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SME-ETI

En Côte d’Ivoire, la crise post-électorale de 2010 et ses conflits ethnico-religieux paraissent déjà bien loin. La stabilité politique, sous la présidence d’Alassane Ouattara, permet de renouer avec une image pacifiée et sécurisée et de rendre à Abidjan sa place d’eldorado de l’afrique de l’ouest. Les investisseurs étrangers, et notamment les PME et ETI françaises, sont au rendez-vous pour profiter des nombreux avantages qu’offre ce pays qui allie si bien business et bien-être. Par Eric Orsini Le pays a su entreprendre les réformes nécessaires pour favoriser un climat économique et social favorable aux affaires: procédures bureaucratiques allégées, fiscalité adaptée, protection renforcée des investissements, guichet unique de création d’entreprises… Les autorités ivoiriennes ont également fait du développement des infrastructures une de leur priorité absolue. La Côte d’Ivoire investit dans les infrastructures Un programme de grands travaux a ainsi été mis en route, notamment dans le secteur des transports : privatisation de la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, pont sur le fleuve Comoé, ou encore construction d’une route reliant la Côte d’Ivoire au Mali et au Burkina Faso. Autant d’efforts qui répondent de façon pragmatique aux besoins logistiques du pays. Conscients de ces avancées, les bailleurs de fonds réagissent positivement. La France a consentis à deux milliards d’euros de crédits à taux privilégiés, notamment pour financer le métro d’Abidjan. Côté americain, les États-Unis ont octroyé une aide de 500 millions de dollars afin de combattre la pauvreté et de stimuler la croissance. La Côte d’Ivoire a ainsi collecté facilement 1,25 milliard de dollars et 625 millions d’euros en euro-obligations (eurobonds). Le FMI continue pour sa part à débourser par tranches les 899,2 millions de dollars prévus au titre de ses programmes de crédit. Les investisseurs de retour en Côte d’Ivoire Affichant un insolent taux de croissance de 8,5 % en moyenne depuis 2012, la Côte d’Ivoire mise sur ses atouts pour attirer les investisseurs étrangers : au dynamisme de son économie s’ajoutent des ressources naturelles fécondes (agriculture, minerais) et la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et francophone. Des atouts mis en avant pour séduire le secteur privé, sur lequel reposent tous les espoirs et vers lequel les investissements des fonds publics sont de plus en plus dirigés. Le Fonds monétaire international (FMI) a ainsi récemment conclu un accord tri-annuel avec le gouvernement ivoirien afin de soutenir le Plan national de développement (PND 2016-2020), afin de soutenir le secteur privé en investissant dans les infrastructures et les secteurs sociaux, mais aussi à accompagner la transformation structurelle et l’industrialisation de l’économie ivoirienne. Le FMI devrait mettre sur la table pas moins de 300 milliards de FCFA (soit plus de 600 millions d’euros), pour un programme qui « aidera le gouvernement à poursuivre les grands succès atteints durant les quatre dernières années et renforcer les fondations d’une croissance forte et inclusive qui favorisera la réduction de la pauvreté  », selon un rapport de l’institution monétaire. Les institutions financières internationales ont donc confiance en la Côte d’Ivoire  ; et elles le prouvent. Non contente de figurer parmi les premières places financières d’Afrique de l’Ouest, Abidjan accueille désormais le siège régional de la Banque européenne d’investissement (BEI). Lors de l’inauguration du bureau, le président de la BEI, Werner Hoyer, a affirmé que le choix d’Abidjan « reflète le partenariat de confiance qui lie désormais la BEI à la Côte d’Ivoire pour une action accrue notamment en faveur des infrastructures durables et du soutien au secteur privé ». Signe de cette confiance réciproque, le pays sera le premier d’Afrique à recevoir un prêt de l’institution européenne. Le tourisme d’affaire Le pays se repositionne comme l’une des trois destinations business les plus attractives en Afrique. La Côte d’Ivoire séduit un nombre croissant de voyageurs depuis 2014. La contribution du secteur a atteint plus de 7,5 % du PIB en 2016 et devrait se poursuivre sereinement ces prochaines années. La capacité hôtelière des deux grandes villes du pays – Abidjan, sa principale porte d’entrée, et Yamoussoukro, sa capitale – est estimée à plus de 3500 chambres (3 étoiles et plus), mais devrait doubler de taille d’ici 2025. De nouveaux projets hôteliers – Sheraton, Ritz Carlton, Novotel entre autres – sont en train de voir le jour à Abidjan. Pour canaliser les investissements du secteur, le ministère du tourisme a annoncé la création de deux fonds, dont un souverain qui fonctionnera comme une garantie des prêts ou emprunts destinés aux projets d’infrastructures touristiques. D’ores et déjà, Abidjan a remporté une première palme : l’organisation, en novembre 2017, du cinquième sommet Union Africaine-Union Européenne. Des assises auxquelles ont pris part plus de 80 chefs d’États et de gouvernement et plus de 5 000 participants, tous logés dans les complexes hôteliers de la ville. Renseignez-vous ! Ce lien vous dirigera vers le service économique de l’ambassade de France sur place. CCI France-Côte d’Ivoire 18 BP 189 Abidjan 18 Côte d’Ivoire Tél. : (+225) 21 25 82 06 Fax : (+225) 21 24 10 00 Email : ccifci(at)ccifci.org Egalement sur CCI-International    
La contrefaçon aime le gout et le savoir-faire français, et elle coûte très cher à nos PME et ETI. Déjà en 2011, un sondage CGPME (actuelle CPME) révélait que la moitié des PME en auraient été victime et la tendance de ce phénomène global, dopé par la vente sur internet, ne fait que se confirmer. Alors comment s’en protéger ? Voici quelques pistes. Par Franck Boccara Le préjudice de la contrefaçon à l’économie française est estimé à 7 milliards d’euros par an. Les dégats qu’elle engendre sont condidérables car ils entrainent une concurrence déloyale, une perte de chiffre d’affaire et de parts de marché, une destruction d’emplois et représentent un danger évident pour la santé et la sécurité des consommateurs. Nos PME et ETI subissent également une atteinte à leur notoriété et voient leurs investissements dans l’innovation sérieusement sapés. Si il est impossible d’éradiquer totalement la contrefaçon , il existe toutefois des solutions pour s’en prémunir. Une contrefaçon omniprésente La contrefaçon ne concerne pas seulement des domaines tels que le luxe, le textile ou les billets de banque. Le développement du e-commerce a favorisé la prolifération des produits contrefaits à des secteurs comme la high tech, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique ou l’optique Les douanes françaises saisissent chaque année toujours plus d’objets contrefaits venant de destinations qui se spécialisent dans des secteurs précis comme par exemple l’Inde qui se démarque dans les produits pharmaceutiques, l’Egypte dans l’alimentaire ou encore la Turquie dans le parfum. Les moyens de protection 
  • La propriété intellectuelle protége l’innovation et la création
la propriété intellectuelle vous permet d’avoir un monopole d’exploitation pour une période déterminée et vous donne les moyens d’agir contre les pratiques déloyales et les contrefacteurs. Vos premiers interlocuteurs seront alors les cabinets spécialisés dans ce domaine ainsi que les cabinets d’avocats qui vous conseilleront et mettrons en place les moyens de protection de vos projets et idées.
  • L’INPI, l’acteur officiel de la lutte anti-contrefaçon
  • Surveillance et repérage
Il est important de surveiller régulièrement les différents réseaux utilisés par les contrefacteurs comme les site e-commerce, petites annonces ou enchères pour éventuellement y trouver des imitations. De plus, Chaque entreprise connait les pistes et les réseaux propres à son activité.
  • Déposer une retenue et demande d’intervention auprès de la douane
Cette procédure s’avère efficace, valable un an et totalement gratuite elle s’applique aux détenteurs de droits de propriété intellectuelle. http://www.douane.gouv.fr/articles/a11071-retenue-et-demande-d-intervention-application-for-action
  • Les outils techniques
Il existe des solutions technologiques comme l’hologramme, la RFID ou le QR Code mais celles-ce sont loin d’être totalement fiables. D’autres solutions innovantes sont proposées par des PME françaises comme Olnica et ses traceurs uniques ou Cypheme qui commercialise un système détection des contrefaçons grace à la caméra d’un smartphone. Devant ce fléau qui a encore de beaux jours devant lui, ces entreprises sont sur un créneau porteur, et ce tant que les états dans lesquels sont fabriquées et exportées les contrefaçons ne prendront pas les mesures nécessaires.                      
Le mobile learning, très en vogue aux Etats-Unis ces dernières années, connait un engouement croissant dans les entreprises françaises. Il permet de se former en tout lieu et à tout moment et d’apprendre à peu près tout ce que l’on veut, cependant peut-il vraiment remplacer les autres techniques de formation ? Essayons d’y répondre. Par Franck Boccara L’ère des smartphones et des tablettes et la possibilité d’etre connecté quasiment partout en France a changé nos habitudes dans tous les domaines et notamment dans celui de la formation. Le mobile learning s’impose aujourd’hui comme la solution idéale pour des cadres de plus en plus mobile. En plus de son côté « nomade », l’avantage du mobile learning est sans conteste qu’il offre des expériences de formation qui favorise la mémorisation des contenus enseignés grace à des techniques qui allient la vidéo et les photos à des exercices interactifs tels que les jeux et les quiz, ou encore le storytelling. Cet aspect ludique stimule et optimise l’assimilation des informations. Pour certains, le mobile learning s’avère plus pratique que son prédécesseur le E-learning qui entrainait certaines contraintes pour l’organisation des séances de formation et manquait d’autonomie et de responsivité. Des formations flexibles
L’autre avantage considérable du mobile learning est sa faculté de personnalisation. En effet, ce dernier s’adapte complètement  à ses utilisateurs qui peuvent accéder à des solutions « clé en main » mais aussi et surtout il permet aux entreprises d’y intégrer leur propre contenu et leur propre savoir. Le mobile learning devient alors un outil pouvant servir des objectifs internes tels que des formations métier ou des formations produits spécifiques à chaque entreprise tout en offrant des tests d’évaluation qui permettent de cibler exactement les besoins de l’utilisateur. Les limites du mobile learning Le principal bémol réside précisément dans la liberté espace-temps que permet le mobile learning. En effet, à l’heure où l’on parle de « burn out » ou d’aliénation par l’entreprise, certains voient dans ces formations une intrusion dans leur vie privée et un empiètement sur leur espace personnel. Il est par conséquent nécessaire d’aménager ces formations de façon à prévenir ce genre de sentiment. La solution serait certainement d’associer le mobile learning à des techniques de formation plus classiques et plus encadrées, c’est ce qu’on appelle dans le jargon de la formation le « blended learning » (démarche mixte).    
Le sénat a adopté en commission des lois 50 mesures allant dans le sens de la proposition de loi de simplification, de clarification et d’actualisation du droit des sociétés.  La cession et la transmission d’entreprise s’en trouve réformée et les démarches administratives fortement allégées. Une bonne nouvelle pour les PME et ETI. Par Franck Boccara D’après une étude de la BPCE, 70.000 sociétés sont transmises chaque année en France. Ce chiffre reste pourtant faible et nombre de transactions n’aboutissent pas. C’est la raison pour laquelle les sénateurs veulent clarifier l’environnement juridique des entreprises en simplifiant les démarches administratives. Les mesures concernant la cession et la transmission d’entreprise Une de ces mesures consiste à simplifier les démarches auprès de l’administration fiscale pour bénéficier de l’exonération prévue par le pacte Dutreil concernant les droits de succession sur la transmission de parts de société. Par ailleurs, le sénat propose de supprimer les mentions légales obligatoires devant être portées sur l’acte de cession d’un fonds de commerce, ainsi que de dématérialiser les formalités de publicité de la cession de part de société civile auprès du Registre du commerce et des sociétés en les digitalisant. Enfin, il ne sera plus nécessaire de transmettre les livres comptables des 3 derniers exercices puisqu’un inventaire suffira. Booster la cession d’entreprise Ces mesures qui simplifient la cession d’entreprise ont pour but d’inciter davantage les jeunes créateurs à reprendre une entreprise existante. En effet,  le vieillissement de la population et les incitations à la création d’entreprise ont crée un déséquilibre économique auquel le le sénat essaie de palier. A l’époque des start-ups, reprendre une entreprise n’est plus à la mode. Pourtant, la transmission est souvent un pari gagnant lorsque les jeunes repreneurs comprennent les enjeux du marché et amorcent les réformes nécessaires dans l’entreprise Le projet de loi PACTE Ce projet de loi Pacte (pour plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), sera présenté en Conseil des ministres à la mi-avril . Au-delà des transmissions familiales, il devrait également simplifier la cession de l’entreprise aux salariés.
     

L’État et la Région Île-de-France lancent l’appel à projets « Innov’up Leader PIA » pour soutenir les PME et les ETI dont le projet innovant a un coût de développement supérieur à 200 000 euros.

Par Franck Boccara
Le Programme d’investissements d’avenir (PIA) a été mis en place par l’État afin de soutenir les projets qui contribuent à l’augmentation de la croissance potentielle de la France et a été accompagné d’un budget de 57 milliards d’euros. L’appel à projets « Innov’up Leader PIA » fait partie du troisième volet de ce programme (PIA3) qui s’inscrit dans le cadre du Grand Plan d’Investissement (GPI) présenté par Edouard Philippe le 25 septembre 2017. Chaque projet innovant sélectionné pourra bénéficier ainsi d’un soutien public dont le montant sera compris entre 100 000 et 500 000 euros. Celui-ci sera versé sous la forme de deux tiers de subventions et d’un tiers d’avances récupérables. Le PIA3 offre à chaque région la possibilité de choisir, dans un pilotage commun avec l’État, une déclinaison spécifique d’actions s’adressant d’abord aux PME régionales et de disposer ainsi d’une enveloppe qui lui est propre. Les sept filières stratégiques de la Région Île-de-France « Innov’up Leader PIA », qui est opéré par Bpifrance, s’adresse en priorité aux PME dont le projet d’innovation rentre dans le cadre du développement d’une de ses filières:
  • L’aéronautique, le spatial et la défense.
  • L’agriculture, l’agro-alimentaire, la nutrition, la sylviculture.
  • L’automobile et les mobilités.
  • Le numérique (dont big data, calcul haute performance, cyber-sécurité, industries culturelles et créatives, infrastructures numériques, intelligence artificielle, internet des objets, fintech, logiciels, réseaux, smart grid).
  • La santé (dont biotechnologies, dispositifs médicaux, silver économie).
  • Le tourisme, sport et loisirs.
  • La ville durable et intelligente (dont éco-activités, énergies, bio-matériaux, (re)construction durable, déchets, smart cities, services).
  Quant aux ETI, elles pourront également être éligibles uniquement si leurs projets d’innovation font partie de cinq thématiques bien spécifiques : l’industrie du futur, la fabrication additive, la cybersécurité, l’intelligence artificielle et la robotique. Vous êtes concernés ? Si oui, vous pouvez, depuis le mardi 20 mars 2018, déposer votre dossier en ligne. Cet appel à projets se compose de trois périodes de réception des dossiers: 1er juin 2018, 28 septembre 2018, 7 janvier 2019. Après chaque date de relève de dossiers, les services de la Direccte et de la Région sélectionneront les meilleurs projets d’innovation sur la base des analyses réalisées par l’opérateur Bpifrance. Renseignez-vous !!
Le Printemps de l’Optimisme, mouvement crée en 2013 par Thierry Saussez, défend et promeut une noble cause: celle de faire progresser l’optimisme en France. Une belle mission à laquelle fait écho la CCI Paris Île-de-France en accueillant, le 23 mars 2018, la grande journée d’ouverture de la 5e édition de ce mouvement. Par la suite, d’autres évènements auront lieu dans toute la France jusqu’au 2 mai. Grands débats, conférences, formations, ateliers participatifs seront au programme de ce premier rendez-vous. De nombreux intervenants du monde littéraire, économique, médical, philosophique ou même politique prendront la parole et échangeront durant cette journée. Une belle initiative de positivisme à ne pas manquer ! Tous les renseignements sur les liens ci-dessous: http://www.cci-paris-idf.fr/informations-territoriales/ile-de-france/printemps-de-loptimisme-ile-de-france www.printempsdeloptimisme.com Par la rédaction  

Le géant americain a annoncé sa décision d’interdire la publicité pour les cryptomonnaies à partir de juin 2018. cette interdiction s’étendra également aux contenus associés et plus généralement aux produits financiers non régulés ou spéculatifs. Pas encourageant pour les investisseurs en monnaies digitales…. le bitcoin réagit à la baisse depuis plusieurs jours et s’échange ce matin a un peu plus de 6644  (8161 $ ). Par Franck Boccara Cette décision fera date puisqu’elle interdit clairement de faire la promotion des options binaires et des produits liés, des crypto-devises et des contenus associés (y compris les ICO – ‘initial coin offerings’, plateformes d’échanges de ‘cryptos’, portefeuilles de devises numériques et conseils de trading) ainsi que d’autres produits financiers très spéculatifs, tels que les CFD (Contracts for Difference), opérations de change à report tacite. Il faudra montrer patte blanche Avant de pouvoir faire de la publicité sur AdWords, les sites proposants ces produits devront être certifiés par Google. Certaines conditions drastiques leur seront demandées pour accéder à cette fameuse certification qui sera disponible uniquement dans certains pays. Ces plateformes ou sites devront recevoir un agrément des autorités financières du ou des pays concernés, vérifier que leurs publicités soient conformes aux politiques AdWords, et se plier aux exigences légales en vigueur, notamment celles relatives aux produits financiers spéculatifs complexes. Ces mêmes annonceurs pourront demander une certification auprès de Google dès que le formulaire d’application sera rendu disponible. Contexte tendu pour les cryptomonnaies Cette décision de Google emboite le pas à une politique similaire de Facebook datant du mois de janvier voulant prévenir des pratiques promotionnelles trompeuses ou illégales, mais elle s’inscrit surtout dans un cadre international plus que méfiant à l’égard des monnaies digitales. Le G20, les 19 et 20 mars à Buenos Aires, sera le théatre de plusieurs débats à ce sujet. Le Japon, pourtant marché précurseur des « cryptos » va proposer une régulation des cryptos au G20 ayant pour but de lutter contre le blanchiment d’argent. Notons qu’il a été le premier pays à se doter d’un système de contrôle du trading de cryptomonnaies la Financial Action Task Force (FATF) ou Groupe d’action financière (GAFI) qui a été crée pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, va également rendre ses conclusions au G20 et tenter d’apporter les solutions visant à lutter contre l’utilisation des cryptomonnaies pour le blanchiment. Le Fonds Monétaire International (FMI) a pour sa part livré une analyse titrée ‘Répondre au Côté Sombre du Monde des Cryptos ». Il en appelle aux gouvernements, en plaidant pour une technologie de régulation et de supervision qui permettrait de lutter contre les activités criminelles liées aux crypto-monnaies dont l’anonymat si attractif pourrait les transformer rapidement en véhicule pour le blanchiment et le financement du terrorisme. Le FMI prône une vaste coopération international face à ces risques. Il rejoint là -dessus le Japon, mais aussi les USA, dont plusieurs responsables du sous-comité des services financiers de la Chambre américaine des représentants ont ainsi affirmé leur volonté de réguler et de protéger les investisseurs. Il reste cependant peu probable que les leaders financiers du G20 parviennent dans l’immédiat à s’accorder sur des règles spécifiques aux monnaies digitales et à les mettre en vigueur. Pour l’heure, les approches restent bien différentes selon les pays. On terminera sur le ton de l’humour en citant l’élu Démocrate Brad Sherman à propos des cryptomonnaies : « Elles permettent à quelques dizaines d’hommes de mon quartier de s’asseoir en pyjama toute la journée en affirmant à leurs femmes qu’ils vont devenir millionnaires ».        
Défendre l’entreprise, promouvoir ses valeurs et ses idées, protéger ses intérets, tout cela s’apprend et se coordonne. C’est dans ce sens que le MEDEF a crée un progamme de formation bien précis destiné à tous les militants défenseurs du droit d’entreprendre. En effet, l’Academy by MEDEF offre des solutions concrètes pour influer auprès des différents interlocuteurs, qu’ils soient politiques, institutionnels ou autres. Une initiative à saluer qui est ouverte à tous ceux qui veulent s’investir ! Tous les renseignements sur le lien ci-dessous: http://www.medef.com/fr/actualites/lancement-de-lacademy-by-medef-la-formation-des-militants-de-lentreprise Par la rédaction  
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire annonce ce matin sur RTL qu’il compte assigner Google et Apple pour pour pratiques commerciales abusives vis-à-vis des développeurs informatiques français. Quelles en sont les raisons et qu’en disent les détracteurs ? Petit tour d’horizon. Par Franck BOCCARA « Je ne vois pas pourquoi une PME paie ses impôts et pas Google ou Amazon » ou encore « Quand des développeurs veulent développer leur application et la vendre à Google ou Apple, ils se voient imposer des tarifs. Google et Apple récupèrent les données et peuvent modifier unilatéralement les contrats. Tout cela est inacceptable. Ce n’est pas l’économie que nous souhaitons »,s’insurge le ministre qui va plus loin en voulant « remettre de la justice dans l’économie ». Ce n’est pas nouveau, le politicien a déjà maintes fois répété sa volonté que la France redresse la tête et défende ses intérêts en mettant fin à l’optimisation fiscale pratiquée par les grandes entreprises et en les forçant à payer leurs impots en France. Il espère de plus, harmoniser cette politique au niveau européen. Aujourd’hui, il fait un pas de plus en parlant d’assigner ses géants américains en justice pour pratiques commerciales abusives liées à leurs positions dominantes. Cette démarche a du sens au niveau juridique, cependant d’aucuns estiment que le ministre s’emmelle un peu les pinceaux en soulignant que le fait d’imposer des règles spécifiques pour la validation d’apps n’enfreint pas de règles commerciales particulières et que malgré le côté peu élégant de la pratique, l’illégalité de la chose n’est pas si évidente. Certains spécialistes affirment que Bruno Le Maire fait une confusion entre la taxe « Apple » (et Google) prélevée sur chaque App téléchargée (quand celle-ci est payante bien sûr) et le fait de vendre son application à Apple/Google. Et de préciser que les développeurs ne vendent rien à ces deux géants de la Silicon Valley qui proposent en fait un « tuyau » et une plateforme de vente et de distribution d’apps dont la gestion et la maintenance sont financés par la fameuse taxe. Ces mêmes spécialistes, souvent affiliés à ces géants, contredisent également les dires du ministre concernant le prélèvement systématique des données de l’utilisateur via les apps sans l’accord explicite de celui-ci en précisant que toutes les apps ne prélèvent pas des données (en dehors des datas sur le nombre et la fréquence des téléchargements, ou encore le type d’iPhone qui a téléchargé l’app), et que lorsque c’est le cas, les règles de l’App Store, des apps Apple ou de Google prévoient que l’accord de l’utilisateur soit explicitement demandé. Pour conclure, la guerre frontale menée par Bruno Le Maire aux GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) va vraisemblablement continuer devant les tribunaux français qui devront trancher sur la légalité de ces accusations avec, à la clé, un rique de sanctions de plusieurs millions d’euros pour les deux géants de l’Internet.      
Emmanuel Macron est en Inde pour renforcer des relations bilatérales encores timides. Une visite assez réussie avec, à la clé, 20 contrats et un total de 13 milliards d’euros pour les entreprises françaises ainsi que 200 millions d’euros d’investissements en Inde. Le but : faire de la France le premier partenaire de l’Inde en Europe. Par Franck BOCCARA Le président ne cache pas qu’il aimerait, dans la perspective du Brexit, remplacer le royaume-Uni et faire de la France le principal allié de New-Delhi en Europe. « Le sens de cette visite est de faire de l’Inde notre premier partenaire stratégique de la région, et que la France devienne votre premier partenaire stratégique en Europe, et plus largement en Occident », annonce-t-il sans ambiguïtés. Une déclaration qui cadre bien avec le climat d’amitié envers l’Inde ainsi qu’avec les chaleureuses accolades échangées avec le premier ministre Narendra Modi.
  • Les contrats
Ces message d’amitié passe visiblement très bien et les contrats sont au rendez-vous pour les entreprises françaises dont le plus important s’élève à 12,5 milliards d’euros pour le groupe aéronautique Safran et ses partenaires qui assureront la fourniture et la maintenance de moteurs d’avions, des boeing 737 MAX de la compagnie aérienne low-cost indienne SpiceJet. Le groupe français va d’ailleurs investir dans une usine de câblage dans le Telangana, au sud de l’Inde. EDF a également signé avec le groupe public indien Nuclear Power Corporation of India Limited (NPCIL) un accord industriel, qui devrait aboutir avant la fin de l’année à la vente de six réacteurs nucléaires EPR, selon l’Elysée et EDF. Une signature qui est l’aboutissement d’une décennie de négociations sur ce projet. La centrale de Jaitapur au sud-ouest de l’Inde est présentée comme le plus grand projet nucléaire au monde avec une puissance de près de 10 GW , mais qui fait l’objet de certaines protestations pour des raisons environnementales. ALSTOM, quant à lui, rafle trois contrats pour un total de 75 millions d’euros. Deux d’entre eux ont été signés avec les sociétés indiennes Mumbai Metro Rail Corporation et Jaipur Metro Rail Corporation pour l’alimentation électrique de métros et le troisième avec la Chennai Metro Rail Corporation pour la livraison de nouveaux trains. SUEZ remporte, pour sa part, un marché de 70 millions d’euros sur 12 ans pour la distribution d’eau potable et la modernisation du réseau à Davangere au le sud de l’Inde. Le domaine de la défense ne figure pas dans ces contrats après la vente de 36 Rafales en 2016 à l’Inde qui est devenu de premier acheteur d’armement au monde. La France espère cependant vendre de nouveaux avions de chasse et des sous-marins à l’Inde. Monsieur Macron déclarait d’ailleurs à des journaliste que le gouvernement indien « a confirmé des commandes à venir de Rafales ». De nombreux autres partenariats, contrats et protocoles d’accords ont également été conclus par les entreprises françaises dans une large diversité de secteurs, notamment ceux des transports et des énergies renouvelables. Des bonnes nouvelles pour les PME et ETI françaises, sous-traitantes directes ou indirectes de ces grands comptes, qui devraient profiter des ces commandes juteuses. Le président, lui, marque un bel essai à l’international avec nos grands groupes en soutien, qui devront toutefois réussir à transformer cet essai.
  • La coopération géostratégique
Au niveau sécurité, la France et l’Inde ont signé un accord de coopération logistique dans l’océan Indien. Celui-ci doit permettre aux forces armées indiennes de pouvoir utiliser, si nécessaire, les bases maritimes françaises (Djibouti, Emirats, Réunion) et à la France de faire de même avec les bases indiennes. Cet accord permet à l’Inde de répondre à l’influence territoriale grandissante de sa rivale chinoise dans l’océan indien. « Nous croyons tous deux dans la paix et la stabilité du monde. La région de l’océan Indien va jouer un rôle très significatif », a déclaré Narendra Modi. Et de rajouter: « nous considérons la France comme un de nos alliés les plus fiables ». « L’Inde a peur d’une hégémonie chinoise et a besoin d’une vraie sécurité », dit, quant à lui, Emmanuel Macron devant la presse.                
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