-Douala, Edea-Kribi, Bafoussam-Bamenda),
  • Corridors autoroutiers sous-régionaux de la zone CEMAC (dont la tronçon Yaoundé-Brazzaville financé à 382 M EUR par la BAD)
  • Ouvrages d’art (pont sur le Logone, pont sur le Ntem) et ponts métalliques,
  • Travaux de génie civil sur barrages hydroélectriques,
  • Projets d’extension des ports Douala et Kribi,
  • Programme de réhabilitation des aéroports,
  • Projet d’extension de la ligne ferroviaire vers le Tchad (financement BEI, UE et AFD à 249 M EUR)
  • Aménagement urbain et voies de contournement (dont le projet de mobilite Move financé par l’AFD à 64 M EUR)
  • Projet de BRT (Yaoundé, Douala) et de Tramway (Douala),
  • Péages automatiques (partenariat public privé Razel/Egis/Etat du Cameroun à 64 M EUR)
  • Infrastructures sportives (dont le projet SPORCAP financé par l’AFD à 10 M EUR), hôtelières et hospitalières,
  • Nouveaux sièges d’institutions (dont la Banque Centrale BEAC), nouvelles agences commerciales, projets résidentiels, etc.
Le Gabon représente un marché de 2,1 millions d’habitants et la 2ème économie d’Afrique Centrale en terme de PIB. Près de 76 M € d’investissement ont été mobilisés pour les projets routiers en 2023. Parmi les projets en cours et à venir :
  • Le projet de rénovation de la TransGabonaise (780 km)
  • Le projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (PASIG-1) suivi et financé par la BAD pour près de 140 M EUR
  • Réhabilitation des voiries urbaines
  • Projets portuaires : ports secs de Ndende et Nkok
  • Nouveau terminal de l’aéroport de Libreville et voie de contournement
  • Projets de nouvelles constructions : 400 logements sociaux, projets hospitaliers, privatisation des hôtels publics, etc.

Des besoins identifiés

💡 Vous êtes une entreprise française proposant :
  • des équipements
  • du matériel de construction
  • et des services aux donneurs d’ordre des projets d’infrastructures : études, ingénierie, expertise, contrôle, audit
🎯Venez rencontrer des donneurs d’ordres ciblés lors du French Infrastructure Tour 2024 :
  • Au Cameroun : Ministère des Travaux Publics, Port Autonome de Douala, Mairies, Razel/Fayat, Vinci, Egis, grandes entreprises (industrie, retail), bailleurs de fonds (AFD, AFD, Banque Mondiale, Proparco, BEI, Banque Mondiale, etc.
  • Au Gabon : Ministère des Travaux Publics, SETRAG (société du chemin de fer Le TransGabonais), OPRAG (Offices des Ports et Rades du Gabon), grandes entreprises (industrie, retail etc.), bailleurs de fonds (AFD, Banque Mondiale, BEI, BAD) etc.
🏗️  Sur des projets clairement identifiés : Au Cameroun :
  • Conception, études de faisabilité
  • Audit, contrôle technique et géotechnique, surveillance de travaux
  • Travaux de terrassement, construction de routes, ouvrages d’art
  • Aménagement de dessertes et VRD (Voirie et Réseaux Divers)
  • Equipements de manutention
  • Maintenance du réseau
  • Ingénierie et Innovation etc.
Au Gabon :
  • Conception, études d’avant-projet
  • Audit, contrôle technique et géotechnique, surveillance de travaux
  • Travaux de terrassement, construction de routes, ouvrages d’art
  • Equipements et matériel (Bourreuse, Draisine, etc.)
  • Expertise en maintenance d’équipements ferroviaires
  • Ingénierie et Innovation etc.
Pour toute information complémentaire sur French Infrastructure Tour 2024, veuillez contacter 
Tiphaine BUGNO – Business France Paris : +33 1 40 73 31 74 tiphaine.bugno@businessfrance.fr
Patricia KAHAM – Business France Cameroun & Gabon

patricia.kaham@businessfrance.fr

Au programme de French Infrastructure Tour 2024

🌍 Au Cameroun Lundi 23 septembre 2024 – Douala
  • Réunion d’accueil et d’information pays Cameroun
  • Programme de rendez-vous B2B ciblés avec des donneurs d’ordres du secteur infrastructures
  • Pitch des entreprises françaises participantes et cocktail de networking avec l’écosystème local
Mardi 24 septembre 2024 – Yaoundé
  • Départ pour Yaoundé – Vol* de 30mn
  • Visite de site (à définir)
  • Suite des rendez-vous B2B ciblés
Mercredi 25 septembre 2024 – Yaoundé
  • Suite et fin des rendez-vous B2B ciblés
✈️ Transfert au Gabon :
Yaoundé pour Libreville à 19h00 par le vol Afrijet
  🌍Au Gabon Jeudi 26 septembre 2024 – Libreville
  • Réunion d’accueil et d’information pays Gabon
Programme de rendez-vous B2B ciblés avec des donneurs d’ordres du secteur infrastructures
  • Pitch des entreprises françaises participantes et cocktail de networking
Vendredi 27 septembre 2024 – Libreville
  • Poursuite des rendez-vous B2B ciblés à Libreville

✈️ Retour en France

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Jeux Olympiques Paris 2024 : de belles perspectives pour les entreprises
Les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se sont clôturés ce dimanche 11 août, ont laissé des impressions mitigées parmi les acteurs économiques locaux, notamment les restaurateurs et hôteliers, qui ont  exprimé leur déception quant aux chiffres d’affaires enregistrés durant l’événement. Cependant, Olivia Grégoire, la ministre déléguée des Entreprises et du Tourisme, s’est montrée rassurante en soulignant que les véritables retombées économiques de cette grand-messe sportive se feront sentir sur le moyen et long terme, ouvrant la voie à des bénéfices durables pour les entreprises françaises. Par Franck Boccara Si de nombreux observateurs et analystes ont montré du scepticisme sur le coût des JO et leur impact sur certains secteurs de l’économie française, la ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation dresse un bilan tout à fait différent, explique Le Parisien. Dans un premier temps, Olivia Grégoire avait affirmé dimanche dans La Tribune que les retombées à moyen et long terme seraient importantes. «N’en déplaise aux esprits chagrins, ces Jeux, qui ont coûté 8,8 milliards d’euros constitués en grande partie d’investissements privés, rentreront largement dans leurs frais», dit-elle, estimant les retombées à neuf milliards d’ici quinze ans. Malgré les coups de gueule d’hôteliers et restaurateurs, Olivia Grégoire a assuré qu’«au terme de ces deux semaines», le nombre de nuitées «sur l’ensemble des villes hôtes» a augmenté de 16 % «dont 20 % en Île-de-France».

L’impact des jeux olympiques à moyen terme : renforcement de l’Attractivité Touristique

L’un des premiers effets positifs des Jeux Olympiques concerne le renforcement de l’attractivité touristique de la France, et plus particulièrement de Paris. L’événement a offert une vitrine mondiale exceptionnelle à la capitale française, diffusant des images spectaculaires de la ville et de ses sites emblématiques à des milliards de téléspectateurs. Cet engouement pourrait stimuler une augmentation significative des flux touristiques dans les années à venir. Les visiteurs internationaux, séduits par la beauté et l’effervescence de Paris, pourraient être incités à revenir, générant ainsi des recettes importantes pour les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce de détail et des services. De plus, les infrastructures modernisées pour l’événement, telles que les transports et les installations sportives, continueront à bénéficier aux touristes et aux résidents, améliorant la qualité de vie et l’expérience des visiteurs. Des Infrastructures Modernisées au Service de l’Économie Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont également laissé en héritage un ensemble d’infrastructures modernisées, qui joueront un rôle crucial dans la dynamisation de l’économie à moyen et long terme. Les entreprises du BTP et de l’ingénierie, qui ont participé à la construction et à la rénovation des infrastructures olympiques, ont non seulement profité d’une activité intense pendant la préparation des Jeux, mais elles bénéficieront aussi d’une expertise renforcée et d’une meilleure visibilité sur la scène internationale. De plus, ces infrastructures, conçues pour être durables et adaptables, peuvent être réutilisées pour d’autres événements sportifs, culturels et commerciaux, renforçant ainsi la capacité de la France à accueillir de grands rassemblements internationaux. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour les entreprises françaises spécialisées dans l’organisation d’événements, le tourisme d’affaires, et les services connexes.

Une Dynamique Économique de Long Terme : Innovation et Exportation

Les Jeux Olympiques ont aussi stimulé l’innovation et la transformation digitale dans de nombreux secteurs, créant un environnement propice à l’émergence de nouvelles opportunités économiques. Les entreprises françaises, confrontées à des exigences élevées en matière de durabilité et de technologie, ont dû innover pour répondre aux besoins de l’événement, que ce soit dans le domaine des énergies renouvelables, de la mobilité intelligente, ou des technologies de l’information. Ces avancées technologiques et ce savoir-faire acquis pourront être exportés vers d’autres marchés à l’international, offrant ainsi de nouvelles perspectives de croissance pour les entreprises françaises. La France pourrait ainsi renforcer sa position de leader dans des secteurs clés, tels que l’écologie urbaine, la gestion des événements et les technologies vertes, contribuant à une croissance économique durable. Un Héritage Social et Économique Durable Enfin, au-delà des retombées purement économiques, les Jeux Olympiques de Paris 2024 laisseront un héritage social positif, en renforçant le lien entre les entreprises et la communauté. De nombreuses initiatives ont été mises en place pour promouvoir l’inclusion sociale et l’accès à l’emploi, notamment à travers des partenariats entre les entreprises et les associations locales. Cet engagement social peut créer un cercle vertueux, où les entreprises bénéficient d’une meilleure image et d’une plus grande fidélité de la part de leurs clients et de leurs employés. En conclusion, si les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont pu décevoir certains secteurs à court terme, leur véritable impact économique se révélera à moyen et long terme. Les entreprises françaises, en particulier dans les domaines du tourisme, des infrastructures, de l’innovation, et de l’exportation, ont toutes les raisons d’espérer des retombées positives durables, renforçant ainsi la compétitivité et l’attractivité de la France sur la scène mondiale.
Mission d'entreprises au Tchad du 16 au 18 septembre 2024
Cette mission d’entreprises au Tchad, qui se tiendra à N’Djamena du 16 au 18 septembre, sera conduite par Philippe Labonne, Président d’AGL et vice-président du Comité Afrique de MEDEF International. Cet évènement sera l’occasion pour les dirigeants de PME et ETI intéressés par les marchés francophones africains de rencontrer les décideurs tchadiens ainsi que les entreprises françaises déjà présentes sur place. Alors que le pays était engagé dans une transition politique depuis le décès du Président M. Idriss Déby Itno en 2021, les élections présidentielles du 6 mai 2024 ont permis au Tchad d’entrer dans une nouvelle phase politique. Avec un PIB estimé à 11 Mds € en 2022, le Tchad est la cinquième économie de la CEMAC (11,3 % du PIB régional). Largement dépendant de la production de pétrole qu’il exporte depuis 2003, le pays a connu une période de croissance importante (13,7% en moyenne) pour atteindre un pic en 2014. L’accord de restructuration de dette, conclu le 9 janvier 2023 avec ses créanciers au titre du Cadre commun, offre au Tchad de nouvelles perspectives d’emprunt pour soutenir sa croissance (5% en 2023) et impulser la nécessaire diversification de son économie. Pour ce faire, les autorités tchadiennes entendent œuvrer à l’amélioration du climat des affaires. La priorité est mise sur :
  • Le secteur agricole et agroalimentaire : l’élevage – deuxième poste d’exportation du pays – mais également la culture de céréales, du coton et de la gomme arabique). Ce secteur représente près de 50 % de l’économie tchadienne qui a le potentiel pour développer des produits agricoles à plus forte valeur ajoutée.
  • Les projets d’énergie verte en particulier solaires pour renforcer son mix énergétique.
  • Les Infrastructures de transports et de logistiques
Pour ce faire, les autorités tchadiennes entendent œuvrer à l’amélioration du climat des affaires. Cette mission d’entreprises au Tchad sera ainsi l’occasion de :
  • Rencontrer le nouveau gouvernement tchadien pour mieux comprendre ses attentes et ses priorités ;
  • Rencontrer les principaux bailleurs de fonds du pays (Banque mondiale, AFD, Union européenne, BAD) ;
  • Échanger avec le secteur privé français local : une vingtaine d’entreprises françaises sont déjà présentes dans les secteurs de l’agroalimentaire, du BTP, du commerce, de la distribution de produits pétroliers, des banques ou encore de la logistique.
  • Rencontrer le secteur privé tchadien et échanger sur le climat des affaires
INFORMATIONS Merci de nous faire parvenir avant le vendredi 30 août à 18h :
  • La fiche profil entreprise complétée – Word & EN
  • Une photo en version JPEG
  • Un scan du passeport
  • Vos plans de vols (n° vol + dates + horaires)
  • Votre numéro de mobile (important en cas d’annulations/modifications)
Conditions Générales de Participation

S’INSCRIRE

Date limite d’inscription : 31 août 2024
Tout le monde sait que Lisbonne est belle mais, en plus de sa beauté, elle fait tout pour attirer le tourisme incentive. Classée par l’ICCA (International congress and convention association)  parmis les villes hébergeant le plus de congrès internationaux, elle une offre une gamme de séjours incentive diverse et variée qui a séduit les organisateurs. Par Franck BOCCARA La cité du fado jouit d’un potentiel touristique énorme avec ses quartiers historiques tels que l’Alfama, le Barrio Alto, le Chiado et Belem qui regorgent de petites ruelles pittoresques avec leurs célèbres «azulejos» (carreaux de faïence) dans lesquelles les visiteurs aiment se perdre. Ou encore le fameux pont du 25 avril, inauguré en 1966, qui domine le Tage et dont la silhouette donne le ton moderne de la ville. Le pont du 25 avril s’est d’ailleurs doté, en d’un centre d’interprétation appelé Expérience Pilar 7 logé dans l’un de ses piliers. On y accède par ascenseur en voyageant à travers la structure de l’ouvrage pour finalement atterrir sur une terrasse panoramique perchée à 80 m du sol qui révèle une vue splendide sur toute la ville. Afin d’attirer toujours plus d’entreprises, Lisbonne propose des espaces d’exposition très divers. Des plus classiques comme le fameux Palais des Congrès qui s’est agrandi de 20 % en 2003, aux plus typiques comme la célèbre Tour de Belèm. La plupart de ces lieux historiques sont privatisables pour l’organisation d’événements d’entreprises.
Les infrastructures MICE haut de gamme abondent dans la ville, comme par exemple celles construites au parc des Nations pour l’exposition universelle de 1998. Remplie de lieux événementiels prestigieux, la capitale portugaise est devenue une place de choix pour le tourisme d’affaires avec son climat doux et agréable et ses charmants quartiers authentiques comme le très festif Barrio Alto ou l’Alfama. Le quartier de Belem et ses alentours grouillent de solutions événementielles, parmis lesquelles la célèbre tour, le monastère des Hiéronymites , la collection d’art contemporain Berardo ou les légendaires pasteis de nata de la pastelaria de Belem. A l’image de SUD Lisboa, proche du pont du 25 avril, cet espace dernier cri d’une surface de 1 000 m² avec terrasse en rooftop de 750 m² face au Tage est modulable pour recevoir toutes sortes d’événements tels que workshops, déjeuners ,diners, lancements de produits, cocktails avec une capacité maximale de 750 personnes. Le centre-ville aussi a beaucoup investi dans l’offre incentive avec la réouverture et la rénovation du Pavillon Carlos Lopes en 2016 qui peut aujourd’hui accueillir des événements en tous genres, même des foires et expositions jusqu’à 2 900 personnes. Construit à l’origine à Rio de Janeiro pour être le Pavillon des Industries Portugaises lors de l’Exposition Internationale de 1922, celui-ci a été reinstallé en 1932 dans le parc Eduardo VII, qui surplombe le cœur de la ville. Proche de la France et très abordable au niveau des tarifs, Lisbonne a reussi le pari de l’événement d’entreprise . Sachant allier accueil, beauté et efficacité, l’offre lisboète a aussi su séduire les PME et ETI françaises… A juste titre !!

INFORMATIONS :

Lisboa Convention Bureau Rua do Arsenal, 23 • Tél. : +351 210 312 700 Email : atl@visitlisboa.com Internet : www.visitlisboa.com/convention-bureau
Brice Oligui Ngueman président de transition du Gabon lors du forum Gabon-France à Paris
Le président de transition du Gabon, Brice Oligui Nguema, a marqué un tournant décisif dans les relations économiques entre le Gabon et la France lors de sa visite officielle entamée le 28 mai 2024. Cette visite, tant attendue, a mis en lumière le retour à la stabilité politique et économique du Gabon, offrant ainsi une nouvelle ère d’opportunités pour les investisseurs internationaux. Les PME et ETI françaises devraient accorder la plus grande attention à ce signal lancé par un pays dont les relations historiques, culturelles et linguistiques sont ineffaçables. Par Franck Boccara Cette visite symbolise sans aucun doute le renouveau du  Gabon sur la scène internationale et son ouverture aux investissements internationaux. L’un des moments phares de cette visite a été le Forum Gabon France, qui s’est tenu le 29 mai. Cet événement a dépassé toutes les attentes en faisant salle comble et en générant un intérêt massif des investisseurs. Le succès de ce forum témoigne de la confiance renouvelée des partenaires économiques dans le potentiel du Gabon. Un Forum aux Retombées Économiques Significatives Forum économique Gabon-France qui s’est tenu à Paris sous le thème ‘’Pour un partenariat redynamisé’’ a réuni près de 600 chefs d’entreprise gabonais et français, créant ainsi une plateforme d’échanges fructueux. Les discussions ont porté sur divers secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie, les technologies de l’information, et l’agriculture. Grâce à ces échanges, plusieurs accords de partenariat ont été signés, marquant le début de nouveaux projets ambitieux au Gabon. La présence de Brice Oligui Nguema a été cruciale pour rassurer les investisseurs sur la stabilité retrouvée du Gabon. Depuis son arrivée à la présidence de transition, le pays a entrepris des réformes importantes pour stabiliser son économie et renforcer ses institutions. Ces efforts ont porté leurs fruits, comme en témoigne la participation massive et l’engouement observé lors de ce forum qui aurait généré des protocoles d’accords et des contrat pour un montant total de plus d’un milliard d’euros.
Brice Oligui Nguema, Président de la transition du Gabon
Nous sommes devant vous pour vous inviter au Gabon, terre de toutes les opportunités’’. Brice Oligui Nguema, Président de la transition du Gabon
‘‘J’ai l’impression que tout le monde s’intéresse massivement au Gabon depuis le 30 août. Ce n’est pas l’inquiétude, c’est de l’enthousiasme. On est passé dans nos hypothèses de croissance à un chiffre au-dessus de 3% en perspective. Cela veut quand même indiquer que les choses ont redémarré ou sont reparties’’, s’est félicité Charles M’Ba, ministre gabonais des Comptes publics, cité par RFI. De son côté, l’Agence gabonaise de presse (AGP) a rapporté que dans le cadre du Forum économique Gabon-France, le ministre de la Défense nationale, le Général de division Brigitte Onkanowa et son collègue de l’Économie Mays Mouissi, ont tenu une réunion de travail avec des représentants d’Airbus Defense & Space. ‘’Cette entrevue a permis aux membres du Gouvernement et aux hommes d’affaires de discuter d’un plan de soutien et de maintenance pour les avions Airbus utilisés par l’Armée de l’air gabonaise’’, souligne l’AGP. Deux protocoles auraint également été conclu avec le gouvernement français. Le premier porte sur la remise à niveau du ‘’Transgabonais’’, le chemin de fer du Gabon. Le deuxième concerne la réhabilitation de la décharge saturée de Mindoubé, rapporte RFI. D’autres contrats auraient également été signés dans les secteurs des infrastructures portuaires, ferroviaires, et des axes routiers. Selon la même source, des partenariats public-privé ont également été entérinés lors de cet événement, notamment avec le groupe Suez, spécialisé dans la gestion de l’eau et des déchets et Pam Saint Gobain, dans le domaine de la canalisation, de la modernisation des infrastructures de production et de distribution d’eau. À la tribune du Forum économique, Philippe Labonne, président du Comité Afrique du Medef international a déclaré : ‘’Les entreprises françaises sont prêtes à établir un nouveau partenariat économique Gabon-France et à soutenir l’action de votre gouvernement.’’ Un Contexte Politique et Économique Favorable Depuis la mise en place du gouvernement de transition, le Gabon a fait preuve de résilience et de détermination pour surmonter les défis économiques et politiques. Les réformes mises en place ont permis de restaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux. Le climat des affaires s’est nettement amélioré, offrant un environnement propice aux investissements. Les nouvelles mesures économiques visent à diversifier l’économie gabonaise, réduire la dépendance aux ressources naturelles et promouvoir des secteurs émergents. Cette stratégie de diversification, couplée à une gouvernance transparente et efficace, a repositionné le Gabon comme un pôle d’attraction pour les investisseurs étrangers. Un Point d’Orgue à l’Élysée Le point d’orgue de cette visite a eu lieu le vendredi 29 mai avec une rencontre entre le président gabonais et Emmanuel Macron à l’Élysée. Brice Oligui Nguema a été reçu avec les honneurs militaires, soulignant l’importance de cette rencontre au plus haut niveau de l’État français. Cet accueil chaleureux et solennel a renforcé les liens diplomatiques entre les deux nations, démontrant la volonté commune de renforcer les relations bilatérales. Lors de cette rencontre, les deux présidents ont discuté de plusieurs sujets cruciaux, notamment la coopération économique, les investissements étrangers, et les initiatives conjointes pour le développement durable. Emmanuel Macron a salué les efforts du gouvernement de transition gabonais pour rétablir la stabilité et favoriser un environnement propice aux affaires. Brice Oligui Nguema, quant à lui, a réaffirmé l’engagement du Gabon à poursuivre les réformes économiques et à promouvoir des partenariats bénéfiques avec la France. Une Vision d’Avenir Partagée La visite de Brice Oligui Nguema en France et le succès du Forum Gabon France marquent un jalon important dans la revitalisation des relations économiques entre les deux nations. Les partenariats scellés et les projets lancés augurent d’un avenir prometteur pour le Gabon. Les investisseurs ont désormais une vision claire de la stabilité et du potentiel de croissance du pays. En conclusion, cette visite a non seulement renforcé les liens économiques franco-gabonais, mais elle a aussi démontré que le Gabon est sur la voie d’une renaissance économique durable. Grâce à un leadership déterminé et à une vision stratégique, le Gabon offre aujourd’hui un cadre sécurisé et attractif pour les investissements, consolidant ainsi sa place sur la scène internationale.      
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