Le 27 novembre, à l’occasion du Forum économique international sur l’Afrique 2025 organisé à Paris sous l’égide de l’OCDE, l’intervention du ministre guinéen du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël Nabé, a marqué les esprits. Devant un auditoire composé de dirigeants politiques, d’acteurs économiques et de bailleurs de fonds internationaux, le ministre a présenté avec clarté et détermination la nouvelle trajectoire de la République de Guinée, tout en portant un message fort en faveur d’un partenariat économique plus équilibré entre l’Afrique et ses partenaires extérieurs.
Par Franck Boccara
Une Afrique confiante et résolument tournée vers l’avenir
Dès l’ouverture de son intervention, le ministre guinéen a planté le décor : l’Afrique n’est pas un continent à assister mais une terre d’initiatives, de talents et de projets ambitieux. Il a rappelé que ce que les pays africains attendent aujourd’hui, ce ne sont pas des aides ponctuelles ou des discours bienveillants, mais des engagements solides, des investissements structurants et des alliances économiques fondées sur la transparence et la réciprocité.
« L’Afrique ne demande pas la charité, mais un capital équitable et des partenariats stratégiques », a-t-il déclaré avec conviction, soulignant que le continent est prêt à jouer un rôle majeur dans la transformation économique mondiale.
Ismaël Nabé met en lumière les opportunités uniques qu’offre la Guinée aux investisseurs internationaux
La Guinée en fer de lance avec le projet Simandou
Pour illustrer concrètement cette vision, Ismaël Nabé a mis en avant le projet emblématique Simandou, aujourd’hui considéré comme l’un des plus vastes projets intégrés d’Afrique, alliant exploitation minière, infrastructures et industrialisation.
Ce programme d’envergure comprend :
La construction de 650 km de voies ferrées reliant les sites miniers aux infrastructures portuaires,
Le développement d’un port en eau profonde, pensé comme un levier de croissance régionale,
Des zones économiques à vocation multisectorielle conçues pour encourager la transformation locale et attirer les investisseurs.
Plus qu’un simple projet minier, Simandou est le reflet d’une volonté nationale portée par le président Mamadi Doumbouya: bâtir une économie durable, créer des emplois qualifiés, et positionner la Guinée comme un moteur de l’industrie en Afrique de l’Ouest.
Une stratégie de développement bien au-delà des mines
Mais le ministre n’a pas réduit l’avenir économique de la Guinée à l’exploitation de ses ressources naturelles. Il a exposé une feuille de route plus large, tournée vers la modernisation de l’économie nationale et l’insertion du pays dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.
Parmi les axes stratégiques évoqués :
– Le déploiement d’infrastructures énergétiques propres, notamment dans les énergies renouvelables,
– La modernisation des réseaux de transport pour désenclaver les zones reculées,
– Le développement du numérique, avec l’installation de la fibre optique et la digitalisation des services,
– La création de zones dédiées à la transformation agro-industrielle,
– La mise en place de solutions logistiques et commerciales modernes,
– Et une attention particulière portée à l’aménagement urbain face aux enjeux climatiques.
À travers ces priorités, c’est une Guinée connectée, productive, résiliente et tournée vers l’innovation que le ministre a défendu à Paris.
Ismaël Nabé défend une Afrique résiliente, connectée et attractive face aux décideurs internationaux
Un message clair aux partenaires français et européens
Dans un contexte où les relations économiques entre la France et le continent africain sont appelées à se redéfinir, Ismaël Nabé a saisi cette tribune pour interpeller les entreprises françaises. Il les a invitées à regarder autrement la Guinée, non plus comme un marché secondaire, mais comme un territoire stratégique à fort potentiel.
La République de Guinée, avec ses ambitions affichées, son besoin d’expertise, et sa dynamique de transformation, représente une formidable opportunité pour les entreprises françaises désireuses de s’internationaliser, d’innover et de contribuer à un développement durable.
Le ministre a insisté : le temps est venu de bâtir des alliances gagnant-gagnant, respectueuses des intérêts locaux, et conçues pour durer.
L’Afrique de demain se construit aujourd’hui
L’intervention d’Ismaël Nabé n’était pas qu’un exercice diplomatique. C’était un signal politique fort, une invitation à changer de regard sur l’Afrique et à envisager un futur commun fondé sur la co-construction.
Le Forum de Paris a mis en lumière une Afrique qui prend la parole, qui assume ses ambitions, et qui choisit ses partenaires. La Guinée, en particulier, montre qu’avec une vision claire, une gouvernance proactive et un cadre de travail sérieux, les investissements peuvent devenir des accélérateurs de souveraineté et de prospérité partagée.
Le ministre a rappelé que le président Mamadi Doumbouya porte cette volonté de transformation structurelle, en misant sur l’industrialisation, l’éducation, les infrastructures et la création de valeur locale.
Ismaël Nabé appelle les entreprises à investir dans une Afrique ambitieuse et souveraine
Une fenêtre d’opportunité à ne pas manquer
L’Afrique change, et la Guinée est en train de se réinventer. Pour les entreprises françaises, il s’agit là d’un moment charnière. Rares sont les pays aujourd’hui qui affichent une telle clarté stratégique, un tel engagement politique et une telle ouverture à des partenariats responsables.
Ismaël Nabé a, par son discours, incarné une génération de dirigeants africains décidés à tracer leur voie, sans complexe, mais avec une main tendue. L’heure n’est plus aux hésitations, mais à l’action.
Pour les entreprises prêtes à construire avec l’Afrique, la Guinée est une porte d’entrée prometteuse. À elles de saisir l’opportunité, car demain commence aujourd’hui.
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et réseaux qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Les rendez-vous Europe Business Café sont destinés aux entreprises qui souhaitent accéder aux marchés européens et internationaux ou s’y développer. Ils traitent de diverses thématiques européennes.
Comment trouver vos clients ou fournisseurs à l’international ?
Mardi 2 décembre de 11h à 12h > en distanciel
Vous êtes une entreprise, vous recherchez des clients ou des fournisseurs à l’étranger car vous vous lancez à l’export ou vous souhaitez accroître votre présence à l’international.
Trouver des partenaires est essentiel pour augmenter votre chiffre d’affaires, innover, vous développez sur de nouveaux marchés au sein de l’Union européenne (UE) ou en dehors de l’UE. Vous souhaitez offrir une technologie innovante et la valoriser à l’échelle européenne, rechercher un distributeur ou des clients finaux pour vos produits et services, identifier un fournisseur, un partenaire industriel, technologique ou de R&D pour développer votre projet et ou fabriquer votre produit
3 services sont proposés par le réseau Enterprise Europe Network :
Une base de données avec plus de 600 profils d’entreprises dans 40 pays
Les conventions d’affaires : rendez-vous BtoB gratuits organisés en marge des salons professionnels en France ou à l’étranger.
Des challenges d’innovation et de R&D en collaboration avec des entreprises étrangères Enterprise Europe Network, financé par la Commission européenne, est le plus grand réseau d’appui européen aux entreprises.
Intervenants :
Brigitte LAGARGUE-SANCLOUS, conseillère Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France
Théo JALLAIS, conseiller Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France
E-commerce dans l’UE : sécurisez vos opérations
Jeudi 4 décembre de 11h à 12h > en distanciel
Vous projetez de vous lancer dans le e-commerce au sein de l’Union européenne (UE) ou faire le point sur votre conformité à la règlementation en vigueur ? Cette démarche pour conquérir de nouvelles parts de marché suppose de s’interroger sur certains sujets. Pour vous aider à vous engager ou vous perfectionner dans le e-commerce en Europe, les experts de ce webinar apporteront un éclairage complet.
Programme :
Quelles sont les règles particulières de TVA que vous devez mettre en œuvre ?
L’importance d’établir des Conditions générales de vente (CGV BTOB et/ou BtoC)
Les clauses incontournables des CGV
Les autres mentions légales obligatoires pour ventre site de vente e-commerce.
Modératrice : Nina KRZESINSKI – Conseillère en développement international – Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France.
Intervenants :
Vincent BOURRUT, juriste, spécialiste des contrats, de la propriété intellectuelle et du numérique, Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France
Alexandre HERMELLIN, juriste en droit européen, spécialiste de la fiscalité européenne, Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France.
En savoir plus
Les Europe Business Café, proposés par la CCI Paris Ile-de-France, membre d’Enterprise Europe Network, sont financés par la Commission européenne. Présent dans plus de 50 pays, ce réseau d’experts a pour but d’aider les entreprises dans leur développement à l’international.
PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France sont fiers de vous présenter ce partenariat qui a pour ambition de démystifier l’export et d’inciter plus de PME et ETI à se tourner vers l’international.
Les raisons qui freinent l’internationalisation des entreprises à fort potentiel sont nombreuses et le dispositif Team France Export, dont la CCI fait partie, offre des solutions concrètes pour surmonter chacun de ces obstacles. Et puisque tout commence par l’information, PME-ETI.fr s’engage à vous connecter en temps réel aux principaux évènements et aux dernières actualités de la CCI.
Pierre Mongrué, DGA CCI Paris Ile-de-France International et Franck Boccara, Président de PME-ETI.fr, partagent dans ce film leur témoignages respectifs et vous transmettent l’optimisme nécessaire pour conquérir de nouveaux marchés à l’export.
Lorsqu’une entreprise européenne décide de s’implanter en Afrique, elle fait généralement appel à des intermédiaires commerciaux pour naviguer dans un environnement complexe. Au-delà des impératifs de conformité (éviter toute relation avec des acteurs liés à des pratiques douteuses ou sous sanctions internationales), plusieurs écueils financiers et opérationnels peuvent sérieusement compromettre son succès.
Par Jérémie Taïeb – Dirigeant de Tikva Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique
Structuration du financement et gestion des risques
Les entreprises françaises et européennes qui ont pour projet de s’implanter en Afrique sous-estiment souvent la nécessité d’une structuration financière adaptée aux spécificités africaines. Plusieurs points critiques doivent être anticipés :
• Les taux d’intérêt des banques africaines peuvent dépasser 15-20 % en raison du risque perçu et des coûts de refinancement élevés. Une entreprise qui ne diversifie pas ses sources de financement risque de se retrouver en difficulté. Un importateur européen de matériel médical opérant en Afrique de l’Ouest a pu réduire son coût du crédit de moitié en combinant un financement bancaire local avec une garantie de la MIGA (Banque mondiale) et un prêt concessionnel d’une DFI (Development Finance Institution)
Directeur de TIKVA Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique
• Dans un marché où certaines monnaies comme le naira nigérian ou le cédi ghanéen sont sujettes à des dépréciations brutales, une facturation en euros ou en dollars sans couverture expose l’entreprise à des pertes importantes. Je me rappelle d’une société agroalimentaire européenne vendant en francs guinéens qui a vu sa marge brute chuter de 12 % en six mois à cause d’une dévaluation soudaine. La mise en place de comptes en devises locales couplée à des contrats de hedging aurait permis d’atténuer cet impact.
• Il est courant d’attendre 90 à 180 jours pour être payé, ce qui peut asphyxier la trésorerie d’une PME européenne non préparée. L’assurance-crédit, le factoring et les mécanismes de trade finance (lettres de crédit confirmées, garanties bancaires) sont des solutions indispensables. Un fournisseur de pièces industrielles en Côte d’Ivoire a sécurisé 80 % de ses créances grâce à un partenariat avec une société d’assurance-crédit couvrant les risques d’impayés locaux.
Intermédiation commerciale : des risques d’opacité et d’inefficacité
Le recours à des intermédiaires est inévitable, mais mal encadré, il peut générer des inefficacités et des risques juridiques :
• Un distributeur ou agent commercial qui représente plusieurs marques risque de privilégier celle qui lui offre la meilleure marge ou les meilleures incitations. Solution : un système de rémunération hybride combinant une commission fixe et des bonus liés à la performance réelle (ventes effectives, taux de recouvrement).
• Certains intermédiaires gonflent artificiellement les prix ou captent une partie de la marge. Il est essentiel d’avoir une vision claire de la structure des coûts et des prix de marché. Une société européenne vendant du matériel agricole en RDC a découvert qu’un intermédiaire appliquait un surcoût de 40 % sur ses équipements, rendant son offre non compétitive. Une analyse approfondie des prix et un recours direct à des distributeurs agréés lui ont permis de regagner du terrain.
• L’application stricte des normes comme le FCPA (Foreign Corrupt Practices Act) ou le UK Bribery Act est indispensable. Une entreprise espagnole du secteur énergétique a dû interrompre un projet en raison d’un soupçon de corruption impliquant un consultant local non audité. Une due diligence rigoureuse et la mise en place d’un programme de conformité auraient permis d’éviter cette situation.
Structuration juridique et gouvernance locale
Une implantation mal structurée juridiquement peut devenir un piège coûteux :
• Faut-il créer une filiale, opter pour une joint-venture ou se contenter d’un bureau de représentation ? Un choix mal adapté peut générer des impôts excessifs, des restrictions de rapatriement de fonds ou des conflits avec des partenaires locaux.
• Les délais judiciaires pour s’implanter en Afrique peuvent être longs, et certaines décisions locales biaisées. Une entreprise française dans l’industrie pharmaceutique a dû patienter quatre ans pour récupérer une créance devant une juridiction locale, alors qu’une clause d’arbitrage à la CCI de Paris aurait permis une résolution en un an
• L’Afrique est marquée par des évolutions de régimes fréquentes (ex. coups d’État au Mali, Niger, Burkina Faso). Une entreprise qui ne prévoit pas de plans de contingence peut se retrouver paralysée. Il faut anticiper le risque politique c’est primordial en Afrique. L’anticiper ne signifie pas pour autant faire des ingérences politiques.
Gestion opérationnelle et logistique : un facteur sous-estimé
Les défis logistiques peuvent gravement affecter la compétitivité :
• En Afrique de l’Ouest, le dédouanement peut prendre plusieurs semaines, avec des coûts cachés. Une entreprise allemande du secteur automobile a vu ses véhicules bloqués six mois au port de Lagos faute d’avoir anticipé les réglementations locales. Une meilleure planification douanière et l’utilisation de ports alternatifs (Togo, Ghana) auraient permis de contourner cet obstacle.
• Les routes mal entretenues, les retards portuaires et les risques sécuritaires (vols, attaques) sont des menaces réelles. Exemple : un producteur de biens de consommation a réduit ses pertes de stock de 20 % en intégrant un système de tracking GPS pour ses camions de livraison au Nigeria.
• Dans certaines zones, surtout au Sahel, la sécurité devient un enjeu stratégique. On peur réduire son exposition aux risques en optant pour une stratégie de “fly-in fly-out” pour ses employés, réduisant ainsi leur temps d’exposition dans des zones à risque élevé.
S’implanter en Afrique ne doit pas se résumer à une vision opportuniste, il est indispensable de savoir s’entourer de personnes sérieuses et il ne faut pas investir uniquement en raison d’une bonne opportunité commercial au risque d’y laisser des plumes. Seule une approche structurée, intégrant une ingénierie financière adaptée, une gouvernance rigoureuse et une anticipation fine des risques, permet de transformer un potentiel en succès durable. L’Afrique est un marché à fort rendement, mais il ne pardonne pas l’impréparation. Ceux qui y réussissent sont ceux qui savent conjuguer patience, pragmatisme et maîtrise des risques.
Avec plus de 1,4 milliard d’habitants et une croissance démographique parmi les plus rapides au monde, l’Afrique se trouve face à un double défi : nourrir sa population et créer des opportunités économiques pour des millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. Au cœur de cette transformation, le secteur agroalimentaire africain joue un rôle stratégique.
Par Luc-Etienne Dandrieu – Directeur général AlphaSeeds
Plus qu’un simple moteur économique, il constitue un levier unique pour générer à la fois rentabilité et impact social et environnemental. Pour les dirigeants de PME et d’ETI, il offre un terrain fertile où engagements RSE, philanthropie et investissement à impact se rejoignent.
L’agroalimentaire : colonne vertébrale des économies africaines
L’agriculture et l’agroalimentaire représentent environ 35 % du PIB du continent et emploient plus de 60 % de la population active. Pourtant, l’Afrique importe encore plus de 50 milliards USD de produits alimentaires chaque année.
Ce déséquilibre commercial révèle à la fois :
un potentiel immense pour développer des filières locales,
et une urgence à repenser la production, la transformation et la distribution des denrées alimentaires.
La transformation agroalimentaire ne se limite pas à nourrir les populations. Elle favorise la création d’emplois, la montée en gamme des filières locales, la valorisation des matières premières, et contribue directement à la sécurité alimentaire. Il est ainsi 2 à 4 fois plus efficacepour sortir des populations de la pauvreté d’investir dans l’agroalimentaire que dans n’importe quel autre secteur.
Les opportunités dans la transformation locale
L’un des défis majeurs de l’Afrique reste la faible transformation locale des produits agricoles. Dans de nombreux pays, beaucoup de matières premières sont exportées brutes, générant une valeur ajoutée limitée pour les producteurs locaux.
Pour les investisseurs, le potentiel est immense :
Réduction des pertes post-récoltes : aujourd’hui, jusqu’à 30 à 40 %des récoltes sont perdues faute d’infrastructures adaptées.
Montée en gamme des produits : développer des marques locales fortes et conquérir des marchés premium, à l’export comme en local.
Croissance des marchés urbains : l’urbanisation rapide entraîne une explosion de la demande pour des produits transformés, conditionnés et accessibles.
Quelques exemples concrets de tendances porteuses
La transformation des mangues, ananas et noix de cajou en jus, purées, huiles et snacks haut de gamme.
Le développement de solutions locales pour les engrais organiques et la valorisation des sous-produits agricoles.
La création de circuits courts permettant de rapprocher la production des zones de consommation.
Ces initiatives combinent création de valeur économique, résilience face aux chocs extérieurs et réduction de la dépendance aux importations.
Un impact social et environnemental considérable
Investir dans l’agroalimentaire africain ne se résume pas à financer une usine ou une chaîne de production : c’est aussi agir sur plusieurs leviers d’impact.
Inclusion des petits producteurs : les intégrer dans des chaînes de valeur durables permet d’améliorer significativement leurs revenus et leur stabilité.
Autonomisation des femmes : souvent majoritaires dans la transformation et la commercialisation, elles sont les premières bénéficiaires de nouvelles filières structurées.
Réduction du gaspillage et gestion durable des ressources : en valorisant chaque étape du cycle agricole, on limite les pertes et on préserve les sols.
L’impact se mesure aussi en termes macroéconomiques : chaque dollar investi dans la transformation agroalimentaire génère un effet multiplicateur sur l’économie locale, grâce à la création d’emplois directs et indirects.
L’alignement naturel avec les stratégies RSE
Pour les entreprises engagées, l’agroalimentaire africain constitue un secteur privilégié où objectifs économiques et RSE convergent. Les dirigeants peuvent :
Développer de nouveaux relais de croissance.
Soutenir la structuration de filières locales durables.
Participer à la réduction des inégalités économiques et sociales.
Dans ce contexte, des approches d’investissement patient et d’accompagnement stratégique permettent de maximiser la création de valeur tout en sécurisant les impacts sociaux et environnementaux.
L’agroalimentaire africain n’est pas seulement une promesse : c’est un secteur d’avenir où les enjeux de développement, de durabilité et de rentabilité se rencontrent. Les dirigeants de PME et d’ETI ont un rôle clé à jouer, en apportant des capitaux, des savoir-faire et des partenariats capables de structurer durablement ces filières.
Investir dans l’agroalimentaire en Afrique, c’est contribuer à la fois à la sécurité alimentaire mondiale, à la croissance inclusive et à la transition vers des modèles plus durables. C’est aussi une manière d’inscrire ses engagements RSE dans une logique concrète et mesurable.
Les entreprises françaises bénéficient de relais très actifs aux Emirats Arabes Unis qui couvrent les attentes d’entreprises de tout secteur et de toute taille dans un pays riche et friand de « French Touch ». En voici les dernières nouvelles…
Par Franck Boccara
Les Émirats Arabes Unis sont un Etat fédéral regroupant sept émirats dont les plus connus sont Abou Dhabi et Dubaï avec lesquels la France a le plus d’échanges. En effet, Les Emirats sont le deuxième partenaire commercial de la France dans le Golfe, après l’Arabie Saoudite.
Les exportations tricolores ont triplé ces dix derniéres années dans les Émirats pour atteindre presque 4 milliards d’euros dans des secteurs comme le parfum, les produits cosmétiques et pharmaceutiques, les Airbus (la compagnie Emirates a déjà reçu plus d’une centaine d’A380), le matériel de transports ou les produits alimentaires.
La France est le troisième investisseur dans les Emirats, derrière le Royaume Uni et l’Inde. Plus de 75% des entreprises françaises du CAC 40 y sont implantées. Les Émirats comptent aussi la plus forte communauté d’expatriés français du Moyen-Orient: ils sont près de 30 000.
Des réseaux d’affaires efficaces
Le French Business Council (FBC) de Dubaï qui fait office de chambre de commerce française sur place inaugure ces jours-ci un nouveau centre d’affaires pour accompagner les PME et ETI françaises qui souhaitent investir ou s’implanter sur ce marché.
C’est pour répondre à l’intéret croissant de nos entreprises pour la destination « Emirats » que le FBC ouvre cette structure consacrée aux PME et ETI. Cette belle initiative s’inscrit totalement dans la stratégie gagnante de FBC qui s’affirme comme la plus grande Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Moyen-Orient avec des entreprises partenaires comme Schneider Electric, Dulsco, FedEx, Chalhoub Group et bien d’autres….
Business France avec son bureau local ou encore Bpifrance ont, de leur côté, organisé du 22 au 25 avril une campagne de promotion du savoir-faire français dans l’hôtellerie-restauration qui s’est terminée par une soirée au Burj Al Arab, le fameux hôtel en forme de voile de Dubai.
Les enseignes présentes pour cette campagne de séduction sont B&B Hôtels, Potel & Chabot, Louvre Hôtels, Paris Inn, Les Bains, Oceania Hôtels, Compagnie Dumas, Ecole supérieur d’hôtellerie de Paris, Epicure, Grand Luxury Hôtel qui sont venu ressentir le potentiel et les opportunités énormes d’un lieu incontournable du tourisme mondial.
L’ambassade de france et son service économique sont, pour leur part, située à Abou Dabi.
Investir dans l’immobilier de luxe en France séduit de plus en plus de non-résidents. Mais entre fiscalité, réglementation et complexité du marché, le parcours est exigeant. Décryptage des opportunités, des pièges à éviter, et des stratégies gagnantes adoptées par certains expatriés.
Par Hugues de Poulpiquet – Directeur chez Fairway Luxury Real Estate et avocat
Parmi les destinations immobilières prisées des expatriés, la France conserve une place à part. Paris, la Côte d’Azur, le Pays Basque, les Alpes ou encore la région Bordelaise continuent d’attirer des acheteurs installés à Londres, Dubaï, New York, Genève ou Singapour. Pour beaucoup, il s’agit de se constituer un pied-à-terre, d’anticiper un retour, ou simplement de diversifier un portefeuille patrimonial avec un actif tangible.
L’immobilier, une valeur patrimoniale qui traverse les crises
Malgré la hausse des taux d’intérêt et un marché globalement plus attentiste, le segment du luxe en France reste résilient. Plusieurs facteurs expliquent cet attrait : la stabilité juridique, la richesse du patrimoine architectural, la diversité des territoires, et un marché locatif soutenu dans les zones tendues.
La France reste perçue comme un pays stable pour investir dans la pierre, notamment par les Européens et les Anglo-Saxons. C’est un pays où les droits de propriété sont solides, le cadastre fiable, et les procédures d’achat bien encadrées.
À cela s’ajoute une dimension affective : de nombreux expatriés achètent pour loger leurs enfants pendant leurs études, recevoir la famille durant les vacances, ou préparer un retour à moyen ou long terme.
Cinq zones plébiscitées par les expatriés
Certaines régions concentrent l’essentiel de la demande étrangère haut de gamme :
Paris, avec ses quartiers emblématiques (6e, 7e, 8e, 16e, 17e, mais aussi le Marais, la rive gauche, etc.), reste une valeur refuge. Les petites surfaces bien situées sont très recherchées pour la location, tandis que les appartements familiaux dans les immeubles de standing séduisent les acheteurs long terme.
La Côte d’Azur (Nice, Cannes, Antibes, Saint-Tropez) reste une destination emblématique. Malgré des prix élevés, la rareté de l’offre et la demande internationale assurent une bonne tenue du marché, avec un fort potentiel en location saisonnière.
Le Pays Basque, notamment autour de Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Guéthary, attire pour son cadre de vie, son élégance discrète et sa proximité avec l’Espagne. L’offre y est rare et les prix soutenus.
Les Alpes, avec des stations comme Megève, Chamonix ou Annecy, séduisent les familles cherchant un bien à usage mixte : usage personnel, location saisonnière, et revente patrimoniale.
Des villes comme Bordeaux, Lyon ou Aix-en-Provence sont aussi prisées pour des investissements plus accessibles, souvent à visée locative, ou pour loger des enfants étudiant en France.
Un achat très encadré, mais accessible aux non-résidents
Contrairement à certaines idées reçues, investir en France en tant que non-résident est parfaitement légal et relativement courant. Quelques points de vigilance sont à connaître :
Financement : conditions spécifiques pour les non-résidents
Les banques françaises accordent des prêts aux non-résidents, sous réserve d’un apport conséquent (20 à 30 %) et d’un dossier solide. Les expatriés vivant dans des juridictions reconnues (Europe, Suisse, Singapour, Émirats…) ont souvent de bons retours, à condition de présenter des revenus stables et bien documentés.
Par exemple, une famille résidant à Genève a obtenu un financement à 70 % pour un appartement de 2 chambres dans le 7e arrondissement de Paris, destiné à accueillir leurs enfants étudiants à Sciences Po. L’achat a été structuré via une SCI familiale pour faciliter la transmission.Fiscalité : loyers, plus-values, IFI
Les loyers perçus en France sont imposés localement. Deux régimes sont possibles :
Le régime réel, avec déduction des charges.
Le régime de la location meublée (LMNP), qui permet d’amortir le bien et de réduire l’imposition.
En cas de revente, les non-résidents sont soumis à la même fiscalité que les résidents, avec un abattement progressif. Au bout de 22 ans, l’impôt sur la plus-value est nul, et au bout de 30 ans, les prélèvements sociaux disparaissent également.
L’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) ne s’applique qu’au patrimoine immobilier français, au-delà de 1,3 million d’euros.
Structuration : bien choisir son mode de détention
SCI, détention directe, indivision, ou encore détention en LMNP : chaque mode de détention a ses implications fiscales et successorales. Il est vivement conseillé de réfléchir à la structure en amont, en fonction de la situation familiale, des objectifs patrimoniaux et du pays de résidence.
Un couple installé à Singapour a structuré l’achat d’une villa à Biarritz via une SCI à l’IS, afin de dissocier l’exploitation locative et la gestion patrimoniale. Le bien est loué à la semaine durant l’été, avec un revenu net moyen de 5 %, et constitue une base pour leurs séjours en Europe.Trois profils, trois stratégies gagnantes
Dans la réalité, les stratégies d’investissement varient selon les profils. Voici trois exemples illustratifs, tirés de dossiers récents :
Le couple franco-libanais installé à Dubaï a investi dans un appartement de 60 m² dans le 8e arrondissement de Paris pour 980 000 €, meublé et loué à l’année. En régime LMNP, ils dégagent un rendement net d’environ 3 %, avec une valorisation constante. Le bien servira de pied-à-terre à leur retour.
Une famille suisse a acquis une maison à Manigod pour l’occuper pendant les vacances et anticiper un retour définitif dans dix ans. En cas de retour, la résidence principale bénéficie d’une exonération de la plus-value.
Un cadre français vivant à Londres a opté pour deux studios à Nice, en location meublée. Il a structuré son investissement via une SCI à l’IS, avec un objectif de rentabilité (4,5 %) et de transmission à ses enfants.
Autre exemple : une cliente, retraitée américaine, installée à San Francisco, a récemment acquis un 150 m² rue Chauveau Lagarde dans le 8ème. Objectif : en faire un pied-à-terre parisien, tout en conservant une dimension patrimoniale forte, dans un secteur à l’offre très contrainte.En résumé : un marché exigeant, mais plein d’opportunités
L’immobilier de luxe français reste une valeur patrimoniale de long terme. Pour les expatriés, il peut répondre à plusieurs objectifs : se faire plaisir, sécuriser un actif tangible, loger ses enfants, préparer un retour, ou simplement diversifier son patrimoine.
La clé ? Une bonne connaissance des règles du jeu, et un accompagnement rigoureux à chaque étape : fiscalité, financement, juridique, gestion. Car si investir depuis l’étranger n’est pas insurmontable, cela suppose méthode, anticipation… et un peu d’expérience.
Le Laboratoire COTRAL, basé en Normandie et présent dans 7 pays, développe, commercialise et exporte des produits sur mesure pour les métiers exposés aux nuisances sonores. Les process de fabrication COTRAL associent les technologies numériques les plus avancées pour toujours offrir aux utilisateurs les meilleurs niveaux de confort, de communication, d’hygiène et d’économie.
Laurent Capillari, président du laboratoire COTRAL, nous parle des technologies et de l’innovation qui se cachent derrière ses bouchons antibruit.
Depuis plusieurs années, l’Afrique attire l’attention des investisseurs, des philanthropes et des entreprises à la recherche de nouvelles opportunités. Le continent connaît une croissance démographique et économique rapide, une urbanisation accélérée et une classe moyenne émergente. Mais pour répondre à ces dynamiques, les modèles de financement évoluent : on passe progressivement du don à des approches hybrides qui conjuguent impact durable et viabilité économique. Cet article propose un tour d’horizon des principales tendances et explique comment ces modèles transforment la manière d’investir en Afrique.
Par Luc-Etienne Dandrieu – Directeur général AlphaSeedsLa philanthropie traditionnelle : nécessaire mais insuffisante
Pendant des décennies, la majeure partie des financements vers l’Afrique a pris la forme de dons, provenant de gouvernements, d’ONG ou d’entreprises via leurs programmes RSE. Ces approches ont permis de financer l’éducation, la santé, les infrastructures, et restent essentielles face à certaines urgences humanitaires.
Mais dans de nombreux cas, les dons créent une dépendance structurelle et ne suffisent pas à bâtir des modèles économiques autonomes. Sans perspectives de croissance locale, les projets peinent à se maintenir une fois les financements épuisés. Aujourd’hui, l’enjeu est moins de « donner » que de co-investir dans des solutions durables.
L’émergence de l’investissement d’impact
Face à ces limites, un nouveau modèle s’impose : l’investissement d’impact. Il se définit par quatre principes clés :
Intentionnalité : l’investisseur recherche explicitement un impact social et/ou environnemental positif.
Mesurabilité : l’impact doit être suivi et évalué.
Additionnalité : Investir en Afrique doit générer un impact qui n’aurait pas eu lieu sans cet apport spécifique (par exemple en apportant du capital patient, un accompagnement ou des compétences stratégiques).
Rentabilité raisonnée : un rendement financier est recherché, mais il est aligné avec la mission d’impact.
Selon le Global Impact Investing Network (GIIN), le marché mondial de l’investissement d’impact dépasse 1 200 milliards USD et connaît une croissance soutenue. En Afrique subsaharienne, on estime à plus de 70 milliards USD le volume cumulé déjà injecté dans des secteurs clés comme l’agriculture, les énergies renouvelables, la santé ou l’éducation.
Concrètement, ce modèle permet d’accompagner des entreprises qui visent à résoudre des défis majeurs — par exemple :
améliorer la sécurité alimentaire,
donner accès à l’énergie propre,
ou développer des solutions d’inclusion financière.
Les modèles hybrides : investissement philanthropique et Partenariats Public-Privé
Entre le don et l’investissement purement lucratif, des modèles hybrides gagnent du terrain. Parmi les plus courants :
L’investissement philanthropique : un financement patient, souvent sous forme de quasi-fonds propres, accompagné d’un soutien opérationnel rapproché. L’objectif est de maximiser l’impact tout en aidant le projet à devenir autonome.
Les Partenariats Public-Privé : une combinaison de capitaux philanthropiques, d’investissements privés et de financements institutionnels. Cette approche permet de réduire le risque pour les investisseurs commerciaux et de mobiliser davantage de capitaux vers des projets d’intérêt général.
Ces modèles ont l’avantage de débloquer des projets à fort impact qui seraient trop risqués pour les seuls acteurs privés, tout en assurant une meilleure utilisation des fonds philanthropiques.
Vers un nouveau rôle pour les entreprises et les dirigeants
Pour les PME et ETI engagées dans des démarches RSE, ces modèles représentent une opportunité unique :
Diversifier leurs investissements.
Contribuer activement à des impacts mesurables.
Construire des partenariats stratégiques dans des zones à fort potentiel de croissance.
L’Afrique qui abrite des centaines de millions de consommateurs en pleine transition économique, offre un terrain fertile pour ce type d’approches.
Le financement du développement en Afrique entre dans une nouvelle ère. La philanthropie traditionnelle reste essentielle, mais les investissements d’impact et les modèles hybrides ouvrent la voie à des solutions plus durables et transformantes.
Pour les dirigeants de PME et d’ETI, comprendre ces modèles, leurs niveaux de rendement et leurs objectifs d’impact devient une étape clé. C’est aussi une invitation à réfléchir à leur rôle dans cette dynamique : investir en Afrique et contribuer à un développement inclusif tout en bâtissant des relations économiques pérennes.
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et réseaux qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Vous êtes une TPE/PME et vous souhaitez valoriser le Made in France ? Les CCI Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne et Val-d’Oise, à l’occasion de Faites de l’international 77, 93, 95, vous invitent à découvrir les opportunités d’exportation et à échanger avec des experts lors du speed meeting.
Excellence des savoir-faire français, le Made in France constitue la richesse et la diversité de notre paysage économique notamment industriel. Le Made in France est également une opportunité commerciale pour les entreprises à l’export.
Programme
Rencontre modérée par Benjamin TISSOT, Responsable du Service Développement International des Territoires, CCI Paris-Ile-de-France
18h00: Introduction
Danielle DUBRAC – Présidente de la CCI Seine-Saint-DenisJean-Charles HERRENSCHMIDT – Président de la CCI Seine-et-MarnePierre KUCHLY – Président de la CCI Val-d’Oise
18h15 : Le Made in France, un axe de développement
Témoignage d’une entreprise représentative du Made in France
18h30 : Les étapes clefs pour lancer sa marque Made In France à l’international
Qu’est-ce que le Made in France ?
Bettissem KHADKHADI – Conseillère Cellule Conseil aux Entreprises, Pôle d’action économique – Direction régionale des douanes de Paris Ouest
Quels moyens logistiques pour exporter ?
Virginia VALLARIELLO – Responsable du développement commercial international – Savino del Bene
Lilian-Christophe GARCIA – Directeur d’agence – Savino del Bene
18h45 : Quelles aides pour un Made in France à l’export ?
La réindustrialisation au coeur de la stratégie de Bpifrance
Chaimaa EL FAKIR – Chargée d’Affaires Internationales – Bpifrance
Témoignage d’une entreprise accompagnée par la Team France Export
Stéphane MAUDUIT – Président-Directeur général – RHD Group
19h00 : Conclusion
19h10-20h30 : Rencontre networking avec les experts
Développement international CCI Paris Ile-de-France : accompagnement des primo-exportateurs, carnets ATA / formalités export (CCI Seine-et-Marne), service appui aux entreprises
Team France Export : prospection commerciale
Bpifrance : financement international
Direction générale des douanes : réglementation export
Direction Générale des Finances Publiques : fiscalité (TVA, établissement stable, retenue à la source, flux intra-groupe)
URSSAF : expatriation, accompagnement
Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) : propriété intellectuelle (marques, droits d’auteur pour les logiciels, protection du savoir-faire)
Réseau Entreprise Europe Network : contrats internationaux, recherche de partenaires commerciaux et technologiques dans l’Union européenne
Traducteo : service de traduction adapté à l’identité de marque
Banque Populaire Rives de Paris : financement de la croissance et international
Coface : évaluez la santé financière de vos partenaires
Savino del Bene : transitaire international
20h30 : Cocktail networking
Plan d’accès
Lieu : Maison de l’environnement de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, 1 Rue Louis Couhé, 93290 Tremblay-en-France
Le poste achats est un levier stratégique encore trop peu exploité par de nombreuses PME et ETI. C’est la raison pour laquelle l’ADRA, l’association d…
SOFIAP a officiellement fêté le lancement du dispositif de prêt subventionné aux entreprises du secteur privé lors d'un évènement au cours duquel 30 P…
Swiss Life Banque privée est une structure à taille humaine adossée à un groupe solide qui a réussi le pari de créer une offre à 360° précisément adap…
PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France sont fiers de vous présenter ce partenariat qui a pour ambition de démystifier l'export et d'inciter plus de …
Unir les forces pour accompagner le développement des entreprises et créer des opportunités de business : telle est la vision partagée par la CCI Pari…