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Le lundi 8 décembre, la Région Ile-de-France a accueilli la cérémonie de clôture de la 18e édition de Faites de l’International, l’événement régional incontournable dédié à l’export organisé par la CCI Paris-Ile-de-France
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et réseaux qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Le lundi 8 décembre, la Région Ile-de-France a accueilli la cérémonie de clôture de de Faites de l’International 2025, qui est la 18e édition de l’événement régional incontournable dédié à l’export organisé par la CCI Paris-Ile-de-France. Chaque année, cette manifestation mobilise les entreprises franciliennes désireuses de s’ouvrir à l’international. Retour sur les temps forts et les paroles marquantes qui ont rythmé cette soirée rassemblant près de 600 participants.

Des rencontres experts sur les thématiques clés de l’export

L’événement de cloture de Faites de l’International 2025 s’est ouvert avec l’organisation des rencontres experts, l’occasion pour les entreprises ayant un projet à l’export de prendre un maximum d’informations autour de différentes thématiques : Accompagnement au développement international, financement à l’export, information règlementaire, recrutement à l’export et renforcement des compétences, Team France Export, réseaux d’affaires, formation au commerce international, réseaux en Europe et opportunités . Pour chaque thématique, plusieurs experts, conseillers de la CCI Paris Ile-de-France et experts de l’INPI et des Douanes, étaient présents pour écouter les pitchs des entreprises, échanger des informations et initier des prises de contact. C’est le cas de Anza, startup  ayant développé une solution de production d’énergie sur des sites isolés, venu collecter des informations pour savoir comment exporter sa solution en Afrique.  “Je viens de discuter avec des experts de la fiscalité pour savoir comment créer une entité française en Afrique et connaitre les impacts financiers de mon projet. J’ai rencontré aussi BPIFrance sur le volet financement, notamment sur les FASEP et les équipes de la Team France Export pour la recherche d’études de marché sur mon secteur” confie Jean-Claude TUYISHIME, fondateur de Anza.   De son côté, Micadan, entreprise familiale de prêt à porter masculin qui ne réalise actuellement que 5% de son chiffre d’affaires à l’export, souhaite booster ses ventes à l’étranger. “Nous souhaitons tout d’abord cibler les marchés européens tels que l’Espagne et la Suisse, et ensuite partir sur des pays comme la Pologne. Je suis venue m’informer sur la manière de déposer un dossier de prospection, découvrir aussi le dispositif VIE.” précise Marie-Odile KEHR, commerciale export de Micadan.

Intervention de Enrico Letta, grand témoin de Faites de l’International 2025

Enrico LETTA, ancien Président du Conseil des ministres italien, Président de l’Institut Jacques Delors, a été questionné sur la manière de redéfinir la place de l’Europe dans le commerce mondial. En effet elle présente selon lui un marché trop fragmenté qui l’a fait perdre en compétitivité : “les 27 pays européens ont décidé cette semaine d’intégrer et d’unifier avant 2028 les secteurs des télécommunications, des capitaux et de l’énergie. Ils ont également décidé de créer un 28e régime, un 28e état virtuel avec son propre droit des affaires, un droit de la start-up valable partout dans le marché unique. Une sorte de passe-partout. »  Le lundi 8 décembre, clôture de la 18e édition de Faites de l’International, l’événement régional incontournable dédié à l’export organisé par la CCI Paris-Ile-de-France

Retour sur un an de bouleversements de l’ordre mondial

A la question “Comment se porte l’économie dans le monde  ?”,  Isabelle JOB-BAZILLE, directrice des études économiques, Groupe Crédit Agricole répond : “Au niveau mondial on a un ralentissement de l’activité mais sans rupture. Le plan de relance allemand aura des répercutions européennes. Un an après le retour du président Trump ,  on se retrouve avec des droits de douanes à un niveau inédit depuis les années 30. Les acteurs s’adaptent, réorganisent leurs chaines de valeur et recherche de nouveaux débouchés”. Concernant les entreprises françaises, elle ajoute : “Les entreprises françaises ne vont pas trop mal. Globalement la productivité repart à la hausse, les marges ont tendance à se redresser. Si on veut rivaliser avec les américains ou les chinois, il faut penser européen, notamment au niveau de la défense”.

Comment améliorer les performances des entreprises françaises à l’international ?

Philippe RENON, Chief Revenue Officer de Wiremind, société Deeptech proposant une solution IA pour l’inventaire et la billetterie, témoigne sur son accompagnement à l’export : “Nous avons été aidés par Business France pour effectuer diverses études de marché et prospecter à l’étranger. Les services économiques des ambassades et la CCI nous ont également épaulés. Un autre élément important pour nous a été de pouvoir chasser en meute via des missions collectives de prospection à l’étranger.” Pour Pierre MONGRUÉ, Directeur général adjoint en charge de l’international à la CCI Paris Ile-de-France, l’amélioration des performances à l’international passe par l’accompagnement par les experts et surtout l’effet réseaux : “Le club World Trade Center Paris Ile-de-France favorise les échanges de bonnes pratiques et la solidarité entre pairs, booste le  développement à l’export grâce au networking”. Et les résultats sont là, grâce à la Team France Export qui a accompagné 3500 entreprises à l’international en 2024. “Sur toutes ces entreprises projetées à l’international, 20% n’avaient jamais exporté” précise-t-il. Didier BOULOGNE, Directeur général délégué de Business France explique que la Team France Export propose un maximun de solutions en fonction des problématiques des entreprises et de leurs secteurs. “Nous avons affaire à deux types d’entreprises : Les startups qui savent dès leur genèse qu’elles doivent aller à l’international. Mais il y a aussi les entreprises plus traditionnelles qu’il faut convaincre que l’export est toujours une bonne solution, c’est un moyen de grandir, c’est un pari toujours gagnant !” Alain BENTÉJAC, Président de la Fabrique de l’Exportation déplore que le commerce extérieur ne soit plus vraiment une priorité comme par le passé : “On essaye avec nos partenaires de trouver les moyens pour que la France se projete mieux à l’international. Je pense qu’on a un système plus organisé en France qu’il y a 15 ans pour accompagner à l’export avec la création de la Team France Export. Mais on met beaucoup moins de moyens en France pour accompagner sur les salons internationaux qu’en Italie ou en Espagne.” Géraldine LEMBLÉ, Directrice générale adjointe du MEDEF International insiste sur l’importance du collectif dans l’accompagnement des entreprises à l’export : “Nous organisons 40 missions collectives à l’étranger par an. 95% de nos adhérents sont des PME et ETI. Mais nos membres grands comptes ont aussi besoin du collectif, notamment sur des marchés plus complexes”.   La soirée s’est conclue par un cocktail, l’occasion pour les entreprises participantes de poursuivre les échanges initiés lors des rencontres experts.

Retour en vidéo de Faites de l’international 2025

Le plan France 2030 fait de la réindustrialisation française un objectif national prioritaire afin de préserver notre souveraineté industrielle et technologique. Parfait exemple de cette effort lancé par l’Etat : la société Soitec, positionnée sur les secteurs hautement stratégiques des composants pour véhicules électriques et pour smartphones. Pierre Barnabé, son président, nous parle du développement de sa production en France. Par Franck Boccara L’instabilité économique et géopolitique mondiale nous rappelle encore une fois l’importance des enjeux de souveraineté industrielle et technologique auxquels la France fait face aujourd’hui. Dans ce contexte, accélérer la réindustrialisation française apparaît plus que jamais comme une nécessité. Mais cette réindustrialisation n’est pas l’apanage des grands groupes, les PME et ETI ont également leur rôle à jouer et elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à choisir de produire en France… voyons pourquoi.

Le premier bilan montre que la dynamique est restée positive l’an dernier. Au total, 57 nouvelles usines (soit le solde des ouvertures et des fermetures) ont ouvert en France, contre 49 en 2022. Si l’on tient compte des agrandissements de sites, ce chiffre monte même à 201, contre 176 un an plus tôt.

Entre l’envolée des prix de l’énergie, les taux d’intérêt élevés et une concurrence exacerbée entre pays pour attirer les projets, l’environnement s’est néanmoins durci, et au second semestre, le mouvement a nettement ralenti avec 79 opérations, contre 122 au premier.

Selon une récente étude de Bpifrance Le Lab, les premières motivations des PME et ETI qui relocalisent sont les ruptures d’approvisionnement ainsi que la réduction des délais et des coûts de transport (58 % des répondants). 52 % des sondés choisissent aussi de produire en France par conviction et 46 % d’entre eux évoquent des raisons environnementales et climatiques.

L’emploi industriel augmente d’ailleurs, lui aussi, en valeur absolue avec « 130.000 emplois industriels créés depuis 2017 », note-t-il. Sur la seule année 2023, l’effectif total des entreprises de l’industrie manufacturière a augmenté de 1,8 %, selon un bulletin récent de la Banque de France.

Si les usines sortent de terre, la production industrielle française n’en recueille pas encore les fruits. En février , elle restait légèrement inférieure à son niveau de 2015, et était à peine supérieure s’agissant de l’industrie manufacturière. Certains pans de l’industrie restent il est vrai marqués par les séquelles de la crise du Covid. C’est notamment le cas de l’aéronautique, dont la production demeure inférieure de 25 % à son niveau d’avant-pandémie, ou de l’automobile.

Parmi ces entreprises ayant fait le choix de renforcer leur production en France, on trouve Soitec, membre de la communauté de La French Fab et spécialiste de la fabrication de matériaux pour semi-conducteurs. Au mois de septembre dernier, cette ETI de près de 2 500 salariés (dont 1 600 en France) a inauguré une nouvelle usine sur son site de Bernin, près de Grenoble. Cette unité va produire des composants à destination des véhicules électriques, diversifiant ainsi l’activité historique de l’entreprise sur le secteur des smartphones. Cette nouvelle usine devrait permettre le recrutement de 400 personnes sur 5 ans. « Le choix de continuer à nous développer en France était évident », indique Pierre Barnabé, CEO. « Soitec est un fleuron industriel français né il y a plus de 30 ans à Bernin, en Isère, dans la vallée du Grésivaudan que l’on appelle aussi parfois la « Silicon Valley française » », précise-t-il. « Ce surnom illustre parfaitement la réalité de ce territoire qui rassemble des centres de recherche d’excellence comme le CEA-Leti, des établissements universitaires réputés, notamment Grenoble INP-Phelma-Université Grenoble-Alpes, et plusieurs de nos partenaires stratégiques et clients de longue date ». Outre cette proximité avec des partenaires et des « talents » locaux, notamment scientifiques, Soitec évoque aussi un soutien des autorités nationales, notamment au travers de Bpifrance. « Bpifrance est actionnaire de Soitec, mais c’est surtout un partenaire stratégique, avec qui nous avons toujours eu d’excellentes relations. C’est une chance pour nous de pouvoir travailler main dans la main avec Bpifrance, un acteur parfaitement au fait des grands enjeux auxquels les entreprises font face et qui œuvre quotidiennement à l’accélération de leur développement ». Soitec incarne la réindustrialisation dans deux secteurs stratégiques pour la souveraineté technologique de la France et même de l’Europe : les véhicules électriques et les smartphones. Son dirigeant confirme que cette réindustrialisation est en marche. Mais il évoque un point de vigilance. « Il faut veiller à ce que la réindustrialisation se fasse dans le respect de l’environnement », estime Pierre Barnabé. « Nous travaillons activement à gérer efficacement les ressources et à maximiser l’efficacité énergétique de nos installations et de nos solutions. La réindustrialisation de la France ne sera réussie que si elle permet à notre pays de devenir une puissance économique exemplaire sur le plan environnemental », conclut-il.
Ismaël Nabé défend une Afrique résiliente, connectée et attractive face aux décideurs internationaux
Le 27 novembre, à l’occasion du Forum économique international sur l’Afrique 2025 organisé à Paris sous l’égide de l’OCDE, l’intervention du ministre guinéen du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël Nabé, a marqué les esprits. Devant un auditoire composé de dirigeants politiques, d’acteurs économiques et de bailleurs de fonds internationaux, le ministre a présenté avec clarté et détermination la nouvelle trajectoire de la République de Guinée, tout en portant un message fort en faveur d’un partenariat économique plus équilibré entre l’Afrique et ses partenaires extérieurs. Par Franck Boccara

Une Afrique confiante et résolument tournée vers l’avenir

Dès l’ouverture de son intervention, le ministre guinéen a planté le décor : l’Afrique n’est pas un continent à assister mais une terre d’initiatives, de talents et de projets ambitieux. Il a rappelé que ce que les pays africains attendent aujourd’hui, ce ne sont pas des aides ponctuelles ou des discours bienveillants, mais des engagements solides, des investissements structurants et des alliances économiques fondées sur la transparence et la réciprocité. « L’Afrique ne demande pas la charité, mais un capital équitable et des partenariats stratégiques », a-t-il déclaré avec conviction, soulignant que le continent est prêt à jouer un rôle majeur dans la transformation économique mondiale.
Ismaël Nabé met en lumière les opportunités uniques qu’offre la Guinée aux investisseurs internationaux
Ismaël Nabé met en lumière les opportunités uniques qu’offre la Guinée aux investisseurs internationaux

La Guinée en fer de lance avec le projet Simandou

Pour illustrer concrètement cette vision, Ismaël Nabé a mis en avant le projet emblématique Simandou, aujourd’hui considéré comme l’un des plus vastes projets intégrés d’Afrique, alliant exploitation minière, infrastructures et industrialisation. Ce programme d’envergure comprend :
  • La construction de 650 km de voies ferrées reliant les sites miniers aux infrastructures portuaires,
  • Le développement d’un port en eau profonde, pensé comme un levier de croissance régionale,
  • Des zones économiques à vocation multisectorielle conçues pour encourager la transformation locale et attirer les investisseurs.
Plus qu’un simple projet minier, Simandou est le reflet d’une volonté nationale portée par le président Mamadi Doumbouya: bâtir une économie durable, créer des emplois qualifiés, et positionner la Guinée comme un moteur de l’industrie en Afrique de l’Ouest.

Une stratégie de développement bien au-delà des mines

Mais le ministre n’a pas réduit l’avenir économique de la Guinée à l’exploitation de ses ressources naturelles. Il a exposé une feuille de route plus large, tournée vers la modernisation de l’économie nationale et l’insertion du pays dans les chaînes de valeur régionales et mondiales. Parmi les axes stratégiques évoqués : – Le déploiement d’infrastructures énergétiques propres, notamment dans les énergies renouvelables, – La modernisation des réseaux de transport pour désenclaver les zones reculées, – Le développement du numérique, avec l’installation de la fibre optique et la digitalisation des services, – La création de zones dédiées à la transformation agro-industrielle, – La mise en place de solutions logistiques et commerciales modernes, – Et une attention particulière portée à l’aménagement urbain face aux enjeux climatiques. À travers ces priorités, c’est une Guinée connectée, productive, résiliente et tournée vers l’innovation que le ministre a défendu à Paris.
Ismaël Nabé défend une Afrique résiliente, connectée et attractive face aux décideurs internationaux
Ismaël Nabé défend une Afrique résiliente, connectée et attractive face aux décideurs internationaux

Un message clair aux partenaires français et européens

Dans un contexte où les relations économiques entre la France et le continent africain sont appelées à se redéfinir, Ismaël Nabé a saisi cette tribune pour interpeller les entreprises françaises. Il les a invitées à regarder autrement la Guinée, non plus comme un marché secondaire, mais comme un territoire stratégique à fort potentiel. La République de Guinée, avec ses ambitions affichées, son besoin d’expertise, et sa dynamique de transformation, représente une formidable opportunité pour les entreprises françaises désireuses de s’internationaliser, d’innover et de contribuer à un développement durable. Le ministre a insisté : le temps est venu de bâtir des alliances gagnant-gagnant, respectueuses des intérêts locaux, et conçues pour durer.

L’Afrique de demain se construit aujourd’hui

L’intervention d’Ismaël Nabé n’était pas qu’un exercice diplomatique. C’était un signal politique fort, une invitation à changer de regard sur l’Afrique et à envisager un futur commun fondé sur la co-construction. Le Forum de Paris a mis en lumière une Afrique qui prend la parole, qui assume ses ambitions, et qui choisit ses partenaires. La Guinée, en particulier, montre qu’avec une vision claire, une gouvernance proactive et un cadre de travail sérieux, les investissements peuvent devenir des accélérateurs de souveraineté et de prospérité partagée. Le ministre a rappelé que le président Mamadi Doumbouya porte cette volonté de transformation structurelle, en misant sur l’industrialisation, l’éducation, les infrastructures et la création de valeur locale.
Ismaël Nabé appelle les entreprises à investir dans une Afrique ambitieuse et souveraine
Ismaël Nabé appelle les entreprises à investir dans une Afrique ambitieuse et souveraine

Une fenêtre d’opportunité à ne pas manquer

L’Afrique change, et la Guinée est en train de se réinventer. Pour les entreprises françaises, il s’agit là d’un moment charnière. Rares sont les pays aujourd’hui qui affichent une telle clarté stratégique, un tel engagement politique et une telle ouverture à des partenariats responsables. Ismaël Nabé a, par son discours, incarné une génération de dirigeants africains décidés à tracer leur voie, sans complexe, mais avec une main tendue. L’heure n’est plus aux hésitations, mais à l’action. Pour les entreprises prêtes à construire avec l’Afrique, la Guinée est une porte d’entrée prometteuse. À elles de saisir l’opportunité, car demain commence aujourd’hui.
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et réseaux qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Les rendez-vous Europe Business Café sont destinés aux entreprises qui souhaitent accéder aux marchés européens et internationaux ou s’y développer. Ils traitent de diverses thématiques européennes.

Comment trouver vos clients ou fournisseurs à l’international ?

Mardi 2 décembre de 11h à 12h > en distanciel

Vous êtes une entreprise, vous recherchez des clients ou des fournisseurs à l’étranger car vous vous lancez à l’export ou vous souhaitez accroître votre présence à l’international. Trouver des partenaires est essentiel pour augmenter votre chiffre d’affaires, innover, vous développez sur de nouveaux marchés au sein de l’Union européenne (UE) ou en dehors de l’UE. Vous souhaitez offrir une technologie innovante et la valoriser à l’échelle européenne, rechercher un distributeur ou des clients finaux pour vos produits et services, identifier un fournisseur, un partenaire industriel, technologique ou de R&D pour développer votre projet et ou fabriquer votre produit 3 services sont proposés par le réseau Enterprise Europe Network :
  • Une base de données avec plus de 600 profils d’entreprises dans 40 pays
  • Les conventions d’affaires : rendez-vous BtoB gratuits organisés en marge des salons professionnels en France ou à l’étranger.
  • Des challenges d’innovation et de R&D en collaboration avec des entreprises étrangères Enterprise Europe Network, financé par la Commission européenne, est le plus grand réseau d’appui européen aux entreprises.
Intervenants :
  • Brigitte LAGARGUE-SANCLOUS, conseillère Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France
  • Théo JALLAIS, conseiller Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France

E-commerce dans l’UE : sécurisez vos opérations

Jeudi 4 décembre de 11h à 12h > en distanciel

Vous projetez de vous lancer dans le e-commerce au sein de l’Union européenne (UE) ou faire le point sur votre conformité à la règlementation en vigueur ? Cette démarche pour conquérir de nouvelles parts de marché suppose de s’interroger sur certains sujets. Pour vous aider à vous engager ou vous perfectionner dans le e-commerce en Europe, les experts de ce webinar apporteront un éclairage complet. Programme :
  • Quelles sont les règles particulières de TVA que vous devez mettre en œuvre ?
  • L’importance d’établir des Conditions générales de vente (CGV BTOB et/ou BtoC)
  • Les clauses incontournables des CGV
  • Les autres mentions légales obligatoires pour ventre site de vente e-commerce.
Modératrice : Nina KRZESINSKI – Conseillère en développement international – Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France. Intervenants :
  • Vincent BOURRUT, juriste, spécialiste des contrats, de la propriété intellectuelle et du numérique, Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France
  • Alexandre HERMELLIN, juriste en droit européen, spécialiste de la fiscalité européenne, Enterprise Europe Network, CCI Paris Ile-de-France.

En savoir plus

Les Europe Business Café, proposés par la CCI Paris Ile-de-France, membre d’Enterprise Europe Network, sont financés par la Commission européenne. Présent dans plus de 50 pays, ce réseau d’experts a pour but d’aider les entreprises dans leur développement à l’international.
PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France : Ensemble pour vous ouvrir les portes de l'international
PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France sont fiers de vous présenter ce partenariat qui a pour ambition de démystifier l’export et d’inciter plus de PME et ETI à se tourner vers l’international. Les raisons qui freinent l’internationalisation des entreprises à fort potentiel sont nombreuses et le dispositif Team France Export, dont la CCI fait partie, offre des solutions concrètes pour surmonter chacun de ces obstacles. Et puisque tout commence par l’information, PME-ETI.fr s’engage à vous connecter en temps réel aux principaux évènements et aux dernières actualités de la CCI. Pierre Mongrué, DGA CCI Paris Ile-de-France International et Franck Boccara, Président de PME-ETI.fr, partagent dans ce film leur témoignages respectifs et vous transmettent l’optimisme nécessaire pour conquérir de nouveaux marchés à l’export.
’implanter en Afrique : éviter les écueils financiers et opérationnels
Lorsqu’une entreprise européenne décide de s’implanter en Afrique, elle fait généralement appel à des intermédiaires commerciaux pour naviguer dans un environnement complexe. Au-delà des impératifs de conformité (éviter toute relation avec des acteurs liés à des pratiques douteuses ou sous sanctions internationales), plusieurs écueils financiers et opérationnels peuvent sérieusement compromettre son succès. Par Jérémie Taïeb – Dirigeant de Tikva Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique

Structuration du financement et gestion des risques

Les entreprises françaises et européennes qui ont pour projet de s’implanter en Afrique sous-estiment souvent la nécessité d’une structuration financière adaptée aux spécificités africaines. Plusieurs points critiques doivent être anticipés : • Les taux d’intérêt des banques africaines peuvent dépasser 15-20 % en raison du risque perçu et des coûts de refinancement élevés. Une entreprise qui ne diversifie pas ses sources de financement risque de se retrouver en difficulté. Un importateur européen de matériel médical opérant en Afrique de l’Ouest a pu réduire son coût du crédit de moitié en combinant un financement bancaire local avec une garantie de la MIGA (Banque mondiale) et un prêt concessionnel d’une DFI (Development Finance Institution)
Directeur de TIKVA Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique
Directeur de TIKVA Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique
• Dans un marché où certaines monnaies comme le naira nigérian ou le cédi ghanéen sont sujettes à des dépréciations brutales, une facturation en euros ou en dollars sans couverture expose l’entreprise à des pertes importantes. Je me rappelle d’une société agroalimentaire européenne vendant en francs guinéens qui a vu sa marge brute chuter de 12 % en six mois à cause d’une dévaluation soudaine. La mise en place de comptes en devises locales couplée à des contrats de hedging aurait permis d’atténuer cet impact. • Il est courant d’attendre 90 à 180 jours pour être payé, ce qui peut asphyxier la trésorerie d’une PME européenne non préparée. L’assurance-crédit, le factoring et les mécanismes de trade finance (lettres de crédit confirmées, garanties bancaires) sont des solutions indispensables. Un fournisseur de pièces industrielles en Côte d’Ivoire a sécurisé 80 % de ses créances grâce à un partenariat avec une société d’assurance-crédit couvrant les risques d’impayés locaux.

Intermédiation commerciale : des risques d’opacité et d’inefficacité

Le recours à des intermédiaires est inévitable, mais mal encadré, il peut générer des inefficacités et des risques juridiques : • Un distributeur ou agent commercial qui représente plusieurs marques risque de privilégier celle qui lui offre la meilleure marge ou les meilleures incitations. Solution : un système de rémunération hybride combinant une commission fixe et des bonus liés à la performance réelle (ventes effectives, taux de recouvrement). • Certains intermédiaires gonflent artificiellement les prix ou captent une partie de la marge. Il est essentiel d’avoir une vision claire de la structure des coûts et des prix de marché. Une société européenne vendant du matériel agricole en RDC a découvert qu’un intermédiaire appliquait un surcoût de 40 % sur ses équipements, rendant son offre non compétitive. Une analyse approfondie des prix et un recours direct à des distributeurs agréés lui ont permis de regagner du terrain. • L’application stricte des normes comme le FCPA (Foreign Corrupt Practices Act) ou le UK Bribery Act est indispensable. Une entreprise espagnole du secteur énergétique a dû interrompre un projet en raison d’un soupçon de corruption impliquant un consultant local non audité. Une due diligence rigoureuse et la mise en place d’un programme de conformité auraient permis d’éviter cette situation.

Structuration juridique et gouvernance locale

Une implantation mal structurée juridiquement peut devenir un piège coûteux : • Faut-il créer une filiale, opter pour une joint-venture ou se contenter d’un bureau de représentation ? Un choix mal adapté peut générer des impôts excessifs, des restrictions de rapatriement de fonds ou des conflits avec des partenaires locaux. • Les délais judiciaires pour s’implanter en Afrique peuvent être longs, et certaines décisions locales biaisées. Une entreprise française dans l’industrie pharmaceutique a dû patienter quatre ans pour récupérer une créance devant une juridiction locale, alors qu’une clause d’arbitrage à la CCI de Paris aurait permis une résolution en un an • L’Afrique est marquée par des évolutions de régimes fréquentes (ex. coups d’État au Mali, Niger, Burkina Faso). Une entreprise qui ne prévoit pas de plans de contingence peut se retrouver paralysée. Il faut anticiper le risque politique c’est primordial en Afrique. L’anticiper ne signifie pas pour autant faire des ingérences politiques.

Gestion opérationnelle et logistique : un facteur sous-estimé

Les défis logistiques peuvent gravement affecter la compétitivité : • En Afrique de l’Ouest, le dédouanement peut prendre plusieurs semaines, avec des coûts cachés. Une entreprise allemande du secteur automobile a vu ses véhicules bloqués six mois au port de Lagos faute d’avoir anticipé les réglementations locales. Une meilleure planification douanière et l’utilisation de ports alternatifs (Togo, Ghana) auraient permis de contourner cet obstacle. • Les routes mal entretenues, les retards portuaires et les risques sécuritaires (vols, attaques) sont des menaces réelles. Exemple : un producteur de biens de consommation a réduit ses pertes de stock de 20 % en intégrant un système de tracking GPS pour ses camions de livraison au Nigeria. • Dans certaines zones, surtout au Sahel, la sécurité devient un enjeu stratégique. On peur réduire son exposition aux risques en optant pour une stratégie de “fly-in fly-out” pour ses employés, réduisant ainsi leur temps d’exposition dans des zones à risque élevé. S’implanter en Afrique ne doit pas se résumer à une vision opportuniste, il est indispensable de savoir s’entourer de personnes sérieuses et il ne faut pas investir uniquement en raison d’une bonne opportunité commercial au risque d’y laisser des plumes. Seule une approche structurée, intégrant une ingénierie financière adaptée, une gouvernance rigoureuse et une anticipation fine des risques, permet de transformer un potentiel en succès durable. L’Afrique est un marché à fort rendement, mais il ne pardonne pas l’impréparation. Ceux qui y réussissent sont ceux qui savent conjuguer patience, pragmatisme et maîtrise des risques.
Agroalimentaire africain : le moyen de conjuguer rentabilité et impact
Avec plus de 1,4 milliard d’habitants et une croissance démographique parmi les plus rapides au monde, l’Afrique se trouve face à un double défi : nourrir sa population et créer des opportunités économiques pour des millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. Au cœur de cette transformation, le secteur agroalimentaire africain joue un rôle stratégique. Par Luc-Etienne Dandrieu – Directeur général AlphaSeeds Plus qu’un simple moteur économique, il constitue un levier unique pour générer à la fois rentabilité et impact social et environnemental. Pour les dirigeants de PME et d’ETI, il offre un terrain fertile où engagements RSE, philanthropie et investissement à impact se rejoignent.

L’agroalimentaire : colonne vertébrale des économies africaines

L’agriculture et l’agroalimentaire représentent environ 35 % du PIB du continent et emploient plus de 60 % de la population active. Pourtant, l’Afrique importe encore plus de 50 milliards USD de produits alimentaires chaque année. Ce déséquilibre commercial révèle à la fois :
  • un potentiel immense pour développer des filières locales,
  • et une urgence à repenser la production, la transformation et la distribution des denrées alimentaires.
La transformation agroalimentaire ne se limite pas à nourrir les populations. Elle favorise la création d’emplois, la montée en gamme des filières locales, la valorisation des matières premières, et contribue directement à la sécurité alimentaire. Il est ainsi 2 à 4 fois plus efficace pour sortir des populations de la pauvreté d’investir dans l’agroalimentaire que dans n’importe quel autre secteur.

Les opportunités dans la transformation locale

L’un des défis majeurs de l’Afrique reste la faible transformation locale des produits agricoles. Dans de nombreux pays, beaucoup de matières premières sont exportées brutes, générant une valeur ajoutée limitée pour les producteurs locaux. Pour les investisseurs, le potentiel est immense :
  • Réduction des pertes post-récoltes : aujourd’hui, jusqu’à 30 à 40 % des récoltes sont perdues faute d’infrastructures adaptées.
  • Montée en gamme des produits : développer des marques locales fortes et conquérir des marchés premium, à l’export comme en local.
  • Croissance des marchés urbains : l’urbanisation rapide entraîne une explosion de la demande pour des produits transformés, conditionnés et accessibles.

Quelques exemples concrets de tendances porteuses

  • La transformation des mangues, ananas et noix de cajou en jus, purées, huiles et snacks haut de gamme.
  • Le développement de solutions locales pour les engrais organiques et la valorisation des sous-produits agricoles.
  • La création de circuits courts permettant de rapprocher la production des zones de consommation.
Ces initiatives combinent création de valeur économique, résilience face aux chocs extérieurs et réduction de la dépendance aux importations.

Un impact social et environnemental considérable

Investir dans l’agroalimentaire africain ne se résume pas à financer une usine ou une chaîne de production : c’est aussi agir sur plusieurs leviers d’impact.
  • Inclusion des petits producteurs : les intégrer dans des chaînes de valeur durables permet d’améliorer significativement leurs revenus et leur stabilité.
  • Autonomisation des femmes : souvent majoritaires dans la transformation et la commercialisation, elles sont les premières bénéficiaires de nouvelles filières structurées.
  • Réduction du gaspillage et gestion durable des ressources : en valorisant chaque étape du cycle agricole, on limite les pertes et on préserve les sols.
L’impact se mesure aussi en termes macroéconomiques : chaque dollar investi dans la transformation agroalimentaire génère un effet multiplicateur sur l’économie locale, grâce à la création d’emplois directs et indirects.

L’alignement naturel avec les stratégies RSE

Pour les entreprises engagées, l’agroalimentaire africain constitue un secteur privilégié où objectifs économiques et RSE convergent. Les dirigeants peuvent :
  • Développer de nouveaux relais de croissance.
  • Soutenir la structuration de filières locales durables.
  • Participer à la réduction des inégalités économiques et sociales.
Dans ce contexte, des approches d’investissement patient et d’accompagnement stratégique permettent de maximiser la création de valeur tout en sécurisant les impacts sociaux et environnementaux. L’agroalimentaire africain n’est pas seulement une promesse : c’est un secteur d’avenir où les enjeux de développement, de durabilité et de rentabilité se rencontrent. Les dirigeants de PME et d’ETI ont un rôle clé à jouer, en apportant des capitaux, des savoir-faire et des partenariats capables de structurer durablement ces filières. Investir dans l’agroalimentaire en Afrique, c’est contribuer à la fois à la sécurité alimentaire mondiale, à la croissance inclusive et à la transition vers des modèles plus durables. C’est aussi une manière d’inscrire ses engagements RSE dans une logique concrète et mesurable.
Les entreprises françaises bénéficient de relais très actifs aux Emirats Arabes Unis qui couvrent les attentes d’entreprises de tout secteur et de toute taille dans un pays riche et friand de « French Touch ». En voici les dernières nouvelles… Par Franck Boccara Les Émirats Arabes Unis sont un Etat fédéral regroupant sept émirats dont les plus connus sont Abou Dhabi et Dubaï avec lesquels la France a le plus d’échanges. En effet, Les Emirats sont le deuxième partenaire commercial de la France dans le Golfe, après l’Arabie Saoudite. Les exportations tricolores ont triplé ces dix derniéres années dans les Émirats pour atteindre presque 4 milliards d’euros dans des secteurs comme le parfum, les produits cosmétiques et pharmaceutiques, les Airbus (la compagnie Emirates a déjà reçu plus d’une centaine d’A380), le matériel de transports ou les produits alimentaires. La France est le troisième investisseur dans les Emirats, derrière le Royaume Uni et l’Inde. Plus de 75% des entreprises françaises du CAC 40 y sont implantées. Les Émirats comptent aussi la plus forte communauté d’expatriés français du Moyen-Orient: ils sont près de 30 000. Des réseaux d’affaires efficaces Le French Business Council (FBC) de Dubaï qui fait office de chambre de commerce française sur place inaugure ces jours-ci un nouveau centre d’affaires pour accompagner les PME et ETI françaises qui souhaitent investir ou s’implanter sur ce marché. C’est pour répondre à l’intéret croissant de nos entreprises pour la destination « Emirats » que le FBC ouvre cette structure consacrée aux PME et ETI. Cette belle initiative s’inscrit totalement dans la stratégie gagnante de FBC qui s’affirme comme la plus grande Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Moyen-Orient avec des entreprises partenaires comme Schneider Electric, Dulsco, FedEx, Chalhoub Group et bien d’autres…. Business France avec son bureau local ou encore Bpifrance ont, de leur côté, organisé du 22 au 25 avril une campagne de promotion du savoir-faire français dans l’hôtellerie-restauration qui s’est terminée par une soirée au Burj Al Arab, le fameux hôtel en forme de voile de Dubai. Les enseignes présentes pour cette campagne de séduction sont B&B Hôtels, Potel & Chabot, Louvre Hôtels, Paris Inn, Les Bains, Oceania Hôtels, Compagnie Dumas, Ecole supérieur d’hôtellerie de Paris, Epicure, Grand Luxury Hôtel qui sont venu ressentir le potentiel et les opportunités énormes d’un lieu incontournable du tourisme mondial. L’ambassade de france et son service économique sont, pour leur part, située à Abou Dabi.  
Expatriés : faut-il investir dans l’immobilier de luxe en France ?
Investir dans l’immobilier de luxe en France séduit de plus en plus de non-résidents. Mais entre fiscalité, réglementation et complexité du marché, le parcours est exigeant. Décryptage des opportunités, des pièges à éviter, et des stratégies gagnantes adoptées par certains expatriés. Par Hugues de Poulpiquet – Directeur chez Fairway Luxury Real Estate et avocat Parmi les destinations immobilières prisées des expatriés, la France conserve une place à part. Paris, la Côte d’Azur, le Pays Basque, les Alpes ou encore la région Bordelaise continuent d’attirer des acheteurs installés à Londres, Dubaï, New York, Genève ou Singapour. Pour beaucoup, il s’agit de se constituer un pied-à-terre, d’anticiper un retour, ou simplement de diversifier un portefeuille patrimonial avec un actif tangible. L’immobilier, une valeur patrimoniale qui traverse les crises Malgré la hausse des taux d’intérêt et un marché globalement plus attentiste, le segment du luxe en France reste résilient. Plusieurs facteurs expliquent cet attrait : la stabilité juridique, la richesse du patrimoine architectural, la diversité des territoires, et un marché locatif soutenu dans les zones tendues. La France reste perçue comme un pays stable pour investir dans la pierre, notamment par les Européens et les Anglo-Saxons. C’est un pays où les droits de propriété sont solides, le cadastre fiable, et les procédures d’achat bien encadrées. À cela s’ajoute une dimension affective : de nombreux expatriés achètent pour loger leurs enfants pendant leurs études, recevoir la famille durant les vacances, ou préparer un retour à moyen ou long terme. Cinq zones plébiscitées par les expatriés Certaines régions concentrent l’essentiel de la demande étrangère haut de gamme :
  • Paris, avec ses quartiers emblématiques (6e, 7e, 8e, 16e, 17e, mais aussi le Marais, la rive gauche, etc.), reste une valeur refuge. Les petites surfaces bien situées sont très recherchées pour la location, tandis que les appartements familiaux dans les immeubles de standing séduisent les acheteurs long terme.
  • La Côte d’Azur (Nice, Cannes, Antibes, Saint-Tropez) reste une destination emblématique. Malgré des prix élevés, la rareté de l’offre et la demande internationale assurent une bonne tenue du marché, avec un fort potentiel en location saisonnière.
  • Le Pays Basque, notamment autour de Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Guéthary, attire pour son cadre de vie, son élégance discrète et sa proximité avec l’Espagne. L’offre y est rare et les prix soutenus.
  • Les Alpes, avec des stations comme Megève, Chamonix ou Annecy, séduisent les familles cherchant un bien à usage mixte : usage personnel, location saisonnière, et revente patrimoniale.
  • Des villes comme Bordeaux, Lyon ou Aix-en-Provence sont aussi prisées pour des investissements plus accessibles, souvent à visée locative, ou pour loger des enfants étudiant en France.
Un achat très encadré, mais accessible aux non-résidents Contrairement à certaines idées reçues, investir en France en tant que non-résident est parfaitement légal et relativement courant. Quelques points de vigilance sont à connaître : Financement : conditions spécifiques pour les non-résidents Les banques françaises accordent des prêts aux non-résidents, sous réserve d’un apport conséquent (20 à 30 %) et d’un dossier solide. Les expatriés vivant dans des juridictions reconnues (Europe, Suisse, Singapour, Émirats…) ont souvent de bons retours, à condition de présenter des revenus stables et bien documentés. Par exemple, une famille résidant à Genève a obtenu un financement à 70 % pour un appartement de 2 chambres dans le 7e arrondissement de Paris, destiné à accueillir leurs enfants étudiants à Sciences Po. L’achat a été structuré via une SCI familiale pour faciliter la transmission. Fiscalité : loyers, plus-values, IFI Les loyers perçus en France sont imposés localement. Deux régimes sont possibles :
  • Le régime réel, avec déduction des charges.
  • Le régime de la location meublée (LMNP), qui permet d’amortir le bien et de réduire l’imposition.
En cas de revente, les non-résidents sont soumis à la même fiscalité que les résidents, avec un abattement progressif. Au bout de 22 ans, l’impôt sur la plus-value est nul, et au bout de 30 ans, les prélèvements sociaux disparaissent également. L’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) ne s’applique qu’au patrimoine immobilier français, au-delà de 1,3 million d’euros. Structuration : bien choisir son mode de détention SCI, détention directe, indivision, ou encore détention en LMNP : chaque mode de détention a ses implications fiscales et successorales. Il est vivement conseillé de réfléchir à la structure en amont, en fonction de la situation familiale, des objectifs patrimoniaux et du pays de résidence. Un couple installé à Singapour a structuré l’achat d’une villa à Biarritz via une SCI à l’IS, afin de dissocier l’exploitation locative et la gestion patrimoniale. Le bien est loué à la semaine durant l’été, avec un revenu net moyen de 5 %, et constitue une base pour leurs séjours en Europe. Trois profils, trois stratégies gagnantes Dans la réalité, les stratégies d’investissement varient selon les profils. Voici trois exemples illustratifs, tirés de dossiers récents :
  • Le couple franco-libanais installé à Dubaï a investi dans un appartement de 60 m² dans le 8e arrondissement de Paris pour 980 000 €, meublé et loué à l’année. En régime LMNP, ils dégagent un rendement net d’environ 3 %, avec une valorisation constante. Le bien servira de pied-à-terre à leur retour.
  • Une famille suisse a acquis une maison à Manigod pour l’occuper pendant les vacances et anticiper un retour définitif dans dix ans. En cas de retour, la résidence principale bénéficie d’une exonération de la plus-value.
  • Un cadre français vivant à Londres a opté pour deux studios à Nice, en location meublée. Il a structuré son investissement via une SCI à l’IS, avec un objectif de rentabilité (4,5 %) et de transmission à ses enfants.
Autre exemple : une cliente, retraitée américaine, installée à San Francisco, a récemment acquis un 150 m² rue Chauveau Lagarde dans le 8ème. Objectif : en faire un pied-à-terre parisien, tout en conservant une dimension patrimoniale forte, dans un secteur à l’offre très contrainte. En résumé : un marché exigeant, mais plein d’opportunités L’immobilier de luxe français reste une valeur patrimoniale de long terme. Pour les expatriés, il peut répondre à plusieurs objectifs : se faire plaisir, sécuriser un actif tangible, loger ses enfants, préparer un retour, ou simplement diversifier son patrimoine. La clé ? Une bonne connaissance des règles du jeu, et un accompagnement rigoureux à chaque étape : fiscalité, financement, juridique, gestion. Car si investir depuis l’étranger n’est pas insurmontable, cela suppose méthode, anticipation… et un peu d’expérience.

Le Laboratoire COTRAL, basé en Normandie et présent dans 7 pays, développe, commercialise et exporte des produits sur mesure pour les métiers exposés aux nuisances sonores. Les process de fabrication COTRAL associent les technologies numériques les plus avancées pour toujours offrir aux utilisateurs les meilleurs niveaux de confort, de communication, d’hygiène et d’économie.

Laurent Capillari, président du laboratoire COTRAL, nous parle des technologies et de l’innovation qui se cachent derrière ses bouchons antibruit.

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