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SME-ETI

En dépit de l’inflation, des difficultés d’approvisionnement et de la pénurie de main d’œuvre, la reprise du commerce international est bien là. L’assureur-crédit Coface confirme cette tendance en améliorant ses notes de risques pays pour 26 états et en effectuant 30 reclassements positifs d’évaluation sectorielles. Voici quelques précisions ainsi qu’un accès à l’étude Coface.

Par Franck Boccara

La crise sanitaire avait contraint Coface à déclasser 78 évaluations de risque pays en 2020. Pour cette année, le retour à la normale se confirme avec 16 reclassements au premier semestre et 26 pour le dernier trimestre. Cette amélioration est clairement ressentie en Europe avec des risques d’impayés qui diminue en France (A2), en Italie (A4), en Allemagne (A2), Belgique (A2), en Espagne (A2) et en Suisse (A1).

La vitalité de l’export de produits manufacturés en direction des marchés avancés a permis de revoir à la hausse les évaluations des économies exportatrices d’Europe centrale et orientale (Pologne, Hongrie, republique tcheque), d’Asie (Corée du Sud, Singapour, Hong Kong) ainsi que celle de la Turquie (B).

Pour Coface, ces chiffres encourageants pour les risques pays sont en partie dus aux campagnes de vaccination qui ont eu lieu cet été, notamment dans les économies développées, et qui auraient entraîné avec elles une forte augmentation de la consommation de services. Pour les économies émergentes, ce rebond profiterait aux pays exportateurs alors que celles basées sur les services peineraient à bénéficier de la reprise.

La prudence reste de mise

Malgré cette tendance positive, les analystes de Coface gardent certaines réserves sur les perspectives des risques pays. Tout d’abord, l’incertitude qui plane toujours sur l’évolution de la situation sanitaire vient s’ajouter aux effets de la crise sur les chaînes d’approvisionnement qui ont crée des perturbations sur l’offre et une pression sur les prix. On peut egalement ajouter à ces facteurs la pénurie de main d’œuvre dont souffre toujours l’économie mondiale.

L’autre élément qui vient tempérer l’optimisme vient de la Chine et des turbulences de son économie. Le rôle central de la Chine dans le commerce international et dans les chaînes d’approvisionnement régionales fait peser la menace de risques importants sur les échanges économique en Asie, mais également sur d’autres marchés émergents tels que l’Amérique latine, le Moyen-Orient et encore l’Afrique.

Cette relative reprise a cependant joué en la faveur des services à fort contact tels que le commerce de détail, l’hôtellerie et les loisirs. Ces secteurs qui ont souffert en premier lieu des restrictions sanitaires ont connu une embellie formidable dans les pays les plus vaccinés. Pour le tourisme, on espère que la tendance va se confirmer à la hausse car ce n’est manifestement pas le cas à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Consulter l’étude Coface

La reprise économique post-Covid est bien là et les mesures d’aide aux entreprises que le gouvernement a mis en place pendant cette crise sanitaire y ont joué un rôle primordial. Cependant certains secteurs subissent encore des effets indirects et ne parviennent pas à surmonter les difficultés de recrutement que cette crise a généré. Le gouvernement a réagi en présentant un plan de réduction des tensions de recrutement dont voici les détails.

Par Eric Orsini

Le Gouvernement a annoncé fin septembre la création et la mise en œuvre d’un plan de réduction des tensions de recrutement. Ce plan compte profiter de la reprise économique post-Covid pour solutionner les enjeux de recrutement dans certains secteurs d’activité : BTP, industrie, santé et grand âge, transport et logistique, hôtellerie -café-restaurant, commerce, etc.

Ce plan se divise en 3 axes distincts comprenant chacun différentes mesures :

  • l’axe 1 : renforcement de la montée en compétence et de la reconversion des salariés
  • l’axe 2 : amplification de l’effort de formation des demandeurs d’emploi afin de répondre aux besoins des entreprises
  • l’axe 3 : déploiement d’un plan spécifique et massif pour les demandeurs d’emploi de longue durée.

Voici les mesures phares de ce plan :

  • abondement de l’aide à la formation du Fonds national de l’emploi (FNE-formation) afin de permettre le financement de formations plus qualitatives et plus longues permettant au salariés de développer et de mettre à jour leurs compétences ;
  • simplification de la validation des acquis de l’expérience (VAE) afin de faciliter la mobilité des actifs ;
  • expérimentation de parcours VAE dérogatoires dans les métiers d’autonomie et du grand âge ;
  • simplification du dispositif « transitions collectifs », permettant aux employeurs de proposer à des salariés volontaires de se former afin de se reconvertir sur un métier porteur localement, dans le but de favoriser les reconversions professionnelles vers des secteurs qui recrutent
  • ○ en les rendant plus accessibles aux petites et moyennes entreprises ;
  • ○ en créant un réseau local de délégués à l’accompagnement des reconversions professionnelles et en renforçant l’actions des plateformes territoriales d’appui à ces transitions ;
  • augmentation du nombre de formations associées à une promesse d’embauche, sous la forme d’une formation préalable au recrutement (AFPR) ou encore d’une préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI) ;
  • amplification des pactes régionaux d’investissements dans les compétences, pour répondre aux besoins de recrutement dans les métiers en tension et pour coconstruire des actions de formation sur mesure ;
  • remobilisation des demandeurs d’emploi de longue durée, notamment :
  • ○ avec le recours à un diagnostic personnalisé et un plan d’action prenant en compte l’ensemble des difficultés de la personne (sociale, de santé et professionnelles) ;
  • ○ avec la mobilisation de pôle emploi s’engageant à contacter tous les demandeurs d’emploi de longue durée pour les orienter vers les mesures de ce plan
  • aide de 8 000 € pour chaque employeur recrutant un demandeur d’emploi de longue durée en contrat de professionnalisation.

Le contrat d’assurance-vie luxembourgeois (ou de capitalisation) séduit de plus en plus les épargnants. Ce qui a incité les compagnies d’assurance à réduire les tickets d’entrée à des montants plus faibles (en général 250K€). Vous l’aurez compris avec cette introduction, ces contrats sont plus accessibles mais demeurent destinés à des épargnants assez fortunés. Pourquoi séduisent-ils autant ? La réponse est triple : triangle de sécurité, possibilités d’investissement infinies, accès aux devises dans le contrat.

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Le triangle de sécurité :

En 2008, lors de la crise des subprimes, une partie des épargnants français a souhaité une plus grande protection de ses investissements, c’est-à-dire supérieure aux 70K€ et 100K€, respectivement pour les contrats d’assurance et les dépôts bancaires. Ce besoin s’est encore accentué au moment de la crise de la zone Euro en 2011.

C’est alors que le triangle de sécurité du contrat d’assurance-vie luxembourgeois est apparu comme la solution pour nombre de professionnels et d’investisseurs.

C’est tout d’abord l’intervention protectrice du régulateur dans les livres de la banque dépositaire en cas de difficulté de l’assureur.

C’est ensuite le « super privilège » qui donne une supériorité absolue aux créances d’assurance sur toute autre créance dont la compagnie serait débitrice (Etat, salariés, sécurité sociale, etc.).

Et enfin, c’est la ségrégation des actifs, c’est-à-dire que contrairement à ce qui se passe avec les contrats français, les actifs couvrant les contrats constituent un patrimoine distinct des fonds propres de l’assureur.

En clair, votre protection en cas de défaillance de l’assureur est plus importante dans ces contrats. Sachant, que la loi Sapin 2, notamment la partie sur l’indisponibilité du contrat sur 3 mois renouvelable une fois, ne trouverait sans doute pas à s’appliquer.


Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Possibilités d’investissements infinies ou presque :

Même si désormais, les contrats français classiques offrent de très nombreuses allocations possibles, il n’en demeure pas moins que les possibilités sont plus importantes dans le cadre du contrat d’assurance-vie luxembourgeois.

En effet, dans le contrat luxembourgeois, vous pouvez naturellement être investi en gestion libre mais aussi dans un ou plusieurs FID (Fonds Interne Dédié – une sorte de mandat de gestion confié à une Société de gestion de notre choix) ou encore dans des FAS (Fonds d’Assurance Spécialisé – qui sont plus comme un mandat confié directement à votre Conseil en Gestion de Patrimoine).

Vous pouvez combiner toutes ces possibilités de gestion sous réserve de respecter les minimums par type de gestion qui parfois sont de 125K€ pour les FAS par exemple.

Piloter son exposition aux devises :

Le cas classique est celui où vous êtes expatrié mais que vous rentrez en France. Vous avez donc souvent des liquidités en Dollar USD que vous ne souhaitez pas nécessairement changer pour de l’Euro.

Vous souhaitez conserver cette double exposition aux devises mais quand même investir. Le contrat luxembourgeois permet cela.

Toutes les devises ne sont pas admissibles mais la plupart des « grandes » devises le sont. Et bien sûr aucune devise non transférable ne l’est.

Cela peut être utile aussi si on souhaite investir sur des fonds actions US en étant réellement exposé à la devise.

Cela peut être utile également quand on ne veut pas changer ses devises à une période qui ne serait pas favorable.

En conclusion, le contrat d’assurance-vie luxembourgeois est un outil sophistiqué de gestion de son patrimoine qui en plus des avantages évoqués ici, permet également d’assurer la neutralité fiscale et donc est encore plus pertinent quand le souscripteur connaît ou pourrait connaître une mobilité internationale.

Pour comprendre les attentes de vos collaborateurs et adapter votre stratégie RH, il est indispensable de suivre quelques indicateurs RH clés. Ne manquez pas ce Webinaire le 23 novembre à 11h30.

Le baromètre social vous permet notamment de mesurer les taux d’évolution de l’engagementet du bien-être des collaborateurs pour faire le lien avec l’absentéisme et le turn-over.

💡Lors de ce webinar, notre spécialiste en psychologie du travail vous montrera comment utiliser le baromètre social pour identifier les axes d’amélioration et mettre en place des actions concrètes.

Nous présenterons également des cas d’utilisation de cette pratique pour :

  • fidéliser les collaborateurs
  • renforcer le lien d’appartenance
  • booster l’engagement
  • réduire le nombre de départs volontaires

Et nous répondrons également à toutes vos questions en direct.

Au plaisir de vous y retrouver !

👉 REGARDEZ LE REPLAY

NB : Si vous n’êtes pas disponible mais que ce sujet vous intéresse, n’hésitez pas à vous inscrire quand même et ZEST vous enverra le replay du webinar par mail.

C’est parti ! Top départ pour le Deeptech Tour qui commence le 8 novembre 20211 et se poursuit jusqu’au 11 mars 2022. Cette tournée des doctorants, chercheurs et étudiants va sillonner la France dans le but d’initier de nouveaux projets entrepreneuriaux.

Après la réussite de sa première édition, le Deeptech Tour revient pour aller à la rencontre des chercheurs, doctorants, étudiants dans les campus universitaire et les inciter à se lancer !
Organisé par Bpifrance et l’Etat, le Deeptech Tour est une tournée vivante, inspirante et interactive des campus universitaires visant à mettre les projecteurs sur la Deeptech et aller chercher les entrepreneurs et innovateurs de demain.

Deeptech : des startups hautement technologiques qui façonnent le monde de demain. Derrières ces startups, il y a avant tout des individus : des chercheurs, doctorants, entrepreneurs, qui innovent pour changer notre société, nos modes de vie, de consommation, d’alimentation et ainsi transformer notre quotidien, nos industries et notre impact environnemental. 

C’est donc au plus près des laboratoires que le Deeptech Tour se rend pour répondre aux questions des étudants, doctorants et chercheurs au travers de conférences, ateliers et rencontres leur apportant des solutions pragmatiques : 

  • Qu’est-ce que la deeptech ? 
  • Comment identifier le potentiel de mes idées et publications, de mes technologies, de mes innovations ? 
  • Comment s’y sont pris ceux qui se sont lancés ? 
  • Qui aller voir pour démarrer ? 
  • Avec qui ? Avec quels moyens ? 
  • Qui peut m’accompagner ? A quel prix ? 
  • Comment faire pour réussir mon projet entrepreneurial et déployer une startup en France voire à l’international ? 
  • Comment trouver des clients ? Comment collaborer avec le monde socio-économique ? 

Et bien d’autres encore ! 

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas se déplacer, le Deeptech Tour peut être suivi en intégralité du Deeptech Tour en direct et en replay. 

Les étapes du Deeptech Tour 

Bordeaux8 novembre 2021
Nice25 novembre 2021
Clermont Ferrand29 novembre 2021
Lyon2 décembre 2021
Grenoble6 décembre 2021
Nantesmars 2022
Nancymars 2022
Lilleavril 2022
Strasbourg12 avril 2022
Rennesdate à venir
Aix Marseille4 février 2022
Saclaydate à venir
Dijondate à venir
Montpellierdate à venir
Toulousedate à venir
PSLdate à venir
Université de Paris date à venir
Sorbonne Universitédate à venir
Orléans / Toursdate à venir

Charte de coopération entre les pôles universitaires et Bpifrance

Cette charte de coopération a été rédigée pour rapprocher les écosystèmes académiques et Bpifrance. Elle se décline sous forme de cinq piliers engageants venant renforcer l’impact notamment sur les projets Deeptech :

  • Sensibiliser
  • Donner de la visibilité
  • Accompagner financièrement
  • Accompagner les entrepreneurs
  • Renforcer la dynamique de partage

Charte de coopération entre pôle universitaires et Bpifrance de Bpifrance

Télécharger la charte

Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, nous reçoit dans ses bureaux pour présenter le VTE (Volontariat Territorial en Entreprise) et lancer un appel aux adhérents et visiteurs de PME-ETI.fr.
Le programme VTE, initié par le gouvernement et porté par Bpifrance, est là pour répondre à l’enjeu capital que représente le recrutement des talents pour nos PME et ETI en région. Une belle initiative que nous sommes fiers d’accompagner !

Dubaï restera dans l’histoire comme le premier pays du Moyen-Orient à accueillir l’exposition universelle. L’évènement Expo 2020 Dubaï, pour lequel un budget pharaonique de sept milliards de dollars a été débloqué par le pays, se tient du 1ᵉʳ octobre 2021 au 31 mars 2022 et marque le retour de l’évènementiel à l’échelle planétaire depuis le début de la crise santaire. La France n’a pas manqué ce rendez-vous avec un pavillon à la hauteur des ses ambitions.

Par Franck Boccara

« Le monde entier se réunit aux Émirats arabes unis tandis que nous inaugurons ensemble {…} l’Expo 2020 Dubaï », a déclaré avec fierté le cheikh Hamdane, prince héritier de Dubaï, durant la grandiose cérémonie d’ouverture.

Un pavillon français écoresponsable

Chacun des 190 pays participant à l’Expo 2020 Dubaï disposera de son propre pavillon, une première pour une exposition universelle. La France a su marquer son originalité et se démarquer grâce à un superbe bâtiment écoresponsable pensé par les cabinets d’architectes L’Atelier Perez Prado et Celnikier & Grabli Architectes. L’ouvrage est totalement démontable et constitué de 2500 m² de tuiles solaires photovoltaïques. « Le Pavillon de la France cherche à repenser le progrès, à créer des émotions et des connexions, et à libérer de nouvelles idées afin de réinventer notre monde.« , précise le site internet de l’Expo 2020 Dubaï.

Le Pavillon France Expo 2020 Dubaï

L’inspiration à la vitesse de la lumière

La France a réussi à se servir de cet évènement mondial pour affirmer sa place de leader et son engagement pour une planète plus verte avec un pavillon clairement engagé vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU. L’Expo 2020 Dubaï va donc permettre à la France de promouvoir et d’affirmer sa vision nouvelle d’un progrès responsable et de porter haut ses valeurs ainsi que son image dans les secteurs économique, culturel et touristique. Pour cela, nous avons sur place deux ambassadeurs de choix : Jessica Préalpato, Meilleure Chef pâtissier du monde 2019, et Thomas Pesquet, astronaute français de l’ESA.

Le Pavillon France avec son slogan « L’inspiration à la vitesse de la lumière » offre au visiteur un parcours plaisant dans lequel il pourra découvrir les innovations et créations françaises. L’exposition permanente est dédiée au concept du Progrès et propose trois espaces scénographiés.

Des expositions temporaires se succéderont tous les mois avec une expertise artistique dédiée à chacune d’entre elles : l’art digital (Histovery x L’Oréal sur Notre-Dame), les arts de la table (Groupe Chalhoub), l’art cinétique (Atelier Cruz-Diez), l’architecture (Société du Grand Paris x Dominique Perrault) et la mode (Jean Paul Gaultier).

Flying Whales, le plus grand dirigeable du monde

En plus de ces expositions et manifestations quotidiennes, la France est présente à Dubaï avec la start-up Flying Whales pour promouvoir le LCA60T (large capacity airship 60 tons), le plus grand aéronef au monde dont le vol inaugural est prévu en 2024.


Le LCA60T de FLYING WHALES

Ce dirigeable de 200 mètres de long et de 50 mètres de diamètre avec une capacité de transport pouvant aller jusqu’à 60 tonnes s’affirme comme la vision novatrice et écologique du cargo aérien. « Au travers du traitement moderne d’un objet iconique des Expositions universelles du siècle dernier, FLYING WHALES proposera aux visiteurs une expérience physique et digitale donnant à voir l’un des modes de transport phare de demain. », précise le site du Pavillon France.


Bpifrance et l’ADEME annoncent le lancement de la première promotion de l’Accélérateur Décarbonation, programme qui va permettre d’accompagner la décarbonation des PME et ETI françaises. En effet, 15 entreprises selectionnées sur l’ensemble du territoire vont participer pendant 24 mois à ce programme ciblé et personnalisé qui leur permettra d’ajuster leur business model aux enjeux climatiques et d’accélérer leur transition écologique.

Par Serge de Cluny

Crée par Bpifrance et l’ADEME, l’Accélérateur Décarbonation vient accompagner les entreprises désirant opter pour une démarche bas carbone en définissant avec elles une stratégie de décarbonation et une mise en place des premières étapes. L’Accélérateur Décarbonation est destiné aux PME et ETI industrielles françaises ayant déjà effectué un bilan GES afin de fournir des réponses à leurs besoins réels et opérationnels tout en fédérant un collectif de chefs d’entreprises.

Durant les deux prochaines années, les dirigeants bénéficieront collectivement et individuellement d’un programme intensif sur-mesure d’accélération de leur transition écologique qui consiste à :

  • Assister ces entreprises pour une meilleure appréciation des enjeux de décarbonation dans leur stratégie 
  • Identifier les leviers de réduction de leurs émissions de carbone et capitaliser sur leurs efforts dans une démarche bas carbone pour sécuriser leur développement
  • Susciter un partage des bons usages entre les participants grâce à l’effet de promotion des synergies

De plus, ces 15 dirigeants se verront attribuer 30 jours de conseil individuel issus de la démarche ACT Pas à Pas de l’ADEME qui comprend une première phase de cadrage/ diagnostic de la transition bas carbone de l’entreprise en se basant sur le diag 360° de Bpifrance, enrichi des outils de cette démarche et d’éléments B-Corp Impact Assessment. Les dirigeants suivront par la suite la méthode ACT Pas à Pas à travers l’utilisation d’un module d’élaboration de la stratégie de décarbonation et du plan d’action associé, suivi d’un module plus opérationnel pour appuyer le déploiement du plan d’action.

Les Mines Paris Tech, également partenaires de ce programme, offriront à ces dirigeants huit sessions collectives d’une journée de formation associant présentiel et distanciel ainsi qu’un parcours de e-learning sur mesure via la plateforme Bpifrance Université. Cette formation va permettre de transmettre à ces dirigeants de PME-ETI et à leur comité de direction une vision et des solutions concrètes sur les bonnes pratiques pour des sujets clés, tels que le financement de la décarbonation, les leviers marketing pour capitaliser sur celle-ci, la décarbonation de l’environnement de production (mobilité, efficacité énergétique, économie circulaire) ou encore les méga-trends.
De plus, les accès aux réseaux de Bpifrance et de l’ADEME leur seront facilités et les mises en relation entre accélérés de la promotion seront encouragées, de même qu’avec les 1 600 Accélérés Bpifrance, la communauté du Coq Vert, et la communauté Excellence (5 000 entreprises sélectionnées par Bpifrance pour leur fort potentiel de croissance).
 
« 80% des dirigeants sont convaincus que le changement climatique appelle une réaction immédiate selon la dernière étude « Les PME-ETI face à l’urgence climatique » de Bpifrance Le Lab. Pourtant, seuls 13 % déclarent être en capacité de réduire fortement leur empreinte carbone dans les 5 ans à venir. Durant 24 mois, notre Accélérateur les accompagnera dans la mise en place d’une stratégie ambitieuse de décarbonation viable et de long terme, véritable vecteur de performance pour leur entreprise. Bravo à tous les dirigeants qui ont rejoint ce programme ! » déclare Guillaume Mortelier, Directeur exécutif en charge de l’Accompagnement chez Bpifrance.
 
« En conjuguant les approches de Bpifrance et de l’ADEME, l’accélérateur « décarbonation » vous permettra d’identifier les leviers afin d’inscrire votre stratégie de transition bas carbone sur une trajectoire compatible avec la SNBC (ou l’Accord de Paris) et de contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone de la France, tout en améliorant votre performance économique. » ajoute David Marchal, Directeur exécutif adjoint de l’expertise et des programmes de l’ADEME.

La crise sanitaire est désormais derrière nous mais les managers font toujours face à des changements d’organisation exigeant d’eux beaucoup de créativité pour maintenir et booster la performance des équipes. Voici quelques fondamentaux qu’il est bon de rappeler pour garder la tête hors de l’eau.

Par Xavier RODRIGUEZ – CEO d’Inergens

Cette sortie de COVID place les managers intermédiaire et de proximité face à des décisions à prendre très structurantes pour les mois à venir :

  • Favoriser le bien-être de son équipe en cherchant par exemple à pérenniser l’organisation en télétravail mise en place pendant le COVID
  • Accroître la performance opérationnelle pour accompagner la sortie de crise
  • Développer l’agilité de l’équipe pour s’adapter à un environnement qui change désormais très vite

Ces sujets de fonds mettent très souvent à mal la performance de l’entreprise car les managers vont adopter 2 postures :

  • L’immobilisme : Le manager va attendre des positions claires de sa direction. Il tardera à prendre des décisions quitte à laisser s’installer des pratiques qu’il n’aura pas décidé. Par exemple, un collaborateur / une collaboratrice qui quittera le bureau 30mn plus tôt car il / elle a pris l’habitude de retrouver ses enfants après l’école
  • La suractivité : A l’opposé de l’immobilisme, le manager en suractivité va adopter des comportements pour répondre à ces 3 problématiques. Dans une même journée il pourra mettre la pression sur son équipe pour amener chacun à se remobiliser, vanter les mérites du droit à la déconnexion et insister pour démultiplier les ateliers de partage de pratiques.

Comment les managers peuvent-il éviter de rentrer dans ces schémas ?

Les managers doivent avant toute chose sortir de la logique qui consisterait à penser que pour réussir sa mission, il faut répondre positivement à tout.

Répondre par l’affirmative ou même ne pas répondre aux questions fondamentales liées au bien-être, à l’agilité et à la performance opérationnelle conduirait inexorablement le manager à perdre en efficacité.

En restant dans l’immobilisme, le manager va créer un environnement de travail qui finira par le dépasser. Il se retrouvera alors dans une situation d’urgence et les priorités se démultiplieront. A l’inverse, en se mettant en suractivité et en voulant tout résoudre, il envoie une multitude de messages à l’équipe et l’information s’en trouve brouillée et l’équipe ne réagit pas et est incapable de digérer l’information. Les experts nomment ce phénomène « l’infobésité ».

Conséquence de ces pratiques managériales ; le délai de mise en œuvre d’une décision s’allonge inexorablement et les manifestations de stress deviennent de plus en plus sévères.

N’oublions pas que le manager est efficace dès lors que son équipe réagit au message qu’il envoie. Si le manager doit demander 10 fois à un membre de l’équipe de réaliser une nouvelle action et que rien ne se passe, son niveau d’efficacité diminue, voire même, son niveau d’inefficacité augmente car il va s’épuiser à répéter maintes fois la même chose.

Pour avoir de l’impact, le manager doit revenir sur ses enjeux :

  • « qu’est ce qui se joue pour moi et mes équipes ? »
  • « Quels sont mes enjeux à court terme : fidéliser les membres de l’équipe ?  Gagner en réactivité ? Améliorer la qualité de service ? »

Une fois cette question adressée, le manager pourra adapter ses pratiques au travers de rituels que nous pouvons organiser dans une matrice à 4 cases : formels – informels / individuels – collectifs. Nous allons ainsi retrouver par exemple, la réunion mensuelle, le café – croissant du vendredi matin, sans oublier bien entendu les entretiens de fin d’année.

Parmi les rituels managériaux, nous préconisons la mise en place d’entretiens individuels hebdomadaires -voire toutes les 2 semaines, d’une durée de 30mn maximum pour recréer du lien entre le manager et chaque membre de son équipe. Ces entretiens visent à faire s’exprimer le collaborateur sur ses ressentis et sa forme du moment.

C’est une mine d’or d’informations recueillies pour aider le manager à bien cerner ses enjeux, évaluer l’état de forme de ses troupes et faire passer le bon message pour maximiser le niveau d’engagement.

A l’heure de la transformation digitale, il est difficile pour une PME de rester compétitive sans opter pour l’infogérance. Cette alternative n’est pas toujours bien connue de tous et il est important d’y apporter un éclairage simple et clair… alors voyons cela de plus près.

Par Franck Boccara

Qu’est-ce que l’infogérance et à quoi sert-elle ?

Le principe de l’infogérance est de déléguer en partie ou totalement à un prestataire externe la gestion et l’exploitation du système d’information de l’entreprise. Cette option peut être fortement utile pour une PME qui n’a pas en interne les ressources humaines ou les moyens financiers de gérer ce poste de façon optimale.

Cette solution permet de maîtriser les coûts de gestion et d’exploitation du système informatif puisqu’on connait précisément le budget imparti à ces besoins. De plus, l’externalisation affranchit par définition l’entreprise des charges sociales et patronales qu’auraient engendrées l’embauche d’un salarié pour cette mission.

Bien que ces services peuvent être réalisés à distance par le prestataire, il est cependant conseillé d’en choisir un qui soit proche géographiquement de l’entreprises afin qu’une intervention dans les locaux puisse se faire rapidement en cas de problèmes sérieux.

De plus, cette solution d’externalisation permettra à l’entreprise de bénéficier d’une gestion et d’une exploitation optimisée de son système informatique. En effet, les prestataires en infogérance sont généralement des spécialistes donnant accès à un savoir-faire et à des technologies qui optimisent les process informatiques de la PME. Celle-ci pourra alors consacrer davantage de ressources humaines à son cœur de métier.

Comment choisir son prestataire en infogérance ?

Avant tout, il faudra déterminer si l’entreprise a besoin d’une infogérance partielle ou totale. Pour cela, tout dirigeant connaissant un tant soit peu son entreprise saura quelle option choisir après un rapide bilan des besoins avec le prestataire.

Un prestataire professionnel et sérieux en infogérance est classé dans la catégorie des entreprises de services du numérique (ESN), autrefois désignées comme sociétés de services en ingénierie informatique (SS2I ou SSII). Il sera tenu de vous faire une proposition sur la base d’un contrat pluriannuel d’infogérance avec un tarif forfaitaire. Ce contrat devra préciser l’ensemble des services que le prestataire s’engage à fournir comme par exemple l’assistance et le support technique, la maintenance et l’entretien du parc informatique, la surveillance, le contrôle et la sécurisation des systèmes et réseaux etc…

Le contrat d’infogérance est donc la clé de voute pour éviter toute déconvenue, il est important de bien prendre le temps de le rédiger et de le lire attentivement avant toute signature.


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