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Bpifrance renforce son soutien aux PME et ETI stratégiques du secteur de la défense

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Bpifrance renforce son soutien aux PME et ETI stratégiques françaises du secteur de la défense

Le contexte géopolitique que traverse la France fait entrer sa base industrielle et technologique de défense (BITD) dans une « économie de guerre ».  A l’occasion de l’évènement sur le Financement de la BITD organisé le 20 mars à Bercy par M. Eric Lombard, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, Bpifrance renforce son soutien dans le secteur de la défense.

La doctrine d’intervention de Bpifrance ne pose aucune restriction à son soutien aux entreprises de la BITD : Bpifrance renforce son soutien aux entreprises de la BITD via l’ensemble de ses outils d’intervention que cela soit en fonds propres, en prêts, en soutien à l’innovation, en accompagnement ou en appui à l’export. Ainsi, depuis sa création Bpifrance est en soutien du secteur et dès 2018 lancé de nouveaux produits sous mandat du Ministère des Armées.

Du fait des enjeux critiques du secteur, Bpifrance, a développé en partenariat avec la Direction général de l’Armement (DGA) et l’Etat, un continuum d’outils dédiés et participe à l’accompagnement des entreprises de la BITD tant sur des enjeux structurels (export, innovation, accompagnement de la croissance) que des enjeux plus récents liés à l’économie de guerre (accès aux financements, accélération de l’activité, réduction des goulots d’étranglement et constitution de stocks stratégiques).

Depuis 2021, Bpifrance (hors Assurance Export) a dépassé le seuil du milliard d’euros apportés chaque année aux entreprises du secteur. Sa production a plus que doublé entre 2018 et 2024 pour s’établir à environ 1,2Md€ à fin 2024. La part de la défense dans l’encours de Bpifrance Assurance Export est passée en 10 ans de 24% à plus de 40% avec environ 28 milliards de garanties en stock en 2024.

Bpifrance est actionnaire de plus de 70 entreprises stratégiques du secteur de la défense, à travers 2 fonds dédiés et ses fonds généralistes ; et a souscrit 400M€ dans des fonds spécialisés :

Le Fonds Definvest, lancé en 2018 par la DGA et Bpifrance, initialement doté de 50M€ a été créé pour couvrir la lacune de financements privés des entreprises du secteur de la défense.

Ainsi la stratégie du fonds vise à soutenir le développement des start-up, PME et ETI stratégiques françaises du secteur en co-investissant en fonds propres et quasi-fonds propres, avec des tickets compris entre 500 000 euros et 10M€. Il propose aux dirigeants un accompagnement privilégié sur le long terme dans leurs projets de croissance (développement commercial, croissance externe, transition managériale, etc.).

En 2022, à la demande du ministère des Armées, la DGA a renouvelé sa confiance à Bpifrance en doublant la taille du véhicule pour le porter à 100M€ et lui donner de nouveaux moyens afin d’accompagner un plus grand nombre d’entreprises du secteur, voire d’investir des montants plus importants.

A date, le fonds Definvest a investi près de 70M€ dans 27 entreprises disposant de technologies souveraines et stratégiques. Après les cessions de Fichou et Preligens, le portefeuille du fonds est composé de 25 participations dont notamment : Unseenlabs, Cailabs, Reflex CES ou encore Agenium.

L’action du fonds Definvest va être pérennisée : la période d’investissement du fonds est allongée à 20 ans et la durée de vie du fonds à 30 ans.

Par ailleurs le fonds Definvest vient d’investir dans Magellium Artal, acteur de référence du traitement d’images satellitaires et de la cartographie numérique aux côtés de Weinberg Capital Partners et IDIA Capital Investissement.

Le Fonds Innovation Défense (FID), lancé en 2021 par l’Agence de l’innovation de défense (AID) et Bpifrance, vise à soutenir en fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises innovantes à fort potentiel avec l’objectif de renforcer la compétitivité et la souveraineté technologique de la France.

Depuis sa création, le FID, doté initialement de 220M€, a investi près de 80M€ dans 11 entreprises duales ou civiles disposant de technologies, produits ou services innovants pouvant intéresser le secteur de la défense comme Pasqal, Quandela et Alice et Bob (Quantique), XXII (IA) ou encore Exotrail (spatial).

Le FID annonce la réalisation d’une levée de fonds auprès d’Allianz France et MBDA, portant ainsi la taille du fonds à 275M€. En complément des souscripteurs privés, Bpifrance et la Caisse des dépôts vont abonder le fonds qui vise aujourd’hui une taille cible de 300M€. Le FID poursuivra sa levée auprès des souscripteurs tiers privés qui souhaitant soutenir cette initiative.

Par ailleurs, Bpifrance est au capital de plus d’une trentaine d’entreprises du secteur de la défense, comme Chapsvision (cyber intelligence), Exosens (technologies d’amplification, de détection et d’imagerie), MC2 Technologies (hyperfréquences pour des applications de sureté et de sécurité) ou encore Sabena Technics (maintenance aéronautique).

Fonds de dette privée à destination des entreprises de la défense

Bpifrance annonce la levée de son 4ème fonds de dette privée, doté de 500M€ dont 100M€ seront alloués aux PME et ETI de la défense.

Enfin, Bpifrance renforce son soutien à l’émergence de fonds d’investissement privés spécialisés répondant aux enjeux de la défense. Plusieurs investissements ont déjà été réalisés par la Direction Fonds de Fonds dans des fonds spécialisés dans la défense pour un montant total d’environ 400 M€.

Le prochain fonds de la gamme « Bpifrance Entreprises »[1]  à destination des particuliers, « Bpifrance Défense », permettra à ceux qui le souhaitent d’investir dans des entreprises non cotées dont l’activité sert les enjeux liés à la souveraineté nationale avec une ambition accrue pour le secteur de la défense. D’une taille cible de 450M€, ce fonds sera accessible aux particuliers à partir d’un ticket minimum de 500€.

Ce fonds visera à permettre de faire le lien entre l’épargne des particuliers et l’investissement dans les start-up, PME et ETI de la cybersécurité et de la défense. Ce futur véhicule pourra jouer un rôle clé dans le financement des entreprises qui participent à l’autonomie stratégique de la France.

Depuis 2024, Bpifrance a accompagné et conseillé plus d’une centaine d’entreprises ayant une activité liée au secteur de la défense, et financé près de 250M€, via plusieurs dispositifs :

L’Accélérateur Défense : ce dispositif d’accompagnement mis en place dans le cadre du partenariat entre Bpifrance et la DGA, vise à ce que Bpifrance renforce son soutien aux PME et ETI sous-traitantes de programmes d’armement à adapter leurs moyens industriels aux enjeux actuels, à répondre aux nouvelles exigences des industriels du secteur, et à pérenniser ainsi leur positionnement au sein de l’appareil de défense. 30 entreprises du secteur de la défense ont été sélectionnées pour intégrer la première promotion lancée en mars 2024 pendant 12 mois.

Bpifrance et la DGA lancent une deuxième promotion de l’Accélérateur Défense en octobre 2025. 25 entreprises du secteur bénéficieront d’un accompagnement sur-mesure pendant 18 mois.

Le Diag Cybersécurité Défense: ce dispositif lancé en janvier 2024 vise à permettre aux PME et ETI d’identifier les risques numériques liés à leur activité et d’évaluer la sécurité de leurs systèmes d’information selon le Référentiel Maturité Cyber (‘RMC’), pour identifier les failles éventuelles, et les pistes de remédiation. Ce Diag Cybersécurité Défense a pris la suite du Diag Cyberdéfense et a pour objectif de réaliser 200 diags par an.

Le Prêt DEF’FI : un dispositif dédié qui finance les besoins spécifiques des PME qui sont des fournisseurs du secteur de la défense. D’un montant compris entre 30K € et 1M€ et d’une durée comprise entre 2 et 7 ans, ce prêt sans garantie permet de financer les investissements immatériels (recrutement, communication, formation…), l’augmentation du Besoin en Fonds de Roulement, les investissements corporels à faible valeur de gage (équipements, matériels, mobiliers…) et les opérations de transmission, y compris de croissance externe.

Bpifrance lance une nouvelle version du prêt DEF’FI qui propose des taux plus attractifs.

Financement du besoin en fonds de roulement des PME et ETI de la Défense

Bpifrance renforce son soutien en mettant à disposition des PME et ETI du secteur une solution « sur étagère » et donc immédiatement déployable avec le Paiement Fournisseur Anticipé Bpifrance. Il s’agit d’une plateforme digitale réunissant acheteurs et fournisseurs permettant aux fournisseurs d’obtenir des avances de trésorerie sur facture par Bpifrance.

Depuis septembre 2024, Bpifrance a lancé une opération de porte-à-porte de masse auprès d’environ 1 000 entreprises stratégiques du secteur de la défense, via son réseau de 50 agences sur tout le territoire, afin de leur faire connaître et de leur proposer la gamme de dispositifs de Bpifrance destinés à leur secteur.

[1] Les fonds de la gamme « Bpifrance Entreprises » sont des produits d’investissement à destination des particuliers gérés par Bpifrance Investissement. Ces fonds permettent aux investisseurs non professionnels de financer indirectement des startups, des PME et des ETI françaises et européennes non cotées afin d’assurer leur développement et leur croissance.

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Directive européenne sur la transparence des rémunérations : un bouleversement à venir pour les PME et ETI françaises
Le 7 juin 2026, une nouvelle ère s’ouvrira pour les entreprises européennes. C’est à cette date qu’entrera en vigueur la directive européenne sur la transparence des rémunérations, un texte adopté par le Parlement européen en 2023, avec pour ambition de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Si l’objectif est clair et légitime, cette directive soulève de nombreuses interrogations, en particulier pour les PME et ETI françaises, qui devront s’adapter à des obligations inédites en matière de communication interne et externe. Bien plus qu’un simple ajustement réglementaire, il s’agit d’un potentiel tournant culturel, organisationnel et stratégique. Par Franck Boccara

Transparence salariale : vers la fin d’un tabou ?

La directive européenne sur la transparence des rémunérations impose aux entreprises de plus de 100 salariés — puis à celles de plus de 50 à moyen terme — de publier des informations détaillées sur les niveaux de rémunération par genre. Elle introduit également le droit pour chaque salarié de demander à connaître la rémunération moyenne, par sexe, pour les postes équivalents. Autrement dit, les entreprises ne pourront plus garder secrètes les différences de salaires, même si elles résultent d’éléments structurels ou historiques. Dans la culture managériale française, cette transparence reste jusqu’à présent largement taboue. Beaucoup de dirigeants, en particulier dans les PME et ETI, ont fondé leur politique salariale sur la flexibilité et la confiance, avec des marges d’ajustement laissées à l’appréciation du dirigeant. Le passage à une logique de transparence généralisée remet en question cette approche intuitive, au profit d’une gestion plus normée, plus formalisée, et potentiellement perçue comme plus rigide.

Risques de tensions internes et de démotivation

Le premier impact direct, et peut-être le plus délicat à gérer, sera humain. Rendre visible ce qui, jusqu’ici, ne l’était pas, risque de faire émerger des tensions au sein des équipes. Même si des écarts de salaires sont parfois justifiés par des différences de parcours, de responsabilités ou d’ancienneté, leur mise en lumière brutale pourrait générer incompréhensions, frustrations et remise en question du management. Pour les PME et ETI, où les équipes sont souvent réduites et les rapports humains plus directs, ces tensions peuvent avoir un effet disproportionné. Une perte de motivation, voire un départ de collaborateurs clés, peut très vite déséquilibrer une organisation à taille humaine. À cela s’ajoute la difficulté, pour les dirigeants, d’anticiper les réactions et de se préparer à justifier des situations qu’ils n’ont parfois jamais formalisées noir sur blanc.

Un facteur aggravant pour la concurrence entre entreprises

Autre enjeu de taille : la compétitivité. En imposant une transparence accrue, la directive européenne sur la transparence des rémunérations pourrait accentuer la concurrence salariale, tant au niveau national qu’international. Aujourd’hui, un dirigeant de PME peut composer avec son marché local, ses contraintes budgétaires et ses priorités internes. Demain, les niveaux de rémunération deviendront comparables, lisibles et donc comparés – par les salariés eux-mêmes, mais aussi par les recruteurs de grandes entreprises. Les PME et ETI, dont les marges de manœuvre financières sont souvent plus réduites, pourraient se retrouver sous pression pour aligner leurs grilles salariales sur celles de groupes plus puissants. Cela pourrait notamment nuire à leur attractivité sur certains profils techniques ou pénuriques, qui privilégieront les structures capables d’afficher des rémunérations plus généreuses, et désormais visibles.

Des réorganisations RH à anticiper

L’application de cette directive implique aussi un véritable chantier administratif et stratégique. Pour nombre de PME et ETI, cela signifiera d’abord se doter d’outils de pilotage et de reporting RH plus complets, voire de recruter des compétences spécifiques en la matière. Il faudra classer, comparer, expliquer, documenter… et surtout justifier. Les systèmes de classification des postes, rarement formalisés dans les structures de taille intermédiaire, deviendront une nécessité pour pouvoir répondre aux exigences légales et dialoguer avec les représentants du personnel. Il s’agira aussi de construire un discours cohérent et rassurant, à destination des salariés comme des partenaires sociaux. La pédagogie deviendra un outil managérial à part entière : expliquer les critères d’évolution, les logiques d’augmentation, les systèmes de bonus… autant d’éléments qui devront être structurés pour être compris et acceptés.

Une opportunité… à condition d’être bien préparé

Malgré les craintes légitimes, cette directive peut aussi être perçue comme une chance pour les PME et ETI qui sauront s’y adapter de manière proactive. Elle offre l’opportunité de moderniser les pratiques RH, de professionnaliser les outils de gestion des compétences, de renforcer la confiance interne par la clarté des règles du jeu. Elle permet aussi de se positionner comme un employeur engagé sur les sujets d’égalité professionnelle, ce qui peut devenir un levier d’attractivité pour les nouvelles générations, plus sensibles à la transparence et à l’équité. Mais pour transformer cette contrainte en levier, il faudra anticiper. Attendre la dernière minute reviendrait à subir l’obligation sans pouvoir la maîtriser. Il s’agit dès à présent de faire un état des lieux, de se former, de consulter ses instances, de communiquer progressivement pour habituer les équipes à cette évolution. Et surtout, d’ajuster les pratiques existantes avant que la transparence ne les mette crûment en lumière.

Une directive à ne pas sous-estimer

En apparence technique, cette directive européenne sur la transparence salariale porte en réalité une transformation profonde de la culture managériale en entreprise. Pour les PME et ETI françaises, elle soulève des enjeux sensibles : maintien de la cohésion interne, équilibre économique, attractivité RH, conformité juridique. À l’heure où ces entreprises sont déjà confrontées à des défis multiples – transition écologique, numérisation, inflation des coûts – cette nouvelle exigence pourrait apparaître comme une charge de plus. Mais elle peut aussi devenir un révélateur de maturité organisationnelle. Les dirigeants qui choisiront de s’en emparer dès maintenant pourront non seulement éviter les risques, mais surtout renforcer leur légitimité, leur image et leur performance sociale. À condition, bien sûr, de ne pas attendre 2026 pour agir.
Aides et subventions en France
En France, les aides et subventions sont des leviers importants pour le financement de projets dans divers domaines tels que l’innovation, l’environnement ou le développement économique. Une subvention est une aide financière, directe ou indirecte, accordée par un organisme public (État, collectivités locales, Union Européenne) pour soutenir un projet spécifique. Voici dans cet article un tour d’horizon précis des différents dispositifs et de leurs sources. Par Pierre-Thomas Liger-Belair – Co-fondateur – expert en recherche et obtention de subventions chez ERiiC Ces aides répondent à des objectifs d’intérêt général et peuvent prendre plusieurs formes
  • Subventions directes : Apport financier sans contrepartie.
  • Subventions indirectes : Allégements fiscaux, exonérations de charges sociales.
  • Prêts à taux réduit ou garanties de prêts.
Les subventions publiques jouent un rôle central pour stimuler l’innovation, favoriser la transition écologique et soutenir les entreprises, surtout les PME. Cet article explore les principaux acteurs des subventions en France ainsi que les mécanismes d’attribution.

Les principaux acteurs des subventions en France

Les aides et subventions en France sont distribuées par divers acteurs, chacun ayant ses propres critères et objectifs. Voici les principaux intervenants dans ce domaine. 1 . L’État : L’État est un acteur clé des subventions en France. Plusieurs ministères offrent des programmes de financement, avec des agences telles que Bpifrance qui soutient l’innovation et la compétitivité des PME. Le ministère de la Transition écologique, par l’intermédiaire de l’ADEME (Agence de la transition écologique), octroie des aides aux entreprises et collectivités engagées dans des projets de réduction des émissions de CO2 ou d’efficacité énergétique. Ces aides visent à répondre aux défis économiques, environnementaux et sociaux. Les subventions étatiques sont souvent accessibles via des appels à projets nationaux ou régionaux. 2 . Les collectivités locales : Les régions, départements et communes proposent aussi des subventions pour soutenir le développement économique local. Les Conseils régionaux offrent des subventions pour encourager l’innovation, la transition énergétique et le développement durable des entreprises locales. Par exemple, la région Île-de-France propose des aides spécifiques pour les entreprises qui adoptent des pratiques éco-responsables. Ces subventions régionales sont souvent associées à des fonds européens. 3 . L’Union Européenne : L’Union Européenne joue un rôle prépondérant dans le financement des projets à grande échelle à travers des programmes comme Horizon Europe ou le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER). Ces programmes ciblent principalement l’innovation, la recherche scientifique, et les infrastructures. Les subventions européennes sont souvent octroyées sur la base de projets transnationaux impliquant plusieurs partenaires issus de différents pays membres de l’UE. 4 . Autres acteurs : Les fondations privées ou associations apportent aussi des subventions pour des projets spécifiques, notamment dans les domaines culturel, social, ou écologique. Bien que moins fréquentes que les subventions publiques, elles peuvent être une source de financement complémentaire pour certains projets à impact local ou communautaire.

Les mécanismes d’attribution des subventions

Le processus d’attribution des subventions en France est bien structuré et repose sur plusieurs mécanismes qui visent à garantir une distribution équitable et efficace des fonds. 1 . Critères d’éligibilité : Les subventions publiques en France sont soumises à des critères d’éligibilité précis. Ces critères incluent généralement :
  • Le type de bénéficiaire : entreprises, associations, collectivités.
  • Le secteur d’activité : innovation, agriculture, transition écologique.
  • La localisation géographique : certaines subventions sont destinées à des régions en reconversion économique ou à des territoires spécifiques comme les zones rurales.
  • La taille de l’entreprise : Les PME, par exemple, sont souvent ciblées par les aides de l’État et de l’UE.
2 . Appels à projets : Les appels à projets (AAP) sont un moyen fréquent d’attribuer des subventions. Ils permettent aux candidats de soumettre des propositions détaillées en réponse à des objectifs précis. Par exemple, les AAP de l’ADEME concernent souvent des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou d’amélioration de l’efficacité énergétique. 3 . Processus d’évaluation : Les projets soumis dans le cadre des appels à projets sont évalués par des comités d’experts qui analysent leur faisabilité, leur impact potentiel, et leur adéquation aux objectifs des subventions. Les critères d’évaluation incluent la qualité du projet, la solidité financière, et la capacité du porteur de projet à le mener à bien. 4 . Subventions remboursables et non remboursables : Les subventions peuvent être non remboursables (lorsqu’elles ne nécessitent aucun remboursement) ou remboursables (souvent sous forme de prêts à taux avantageux). Les subventions remboursables sont plus fréquentes pour les projets à fort potentiel économique, comme les startups technologiques.

Exemples concrets de subventions et aides en France

  • Bpifrance :
Bpifrance est l’un des principaux acteurs des aides publiques en France pour les entreprises. Elle propose des subventions pour l’innovation, des prêts à taux zéro, et des garanties bancaires pour faciliter l’accès au financement. Par exemple, le dispositif « Innovation et développement » offre un soutien financier aux entreprises innovantes.
  • ADEME :
L’ADEME octroie des subventions pour les projets de transition énergétique et écologique. Ces subventions s’adressent aux entreprises, collectivités, et associations qui œuvrent à la réduction des émissions de CO2 ou à l’amélioration de l’efficacité énergétique.
  • Politique Agricole Commune (PAC) :
La PAC, via des subventions européennes, soutient les agriculteurs français en leur offrant des aides directes pour développer des pratiques plus durables et moderniser leurs exploitations. Conclusion Les aides et subventions en France sont des instruments essentiels pour stimuler l’innovation, la transition écologique, et le développement économique. Chaque acteur, qu’il s’agisse de l’État, des collectivités locales ou de l’Union Européenne, joue un rôle spécifique dans l’attribution de ces fonds. Pour maximiser les chances d’obtenir une aide, il est crucial de bien comprendre les critères d’éligibilité et de suivre les procédures d’appels à projets avec rigueur.
KEREA by Efficience : un dirigeant en forme, c'est une entreprise forte !
La santé du dirigeant est un levier essentiel, mais souvent négligé, de la performance de l’entreprise. Elle influence directement sa capacité à mobiliser ses équipes, à prendre des décisions justes et à fidéliser les talents. Parce que la santé est globale et que la frontière entre vie personnelle et professionnelle est de plus en plus floue, il est temps pour les dirigeants de prendre en main leur propre équilibre… et celui de leurs collaborateurs. Thibaut Fleury, Président de KEREA et Directeur Général d’Efficience Santé au Travail, nous explique comment mettre cela en œuvre grâce au programme « Santé des dirigeants » de KEREA : un accompagnement sur-mesure alliant prévention, diagnostic, plan d’action et ateliers, porté par un collectif d’experts.
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