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BIG (Bpifrance Inno Génération) 2024 : tout le programme

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Big (Bpifrance Inno Génération), le plus grand rassemblement business d’Europe, célèbrera ses 10 ans autour du thème du « Progrès » le jeudi 10 octobre 2024 à l’Accor Arena Paris

Big (Bpifrance Inno Génération), le plus grand rassemblement business d’Europe, célèbrera ses 10 ans autour du thème du « Progrès » ce jeudi 10 octobre 2024 à l’Accor Arena Paris, avec notamment l’intervention d’ANTOINE ARMAND, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, de CLARA CHAPPAZ, Secrétaire d’État chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, et de SOPHIE PRIMAS, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.
Réunissant, en physique et en digital, tous ceux qui participent à la dynamique entrepreneuriale – étudiants, créateurs, chercheurs, dirigeants de PME, ETI et grands groupes, le plus grand rassemblement business d’Europe invite tous les entrepreneurs de France à venir s’inspirer, se rencontrer et découvrir les grandes tendances du monde de demain.

Présence ministérielle prévisionnelle

• ANTOINE ARMAND, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, est attendu à Big de 11h30 à 12h45.Et il interviendra sur la scène du Bang vers 12h30
• CLARA CHAPPAZ, Secrétaire d’État chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, est attendue à Big de 12h à 15h.
• SOPHIE PRIMAS, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, est attendue à Big de 10h à 12h15.

Des intervenants inspirants

Pour cette nouvelle édition, 1 000 intervenants et personnalités inspirantes – dont 150 top speakers – se succèderont sur les différents scènes de l’Accor Arena Paris pour s’exprimer sur ce que leur inspire le thème du Progrès et pour répondre aux enjeux business concrets des entrepreneurs. Ils prendront la parole sur le Bang, scène principale de Big, où se succèdent 70 top speakers inspirants tout au long de la journée, pour faire rayonner les valeurs de Bpifrance
autour du thème du progrès.

Des Top Speakers aux profils aussi variés et inspirants que : Audrey AZOULAY, DG, UNESCO ; Alain WEILL, Président de l’Express, Président de NextNow, Fondateur de BFMTV ; Professeur Antoine TESNIÈRE, DG, PariSanté Campus, Président des Acteurs de la French Care ; Bruno MARTY, maire de la commune de La Réole (Gironde) ; Kelly MASSOL, PDG & Fondatrice, Les Secrets de Loly ; Arthur MENSCH, Cofondateur et PDG, Mistral AI ; Moussa CAMARA, Fondateur, Les Déterminés ; Maurice LÉVY, PDG, Solocal ; Nicolas HIERONIMUS, DG, Groupe L’Oréal ; AGORIA,
Producteur compositeur DJ et artiste digital ; Gaël RIVIERE, Athlète paralympique … et bien d’autres.

Découvrez les intervenants du Bang avec les horaires prévisionnels :

De 9h00 à 10h30

Nicolas DUFOURCQ, Directeur général, Bpifrance
Xavier NIEL, Fondateur, Groupe iliadFree

Audrey AZOULAY, DG, UNESCO

Olivier GINON, Président, GL events

Axel DUMAS, Gérant, Hermès International

Yasmine BELKAID, DG, Institut Pasteur

Christophe JURCZAK
, Managing partner, Quantonation
Marc TAIEB
, PDG, Wifirst
Alain WEILL, Président de l’Express, Président de NextNow,
Fondateur de BFMTV

Sabrina SOUSSAN, PDG, Suez

Denis LADEGAILLERIE, Fondateur et PDG, Believe

De 10h30 à 12h00

Marcus WALLENBERG, Chair, SEB
PierreAntoine DUSOULIER, PDG et Fondateur, iBanFirst

Pierre BROSSOLLET, Fondateur et PDG, Arverne Group

Yann LE CUN, VicePrésident et Chief AI Scientist, Meta &
Professeur, NYU

Sophie BRAC DE LA PERRIERE, Présidente et Cofondatrice,
Healshape

Yann VINCENT
, PDG, Automotive Cells Company (ACC)
Maud VINET, Cofondatrice et PDG, QUOBLY

JeanLoup CHRETIEN, VicePrésident R&D, TIETRONIX
SOFTWARE, Houston et PDG Tietronix Europe, France

Sandrine MEUNIER
, DG, GRTgaz
Gwenola CHAMBON
, PDG & Founding Partner, Vauban
Infrastructure Partners

Charles BEIGBEDER
, Président, Audacia & Founding partner,
Expansion

Kevin ALESSANDRI, Cofondateur, VP US et CTO, TreeFrog
Therapeutics

Caroline POISSONNIER, DG, Groupe Baudelet

De 14H00 à 17H00

Matthieu ROUIF, Cofondateur et PDG, Photoroom
JacquesAntoine GRANJON, PDG et Fondateur, Veepee

Julie GIRARD, Écrivain et Philosophe

Antoine TESNIERE, DG, PariSanté Campus, Président des
Acteurs de la French Care

Thibaud HUG DE LARAUZE, Cofondateur et PDG, BackMarket

Emmanuelle MERIC, DG, Loft Orbital

Frédéric MICHELLAND, PDG, Groupe Poclain

Véronique TORNER, Présidente, Numeum

Bruno MARTY, Maire de La Réole

Kelly MASSOL, PDG & Fondatrice, Les Secrets de Loly

Benoît DAGEVILLE
, Cofondateur & President of Products,
Snowflake

Pauline CLAVIERE, Journaliste et romancière

Stéphane BANCEL, PDG, Moderna

Etienne GHYS, Secrétaire perpétuel, Académie des sciences

Thierry GADOU, PDG, VusionGroup

Ombeline ALLAMEL, Chargée de mission RSE, Pépinières
Naudet

Benoît BAUME, Cofondateur et Président, Fisheye

Javier SANTISO, Écrivain chez Gallimard & PDG, Mundi
Ventures

Eléonore CRESPO, Cofondatrice et PDG, Pigment

Arthur MENSCH, Cofondateur et PDG, Mistral AI

Constance GRUY, Directrice générale, Groupe MAÏA

Matthieu GUFFLET, Président Fondateur, EPSA

Moussa CAMARA, Fondateur, Les Déterminés

Nicolas SANTI WEIL, PDG, AMI Paris

Alexandra MATHIOLON, PDG, Serfim

PierreEtienne BINDSCHEDLER, PDG, SOPREMA

Claire BRETTON, Cofondatrice et PDG, Underdog

Hugues GALAMBRUN, PDG, Groupe Septeo

Blanche DE RICHEMONT, Écrivaine voyageuse, conférencière,
philosophe

Cécile RAPVEBER, DG Gérante, Sacem

Manuel CARCASSONNE, DG, Éditions Stock

Delphine ANDRE, PDG, Groupes Charles André

Owen SIMONIN
, PDG, Meria
Christian COURTIN
, DG, Famille C
Brigitte MACCIONI, PDG, UGC

JeanChristophe LAMBERT, Cofondateur & PDG, Ascendance

Miria RICCHETTI, Directeur de Recherche et Chef d’Unité (Lab
Head)

Alain FISCHER, Professeur émérite au Collège de France,
Président de l’Académie des sciences

De 17h00 à 19h

Johan PALLUD
Rachel PICARD, Fondatrice, Proxima

Armand THIBERGE, Fondateur et PDG, Brevo

Maurice LEVY, PDG, Solocal

Christophe SALOMON, Directeur de recherches émérite au
CNRS, Membre de l’Académie des sciences

Nicolas HIERONIMUS
, DG, Groupe L’OréalVanessa GRELLET, Group Managing Director and Chief
Executive Director, Enterprise Eutherium Alliance

James MWANGI
, Group managing director and CEO, Equity
group

AGORIA, Producteur compositeur DJ et artiste digital

Anne MEAUX, Présidente fondatrice Image Sept

Blick BASSY, Artiste pluridisciplinaire, écrivain, réalisateur et
sciençeur

Etienne KLEIN, Directeur de recherche au CEA, Membre de
l’académie des technologies

Karine SAFA, Docteure en philosophie, conférencière auteure

Gaël RIVIERE, Athlète paralympique

Nicolas DUFOURCQ, Directeur général, Bpifrance

De nouveaux espaces et concepts feront leur apparition lors de cette dixième édition :

Big Connexion : un espace pour participer à une session rapide de networking aléatoire et rencontrer des entrepreneurs de tous les horizons
Lancement de la Big Expérience : à l’occasion de sa 10ème édition de Big, une immersion 3D inédite au cœur. Big en ligne sera proposée permettant de parcourir les espaces, de découvrir les contenus de s’inscrire ou de suivre les conférences, accessible via ce lien : https://bigexperience.bpifrance.fr/
Salon Photon : un espace au format conférence pour approfondir plusieurs thématiques entrepreneuriales
Bulle Le Coq Créa : un espace de conférences dédié aux créateurs d’entreprises et porteurs de projets
Big Connexion : une zone pour participer à une session rapide de networking aléatoire pour rencontrer des entrepreneurs de tous les horizons
Le Globe : un ensemble de formats de prises de parole pour mettre en lumière les grands enjeux liés à l’international : tables rondes, décryptages, échanges en duo, pitchs inspirants, etc.
Agora Horizon : es ateliers courts permettant d’éclairer et/ou d’approfondir ses connaissances sur un pays, une région, un secteur ou un projet, à travers l’intervention d’experts, d’entrepreneurs ou de témoins
Agora Projection : Des ateliers partageant les bonnes pratiques pour les exportateurs ou futurs exportateurs, comme les types d’accompagnements, de financements et d’acteurs qui existent pour grandir à l’international.
La Place des partenaires : Une plateforme dédiée aux partenaires de l’événement, avec des solutions utiles pour développer son business. Des conférences associées seront accessibles depuis la scène L’Estrade
– Et d’autres surprises à l’occasion des 10 ans…

« Oui nous avons choisi le thème du Progrès. Car nous y croyons, comme des Robinsons sur leur île. Nous aimons le présent, mais nous aimons encore plus le futur. Nous croyons aux nouvelles frontières de l’émancipation. Nous croyons que les entrepreneurs sont une des grandes solutions aux problèmes de notre société, car ils mettent chaque jour leur existence en jeu au service du Progrès. Comme eux, nous aimons rêver et voir de grandes perspectives. Je répète : nous aimons rêver. Nous pensons notamment que la technologie va nous surprendre en changeant radicalement notre mode d’être au monde. Et qu’il ne tiendra qu’à nous de canaliser cette énergie vers la construction
d’un monde meilleur, moins violent, plus équitable, ouvert, cultivé, tolérant, aimant la nuance. Nous savons que pour soutenir une telle croyance il faut deux valeurs : la volonté, et l’optimisme. Nous les avons. »

Nicolas DUFOURCQ, directeur général de Bpifrance

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Risque de change en Afrique ; un enjeu à prendre en compte pour les PME et ETI
Les marchés africains représentent des relais de croissance essentiels pour les PME et ETI françaises. Mais l’accès à ces marchés s’accompagne d’un facteur critique souvent mal anticipé : le risque de change en Afrique. Trop souvent sous-estimé, le risque de change constitue l’un des premiers facteurs d’érosion de la marge pour les entreprises françaises opérant en Afrique. Par Jérémie Taïeb – Dirigeant de Tikva Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique Qu’entend-on par risque de change ? Il s’agit du risque que la variation des taux de change entre l’euro et les monnaies locales affecte négativement la rentabilité d’une opération commerciale ou d’un investissement. Dans un environnement où la volatilité des devises africaines peut dépasser 20 à 30 % par an, l’absence de stratégie de couverture peut entraîner une érosion significative de la rentabilité. Pire : elle peut transformer un contrat bénéficiaire en perte sèche.
Trois exemples concrets :
1. Une PME industrielle exporte du matériel en Angola Facturation en dollars pour contourner la volatilité du kwanza (AOA). Mais entre la commande et le paiement, le dollar se déprécie de 8 % face à l’euro : la marge nette s’effondre. 2. Une ETI signe un contrat de maintenance en Zambie, payé en kwacha (ZMW). Le contrat est signé à 1 EUR = 25 ZMW. Trois mois plus tard, le kwacha chute à 1 EUR = 30 ZMW. Résultat : une perte de 16,7 % sur les flux encaissés localement. 3. Une entreprise agroalimentaire investit au Nigeria. Les profits sont réalisés en nairas (NGN), mais rapatriés en euros. Le gouvernement introduit des restrictions sur l’accès aux devises. Résultat : impossibilité de convertir les profits et blocage des dividendes.

Comprendre les différentes formes de risque de change

• Risque de transaction : lié à l’achat ou à la vente de biens/services en devises étrangères. • Risque de conversion : lors du rapatriement de bénéfices réalisés localement. • Risque économique : impact des variations de change sur la compétitivité prix à moyen/long terme. • Risque de liquidité en devises : difficulté à convertir la monnaie locale en devises fortes (EUR, USD), même si le taux de change est favorable.
Trois cas concrets et chiffrés
Cas 1 – Exportation en Angola (monnaie : Kwanza – AOA) • Une PME facture 500 000 USD à un client local en août 2024. • À la signature, 1 EUR = 1,10 USD. En décembre, 1 EUR = 1,20 USD. • Impact : le paiement reçu équivaut désormais à 416 667 EUR au lieu de 454 545 EUR, soit une perte latente de 37 878 EUR (8,3 % de la transaction). • Origine de la perte : absence de couverture du taux EUR/USD. Cas 2 – Prestations en Zambie (Kwacha – ZMW) • Une ETI facture 1 000 000 ZMW pour une prestation en mars 2024 (1 EUR = 25 ZMW). • Paiement en juin, à 1 EUR = 30 ZMW. • En euros, l’encaissement passe de 40 000 EUR à 33 333 EUR. • Perte effective de 6 667 EUR, soit -16,7 % sur le chiffre d’affaires prévu. Cas 3 – Rapatriement des dividendes au Nigeria (Naira – NGN) • Une filiale locale dégage 100 M NGN de résultat net • À 1 EUR = 1000 NGN, cela représente théoriquement 100 000 EUR. • Mais la banque centrale restreint l’accès aux devises pour les non-résidents : seuls 20 M NGN peuvent être convertis immédiatement. • Reste 80 M NGN immobilisés, exposés à un dévaluation continue : si le taux passe à 1 EUR = 1400 NGN, leur valeur tombe à 57 143 EUR.

Zones monétaires : risques différenciés

• Zone franc CFA (UEMOA / CEMAC) : parité fixe avec l’euro, convertibilité garantie par le Trésor français. Moindre risque de change, sauf en cas de réformes monétaires ou tensions politiques. • Pays à régimes de change flottant ou administré : Nigeria, Angola, Ghana, Zambie, Égypte. Forte volatilité, contrôle des changes fréquent. • Marchés dollarisés (RDC, Zimbabwe) : instabilité chronique des politiques monétaires locales, même en dollar.

Outils de gestion du risque de change

• La facturation en EUR ou USD limite l’exposition directe mais transfère le risque au client ce qui peut être un frein commercial. • Les contrats avec clause d’indexation c’est à dire l’ajustement automatique du prix en fonction de l’évolution d’un taux de change de référence. • La couverture via instruments financiers : • Contrats à terme (forwards) : verrouillent un taux de change à une date future. • Options de change : assurent un niveau de protection tout en laissant une marge de flexibilité. • Swaps de devises : pour les entreprises ayant des besoins croisés en devises (rares chez les PME). Attention : ces outils sont souvent inaccessibles sur les devises illiquides africaines. D’où l’intérêt de structurer les flux dans des devises convertibles (USD, EUR) et de s’appuyer sur des banques partenaires disposant d’une capacité régionale.

Stratégie recommandée pour les PME et ETI

• Cartographier l’exposition au risque de change par zone, devise, durée, fréquence des flux. • Structurer les contrats en fonction de la liquidité des devises et du degré de contrôle étatique. • Mettre en place un processus de veille sur les politiques monétaires locales, en analysant les politiques de contrôle des changes de chaque pays : les règles peuvent changer du jour au lendemain (cas du Nigeria ou de l’Éthiopie). • Recourir à des intermédiaires spécialisés ou à des bureaux de représentation sur place pour optimiser la gestion financière locale. Nos recommandations : • Éviter la facturation exclusive en devise locale, sauf si un mécanisme d’ajustement est prévu dans le contrat. • Utiliser des outils de couverture (forwards, options) dès que les montants le justifient. • Préférer, quand cela est possible, les zones CFA (Franc CFA – UEMOA et CEMAC), rattachées à l’euro, pour réduire la volatilité. Le développement ne peut s’envisager sans une stratégie robuste de gestion du risque de change en Afrique. Celle-ci ne se limite pas à un arbitrage entre EUR et USD : elle nécessite une compréhension fine des environnements monétaires locaux, de leur dynamique politique, et des pratiques bancaires locales. Une gestion active du risque de change est un marqueur de maturité financière. Et pour les PME et ETI, elle devient un levier de différenciation concurrentielle.
La veille en intelligence économique
La veille, pilier de l’intelligence économique, offre aux décideurs une longueur d’avance en identifiant les signaux faibles. Elle leur permet ainsi d’anticiper leurs défis et leurs opportunités, et ce, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise. Par David Malicorne et Alexandre Kahn Diriger une entreprise c’est, à divers degrés, maîtriser son environnement. Le contrôle de l’information, qu’elle soit d’origine interne ou externe est primordial, ce qui fait de l’intelligence économique un guide dans sa capacité à décider. La veille comme outil d’aide à la décision Qu’elle soit économique ou concurrentielle, la veille consiste à surveiller, identifier et collecter des informations utiles pour son activité. Elle implique d’être en éveil sur un ou plusieurs sujets d’intérêt et d’être averti automatiquement lorsqu’une information utile surgit. À l’inverse des études marketing analysant les actions passées, la veille se pose comme un outil offrant une information en continu. Capable de s’intégrer dans une multitude de contextes et d’enjeux, elle est avant tout un support d’aide à la décision pour les dirigeants d’entreprise. Elle s’adresse aux entreprises de toutes les tailles – selon les mots de l’ancien directeur du renseignement au sein de la DGSE Alain Juillet, l’intelligence économique est adaptée à toute structure, « de la grande multinationale à la boulangerie du coin ». La veille est donc un des maillons indispensables aux défis primordiaux des entreprises : innover, gérer le risque et optimiser ses ressources. Innover, d’abord, via l’identification des nouvelles pratiques concurrentielles, des nouveaux modes de consommation ou des évolutions réglementaires. Gérer le risque, ensuite, en demeurant informé de son environnement. Nouvel entrant sur le marché, percée technologique d’un concurrent existant, partenaire commercial accusé de pratiques illégales, changements soudains des besoins clients… La possibilité d’être informé en amont de l’évolution d’un risque, qu’il faudra avoir identifié au préalable, est une première étape pour adopter les changements stratégiques et demeurer compétitif. Enfin, optimiser les ressources. Les PME et ETI en recherche d’économie peuvent identifier des avantages concurrentiels et ainsi conforter leur assise en investissant sur leurs points forts. Elles peuvent aussi orienter leur capital sur les domaines où elles sont en retard afin de rattraper celui-ci et se maintenir dans la course. Si chacun peut être convaincu de l’utilité d’intégrer la veille à ses dispositifs, aujourd’hui retenons que 90 % des actions hostiles d’intelligence économique sont remportées, selon Nicolas Moinet, praticien-chercheur en intelligence économique… Veiller, c’est maîtriser son environnement En effet, prendre rapidement conscience d’une menace peut changer la donne. Ce fut par exemple le cas d’une entreprise canadienne, qui en 2021 a été confrontée à la concurrence déloyale d’un nouvel entrant. Ce fabricant de châssis porte-conteneurs voyait ses parts de marché fondre rapidement. Pour cause : un concurrent chinois pratiquant des prix cassés, à la faveur de subventions (illégales) de son gouvernement. En veillant les actualités de son marché, l’entreprise canadienne aurait pu identifier le développement de ce concurrent, y apporter une vigilance particulière en adaptant son dispositif de surveillance. De plus, une veille sur les tarifs pratiqués lui aurait permis de conclure rapidement à un dumping. Outre la détection des menaces sur son marché intérieur, la connaissance des risques internationaux peut aussi s’avérer capitale. L’instabilité géopolitique a un impact direct sur bon nombre d’entreprises et la guerre en Ukraine en est l’exemple le plus significatif. Du jour au lendemain, l’approvisionnement nécessaire à la production de produits de tout type a été lourdement ralenti voire interrompu. Selon une étude du Conseil national des achats, 26% des entreprises françaises ont élaboré un plan d’achats spécifique en cas d’invasion de Taïwan par la Chine. Face à ces aléas pouvant paraître lointains, l’usage de la veille permet aux entreprises d’être informées des actualités géopolitiques sur des zones distinctes. Ainsi elles peuvent identifier et se prévaloir des risques liés à leurs fournisseurs. La veille naît de la stratégie Avant d’évoquer les outils de veille, il est important de définir sa stratégie. Que l’on soit une PME, une ETI ou un grand groupe, la mise en place d’une veille nécessite en amont de se poser trois questions. Tout d’abord, quels types d’informations je recherche ? Pour me développer, ai-je besoin d’informations spécifiques sur un sujet distinct ou ai-je principalement besoin de me tenir informé des actualités d’un domaine, d’un secteur ? Ensuite, quelle est la temporalité de ma veille ? Ai-je besoin de veiller mon environnement sur un temps long, ou faut-il que je me focalise sur un sujet à forts enjeux pendant une période donnée ? Enfin, quelles ressources humaines et financières puis-je y allouer ? En tant que chef d’entreprise, ai-je les moyens de mobiliser des forces vives à temps plein ou est-ce que ma veille doit être simple et capable d’alimenter mes équipes en informations ? Une fois le cadre de la veille défini, vient la question des outils. Qu’elles soient payantes, partiellement ou entièrement gratuites, les solutions ne manquent pas. Du côté des leaders du marché, on trouve des outils de veille automatisée capables de suivre une multitude de sources et de générer des newsletters concises et sur mesure. Ces solutions sont, néanmoins complexes à mettre en place et coûteuses. Mais il existe aujourd’hui un large éventail d’outils peu onéreux, facile à programmer et à utiliser, soi-même. À condition d’être un minimum initié aux méthodes et fonctionnalités de la veille. S’entourer d’experts en veille est-il obligatoire ? La veille, ce sont des méthodes, des pratiques, des outils. C’est aussi un état d’esprit : être curieux, rester attentif à ce qui se passe dans son environnement. L’exercice de la veille peut être directement pratiquée par le chef d’entreprise, qui dispose de ses propres sources d’informations, notamment par le réseau ou son expertise sectorielle. Toutefois, les acteurs spécialisés offrent des modèles de veille qui s’adaptent à chaque secteur, modèle et budget. Ils possèdent des méthodologies et des savoir-faire permettant de concevoir des veilles exhaustives, à même d’identifier des signaux faibles dans des environnements complexes. Recourir à des experts en veille offre ainsi la garantie de capter toute information clé. Dans la grande famille de l’intelligence économique, la veille constitue la première brique. Elle permet de mettre en exergue les zones de risque et d’opportunité devant être identifiées en amont de toute action plus spécifique. Elle s’articule par exemple avec les exercices d’influence, de lobbying ou de due diligence qui s’en nourrissent
Rejoignez le Salon de l’Association des Maires d’Ile-de-France 2025 !
La prochaine édition du Salon de l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) se tiendra les 3 et 4 juin 2025 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, Hall 6. Cet événement majeur de la vie publique francilienne réunit l’ensemble des élus d’Ile-de-France et les représentants des institutions publiques et privées.  Rejoignez la 29e édition du Salon de L’AMIF, un rendez-vous unique pour les collectivités territoriales. Deux journées de rencontre entre élus francilien et partenaires du territoire.

Agir contre les fractures sociales et territoriales : quelles solutions ?

S’adapter pour proposer des solutions concrètes face aux fractures sociales et territoriales, au cœur du programme de cette année. Logement, éducation, santé, emploi, proximité, mobilité, numérique… Autant de thèmes essentiels au cœur de cet événement incontournable. + 11 500 visiteurs élus et décideurs publics : mère directeur général des Services chef de service adjoint au maire ou encore cadres territoriaux sur l’Île-de-France. + 200 exposant sur trois secteurs d’exposition : Construction & aménagement, institutionnel service & mobilité transitions écologique et numérique. +100 interventions, des formats variés : conférences thématiques, regards de maires, marathon des commissions, remises de prix, délégations, forum exposant. L’occasion unique de se retrouver et d’échanger sur les grands sujets de la gestion de la vie locale. Vous avez une expertise à valoriser sur le territoire francilien ? Venez présenter de manière concrète vos solutions adaptées sur le Salon de l’Association des Maires d’Ile-de-France 2025 ! »
Contacts
Coralie Prud’homme Directrice des Ventes 06 76 53 15 28 coralie.prudhomme@15-mai.com Camille Thual Directrice Contenu et Communication 06 70 35 30 63 camille.thual@15-mai.com Pour accéder au site internet du Salon www.salon-amif.fr  
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