...

BIG (Bpifrance Inno Génération) 2024 : tout le programme

PARTAGER

Facebook
Email
WhatsApp
Big (Bpifrance Inno Génération), le plus grand rassemblement business d’Europe, célèbrera ses 10 ans autour du thème du « Progrès » le jeudi 10 octobre 2024 à l’Accor Arena Paris

Big (Bpifrance Inno Génération), le plus grand rassemblement business d’Europe, célèbrera ses 10 ans autour du thème du « Progrès » ce jeudi 10 octobre 2024 à l’Accor Arena Paris, avec notamment l’intervention d’ANTOINE ARMAND, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, de CLARA CHAPPAZ, Secrétaire d’État chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, et de SOPHIE PRIMAS, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.
Réunissant, en physique et en digital, tous ceux qui participent à la dynamique entrepreneuriale – étudiants, créateurs, chercheurs, dirigeants de PME, ETI et grands groupes, le plus grand rassemblement business d’Europe invite tous les entrepreneurs de France à venir s’inspirer, se rencontrer et découvrir les grandes tendances du monde de demain.

Présence ministérielle prévisionnelle

• ANTOINE ARMAND, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, est attendu à Big de 11h30 à 12h45.Et il interviendra sur la scène du Bang vers 12h30
• CLARA CHAPPAZ, Secrétaire d’État chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, est attendue à Big de 12h à 15h.
• SOPHIE PRIMAS, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, est attendue à Big de 10h à 12h15.

Des intervenants inspirants

Pour cette nouvelle édition, 1 000 intervenants et personnalités inspirantes – dont 150 top speakers – se succèderont sur les différents scènes de l’Accor Arena Paris pour s’exprimer sur ce que leur inspire le thème du Progrès et pour répondre aux enjeux business concrets des entrepreneurs. Ils prendront la parole sur le Bang, scène principale de Big, où se succèdent 70 top speakers inspirants tout au long de la journée, pour faire rayonner les valeurs de Bpifrance
autour du thème du progrès.

Des Top Speakers aux profils aussi variés et inspirants que : Audrey AZOULAY, DG, UNESCO ; Alain WEILL, Président de l’Express, Président de NextNow, Fondateur de BFMTV ; Professeur Antoine TESNIÈRE, DG, PariSanté Campus, Président des Acteurs de la French Care ; Bruno MARTY, maire de la commune de La Réole (Gironde) ; Kelly MASSOL, PDG & Fondatrice, Les Secrets de Loly ; Arthur MENSCH, Cofondateur et PDG, Mistral AI ; Moussa CAMARA, Fondateur, Les Déterminés ; Maurice LÉVY, PDG, Solocal ; Nicolas HIERONIMUS, DG, Groupe L’Oréal ; AGORIA,
Producteur compositeur DJ et artiste digital ; Gaël RIVIERE, Athlète paralympique … et bien d’autres.

Découvrez les intervenants du Bang avec les horaires prévisionnels :

De 9h00 à 10h30

Nicolas DUFOURCQ, Directeur général, Bpifrance
Xavier NIEL, Fondateur, Groupe iliadFree

Audrey AZOULAY, DG, UNESCO

Olivier GINON, Président, GL events

Axel DUMAS, Gérant, Hermès International

Yasmine BELKAID, DG, Institut Pasteur

Christophe JURCZAK
, Managing partner, Quantonation
Marc TAIEB
, PDG, Wifirst
Alain WEILL, Président de l’Express, Président de NextNow,
Fondateur de BFMTV

Sabrina SOUSSAN, PDG, Suez

Denis LADEGAILLERIE, Fondateur et PDG, Believe

De 10h30 à 12h00

Marcus WALLENBERG, Chair, SEB
PierreAntoine DUSOULIER, PDG et Fondateur, iBanFirst

Pierre BROSSOLLET, Fondateur et PDG, Arverne Group

Yann LE CUN, VicePrésident et Chief AI Scientist, Meta &
Professeur, NYU

Sophie BRAC DE LA PERRIERE, Présidente et Cofondatrice,
Healshape

Yann VINCENT
, PDG, Automotive Cells Company (ACC)
Maud VINET, Cofondatrice et PDG, QUOBLY

JeanLoup CHRETIEN, VicePrésident R&D, TIETRONIX
SOFTWARE, Houston et PDG Tietronix Europe, France

Sandrine MEUNIER
, DG, GRTgaz
Gwenola CHAMBON
, PDG & Founding Partner, Vauban
Infrastructure Partners

Charles BEIGBEDER
, Président, Audacia & Founding partner,
Expansion

Kevin ALESSANDRI, Cofondateur, VP US et CTO, TreeFrog
Therapeutics

Caroline POISSONNIER, DG, Groupe Baudelet

De 14H00 à 17H00

Matthieu ROUIF, Cofondateur et PDG, Photoroom
JacquesAntoine GRANJON, PDG et Fondateur, Veepee

Julie GIRARD, Écrivain et Philosophe

Antoine TESNIERE, DG, PariSanté Campus, Président des
Acteurs de la French Care

Thibaud HUG DE LARAUZE, Cofondateur et PDG, BackMarket

Emmanuelle MERIC, DG, Loft Orbital

Frédéric MICHELLAND, PDG, Groupe Poclain

Véronique TORNER, Présidente, Numeum

Bruno MARTY, Maire de La Réole

Kelly MASSOL, PDG & Fondatrice, Les Secrets de Loly

Benoît DAGEVILLE
, Cofondateur & President of Products,
Snowflake

Pauline CLAVIERE, Journaliste et romancière

Stéphane BANCEL, PDG, Moderna

Etienne GHYS, Secrétaire perpétuel, Académie des sciences

Thierry GADOU, PDG, VusionGroup

Ombeline ALLAMEL, Chargée de mission RSE, Pépinières
Naudet

Benoît BAUME, Cofondateur et Président, Fisheye

Javier SANTISO, Écrivain chez Gallimard & PDG, Mundi
Ventures

Eléonore CRESPO, Cofondatrice et PDG, Pigment

Arthur MENSCH, Cofondateur et PDG, Mistral AI

Constance GRUY, Directrice générale, Groupe MAÏA

Matthieu GUFFLET, Président Fondateur, EPSA

Moussa CAMARA, Fondateur, Les Déterminés

Nicolas SANTI WEIL, PDG, AMI Paris

Alexandra MATHIOLON, PDG, Serfim

PierreEtienne BINDSCHEDLER, PDG, SOPREMA

Claire BRETTON, Cofondatrice et PDG, Underdog

Hugues GALAMBRUN, PDG, Groupe Septeo

Blanche DE RICHEMONT, Écrivaine voyageuse, conférencière,
philosophe

Cécile RAPVEBER, DG Gérante, Sacem

Manuel CARCASSONNE, DG, Éditions Stock

Delphine ANDRE, PDG, Groupes Charles André

Owen SIMONIN
, PDG, Meria
Christian COURTIN
, DG, Famille C
Brigitte MACCIONI, PDG, UGC

JeanChristophe LAMBERT, Cofondateur & PDG, Ascendance

Miria RICCHETTI, Directeur de Recherche et Chef d’Unité (Lab
Head)

Alain FISCHER, Professeur émérite au Collège de France,
Président de l’Académie des sciences

De 17h00 à 19h

Johan PALLUD
Rachel PICARD, Fondatrice, Proxima

Armand THIBERGE, Fondateur et PDG, Brevo

Maurice LEVY, PDG, Solocal

Christophe SALOMON, Directeur de recherches émérite au
CNRS, Membre de l’Académie des sciences

Nicolas HIERONIMUS
, DG, Groupe L’OréalVanessa GRELLET, Group Managing Director and Chief
Executive Director, Enterprise Eutherium Alliance

James MWANGI
, Group managing director and CEO, Equity
group

AGORIA, Producteur compositeur DJ et artiste digital

Anne MEAUX, Présidente fondatrice Image Sept

Blick BASSY, Artiste pluridisciplinaire, écrivain, réalisateur et
sciençeur

Etienne KLEIN, Directeur de recherche au CEA, Membre de
l’académie des technologies

Karine SAFA, Docteure en philosophie, conférencière auteure

Gaël RIVIERE, Athlète paralympique

Nicolas DUFOURCQ, Directeur général, Bpifrance

De nouveaux espaces et concepts feront leur apparition lors de cette dixième édition :

Big Connexion : un espace pour participer à une session rapide de networking aléatoire et rencontrer des entrepreneurs de tous les horizons
Lancement de la Big Expérience : à l’occasion de sa 10ème édition de Big, une immersion 3D inédite au cœur. Big en ligne sera proposée permettant de parcourir les espaces, de découvrir les contenus de s’inscrire ou de suivre les conférences, accessible via ce lien : https://bigexperience.bpifrance.fr/
Salon Photon : un espace au format conférence pour approfondir plusieurs thématiques entrepreneuriales
Bulle Le Coq Créa : un espace de conférences dédié aux créateurs d’entreprises et porteurs de projets
Big Connexion : une zone pour participer à une session rapide de networking aléatoire pour rencontrer des entrepreneurs de tous les horizons
Le Globe : un ensemble de formats de prises de parole pour mettre en lumière les grands enjeux liés à l’international : tables rondes, décryptages, échanges en duo, pitchs inspirants, etc.
Agora Horizon : es ateliers courts permettant d’éclairer et/ou d’approfondir ses connaissances sur un pays, une région, un secteur ou un projet, à travers l’intervention d’experts, d’entrepreneurs ou de témoins
Agora Projection : Des ateliers partageant les bonnes pratiques pour les exportateurs ou futurs exportateurs, comme les types d’accompagnements, de financements et d’acteurs qui existent pour grandir à l’international.
La Place des partenaires : Une plateforme dédiée aux partenaires de l’événement, avec des solutions utiles pour développer son business. Des conférences associées seront accessibles depuis la scène L’Estrade
– Et d’autres surprises à l’occasion des 10 ans…

« Oui nous avons choisi le thème du Progrès. Car nous y croyons, comme des Robinsons sur leur île. Nous aimons le présent, mais nous aimons encore plus le futur. Nous croyons aux nouvelles frontières de l’émancipation. Nous croyons que les entrepreneurs sont une des grandes solutions aux problèmes de notre société, car ils mettent chaque jour leur existence en jeu au service du Progrès. Comme eux, nous aimons rêver et voir de grandes perspectives. Je répète : nous aimons rêver. Nous pensons notamment que la technologie va nous surprendre en changeant radicalement notre mode d’être au monde. Et qu’il ne tiendra qu’à nous de canaliser cette énergie vers la construction
d’un monde meilleur, moins violent, plus équitable, ouvert, cultivé, tolérant, aimant la nuance. Nous savons que pour soutenir une telle croyance il faut deux valeurs : la volonté, et l’optimisme. Nous les avons. »

Nicolas DUFOURCQ, directeur général de Bpifrance

PARTAGER

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
LinkedIn
WhatsApp
PLUS D'ARTICLES
Communication non verbale : son impact dans les processus de négociation et de vente
La communication non verbale joue aujourd’hui un rôle essentiel dans les interactions humaines. Alors que beaucoup se concentrent sur les mots et les arguments, le langage corporel, les expressions faciales, les gestes et même la posture parlent d’eux-mêmes et ne sont pas souvent analysés. Pourtant cette communication influence les négociations et les ventes, et elle est un élément clé pour tout professionnel qui souhaite maximiser son impact. Par Sandrine Leroy – Fondatrice d’Un café et une chaise La confiance est la base de toute relation, et la communication non verbale est un outil puissant pour l’établir. Lorsqu’un vendeur ou un négociateur adopte une posture ouverte, maintient un contact visuel et sourit, cela inspire un sentiment de sécurité et d’honnêteté chez l’interlocuteur. Ces signaux non verbaux renforcent l’idée que le vendeur est digne de confiance et transparent, ce qui est crucial pour créer une connexion positive. A l’inverse, des signaux non verbaux négatifs, tels qu’un regard fuyant, des bras croisés ou une posture défensive, peuvent susciter la méfiance et amener l’autre partie à se montrer plus réticente. Les clients et les partenaires potentiels sont souvent plus réceptifs à une personne qui semble authentique et accessible. Il faut aussi savoir que les incohérences entre ce que l’on dit et ce que l’on montre peuvent affecter la crédibilité. Par exemple, un vendeur qui vante les mérites d’un produit tout en ayant une posture crispée ou un sourire forcé peut semer le doute chez le client. Ce dernier perçoit inconsciemment ces contradictions et peut être moins enclin à finaliser l’achat. En alignant le langage verbal avec les signaux non verbaux, on renforce son message. Si un négociateur veut faire passer une offre comme étant avantageuse pour les deux parties, une posture ouverte et des gestes confiants accompagneront ses propos. Les signaux non verbaux appuient le discours et augmentent l’impact du message. Les experts en négociation et vente savent bien que la communication non verbale est une mine d’informations sur les intentions et les émotions de leur interlocuteur. Des signes de nervosité, tels que des mains qui tremblent ou un regard détourné, peuvent indiquer un inconfort ou un doute. Mais un client qui se penche légèrement vers l’avant montre de l’intérêt pour ce que vous lui dites. En observant attentivement ces indices, le négociateur peut ajuster son approche. Si le client semble hésitant, il peut utiliser des techniques de rassurance, comme des gestes ouverts et des paroles apaisantes. L’adaptabilité est un atout précieux, et les signaux non verbaux offrent un guide pour mieux naviguer dans les échanges. La communication non verbale permet également de mieux identifier les besoins et les attentes des clients, même lorsqu’ils ne les expriment pas verbalement. Un client qui hésite, qui détourne le regard ou qui adopte une posture défensive peut avoir des préoccupations spécifiques ou des incertitudes sur le produit ou service proposé. En observant ces indices, le vendeur ou le négociateur peut ajuster son discours pour aborder ces points de manière proactive. Par ailleurs, les expressions faciales, comme un sourire ou un hochement de tête, signalent souvent que le client est en phase avec ce qui est dit, et peut indiquer un intérêt croissant. Cela offre des opportunités pour approfondir la discussion et orienter la conversation vers les aspects qui semblent le plus retenir l’attention. La capacité à lire et interpréter ces signaux non verbaux aide à mieux comprendre les motivations de l’interlocuteur et à offrir des solutions mieux adaptées, renforçant ainsi la probabilité de conclure positivement la transaction. Dans une situation de vente ou de négociation, le fait de maîtriser sa communication non verbale permet également de prendre le contrôle de la conversation. Une posture droite, un regard assuré et une voix posée communiquent de l’autorité et de la confiance, ce qui peut influencer positivement la perception de l’autre partie. Par cette posture, le vendeur ou le négociateur montre qu’il est préparé, professionnel et sûr de son offre. De plus, en imitant subtilement certains des gestes de l’interlocuteur (ce qu’on appelle le « mirroring »), il est possible de créer un sentiment de connexion et d’affinité. Les gens sont naturellement attirés par ceux qui leur ressemblent et, sans même s’en rendre compte, ils peuvent être plus enclins à accepter une proposition. Lorsqu’une négociation devient tendue ou que des objections sont soulevées, la communication non verbale peut servir de diffuseur. Des gestes apaisants, comme des mouvements de main lents ou un ton de voix calme, peuvent réduire la tension et encourager une conversation constructive. Par ailleurs, des expressions faciales amicales et des sourires sincères montrent que l’on est ouvert et à l’écoute, ce qui peut désamorcer des situations potentiellement conflictuelles. Mais l’impact de la communication non verbale se prolonge bien au-delà de la rencontre elle-même. Les clients se souviennent souvent plus de l’attitude et de la manière dont ils se sont sentis en interaction avec un vendeur ou un négociateur, plutôt que des mots exacts échangés. En adoptant un langage corporel positif et en montrant un véritable intérêt pour l’autre, le professionnel crée une impression durable, essentielle pour fidéliser les clients et renforcer les relations d’affaires. Dans le monde de la vente et des négociations, la communication non verbale n’est pas un simple complément au discours, elle en est un pilier fondamental. Maîtriser les signaux non verbaux permet d’établir la confiance, influencer les perceptions et naviguer plus habilement dans les échanges. Pour tout professionnel, prendre le temps de développer cette compétence est un investissement précieux, car le langage du corps, parle souvent bien plus fort que les mots.

Tout d’abord, il faut considérer pour cela un horizon de temps assez long. Généralement, on commence à penser à sa retraite entre 40 et 50 ans. Ce temps long est nécessaire afin de permettre d’une part de ne pas consacrer un effort trop lourd puisqu’il est lissé dans le temps et d’autre part de permettre d’opter pour des solutions avec effet de levier (crédit) et/ou des solutions d’investissement comportant un risque de perte en capital.

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Pour savoir comment préparer sa retraite, la première équation à résoudre est de connaître le montant de revenu complémentaire dont j’aurai besoin lorsque je cesserai de travailler. Pour ce faire, vous pouvez contacter les organismes de retraite et des conseils en gestion de patrimoine spécialisés dans la reconstitution de carrière. L’autre élément qui vous permettra de répondre à cette question est votre budget de vie. Quelles sont vos dépenses essentielles, vos dépenses plaisir (voyage, cadeaux, etc.) ?

Dès lors que vous savez ce que vous dépensez et combien vous percevrez, vous pouvez déterminer quel est le montant de revenu à créer par le biais de votre patrimoine. Par exemple, mon train de vie est de l’ordre de 72K€ par an, mes pensions de retraite seront de l’ordre de 50K€, il me faut donc disposer de 22K€ par an de revenus complémentaires à horizon 15/20 ans.

Les différents types d’investissement « estampillés » produits retraite 

On pense naturellement à trois produits : l’immobilier locatif (meublé ou nu), l’assurance-vie et le PER (Plan Epargne Retraite).

L’intérêt de l’immobilier locatif est l’attrait du revenu régulier dès lors que les locataires payent leurs loyers. La constitution d’un patrimoine immobilier se fera idéalement par le biais d’un crédit, c’est pourquoi anticiper le moment où vous aurez besoin de revenus complémentaires est crucial. Vous achetez avec un crédit d’une durée de 15 ans ou 20 ans. Compte tenu des taux actuels, la mensualité sera proche du montant du loyer si on considère un bien d’habitation et presque équivalent à votre loyer si on considère des biens à usage professionnel. Il est primordial d’aligner la durée des emprunts sur la date à laquelle vous envisagez de prendre votre retraite.

Les inconvénients de ce type d’investissement tiennent à la forte imposition des revenus fonciers. En effet, ces derniers sont imposables à la tranche marginale de votre impôt sur le revenu, ils supportent les prélèvements sociaux et le cas échéant augmentent votre IFI. Les revenus fonciers sont taxés y compris pendant la période d’amortissement du prêt car seuls les intérêts du prêt sont déductibles des vos revenus fonciers. C’est l’effet pervers des taux bas actuels.


Géraldine Métifeux, associée fondatrice du cabinet ALTER EGALE

L’assurance-vie, même si le fonds Euro n’a plus l’impact qu’il avait au début du 21ème siècle, demeure un instrument pertinent pour créer des revenus complémentaires. Désormais, l’assurance-vie permet d’intégrer tous les supports d’investissement (unités de compte) imaginables : OPC actions, OPC diversifiés, OPCI, SCPI, Private Equity, EMTN, etc.

La fiscalité de l’assurance-vie est très avantageuse à la sortie tant par le décès (clause bénéficiaire et abattement de 152 500€ par bénéficiaire tous contrats confondus, article 990 I du CGI) que les rachats en cas de vie. En effet, tout retrait est fiscalisé pour la partie d’intérêt comprise dans le montant racheté. Si votre contrat contient 40% de plus-value, lorsque vous retirerez des fonds au fil de l’eau, seuls 40% seront fiscalisés. Par ailleurs, vous bénéficiez d’un abattement sur la plus-value de 9 200€ par an (pour un célibataire).

Le PERin, dernier produit né de la Loi Pacte remplaçant PERP et Madelin. L’inconvénient tient principalement à la fiscalité en cas de sortie des sommes versées sur ce produit diminuant l’intérêt la sortie en capital. Néanmoins, demeure l’intérêt d’une épargne non liquide qui limite votre pression fiscale lorsque vous êtes en activité. L’autre attrait est de pouvoir bénéficier, selon les contrats, peu ou prou du même univers d’investissement que l’assurance-vie.

La construction d’un patrimoine de rapport combinant ces 3 éléments permettra de compléter vos revenus à la retraite. Pour mémoire, si on considère un patrimoine de rapport qui connaîtrait un rendement moyen annuel de l’ordre de 3%, alors pour créer 22K€ de revenus nets par an (avant IR), il faudrait avoir constitué 750K€ de patrimoine.

Fondamentaux macroéconomiques relativement solides, nearshoring, taux d’intérêt attractifs : il n’est pas nécessaire de regarder bien loin pour bénéficier du potentiel émergent. À l’instar de l’Asie et de l’Amérique latinela région émergente Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) abrite des opportunités intéressantes pour les investisseurs. Composée de territoires riches en matières premières, guidés par leur industrie agricole ou manufacturière, la région révèle des économies diversifiées. Elle se distingue cependant par les disparités fortes entre les différents pays qui la constituent. S’intéresser aux particularités de chacun se révèle nécessaire pour identifier les marchés et les actifs prometteurs, et ce, en prenant en compte les risques associés. Alors que l’Europe de l’Est est au cœur de la crise ukrainienne, ses répercussions résonnent différemment selon les pays, et certains d’entre eux offrent aujourd’hui un potentiel de rendement intéressant, notamment pour les investisseurs obligataires en quête de diversification.

Europe de l’Est : le potentiel émergent à proximité

Plus d’un an après la première offensive russe en Ukraine, les multiples conséquences humanitaires, politiques et économiques qui en découlent sont toujours manifestes à l’échelle mondiale et ont à plus forte raison ébranlé les pays d’Europe de l’Est. Les tensions engendrées par le conflit et les sanctions infligées à la Russie par les pays occidentaux ont mené à une crise énergétique majeure, notamment en Europe, fortement dépendante des combustibles fossiles russes. Cette crise énergétique couplée aux retombées de la pandémie de Covid-19 et aux politiques monétaires en résultant a ainsi mené le monde dans un nouvel environnement inflationniste tel que nous n’en avions pas connu depuis des décennies. Pour autant, certains pays d’Europe de l’Est, en amorçant un cycle de hausse des taux d’intérêt peu après la crise sanitaire, ont su dans une certaine mesure contenir cette hausse généralisée des prix, et ce, malgré la détérioration marquée de leurs relations commerciales avec la Russie. Cela leur a permis de disposer d’une plus grande marge de manœuvre que les pays développés dans la mise en œuvre de leur politique monétaire. Ainsi, après avoir vu l’inflation atteindre des niveaux très élevés, certains pays, à l’image de la Hongrie, de la Pologne ou de la République tchèque, devraient faire partie des premiers à enclencher un cycle de baisse des taux, à partir de niveaux actuellement très attractifs. En parallèle, les tensions provoquées par la crise ukrainienne ont incité certaines entreprises au sein de l’Union européenne à rechercher des solutions alternatives pour pallier les incertitudes liées aux chaînes d’approvisionnement, notamment en relocalisant une partie de leurs activités de production en Europe de l’Est, qui offre une main-d’œuvre qualifiée à un coût plus compétitif. Dans ce nouvel ordre géopolitique, certains pays de la région, bénéficiant de cette dynamique et justifiant de fondamentaux plus solides, offrent des opportunités à long terme attractives, par exemple au sein des marchés obligataires hongrois et roumains. Compte tenu du contexte toujours incertain, une gestion active et flexible se montre cependant essentielle pour en tirer parti tout en en évitant les écueils.

Hongrie : un émetteur prometteur

Carmignac Alors que la hausse des prix de l’énergie ralentit globalement, ses répercussions sur les prix des denrées alimentaires se révèlent considérables. La Hongrie a été plus particulièrement touchée par le phénomène, ayant enregistré en mars un taux d’inflation alimentaire record de 25,6% sur un an – plus de trois fois le taux de l’ensemble de l’Union européenne, dont la moyenne s’élevait à 8,3%1Cependant, la tendance à la baisse de l’inflation alimentaire mondiale devrait influencer le comportement de l’inflation hongroise, comme le confirment les chiffres en régression sur ces deux derniers mois. Dans ses efforts pour contenir la progression de l’inflation, la Hongrie a ainsi débuté, bien avant la plupart des pays développés, un cycle de hausse des taux, et affiche depuis septembre 2022 un taux directeur s’élevant à 13%2. En outre, la relative solidité de ses fondamentaux macro-économiques fait de la Hongrie un émetteur intéressant à long terme. La rigueur de sa politique budgétaire et le durcissement de cette dernière en 2022 pour parer à la dégradation de son déficit ont contribué à maintenir sa dette à un niveau peu élevé, minimisant ainsi son risque de défaut de paiement. Enfin, la Hongrie cherche activement à s’améliorer sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le pays s’est notamment engagé à honorer l’objectif européen de neutralité carbone, et prévoit de fermer sa dernière centrale à charbon dès 2025, tout en investissant dans les énergies renouvelables3. Dans ce contexte, la Hongrie peut être un émetteur clé pour diversifier son portefeuille et permettre potentiellement de bénéficier de rendements attrayants :
  • La dette souveraine locale offre des taux d’intérêt réels très attractifs pour les investisseurs, qui pourraient également bénéficier de manière tactique d’une revalorisation de sa devise.

  • Les perspectives d’une récession économique à l’échelle mondiale pourraient également profiter à la dette souveraine externe hongroise, qui offrirait un potentiel de performance à long terme.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Experts de la dette émergente depuis 2015, nous avons créé un Fonds dédié à cette classe d’actifs en 2017, Carmignac Portfolio EM Debt.

Visitez la page du Fonds

La diversité de la Roumanie

Carmignac Grâce à son économie diversifiée, ses différentes sources d’approvisionnement en gaz naturel et sa production d’énergies renouvelables, la Roumanie limite l’impact commercial direct de la guerre en Ukraine sur son territoire. En effet, la Roumanie est la septième plus grande économie de l’Union européenne4, opérant au sein de secteurs clés tels que l’industrie manufacturière, l’agriculture, l’énergie, l’automobile ou les services. Le pays a pu compter sur ses propres ressources de charbon, de pétrole et de gaz, sa production d’énergies renouvelables, et se tourner vers d’autres fournisseurs lorsque le conflit russo-ukrainien a éclaté et que les sanctions vis-à-vis de la Russie se sont intensifiées. La dégradation des relations commerciales entre les pays occidentaux et la Russie ont également renforcé le phénomène de nearshoring au profit de la Roumanie. Les incertitudes liées à la guerre et la hausse des coûts de production résultant de la crise énergétique ont ainsi conduit de nombreux pays frontaliers à externaliser certaines de leurs activités en Roumanie, où les coûts sont compétitifs et la main-d’œuvre, qualifiée. Le retour global de l’inflation n’a pas épargné la Roumanie, qui a cependant su réagir rapidement pour tenter de la contrer. La Banque centrale roumaine a ainsi remonté ses taux d’intérêt directeurs jusqu’à atteindre 7% en janvier 20235. Son économie montre ainsi déjà des signes de ralentissement, plaidant en faveur d’une politique plus accommodante prochainement. La relative stabilité politique du pays, sa dette publique maintenue à un niveau faible par rapport à son produit intérieur brut (PIB) et ses efforts pour renforcer sa réponse à l’aspect environnemental des critères ESG sont autant de facteurs contribuant à l’attractivité de la Roumanie, notamment sur sa dette souveraine externe.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Nous avons développé un système propriétaire de notation ESG de la dette souveraine nous permettant d’évaluer les objectifs et tendances des pays émergents sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance. Notre modèle est fondé sur 12 critères en ligne avec les principes pour l’investissement responsable (UNPRI) et couvre plus de 70 pays émergents. Au-delà de l’Europe de l’Est, certains pays d’Afrique peuvent également proposer des rendements attractifs au sein du spectre obligataire, à l’image du Bénin ou de la Côte d’Ivoire. Ces pays riches en matières premières investissent pour se développer et ainsi améliorer leurs fondamentaux macro-économiques. Au travers de notre série d’articles dédiés aux marchés émergents, nous avons découvert le potentiel de cet univers, que ce soit en Asie, en Amérique latine ou au sein de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, à la fois sur les marchés d’actions et sur les marchés obligataires. Le monde émergent recèle d’opportunités mais il est nécessaire de disposer de la flexibilité permettant de les saisir, où qu’elles soient, tout en faisant preuve d’une grande sélectivité et d’une gestion active des risques : c’est ce qui caractérise l’approche Carmignac. 1Eurostat, 19/04/2023. 2Magyar Nemzeti Bank, Base rate history. 3« La Hongrie prévoit sa sortie du charbon d’ici à 2025 », Euractiv : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/hungary-brings-coal-exit-forward-by-five-years-to-2025/ 4Fonds monétaire international, 2021. 5Banca Națională a României, https://www.bnr.ro/Monetary-Policy–3318-Mobile.aspx. COMMUNICATION PUBLICITAIRE. Veuillez vous référer au KID et au prospectus avant de prendre toute décision finale d’investissement.
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
AUX DERNIÈRES NOUVELLES
×

Vous êtes dirigeant ou cadre ?
Vous avez une question ou besoin d'une information ?

Le respect de votre vie privée est notre priorité

L’accès au site implique l’utilisation de cookies mais celle-ci est subordonnée à votre consentement.