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Hôtel Belles Rives Cap D’Antibes – L'esprit Côte d’Azur

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L’Hôtel Belles Rives reste un des symboles les plus mythiques de la Côte d’Azur. Il regroupe en son sein tout le glamour des années folles avec ses murs art déco, ses fresques cubistes et ses céramiques chatoyantes. Idéalement situé sur une crique au bord de l’eau faisant face aux îles de Lérins et de l’Estérel, le célèbre cinq étoiles fait rayonner la Côte d’Azur dans tout ce qu’elle a de plus lifestyle : ciel bleu, mer iconique, gastronomie et soirées folles. 

Tout commence en 1925 avec le mythique couple Fitzgerald. L’écrivain américain et son épouse passent leurs vacances chez des amis près d’Antibes. Enchantés par la région, c’est en cherchant une maison à louer qu’ils tombent sous le charme d’une belle demeure en bord de mer à Juan-les-pins nommée Saint-Louis. Celle-ci reçoit des hôtes célèbres à l’abri des regards comme Rudolf Valentino et Ernest Hemingway mais l’endroit devient très vite « tendance », toute la jet-set de l’époque s’y retrouve. Quelques années plus tard, la maison sera baptisée « Hôtel Belles Rives ».

Un lobby au charme d’antan

C’est dans la Villa Saint-Louis que Fitzgerald va créer son chef d’œuvre « Tendre est la nuit », suivi ensuite par le fameux « Gatsby le magnifique ». C’est en 1929 que ce haut-lieu de la génération perdue deviendra l’Hôtel Belles Rives avec l’arrivée de nouveaux propriétaires. Boma Estène, d’origine Russe, et son épouse Simone, héritière d’une lignée d’hôteliers antiboise, réussiront le pari de transformer la demaure en un écrin hôtelier, mais surtout ils arriveront à marquer de leur empreinte cette adresse.

Cette empreinte va traverser le temps jusqu’en 2001, l’année où Marianne Estène-Chauvin, la petite-fille de Boma et Simone, entreprend de racheter l’hôtel aux membres de sa famille. L’objectif sera d’ancrer Belles Rives dans la modernité.

La suite Zelda, la bien nommée

Chacunes différentes, les 42 chambres possèdent pour certaines un balcon et ont été décorées dans art déco le plus pur style : lignes droites 1930, façon Ruhlmann et fantaisies des années 50 style Madeleine Castaing. Aménagées de fauteuils en bois de loupe et de « bridge », ils sont mis en valeur par des velours façonnés de chintz et d’indiennes signés Pierre Frey.

Les couloirs menant aux chambres ont des airs de bastingage. Lambris acajou et tapisseries reflètent le style « bateau » dans des tons de bleu et de blanc. La moquette bleue a été conçue en exclusivité pour le palace par la manufacture Jules Flippo. Elle est ornée de motifs marins inspirés du paquebot « Normandie » et d’une note de musique.

En toute harmonie avec les chambres, les salles de bains à l’atmosphère chaude et raffinée font la part belle au marbre. Marbre de Carrare « Cuisse de nymphe émue » ou marbre de couleur vert fougère, pourpre ou jaune d’or. Une belle prouesse.

Chaque chambre de l’hôtel Belle Rive a son style propre

A quelques encablures de l’établissement, Marianne Estène-Chauvin a également exporté son savoir-faire dans l’Hôtel Juana, petit frère du mythique Belles Rives.

Le Chef étoilé Aurélien Véquaud dirige les cuisines de l’hôtel Belle Rive

Il n’est pas tout à fait l’heure de lever l’ancre puisqu’il vous reste la découverte de la carte sucrée du chef Steve Moracchini. Consacré « Chef Pâtissier de l’année 2016 » au palmarès Gault & Millau, le maestro vous posera bien des dilemmes culinaires entre son farci de crème glacée à la fleur de cerisier aux effluves d’arabica et amaretto, son dessert aux fraises fraîches et jus au thé, ou encore son soufflé au citron de la Méditerranée rafraîchi d’un sorbet kalamansi.

Ensuite dirigez-vous tranquillement vers le piano bar Fitzgerald pour un drink d’anthologie. Bar mythique, le Fitzgerald fait partie du cercle fermé des « Cafés historiques et patrimoniaux d’Europe ». Convivial, chaleureux, raffiné, il est animé par un pianiste tous les soirs en saison et chaque samedi et dimanche pour des « tea-time » en musique.

Des hôtes préfèrent déguster un cocktail dans les fauteuils Club originaux de ce bar très « cosy » ou sur sa terrasse romantique face aux îles de Lérins. On oubliera pas de s’arrêter par le salon signé pur 1930 et décoré de tableaux d’époque ou par le fumoir, un espace confidentiel réservé aux amateurs de bons cigares.

Le mythique bar Fitzgerald

Pas question d’avoir grise mine le matin venu : cap sur le Beauty Corner qui se trouve à mi-chemin entre l’hôtel et la plage. Ici, la Maison Valmont vous accueille dans son refuge le temps d’une prescription bien-être et beauté. Au programme : soin réparateur solaire, rituel purification, massage entre ciel et terre, et pour toucher la quintessence, le soin d’exception l’Elixir des glaciers. Le bonheur à l’état pur !

La plage privée du Belles Rives est très prisée. Elle se veut un complexe balnéaire à part entière. Equipée d’un embarcadère aménagé pour les activités nautiques et l’accostage des bateaux. Les fans de la série télévisée « Amicalement Vôtre » reconnaîtront le ponton immortalisé dans le générique. Les restaurants « Plage Belles Rives » et « Les Cabines » offrent une restauration à la carte à la belle saison. Ne sommes-nous pas dans ce que l’on appelle aujourd’hui un « resort » inventé bien avant l’heure ? lance la maîtresse des lieux.

Berceau du ski nautique

En maîtres de maison attentionnés et passionnés, Marianne Estène-Chauvin et son fils Antoine nous accueillent dans leur demeure de légende avec l’envie de partager l’intemporalité qui imprègne les murs. Le Prix Fitzgerald décerné chaque année à une œuvre littéraire reflétant « l’élégance, l’esprit, le goût du style et l’art de vivre » de l’écrivain américain illustre la magie intacte laissée par l’auteur de Gatsby, le magnifique. Douce est la vie !

Carnet de route :

Hôtel belles rives
33, boulevard Edouard Baudoin
06160 Juan-les-Pins – Cap d’Antibes

Téléphone : +33 4 93 61 02 79

e-Mail :info@bellesrives.com

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IA : l'heure de vérité pour les PME et ETI
Longtemps cantonnée aux grandes entreprises, l’intelligence artificielle devient une question de survie pour les PME et ETI. Mais derrière les promesses de productivité se cachent des risques systémiques. Pour ces structures, souvent moins armées face aux crises réputationnelles ou juridiques, l’IA ne peut être qu’éthique, stratégique et gouvernée. Par Marianne Mazaud – cofondatrice et Directrice Générale du sommet international AI ON US pour l’IA Responsable (14-17 Octobre), en ligne, organisé avec le soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.

Le temps de l’observation est révolu

L’IA ne se limite plus aux laboratoires des géants de la tech. Elle s’invite désormais dans tous les secteurs : industrie, logistique, services, agroalimentaire. Or, seules 30 % des PME‑ETI françaises ont engagé une démarche IA structurée, selon les données croisées de PwC et Bpifrance. Le retard à l’allumage s’explique souvent par des ressources internes limitées ou une appréhension face à une technologie perçue comme opaque. Mais l’inaction n’est plus une option. Les concurrents avancent, les clients évoluent, les talents s’impatientent. Et surtout, les risques se multiplient : biais algorithmiques, non-conformité RGPD, décisions inexploitables ou non traçables, atteintes à la réputation.

La confiance n’est pas un supplément d’âme

Selon le dernier rapport mondial KPMG / Université de Melbourne (2025), 54 % des répondants à l’échelle globale déclarent se méfier de l’IA, et cette défiance progresse à mesure que la technologie se diffuse. Plus grave encore : les entreprises elles-mêmes affichent une inquiétude croissante, y compris dans leurs propres déclarations réglementaires. Pour les PME et ETI, qui ne disposent ni des départements juridiques surdimensionnés ni des moyens de gestion de crise des grands groupes, la confiance n’est pas un luxe. C’est une exigence vitale. Une erreur dans un modèle IA déployé sans garde-fous peut engendrer une cascade de conséquences : perte de clients, mise en cause publique, sanctions.

Éviter la conformité subie

Face à l’entrée en vigueur de l’AI Act européen depuis le 2 Février 2025 et à son renforcement jusqu’en 2027, à la montée des exigences en matière de transparence algorithmique, beaucoup d’entreprises réagissent à reculons. C’est une erreur de lecture. Car dans ce domaine, la conformité n’est pas un plafond, mais un plancher. Les études le confirment : intégrer l’éthique et la gouvernance en amont est un facteur de performance. Le rapport « ROI of Ethics » (The Digital Economist, 2025) montre qu’une stratégie IA responsable génère en moyenne +20 % de productivité, -35 % de litiges liés à la donnée et -40 % de dépenses imprévues en conformité.

L’IA n’est pas qu’un outil technique

Les PME‑ETI qui réussissent leur transformation IA ont compris qu’il ne s’agit pas de “brancher” une solution technique en plus. C’est un projet d’entreprise : interdisciplinaire, progressif, aligné sur la vision stratégique. Il s’agit de bâtir une IA qui augmente sans aliéner, qui optimise sans exclure, qui automatise sans déshumaniser. Cela suppose de structurer une gouvernance claire : nommer un référent IA, intégrer l’éthique dès la conception, documenter les décisions algorithmiques, former les collaborateurs, associer les utilisateurs finaux.

Transformer l’IA en levier de croissance

Les cas d’usage existent et sont à portée de main : prévision de la demande, maintenance prédictive, amélioration de l’expérience client, automatisation des processus documentaires, détection des anomalies. À condition de les piloter avec rigueur. La qualité du déploiement fera la différence : un modèle IA biaisé ou opaque peut entacher la réputation. Un modèle explicable, audité, sobre et orienté client devient un avantage commercial.

L’IA responsable : facteur de résilience

Les PME et ETI n’ont pas les moyens de réparer les erreurs d’un déploiement précipité ou d’un scandale public. La responsabilité n’est pas une posture morale, c’est une assurance stratégique. Elle permet de :
  • Minimiser les risques juridiques et réputationnels
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  • Fidéliser les clients en quête de transparence
  • Attirer des talents sensibles à l’impact social des technologies

Conclusion : ne pas subir, mais construire

Les PME‑ETI sont à la croisée des chemins. Elles peuvent considérer l’IA comme un risque à repousser ou comme un levier à structurer. Mais une chose est sûre : elles ne peuvent plus l’ignorer. L’IA responsable n’est pas un supplément. C’est le seul chemin viable pour transformer une contrainte en opportunité, éviter les faux pas coûteux, et inscrire la technologie dans une dynamique de croissance durable.      
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Une prise de parole ferme dans un contexte incertain

Le président du Medef n’a pas encore dévoilé la date précise de cette future mobilisation, mais l’intention est désormais publique. Patrick Martin avait déjà laissé entendre, il y a plusieurs semaines, qu’une « grande mobilisation patronale » pourrait voir le jour. Aujourd’hui, face à ce qu’il considère comme une menace directe à la compétitivité et à l’investissement, il confirme l’accélération du calendrier. « Nous devons revendiquer notre contribution essentielle au bien public », a-t-il déclaré, rappelant que les entreprises françaises, petites comme grandes, participent activement au financement des services publics, à la formation, à l’innovation, et à l’insertion professionnelle. Il a également déploré la montée de discours qu’il juge déconnectés de la réalité du terrain économique : « Circulent frénétiquement avec un niveau de décibel extrêmement élevé, certaines théories dangereuses pour nos entreprises. »

Une opposition claire à la « taxe Zucman »

Parmi les mesures qui cristallisent les tensions, la « taxe Zucman », du nom de l’économiste Gabriel Zucman, occupe une place centrale. Cette proposition vise à instaurer un impôt sur les grandes fortunes ou sur les superprofits des entreprises, afin de renforcer les recettes de l’État dans un contexte budgétaire contraint. Le Medef s’oppose catégoriquement à ces menaces fiscales, estimant que ce type de taxe aurait un effet délétère sur l’attractivité du pays et sur la relance économique. Patrick Martin s’est exprimé avec une pointe d’ironie : « Moi je ne sais pas danser la zucmania et je n’ai pas l’intention de m’y adonner », soulignant le caractère idéologique de certaines propositions qui, selon lui, ne tiennent pas compte de la réalité des équilibres économiques.

Défendre l’entreprise comme acteur de l’intérêt général

Loin de se cantonner à une simple critique, Patrick Martin entend redonner une voix aux entreprises, parfois caricaturées dans le débat public. « On voudrait signifier que les entreprises ne sont pas des actionnaires assoiffés de dividendes et indifférents à l’intérêt général », insiste-t-il. Il rappelle que la majorité des entreprises françaises sont des PME ou des ETI, engagées localement, créatrices d’emplois et conscientes de leurs responsabilités sociales et environnementales. C’est aussi dans cette logique que le Medef souhaite faire entendre sa voix : non pas contre la solidarité nationale, mais pour une fiscalité équilibrée, prévisible et propice à l’investissement. « Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement », avertit-il, en appelant à des mesures de soutien plutôt qu’à une pression fiscale accrue.

Une mobilisation attendue, mais mesurée

L’initiative d’un meeting patronal national reste rare dans l’histoire récente du Medef. Ce choix témoigne d’une volonté de faire front, tout en maîtrisant le ton et les modalités. Il ne s’agit pas d’un mouvement de contestation brute, mais d’une prise de position assumée pour rappeler le rôle central des entreprises dans le tissu économique et social du pays. Si certains pourront y voir une stratégie de lobbying classique, d’autres y liront l’expression d’un ras-le-bol silencieux de ces menaces fiscales qui traverse nombre de dirigeants, notamment dans les territoires, confrontés à l’incertitude réglementaire et à une défiance croissante à l’égard du monde entrepreneurial. Dans un paysage politique en mutation, le Medef veut ainsi peser dans le débat en défendant un équilibre entre justice fiscale et dynamisme économique. Le ton est donné. Reste à voir si cette mobilisation fera écho auprès des pouvoirs publics… et au-delà.
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