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SME-ETI

Le gouvernement, d’un côté, et le MEDEF, de l’autre lancent cette semaine deux campagnes de promotion de l’apprentissage, en amont de la présentation d’une réforme du dispositif vendredi en conseil des ministres. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a lancé lundi une campagne sur les réseaux sociaux. Les apprentis sont invités à témoigner, notamment sur Facebook, Instagram et Snapshat, pour raconter leur expérience et susciter des vocations, sous le hashtag #DémarreTaStory. Une quarantaine d’apprentis ont déjà été interviewés pour initier l’opération. De son côté, le Medef lancera sa propre campagne mercredi, baptisée « L’apprentissage, mon plan A », avec l’objectif de « montrer que l’apprentissage, c’est le choix d’un parcours professionnel valorisant ». L’apprentissage est une formation initiale qui alterne cours théoriques et périodes en entreprise. Le dispositif est jugé efficace pour l’insertion professionnelle mais souffre d’une image dégradée. Mme Pénicaud présentera vendredi en conseil des ministres son projet de loi « avenir professionnel », qui contient un volet apprentissage. Entre autres mesures prévues, la possibilité d’entrer en apprentissage jusqu’à 30 ans, le financement des centres de formation (CFA) selon le nombre d’apprentis qu’ils accueillent, la suppression du passage obligatoire devant les prud’hommes pour licencier un apprenti, la simplification des aides aux employeurs d’apprentis et un assouplissement des règles relatives au temps de travail des apprentis mineurs. En savoir plus sur https://www.cbanque.com/actu/67850/promotion-de-apprentissage-le-gouvernement-et-le-medef-en-campagne#KmGxrTJgKC1APRwv.99
Chaque dirigeant le sait, l’enjeu principal des PME et ETI reste le cash via la réduction des délais de paiement. Il faut savoir qu’en France, l’actif client représente 40% des actifs d’une entreprise, soit 650 milliards d’euros. En effet, 25% des dépôts de bilan sont dus à un impayé client et le poste clients reste encore le parent pauvre de la finance en France. Les solutions qui s’offrent naturellement à nos entreprises pour y faire face sont le Factor traditionnel et les plus récentes Fintechs. Faisons ensemble un petit tour d’horizon de leurs services. Par Franck Boccara Les Fintechs raffraichissent la gestion du poste clients L’expression FinTech composée des termes « finance » et « technologie » désigne une start-up innovante qui se sert de la technologie pour commercialiser des services financiers et bancaires. Les FinTech se multiplient dans tous les secteurs et notamment dans celui du financement des entreprises. Elles offrent un moyen simple et efficace pour répondre aux besoins de trésorerie en valorisant le poste clients, grâce a ses différents outils qui peuvent réduire jusqu’à 5 jours sur les délais de paiement la première année. Cela représente des montants de trésorerie vitaux pour une PME ou une ETI. L’assurance crédit qui reste la solution indispensable a bien été integrée par la Fintech qui simplifie le pilotage de ces assurances grace à l’Intelligence artificielle et des outils comme le cloud computing, le big data ou encore le scoring financier qui permet de noter ses clients à titre préventif. Mais le point fort des Fintech tient dans leur réactivité et leur agilité car les fonds sont généralement mis à disposition dans la journée, contre plusieurs jours avec un factor traditionnel. De plus, il est possible de savoir à l’avance combien chaque créance cédée va coûter et ainsi de bénéficier d’une très grande souplesse dans le choix des factures remises contrairement aux factors qui demandaient au départ qu’on leur céde la totalité du portefeuille client ou au moins, la totalité des créances d’un même client. Un modèle trop rigide qui laisse peu de place à l’agilité nécessaire pour s’adapter à la réalité du marché et à la variation des besoins en fonds de roulement.  Désireuses de se démarquer des factors traditionnels, les Fintechs poursuivent leurs efforts afin d’accélérer encore davantage les processus d’octroi de financement et sont ainsi plus compétitives que les factors traditionnels sur les solutions d’affacturage digitales. Les Factors restent les maitres du jeu et s’adaptent L’affacturage reste malgré tout le premier moyen de financement court terme en maintenant depuis plusieurs années une forte croissance de son activité et malgré les nouveaux acteurs qui émergent sur ce marché, les factors traditionnels arrivent à tirer leur épingle du jeu grâce à leurs tarifs qui, sur les produits d’affacturages classiques, restent les plus compétitifs. En effet la commission d’affacturage des factors, accompagnée par une prestation d’assurance crédit coûte moins de 0,3 % du montant de la créance cédée. A comparaison, le coût de la cession de ses créances aux Fintechs est généralement 0,5 % plus élevé que celui d’un factor traditionnel. De surcroit, pour faire face à l’arrivée de ces nouveaux entrants sur leur marché et à l’évolution de la demande des entreprises en termes de réactivité, les factors historiques poursuivent leur transformation numérique et proposent de nouvelles solutions « digitales » qui leur permettent de réagir à cette nouvelle concurrence ainsi qu’à l’augmentation constante du volume des factures qui leur sont confiées chaque année. Le financement à la facture et la baisse des délais de mises à disposition des fonds, qui restaient l’apanage des seules Fintechs, ont également été intégrés aux services offerts par les factors. Les entreprises peuvent ainsi savoir si elles sont éligibles à l’affacturage en quelques millisecondes. Pour conclure, il faut souligner que cette effervescence sur le marché du financement à court terme est réellement profitable à toute les tailles d’entreprises dont les besoins de trésorerie sont souvent différents. C’est donc après avoir analysé leurs besoins spécifiques que chaque entreprise trouvera le bon prestataire car il est clair qu’aujourd’hui elles n’ont que l’embarras du choix.
Les ETI ont maintenant conscience de l’importance de la transformation digitale. La prochaine étape ? En faire une réalité business. Décryptage de Sébastien Hours, DG de Keria, et Pierre-Olivier Brial, Directeur Général Délégué de Manutan, qui président la commission digitale du METI. Les ETI dans la première phase de la transformation digitale Les résultats de la deuxième édition du baromètre de la maturité digitale des ETI françaises sont tombés : au sein des entreprises de taille intermédiaire, la prise de conscience est là. « La transformation digitale est désormais considérée comme un vrai axe de la stratégie d’entreprise », détaille Sébastien Hours. Cette prise de conscience fait entrer les ETI françaises dans ce que les dirigeants du METI qualifient de « premier stade » de la transformation digitale. À cette étape de la digitalisation, trois enjeux « prioritaires » pour les ETI : 1- S’équiper des solutions technologiques les plus adaptées. Les dirigeants doivent à présent pleinement intégrer le digital dans leurs activités. Cela passe par la création d’un plan de transformation digitale, « avec des actions concrètes et mesurables », que les chefs d’entreprise devront potentiellement porter avec une équipe dédiée. 2 – Adapter les compétences des équipes aux nouveaux outils et process mis en place au sein de l’entreprise. 3 – Créer un écosystème favorable, grâce à des partenariats stratégiques. Les ETI doivent apprendre à collaborer avec les start-ups innovantes de manière agile, mais aussi avec de nouveaux acteurs comme les GAFA, « qui ont des pratiques très différentes des nôtres sur certains axes comme la sécurité et le traitement des données », détaille Sébastien Hours. « Ce nouvel écosystème nécessite également la présence des grands acteurs nationaux et internationaux. » Aux yeux de Sébastien Hours et de Pierre-Olivier Brial, les ETI françaises possèdent déjà plusieurs atouts pour mener à bien leur transformation digitale. La taille est un « facteur essentiel », estime Sébastien Hours. « Elle nous rend réactifs, très agiles et nous donne également une vraie capacité à nous projeter sur le moyen-long terme. Nous mesurons aussi très fortement l’efficacité ou non d’un projet. » Autre atout mentionné : la mission des ETI, « bien au-delà » de l’aspect purement économique. « Plus des deux tiers d’entre elles sont des sociétés familiales. Parce qu’on ancre le digital dans un projet qui dépasse le cadre financier, nous sommes capables d’engager les collaborateurs dans la transformation, avec des points de repères fixes », indique Pierre-Olivier Brial. Passer d’une prise de conscience à une réalité business Pour encourager la collaboration avec les start-ups, le METI a notamment lancé le groupe de travail French Tech ETI, mettant en relation les ETI et les jeunes pousses de la French Tech, et des collaborations avec des associations comme France Digitale, « très portées sur ces leviers-là ». Fin 2017, le METI a décidé de lancer une « véritable dynamique », pour encourager les entreprises françaises à accélérer leur transformation digitale. « L’enjeu de cette année est de passer d’une prise de conscience à une réalité business, avec de vrais cas pertinents de réussite sur le plan de la transformation d’entreprise. » En tant que dirigeants, Sébastien Hours et Pierre-Olivier Brial connaissent bien les challenges auxquels sont confrontées les entreprises durant leur mue digitale. « Chez Keria, nous intégrons la transformation digitale depuis une dizaine d’années dans nos plans stratégiques et au sein de chaque activité qui le nécessite », révèle Sébastien Hours. Le digital impacte aujourd’hui les trois axes principaux de la stratégie d’entreprise du leader français du luminaire : le développement et la conception des collections produits, l’expérience client, et l’évolution des modes d’organisation et des process. Parmi les nombreuses révolutions digitales menées au sein de Keria, Sébastien Hours en détaille trois. La première concerne le développement et la conception produit, avec la création en partenariat avec une start-up de l’application smartphone Keria LED, qui centralise toutes les ampoules connectées du client. « L’utilisateur a de nouvelles solutions intelligentes d’éclairage, et de notre côté, nous pouvons mieux analyser les usages de nos produits pour en développer de nouveaux. ». Ensuite, une application sur tablette qui permet aux équipes de Keria d’élaborer des produits sur-mesure directement avec le client en magasin. Enfin, la consultation en direct sur les réseaux sociaux de la communauté de Keria, afin de l’impliquer « dès la conception d’un nouveau produit » dans le choix du design et de la couleur. Deuxième révolution, qui touche l’expérience client : l’utilisation de la réalité augmentée. « Nous travaillons actuellement avec une start-up grenobloise sur des solutions de réalité augmentée pour que les clients puissent visualiser un produit comme s’il était placé chez eux. » Dernière révolution, la mise en place d’une meilleure collaboration en interne. « Nous avons été parmi les premiers à tester l’application Workplace by Facebook en 2016. Les équipes interagissent en temps réel, peuvent lancer des projets et trouver des solutions de manière rapide et collaborative. » Du côté de Manutan, « on a démarré le digital il y a 16 ans, à l’origine comme une extension de notre métier », explique Pierre-Olivier Brial. Du catalogue, l’entreprise passe au e-commerce qui devient un moyen de fédérer l’ensemble des filiales du groupe. « Nous avons été parmi les premiers à proposer des catalogues électroniques, ce qui nous a permis d’élargir la distribution à de nouveaux interlocuteurs. » Mais le digital ne se résume pas au e-commerce. Face à une multitude d’acteurs lançant leur site de vente en ligne, « nous avons dû évoluer car notre modèle devenait de moins en moins différenciant. » La Direction Générale décide de revoir la mission de Manutan : « Créer une relation de qualité, basée sur la sincérité et la responsabilité. Le digital représentait un fantastique moyen d’aller vers ce projet. » La transformation digitale de Manutan s’est également traduite par deux révolutions. La première sur la culture de l’entreprise :  la Direction Générale de Manutan présente à ses équipes la digitalisation comme un moyen « d’hybrider la relation humaine et la technologie. » Pour apprendre la relation client et les bonnes pratiques digitales à ses équipes, Manutan se dote d’une université interne, « qui travaille sur la relation que chacun a avec soi-même, avec les autres et avec ses clients. » Pour sa seconde révolution, les équipes de Manutan s’envolent en direction de la Silicon Valley pour y découvrir le « Minimum Viable Product » et la culture du « test and learn ». Résultat ? Dès son retour en France, Manutan créé un « Lab », au sein duquel sont étudiés les besoins et les problématiques des clients en vue de concevoir rapidement un premier produit en mesure d’y répondre : le fameux MVP. Le groupe passe ainsi de quelques gros chantiers s’étalant sur plusieurs années à une multitude de petits projets plus rapides à tester. « En janvier par exemple, nous avons sorti un produit réalisé en seulement trois mois », détaille Pierre-Olivier Brial. « Nous sommes désormais plus agiles, pragmatiques et notre rapport à l’échec a totalement changé. » En ordre de marche vers une « ETI Nation » ? Les ETI françaises ne sont pas seules pour aborder leur transformation digitale. En prenant leur fonction au sein de la commission digitale du METI, Pierre-Olivier Brial et Sébastien Hours se sont donnés pour mission de les encourager. Ce coup de pouce commence par un travail sur la visibilité et l’attractivité des ETI, qui possèdent d’importants besoins en termes de recrutement digital. « Elles doivent renforcer leur attractivité face aux start-ups et aux grands groupes ! », s’exclame Sébastien Hours. « Peu de personnes le savent, mais si vous regardez sur la période de 2009 à 2015, les ETI ont créé plus de 335 000 emplois nets, soit la catégorie d’entreprise qui a créé le plus d’emplois sur la période », ajoute Pierre-Olivier Brial. En défendant la cause des ETI auprès des pouvoirs publics, les dirigeants comptent aussi sur le gouvernement pour soutenir les ETI françaises autant que les start-ups et les grands groupes.  « Le plan PACTE, porté par Bruno Le Maire, montre qu’il y a déjà une vraie volonté de les écouter », précise Sébastien Hours. Le METI rêve aussi d’une « ETI nation ». « La France ne compte que 5 000 ETI contre 12 000 en Allemagne », expose Pierre-Olivier Brial. La botte secrète de l’Hexagone ? Ses nombreuses start-ups, que le METI voit comme un « vrai réservoir d’ETI potentielles via le digital. » L’idée : donner aux start-ups l’envie d’évoluer, et de ne pas considérer le rachat comme seule option. « Je précise tout de même que le digital n’est pas une solution miracle », ajoute Sébastien Hours. « Il s’agit simplement d’une évolution des process et des solutions qu’il est possible d’apporter aux clients. Ce n’est pas le digital qui va porter et transformer la France et le développement des entreprises ! » Les dirigeants voient deux conditions pour faire faire de l’Hexagone une « ETI nation » : la création d’un écosystème favorable à une collaboration forte start-up-PME-ETI-grands groupes, qui permettra aux plus petites de grossir plus rapidement qu’aujourd’hui. La seconde, plus générale, intègre une évolution de « la législation, de la fiscalité et de l’état d’esprit entrepreneurial », conclut Sébastien Hours.
Recruter des « talents » est un défi de taille pour les entreprises. L’étude « Attirer les talents dans les PME et ETI » de Bpifrance Le Lab bouscule les idées reçues et propose des solutions concrètes à nos PME et ETI afin de mieux attirer et fidéliser les nouvelles recrues.
Paris Region Business Meeting se tiendra le 23 mai 2018 à la CCI Paris Île-de-France. L’événement est destiné à faciliter le rapprochement et les échanges entre grands comptes, PME et start-ups européennes. L’édition 2018 aura pour thème « la ville intelligente et durable ». Par Eric Orsini Cette convention aura lieu dans le cadre du programme Enterprise Europe Network et du projet PPACT (Public Procurement and Cross-border Tendering), tous deux financés par la Commission Européenne. Le projet PPACT est coordonné par la Chambre de Commerce et d’industrie de Paris Ile de France en partenariat avec 4 institutions européennes. Son but est d’encourager les PME issues du secteur des Smart Cities à présenter leurs candidatures avec succès aux appels d’offres publics européens en privilégiant les groupements d’entreprises. Les objectifs de ces « rencontres achats »
  • Permettre aux PME et starts up européennes d’entrer en relation avec les grands comptes afin de saisir les opportunités de marchés,
  • Développer les nouveaux contacts entre PME pour encourager l’échange sur de futurs partenariats et la mise en place de groupements d’entreprises pour répondre aux appels d’offres publics européens,
  • Donner l’occasion aux donneurs d’ordres d’identifier les nouveaux savoir-faire et les solutions technologiques des PME et starts up innovantes.
L’édition 2017 a rassemblé environ 90 PME, 35 acheteurs pour 600 rendez-vous organisés. En ce qui concerne l’édition 2018, de nombreux donneurs d’ordre se sont d’ores et déjà inscrits à la convention d’affaires. Les thématiques abordées dans la convention 2018
  • Transports et mobilité
  • Ville numérique : Technologie & Données
  • Infrastructure et énergie
  • Gouvernance
  • Recyclage et gestion de l’eau et des déchets
L’événement constitue un rendez-vous immanquable pour les PME et ETI dont l’activité s’inscrit dans ces thématiques. Si vous décidez de participer à la convention Paris Region Business Meeting , cliquez ici Adresse complète 2 , place de la Bourse 75002 Paris Accès Stations de métro : Grands Boulevards (ligne 8 et 9), Bourse (ligne 3) Contact Magalie RICHARD: Enterprise Europe Network Paris Île-de-France Centre  
Les appels d’offres sont un moyen bien connu par nos PME et ETI pour conquérir des marchés spécifiques à leurs secteurs d’activité. Certaines entreprises, coutumières du fait, maitrisent parfaitement le processus. D’autres, par contre, pourraient y prétendre mais réchignent à y concourir pour différentes raisons, souvent liées à leur culture d’entreprise. Pourtant, répondre à des appels d’offres s’apprend assez rapidement, voici les principales étapes et les nouvelles exigences des marchés publics.
Par Franck Boccara
Les entreprises qui décident de répondre à des appels d’offres se doivent de suivre une procédure simple mais cependant assez stricte pour satisfaire aux exigences du pouvoir adjudicateur ou des acheteurs publics. En effet, un dossier doit être accompagné d’un certain nombre de documents ou de garanties sous peine de se voir rejeter, cependant toute entreprise qui n’est pas sous le coup d’une interdiction de soumissionner ou d’une infraction fiscale pourra les fournira aisément. Après avoir réuni ces documents, voici les étapes à suivre :
La signature électronique devenue obligatoire
Le « zéro papier » a fait son entrée dans l’attribution des marchés publics et une candidature entièrement numérique est un outil essentiel pour remporter un appel d’offres. L’administration a d’ailleurs mis en place depuis le 01/04/2018 un formulaire électronique type de candidature aux marchés publics, le e-DUME dans le cadre de la dématérialisation des marchés publics. Ce dernier a pour avantage de simplifier considérablement les démarches préalables. Dans la même démarche de dématérialisation obligatoire de la commande publique, la signature électronique est devenue un outil indispensable qui offre plusieurs garanties importantes lors des appels d’offres:
  • Elle permet d’authentifier l’identité de l’auteur.
  • Elle protège les documents dans la mesure où la présence de toute modification est notifiée au destinataire. De ce fait, l’émetteur apporte donc une garantie de consentement à l’opération en cours.
  • Elle apporte une fonctionnalité de non-répudiation, qui empêche ainsi l’auteur de renier le document signé.
  • Elle assure également une fonction de protection de données.
Comment l’obtenir ? Les entreprises désirant en disposer auront besoin d’un logiciel capable de générer cette signature électronique, qui est par définition, unique. Pour cela, il faudra faire appel à une autorité de certification qui fournira au demandeur un certificat de signature qui répondra notamment aux normes du Référentiel Général de Sécurité (RGS). Il est impératif de savoir qu’à partir du 1er octobre 2018, l’ensemble de procédures relatives aux passations de marchés publics seront dématérialisées, il deviant dong urgent pour toutes les entreprises de se doter de cet outil leur permettant de faire valider leurs documents. Ne tardez donc pas à consulter une autorité habilitée à fournir ce genre d’autorisation, en cliquant ici.
 
Le Forum National ReSEt tiendra sa 4ème édition le mardi 10 avril au Palais des Congrès du Parc Chanot (Marseille). Sous le signe des entreprises, territoires et réseaux de France, cette journée de valorisation de la RSE, des actions territoriales et des nouveaux modèles économiques doit réunir plus de 1 300 participants sous le parrainage de Nicolas HULOT, ministre de la Transition écologique et solidaire. Par Serge De Cluny Découvrir les innovations, les nouveaux modèles économiques, les nouvelles pratiques en rencontrant des femmes et des hommes aux idées inspirantes et aux réalisations concrètes, c’est le but de cette journée qui s’inscrit dans un accord-cadre triennal liant l’État (DREAL et DIRECCTE), la Région, l’ADEME, la CCI de région et la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat. L’ADEME et Bpifrance sont également partenaires du forum Reset 2018. « Quand Entreprises et Territoires se réinventent », tel est le thème de l’édition 2018 qui comportera
  • deux séances plénières,
  • trois ateliers collaboratifs,
  • six tables rondes,
  •  deux mini-conferences.
Des rendez-vous B2B et une soixantaine de stands d’exposants sont prévus ainsi que l’organisation d’un village de l’Innovation qui regroupera une vingtaine de Start’Up

L’évènement, qui est également soutenu par la CRESS, AMPM, l’Ordre des Experts Comptables, Veolia, EDF, sera animé par plus de 80 intervenants dont :

Corinne LEPAGE, Philippe BRUN, Vice Président STMicroelectronics et Président de l’UIMM, Gilles BERHAULT, ex-Président du Comité 21, Régine WEIMAR Directrice Générale HOM, Joël TRONCHON, Directeur du Développement Durable du Groupe SEB, Olivier CROUZET, Directeur Pédagogique École 42, Fabien GILOT, ancien champion olympique, Catherine CHABAUD, Navigatrice, Martin BORTZMAYER, Délégué au Développement Durable au sein du CGDD, Nathalie BOYER, Déléguée Générale d’ORéE et ambassadrice de l’Économie Circulaire, etc.

Quand entreprises et territoires se réinventent… Le forum National ReSEt 2018, qui ressemble à un think tank ouvert à tous ceux qui veulent comprendre et s’inspirer de ce qui marche, incite clairement les entreprises et territoires à s’unir pour produire, penser, croître autrement ! Un rendez-vous à ne pas manquer pour les PME et ETI  Tous les renseignements

En Côte d’Ivoire, la crise post-électorale de 2010 et ses conflits ethnico-religieux paraissent déjà bien loin. La stabilité politique, sous la présidence d’Alassane Ouattara, permet de renouer avec une image pacifiée et sécurisée et de rendre à Abidjan sa place d’eldorado de l’afrique de l’ouest. Les investisseurs étrangers, et notamment les PME et ETI françaises, sont au rendez-vous pour profiter des nombreux avantages qu’offre ce pays qui allie si bien business et bien-être. Par Eric Orsini Le pays a su entreprendre les réformes nécessaires pour favoriser un climat économique et social favorable aux affaires: procédures bureaucratiques allégées, fiscalité adaptée, protection renforcée des investissements, guichet unique de création d’entreprises… Les autorités ivoiriennes ont également fait du développement des infrastructures une de leur priorité absolue. La Côte d’Ivoire investit dans les infrastructures Un programme de grands travaux a ainsi été mis en route, notamment dans le secteur des transports : privatisation de la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, pont sur le fleuve Comoé, ou encore construction d’une route reliant la Côte d’Ivoire au Mali et au Burkina Faso. Autant d’efforts qui répondent de façon pragmatique aux besoins logistiques du pays. Conscients de ces avancées, les bailleurs de fonds réagissent positivement. La France a consentis à deux milliards d’euros de crédits à taux privilégiés, notamment pour financer le métro d’Abidjan. Côté americain, les États-Unis ont octroyé une aide de 500 millions de dollars afin de combattre la pauvreté et de stimuler la croissance. La Côte d’Ivoire a ainsi collecté facilement 1,25 milliard de dollars et 625 millions d’euros en euro-obligations (eurobonds). Le FMI continue pour sa part à débourser par tranches les 899,2 millions de dollars prévus au titre de ses programmes de crédit. Les investisseurs de retour en Côte d’Ivoire Affichant un insolent taux de croissance de 8,5 % en moyenne depuis 2012, la Côte d’Ivoire mise sur ses atouts pour attirer les investisseurs étrangers : au dynamisme de son économie s’ajoutent des ressources naturelles fécondes (agriculture, minerais) et la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et francophone. Des atouts mis en avant pour séduire le secteur privé, sur lequel reposent tous les espoirs et vers lequel les investissements des fonds publics sont de plus en plus dirigés. Le Fonds monétaire international (FMI) a ainsi récemment conclu un accord tri-annuel avec le gouvernement ivoirien afin de soutenir le Plan national de développement (PND 2016-2020), afin de soutenir le secteur privé en investissant dans les infrastructures et les secteurs sociaux, mais aussi à accompagner la transformation structurelle et l’industrialisation de l’économie ivoirienne. Le FMI devrait mettre sur la table pas moins de 300 milliards de FCFA (soit plus de 600 millions d’euros), pour un programme qui « aidera le gouvernement à poursuivre les grands succès atteints durant les quatre dernières années et renforcer les fondations d’une croissance forte et inclusive qui favorisera la réduction de la pauvreté  », selon un rapport de l’institution monétaire. Les institutions financières internationales ont donc confiance en la Côte d’Ivoire  ; et elles le prouvent. Non contente de figurer parmi les premières places financières d’Afrique de l’Ouest, Abidjan accueille désormais le siège régional de la Banque européenne d’investissement (BEI). Lors de l’inauguration du bureau, le président de la BEI, Werner Hoyer, a affirmé que le choix d’Abidjan « reflète le partenariat de confiance qui lie désormais la BEI à la Côte d’Ivoire pour une action accrue notamment en faveur des infrastructures durables et du soutien au secteur privé ». Signe de cette confiance réciproque, le pays sera le premier d’Afrique à recevoir un prêt de l’institution européenne. Le tourisme d’affaire Le pays se repositionne comme l’une des trois destinations business les plus attractives en Afrique. La Côte d’Ivoire séduit un nombre croissant de voyageurs depuis 2014. La contribution du secteur a atteint plus de 7,5 % du PIB en 2016 et devrait se poursuivre sereinement ces prochaines années. La capacité hôtelière des deux grandes villes du pays – Abidjan, sa principale porte d’entrée, et Yamoussoukro, sa capitale – est estimée à plus de 3500 chambres (3 étoiles et plus), mais devrait doubler de taille d’ici 2025. De nouveaux projets hôteliers – Sheraton, Ritz Carlton, Novotel entre autres – sont en train de voir le jour à Abidjan. Pour canaliser les investissements du secteur, le ministère du tourisme a annoncé la création de deux fonds, dont un souverain qui fonctionnera comme une garantie des prêts ou emprunts destinés aux projets d’infrastructures touristiques. D’ores et déjà, Abidjan a remporté une première palme : l’organisation, en novembre 2017, du cinquième sommet Union Africaine-Union Européenne. Des assises auxquelles ont pris part plus de 80 chefs d’États et de gouvernement et plus de 5 000 participants, tous logés dans les complexes hôteliers de la ville. Renseignez-vous ! Ce lien vous dirigera vers le service économique de l’ambassade de France sur place. CCI France-Côte d’Ivoire 18 BP 189 Abidjan 18 Côte d’Ivoire Tél. : (+225) 21 25 82 06 Fax : (+225) 21 24 10 00 Email : ccifci(at)ccifci.org Egalement sur CCI-International    
La contrefaçon aime le gout et le savoir-faire français, et elle coûte très cher à nos PME et ETI. Déjà en 2011, un sondage CGPME (actuelle CPME) révélait que la moitié des PME en auraient été victime et la tendance de ce phénomène global, dopé par la vente sur internet, ne fait que se confirmer. Alors comment s’en protéger ? Voici quelques pistes. Par Franck Boccara Le préjudice de la contrefaçon à l’économie française est estimé à 7 milliards d’euros par an. Les dégats qu’elle engendre sont condidérables car ils entrainent une concurrence déloyale, une perte de chiffre d’affaire et de parts de marché, une destruction d’emplois et représentent un danger évident pour la santé et la sécurité des consommateurs. Nos PME et ETI subissent également une atteinte à leur notoriété et voient leurs investissements dans l’innovation sérieusement sapés. Si il est impossible d’éradiquer totalement la contrefaçon , il existe toutefois des solutions pour s’en prémunir. Une contrefaçon omniprésente La contrefaçon ne concerne pas seulement des domaines tels que le luxe, le textile ou les billets de banque. Le développement du e-commerce a favorisé la prolifération des produits contrefaits à des secteurs comme la high tech, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique ou l’optique Les douanes françaises saisissent chaque année toujours plus d’objets contrefaits venant de destinations qui se spécialisent dans des secteurs précis comme par exemple l’Inde qui se démarque dans les produits pharmaceutiques, l’Egypte dans l’alimentaire ou encore la Turquie dans le parfum. Les moyens de protection 
  • La propriété intellectuelle protége l’innovation et la création
la propriété intellectuelle vous permet d’avoir un monopole d’exploitation pour une période déterminée et vous donne les moyens d’agir contre les pratiques déloyales et les contrefacteurs. Vos premiers interlocuteurs seront alors les cabinets spécialisés dans ce domaine ainsi que les cabinets d’avocats qui vous conseilleront et mettrons en place les moyens de protection de vos projets et idées.
  • L’INPI, l’acteur officiel de la lutte anti-contrefaçon
  • Surveillance et repérage
Il est important de surveiller régulièrement les différents réseaux utilisés par les contrefacteurs comme les site e-commerce, petites annonces ou enchères pour éventuellement y trouver des imitations. De plus, Chaque entreprise connait les pistes et les réseaux propres à son activité.
  • Déposer une retenue et demande d’intervention auprès de la douane
Cette procédure s’avère efficace, valable un an et totalement gratuite elle s’applique aux détenteurs de droits de propriété intellectuelle. http://www.douane.gouv.fr/articles/a11071-retenue-et-demande-d-intervention-application-for-action
  • Les outils techniques
Il existe des solutions technologiques comme l’hologramme, la RFID ou le QR Code mais celles-ce sont loin d’être totalement fiables. D’autres solutions innovantes sont proposées par des PME françaises comme Olnica et ses traceurs uniques ou Cypheme qui commercialise un système détection des contrefaçons grace à la caméra d’un smartphone. Devant ce fléau qui a encore de beaux jours devant lui, ces entreprises sont sur un créneau porteur, et ce tant que les états dans lesquels sont fabriquées et exportées les contrefaçons ne prendront pas les mesures nécessaires.                      
Le mobile learning, très en vogue aux Etats-Unis ces dernières années, connait un engouement croissant dans les entreprises françaises. Il permet de se former en tout lieu et à tout moment et d’apprendre à peu près tout ce que l’on veut, cependant peut-il vraiment remplacer les autres techniques de formation ? Essayons d’y répondre. Par Franck Boccara L’ère des smartphones et des tablettes et la possibilité d’etre connecté quasiment partout en France a changé nos habitudes dans tous les domaines et notamment dans celui de la formation. Le mobile learning s’impose aujourd’hui comme la solution idéale pour des cadres de plus en plus mobile. En plus de son côté « nomade », l’avantage du mobile learning est sans conteste qu’il offre des expériences de formation qui favorise la mémorisation des contenus enseignés grace à des techniques qui allient la vidéo et les photos à des exercices interactifs tels que les jeux et les quiz, ou encore le storytelling. Cet aspect ludique stimule et optimise l’assimilation des informations. Pour certains, le mobile learning s’avère plus pratique que son prédécesseur le E-learning qui entrainait certaines contraintes pour l’organisation des séances de formation et manquait d’autonomie et de responsivité. Des formations flexibles
L’autre avantage considérable du mobile learning est sa faculté de personnalisation. En effet, ce dernier s’adapte complètement  à ses utilisateurs qui peuvent accéder à des solutions « clé en main » mais aussi et surtout il permet aux entreprises d’y intégrer leur propre contenu et leur propre savoir. Le mobile learning devient alors un outil pouvant servir des objectifs internes tels que des formations métier ou des formations produits spécifiques à chaque entreprise tout en offrant des tests d’évaluation qui permettent de cibler exactement les besoins de l’utilisateur. Les limites du mobile learning Le principal bémol réside précisément dans la liberté espace-temps que permet le mobile learning. En effet, à l’heure où l’on parle de « burn out » ou d’aliénation par l’entreprise, certains voient dans ces formations une intrusion dans leur vie privée et un empiètement sur leur espace personnel. Il est par conséquent nécessaire d’aménager ces formations de façon à prévenir ce genre de sentiment. La solution serait certainement d’associer le mobile learning à des techniques de formation plus classiques et plus encadrées, c’est ce qu’on appelle dans le jargon de la formation le « blended learning » (démarche mixte).    
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