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International

Bpifrance crée une Direction de l’Export qui va regrouper l’ensemble des activités d’assurance et de financement de l’export, ainsi que les actions de développement et d’accompagnement à l’export. “Ce continuum de solutions offre aux entreprises une gamme unique et complète d’outils financiers, pour simplifier leur accès aux marchés internationaux et les accompagner dans leurs ambitions d’implantations à l’étranger”, lit-on dans un communiqué daté du 10 octobre 2018.  Par la rédaction Bpifrance offre un panel de solutions à l’export qui couvre l’ensemble des besoins d’une entreprise souhaitant se développer à l’international : Prêt Croissance International, Crédit Export, Accompagnement au développement ou à l’implantation (en partenariat avec la Team France Export, dont le chef de file est Business France). A ces dispositifs, s’ajoute l’offre de Bpifrance Assurance Export, l’Agence de Crédit Export française, chargée de la gestion des garanties publiques à l’export. Opérée au nom, pour le compte et sous le contrôle de l’Etat par Bpifrance, la gestion des garanties publiques offre des perspectives d’accompagnement simplifiées aux entreprises exportatrices. Bpifrance Assurance Export propose par exemple des produits d’assurance-crédit, d’assurance prospection, de garanties des cautions et des préfinancements, d’assurance change ou encore d’assurance investissement. En 2017, 22,7 milliards d’euros ont été mobilisés et garantis par Bpifrance pour accompagner l’internationalisation des entreprises françaises, dont 20,4 Md€ pour la seule activité Assurance Export, exercée au nom, pour le compte et sous le contrôle de l’Etat par Bpifrance. L’activité d’Assurance-Crédit a connu un niveau d’activité élevé tant en montants de garanties accordés (18,9 Md€, en croissance de 13% par rapport à 2016) que de nouvelles opérations prises en garantie (+36%), toutes tailles d’entreprises confondues. Le Crédit Export, permettant aux entreprises françaises de proposer un financement à leurs clients étrangers, est monté en puissance en 2017 et la montée en charge de l’activité devrait se poursuivre en 2018. En tant que Directeur exécutif en charge de l’Export, Pedro Novo supervisera l’ensemble des activités d’assurance et financement de l’export, ainsi que les actions de développement et d’accompagnement à l’export, afin de soutenir l’internationalisation des entrepreneurs français. Il intègre le Comité Exécutif de Bpifrance. Pedro Novo a commencé sa carrière en tant que Chargé d’Affaires Financement crédit moyen et long terme pour une clientèle de PME et ETI à la Direction régionale Provence-Alpes-Côte-d’Azur de la Banque du Développement des PME (BDPME). En 2007, il est nommé Délégué régional Hauts-de-Seine de la banque, devenue Oseo, avant de prendre, en juillet 2008, le poste de Directeur régional Bpifrance Paris. En février 2016 il est nommé Directeur des Financements Export de Bpifrance, en charge de la promotion de l’offre Internationale de Bpifrance et plus particulièrement du développement de l’offre de crédit acheteur – rachat de crédit fournisseur ainsi que sa commercialisation et structuration au bénéfice de l’ensemble des entreprises françaises. Pedro Novo est âgé de 40 ans. Il est diplômé de Kedge Business School à Marseille.  

Islande : escale de feu en terre de glace

Qu’il s’agisse d’une simple escale sur un vol transatlantique, ou d’un séjour plus abouti à la découverte des trésors de l’île, l’Islande a beaucoup à offrir aux voyageurs étrangers. Guide to Iceland, la plus grande plateforme de voyage en « terre de glace », propose différentes options pour explorer le pays le temps d’un séjour MICE pour les PME et ETI ou d’une simple escale.

Guide to Iceland
Le Cercle d’Or compte parmi les visites incontournables à l’occasion d’un voyage en Islande
Si proche, et déjà si loin… A 3h30 de Paris, l’Islande n’a pas encore livré tous ses secrets aux voyageurs français, invités aujourd’hui à découvrir cette destination unique le temps d’une escale pendant un déplacement professionnel, ou dans le cadre d’un événement MICE. Car contrairement aux apparences, la « terre de glace » n’est pas si isolée. Au contraire : l’aéroport de Keflavik est même devenu une étape courante sur les liaisons transatlantiques fréquentées par les voyageurs d’affaires. Et justement, la destination est capable de charmer cette clientèle pressée le temps d’une simple escale… En quelques heures à peine, le voyageur peut en effet partir à la découverte du Blue Lagoon, célèbre source d’eau chaude située seulement à 20 minutes de l’aéroport international. Une parenthèse idéale pour se détendre entre deux vols, dans un décor surnaturel… D’autres sources chaudes sont d’ailleurs accessibles non loin de Reykjavik, à l’instar du Secret Lagoon ou du spa géothermal Laugarvatn, comme l’explique Guide to Iceland sur son site dédié.
Blue Lagoon
Le Blue Lagoon, célèbre source d’eau chaude, est située à 20 minutes à peine de l’aéroport international
En s’accordant davantage de temps, les voyageurs sont justement invités à rallier Reykjavik, la capitale la plus septentrionale du monde, installée à 45 minutes à peine de l’aéroport. De la surprenante église Hallgrímskirkja à l’ultramoderne palais des congrès, « Harpa », en passant par Laugavegur, cette artère commerçante aux façades bariolées : cette capitale à taille humaine se prête parfaitement à une visite express… pour mieux convaincre le visiteur de s’accorder une véritable parenthèse islandaise !
Hallgrímskirkja
Capitale à taille humaine, Reykjavik peut donner lieu à une exploration d’une journée, de l’église Hallgrímskirkja au palais des congrès « Harpa », en passant par Laugavegur, cette artère commerçante aux façades bariolées
Car si l’Islande se prête aisément à une découverte express, la destination mérite à n’en pas douter une exploration plus aboutie. En quelques jours, le voyageur est donc invité à partir à la conquête du bien nommé « Cercle d’Or » et de sa célèbre trilogie : le parc national de Thingvellir – classé au patrimoine mondial de l’UNESCO – le bouillonnant site de Geysir, et la cascade de Gullfoss. Ce parcours en terre d’Islande, réalisable en une journée, offre de multiples options au voyageur, comme le détaille la plateforme Guide to Iceland : session motoneige sur glacier, balade à cheval ou même plongée dans la faille de Silfra…

Guide to Iceland : demandez le programme

Guide to Iceland, la plus grande plateforme de voyage en Islande, permet de comparer et de réserver ses activités directement en ligne, tout comme l’hébergement ou la location de voiture sur place, et ce en français.

Islande : escale de feu en terre de glace

Qu’il s’agisse d’une simple escale sur un vol transatlantique, ou d’un séjour plus abouti à la découverte des trésors de l’île, l’Islande a beaucoup à offrir aux voyageurs étrangers. Guide to Iceland, la plus grande plateforme de voyage en « terre de glace », propose différentes options pour explorer le pays le temps d’un séjour MICE pour les PME et ETI ou d’une simple escale.

Guide to Iceland
Le Cercle d’Or compte parmi les visites incontournables à l’occasion d’un voyage en Islande
Si proche, et déjà si loin… A 3h30 de Paris, l’Islande n’a pas encore livré tous ses secrets aux voyageurs français, invités aujourd’hui à découvrir cette destination unique le temps d’une escale pendant un déplacement professionnel, ou dans le cadre d’un événement MICE. Car contrairement aux apparences, la « terre de glace » n’est pas si isolée. Au contraire : l’aéroport de Keflavik est même devenu une étape courante sur les liaisons transatlantiques fréquentées par les voyageurs d’affaires. Et justement, la destination est capable de charmer cette clientèle pressée le temps d’une simple escale… En quelques heures à peine, le voyageur peut en effet partir à la découverte du Blue Lagoon, célèbre source d’eau chaude située seulement à 20 minutes de l’aéroport international. Une parenthèse idéale pour se détendre entre deux vols, dans un décor surnaturel… D’autres sources chaudes sont d’ailleurs accessibles non loin de Reykjavik, à l’instar du Secret Lagoon ou du spa géothermal Laugarvatn, comme l’explique Guide to Iceland sur son site dédié.
Blue Lagoon
Le Blue Lagoon, célèbre source d’eau chaude, est située à 20 minutes à peine de l’aéroport international
En s’accordant davantage de temps, les voyageurs sont justement invités à rallier Reykjavik, la capitale la plus septentrionale du monde, installée à 45 minutes à peine de l’aéroport. De la surprenante église Hallgrímskirkja à l’ultramoderne palais des congrès, « Harpa », en passant par Laugavegur, cette artère commerçante aux façades bariolées : cette capitale à taille humaine se prête parfaitement à une visite express… pour mieux convaincre le visiteur de s’accorder une véritable parenthèse islandaise !
Hallgrímskirkja
Capitale à taille humaine, Reykjavik peut donner lieu à une exploration d’une journée, de l’église Hallgrímskirkja au palais des congrès « Harpa », en passant par Laugavegur, cette artère commerçante aux façades bariolées
Car si l’Islande se prête aisément à une découverte express, la destination mérite à n’en pas douter une exploration plus aboutie. En quelques jours, le voyageur est donc invité à partir à la conquête du bien nommé « Cercle d’Or » et de sa célèbre trilogie : le parc national de Thingvellir – classé au patrimoine mondial de l’UNESCO – le bouillonnant site de Geysir, et la cascade de Gullfoss. Ce parcours en terre d’Islande, réalisable en une journée, offre de multiples options au voyageur, comme le détaille la plateforme Guide to Iceland : session motoneige sur glacier, balade à cheval ou même plongée dans la faille de Silfra…

Guide to Iceland : demandez le programme

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Un petit- déjeuner sera organisé par Business France le jeudi 4 octobre 2018 à Paris dont le thème portera sur les financements de l’AFD (Agence Française de Développement en Chine). Un rendez-vous à ne pas manquer pour les PME et ETI des secteurs du développement durable et de la protection de l’environnement. Par la rédaction La Chine connaît une urbanisation accélérée qui entraîne une forte augmentation de l’empreinte énergétique des villes, de la pollution locale et des émissions de gaz à effet de serre. L’enjeu environnemental se trouve au coeur du dialogue stratégique entre la France et la Chine. Présente en Chine depuis 2004, l’AFD développe des actions de coopération en matière de développement durable, de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique, s’inscrivant dans le cadre des différents accords intergouvernementaux signés entre la France et la Chine. Plus spécifiquement, les interventions de l’AFD en Chine répondent aux objectifs suivants : – accompagner la transition du pays vers une économie sobre en carbone et respectueuse de l’environnement; – nourrir les partenariats France-Chine en matière de promotion du développement durable, en soutenant des opérations pilotes, porteuses de changement, qui participent à l’amélioration des pratiques locales et à l’introduction de nouvelles technologies. Au travers des projets qu’elle finance, l’AFD vise ainsi à mobiliser et valoriser l’expertise et les acteurs français de la filière verte.
  • Jeudi 4 octobre 2018 – France, Business France (77 boulevard Saint Jacques – 75014 Paris)
  • Organisateur(s) : Business France – Service organisations internationales et bailleurs de fonds
  • Contact : Nathalie ISSA
  • Téléphone : +33 (0)1 40 73 38 58
Frais de participation à partir de 120,00€ HT
Inscription en ligne :
Les relations économiques France-Chine en bref La Chine est le 6e partenaire commercial de la France,
son 8e client,
son 2e fournisseur,
Plus de 1100 entreprises françaises présentes en Chine, représentant 570 000 emplois. Au plan économique, le rééquilibrage de nos échanges « par le haut » constitue un objectif prioritaire, rappelé à l’occasion de la visite présidentielle. La Chine est le 6e partenaire commercial de la France, son 8e client (la part de marché française en Chine est de 1,6%) et son 2e fournisseur (la part de marché chinoise en France est de 9%). 
Nos échanges commerciaux restent marqués par un fort déséquilibre : la Chine est le 1er déficit commercial bilatéral de la France (30,2 Mds EUR en 2017) devant l’Allemagne. Les investissements croisés sont en plein essor. La présence française en Chine est ancienne (33 Mds EUR d’IDE en stock) et concerne tous les secteurs : agroalimentaire, industrie, transports, développement urbain, grande distribution, services financiers. Plus de 1100 entreprises sont présentes en Chine représentant 570 000 emplois. Les investissements chinois en France ont connu une forte croissance ces dernières années (6 Mds EUR en stock). 700 filiales d’entreprises chinoises et hongkongaises y sont établies employant 45 000 personnes. La France soutient les investissements chinois créateurs d’emplois et s’inscrivant dans des partenariats équilibrés de long terme. Le partenariat économique se traduit par la consolidation de coopérations industrielles structurantes dans le nucléaire civil et l’aéronautique (Hinkley Point C, EPR de Taishan qui entrera en service en 2018, coopération en matière de retraitement-recyclage des déchets nucléaires ; chaîne d’assemblage de l’A320 et de finition de l’A330 à Tianjin) et leur élargissement à de nouveaux secteurs (développement durable, santé, économie du vieillissement, innovation, services financiers notamment). Dans l’agroalimentaire, les deux parties se sont accordées, lors de la visite présidentielle, à favoriser les échanges de façon prioritaire dans les six mois en matière d’exportation de viande bovine.
L’ouverture à l’international est une étape incontournable dans le développement de la plupart des PME et ETI mais beaucoup hésitent encore à franchir le pas du fait de la complexité des démarches et des risques inhérents à la chose, notamment le risque clients à l’export. Pourtant, de nombreux dispositifs ont été mis en place pour accompagner les entreprises dans l’aventure export en optimisant les risques. Par Justine Delmas
Il faut tout d’abord préciser que la conjoncture économique n’a jamais été aussi favorable à l’export. Euler Hermes prévoit pour cette année, dans son Baromètre Export 2018, une nouvelle croissance du commerce mondial aussi bien en valeur (+8,4%) qu’en volume (+4,4%). « Ce dynamisme renouvelé, malgré un léger ralentissement par rapport à l’an passé, laisse augurer de belles opportunités à saisir pour les entreprises françaises à l’export », explique Stéphane Colliac, économiste en charge de la France chez Euler Hermes. L’assureur crédit estime par ailleurs que la demande additionnelle de biens adressée à la France devrait ainsi croître de 21,5 Mds d’euros en 2018 et de 18,2 Mds d’euros en 2019 (après 20,3 Mds d’euros en 2017). Stéphane Colliac désigne également les pays vers lesquels les perspectives sont propices aux exportateurs français. « Cette année, les débouchés supplémentaires à capter à l’export pour les entreprises françaises proviendront en grande partie de l’Union Européenne, avec plus de 4 Mds d’euros à saisir en Allemagne, plus de 2,2 Mds d’euros en Italie, plus de 1,7 Mds d’euros en Espagne ou encore plus de 1,6 Mds d’euros en Belgique ». « Hors de l’Europe, ce sont essentiellement les États-Unis et la Chine qui offriront des débouchés aux exportateurs français ». Les secteurs de l’agroalimentaire, des biens de consommation et de la chimie sont les plus concernés mais les entreprises françaises pourront continuer de miser sur leurs leadership dans les secteurs de l’automobile, la pharmacie, l’aéronautique, l’aérospatiale, le luxe, les technologies de l’information et de la communication. Le risque clients à l’export Malgré ces tendances optimistes, il serait imprudent de ne pas mesurer l’existence de certains risques clients à l’export, notamment les impayés. Ceux-ci représentent d’ailleurs, selon 58 % des entreprises interrogées dans le cadre du Baromètre Euler Hermes, la principale menace à l’export . Il est à noter que malgré le contexte macroéconomique et financier favorable, le délai moyen de paiement des clients dans le monde a augmenté de deux jours (66 jours) en 2017 et devrait même atteindre les 67 jours en 2018. « Certes, l’allongement du DSO moyen à l’échelle mondiale reflète avant tout un relâchement des bonnes pratiques de paiement entre les entreprises, indique Stéphane Colliac. Il en résulte cependant une moindre appréhension du risque de non-paiement de la part des entreprises, malgré la poussée des défaillances des grandes entreprises ». Il est clair, de ce fait, que le risque clients à l’export reste le défi majeur pour les PME et ETI qui souhaiteraient profiter de ce climat positif. Miser sur les bons partenaires Le risque pays et les opportunités de marché devront, dès le début, faire l’objet d’une étude approfondie. Pour se faire. l’entreprise pourra se servir des études économiques qu’elles trouveront chez les assureurs crédits, les banques ou certaines administrations telles que l’OCDE. Il est ensuite indispensable de bien se renseigner sur les us et coutumes du pays dans le domaine commercial, les obligations légales, etc., auprès par exemple d’établissements publics, tels que Business France ou la Chambre de commerce internationale. Après avoir intégrer ces éléments macro-économiques, l’entreprise pourra alors entamer la phase « business » de sa stratégie export en choisissant et en ciblant les prospects les plus fiables et les zones géographiques les plus stables (elles peuvent varier à l’intérieur même d’un pays). Pour cela, elle trouvera toutes ces informations chez les mêmes partenaires (CCI, Business France, banques, OCDE etc…) ou elle pourra trouver des listes de clients et prospects selon l’activité et la zone géographique avec une analyse de leurs potentiel commercial. Les solutions pour prévenir ce risque  Après avoir cerné et contacté les partenaires commerciaux, il sera nécessaire de se prémunir contre les risques d’impayés, en faisant appel notamment aux assureurs crédit qui offrent des solutions qui prennent en compte la prévention, le recouvrement et l’indemnisation. L’entreprise pourra aussi utiliser les services que les banques proposent, pour la gestion du risque client, tels que le crédit documentaire ou les « Stand By Letter of Credit », garanties bancaires de paiement à première demande dès lors que chacune des parties a rempli ses obligations. Ces garanties bancaires sont spécialement adaptées lors d’opérations commerciales avec les pays plus « exotiques » ou lointains dans la mesure où elles permettent de s’affranchir des risques pays ou politiques. Optimiser les délais de paiement « Tout l’enjeu pour l’exportateur français consiste également à se faire payer dans les meilleurs délais. Si en France, le processus de recouvrement des créances impayées est clair et juridiquement établi (tribunaux de commerce, huissiers ou avocats), à l’export il est souvent plus complexe pour l’entreprise de connaître les possibilités légales de recouvrement, les outils disponibles, les dispositifs à mettre en place, les interlocuteurs à contacter, les délais à respecter, etc… » , explique Stéphane Colliac. Il sera donc particulièrement judicieux de se faire assister dans cette démarche par une banque, un assureur crédit ou un factor qui gèrera l’ensemble du processus pour l’entreprise, depuis les relances amiables jusqu’aux recours judiciaires. D’autant que si ces prestataires n’arrivent pas à récupérer, même partiellement, une créance, alors ils indemniseront l’entreprise. Une démarche va permettre,d’une part, de sécuriser le risque clients à l’export et d’autre part, de préserver leur trésorerie car bien souvent les PME et ETI ont tendance à puiser dans leur fonds propres. Pourtant, les solutions ne manquent pas puisque les acteurs privés tels que les banques et les factors mais aussi l’administration française ne lésinent pas sur les moyens financiers destinés à accompagner ou soutenir les entreprises qui tentent un développement à l’international. Le gouvernement en a fait la démonstration avec sa nouvelle stratégie en matière de commerce extérieur annoncée en février dernier et les nouveaux dispositifs qu’il a mis en place.
Le Gouvernement réforme pour mieux accompagner les exportateurs Cette année, le gouvernement a clairement affiché sa volonté de transformer le modèle d’accompagnement des PME à l’export, afin que l’International constitue maintenant le débouché naturel de l’économie française. À l’issu des différentes consultations menées notamment dans le cadre de son plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), le gouvernement propose désormais d’avancer dans trois directions : – Une plus large diffusion d’une culture de l’export et de l’internationale, par le renforcement de la formation aux langues étrangères et au commerce international ; – Une réforme de l’accompagnement à l’export par un partenariat approfondi entre l’État et les régions en la matière et une plus grande simplification ; – Une réforme des financements export notamment pour les rendre plus lisibles pour les entreprises françaises et plus compétitifs vis-à-vis de la concurrence internationale.
 
Évolution des dispositifs publicsLe gouvernement va créer « un guichet unique » de l’export dans chaque région qui regroupera autour des opérateurs publics, CCI et Business France, tous les acteurs de l’export (agences régionales de développement, sociétés d’accompagnement et de commerce international, acteurs du financement export autour de Bpifrance). De même, Bpifrance devient le point d’entrée unique pour les financements exports publics. Il assure désormais la diffusion des garanties publiques à l’export, gérées au nom de l’État par sa filiale « Assurance Export ». Parmi ces différents outils figurent notamment une nouvelle mouture de l’assurance prospection, un Pass Export (partenariat de confiance sur mesure négocié entre l’État et un exportateur pour une durée de 3 à 5 ans), une nouvelle garantie pour les projets stratégiques à l’international, une garantie pour les filiales étrangères françaises, un outil de soutien financier à l’export pour soutenir les sous-traitants d’entreprises exportatrices, etc.
Astana est la nouvelle capitale du Kazakhstan !! Ce pays qui pourrait nous paraitre tout droit sorti de l’ère soviétique est en réalité une destination business qui s’affirme comme majeure en Asie centrale. Astana est une ville d’affaires jeune en pleine croissance où les buildings poussent sur de grandes et larges avenues et qui affiche fièrement quartier d’affaires ultra-moderne. Faisons un petit tour vers une destination d’affaires promise à un bel avenir. Par Franck Boccara Astana est la capitale du Kazakhstan depuis seulement 20 ans puisqu’elle a remplacé Almaty et que le transfert de souveraineté touche à sa fin. Dopée par les ressouces énergétique du pays, Almata n’est pas une destination touristique mais bel et bien économique et elle est censée devenir rapidement un hub incontournable pour le business. C’est le pari de son président, Noursoultan Nazarbaïev, qui dirige ce pays dont le sous-sol regorge de richesses stratégiques telles que le pétrole, le gaz et l’uranium (ce qui d’ailleurs a déjà attiré les grands groupes français et nombre de PME et ETI dans leur sillage). En dotant Astana d’infrastructures réalisées par les plus grands noms de l’architecture mondiale, le président Nazarbaïev pose les jalons pour en faire un carrefour clé sur la nouvelle route de la soie. L’exemple le plus significatif est le site de l’exposition internationale de 2017 situé au sud du quartier d’affaires flambant neuf qui devrait servir maintenant de siège au « Astana Financial Center ». Pour s’y rendre, il faudra passer par la compagnie nationale Air Astana qui propose un vol direct, en partenariat avec Air France ou Lufthansa, à raison de trois fois par semaine depuis CDG (mercredi, vendredi et dimanche) et depuis cinq villes de province. Ces vols sont assurés par un boeing 757 qui adapte sa configuration au taux de remplissage en offrant tous les avantages qui ont permis à Air Astana d’être classée par Skytrax comme “meilleure compagnie d’Asie centrale” depuis 2012. De plus, l’aéroport d’Astana possède depuis un an un tout nouveau terminal dédié aux vols internationaux et équipé d’un salon business. l’aéroport sera très prochainement relié au centre-ville pas une liaison ferroviaire. Quelques adresses utiles
  • Chambre de commerce France-Kazakhstan
Centre d’affaires « Tarkhan », 5ème étage/bureau 507 4/1 rue Shevchenko, 010000, Astana tel  + 7 727 354 14 86 + 7 727 396 98 45 + 7 717 2 780 120 http://www.ccifk.kz/ direction@ccifk.kz , astana@ccifk.kz Ambassade de France 62, rue Kosmonavtov, 4ème étage, 010000 Astana 
Tél. +7 (7172) 795 100 www.kz.ambafrance.org
  • Consulat général de France à Almaty
99, rue Fourmanov, croisement rue Aiteke Bi, CP 050000 Kazakhstan
  • Centres d’affaires et de coworking
Regus :  Emerald Tower, 3rd Floor, 10 Kunayeva Street •  www.regus.fr Multispace : Tauelsizdik avenue, 34 ,  hello@multispace.kz  , www.multispace.kz Marden Coworking Centre Imanov : 19 “Business Home ”Alma-Ata”, 10eétage • Tél. : +7 7172 787 333  www.marden.kz
  • Service de traduction
Astana Translations : Tél. : +7 702 674 33 64 , rakhimzhanov@yahoo.com , www.astanatranslations.com Caspian Translation Services : Business Center Nursualet-1. 1st floor • Tél. : 8 701 532 08 08 , info@cspts.kz , www.cspts.kz
  • Location de limousines
Top Limo : K. Dina Str., 23/2 • Tél. : +7 701 728 57 41 , www.toplimo.kz Taxilo  : www.talixo.com
  • Salles de sport
Fitness Palace : Turan Ave 30 • Tél. : +7 717 256 7777 , www.fitness-palace.kz A2Fitness : Svetlyy, 11 Sarayshyq St • Tél. : +7 707 408 88 87 , www.a2fit.kz
  • APPART’HOTELS
Elite Apart-Hotel , av. Koshkarbaeva 10/1 • Tél. : +7 778 778 7874 , www.eliteapart.kz Northern Lights Apartment Hotel , Dostyk street, 5
Les marchés d’Amérique du nord vous intéressent ? Si oui, la CCI Paris Ile-de-France organise, le 3 juillet 2018, des échanges avec des experts de ces marchés et vous donne l’occasion de les rencontrer dans le cadre d’entretiens individuels gratuits de 45 minutes… Profitez-en ! Facilement abordable et connaissant un des niveaux de vie les plus élevés du monde, l’Amérique du Nord offre de nombreuses opportunités d’affaires pour les PME et ETI françaises. Bénéficiez de l’expérience des conseillers CCI pour les saisir. Le mardi 3 juillet de 9h30 à 17h15
  • Identifier les opportunités des marchés
  • Collecter des informations sectorielles et réglementaires
  • Comprendre les particularités culturelles qui influencent les relations d’affaires
  • Identifier des partenaires commerciaux ou industriels qualifiés
  • Être appuyé dans votre prospection et dans l’implantation locale de votre entreprise

Pourquoi choisir les Etats-Unis ou le Canada pour votre expansion internationale ?

  • Les États-Unis et le Canada sont deux grands marchés avec respectivement 326 millions et 36 millions d’habitants en 2017.
  • Leur économie reste stable : Le Canada a eu une croissance économique solide de 3,1 % en 2017 contre 1,7 % en 2016. Le PIB américain devrait atteindre 2,8% en 2018, soit la meilleure performance depuis des années.
  • Une économie américaine plus forte, ainsi que la mise en œuvre de l’Accord économique et commercial global (CETA) entre le Canada et l’Union européenne, devraient avoir des répercussions positives pour les entreprises du Canada.
  • Pour les entreprises françaises tous les secteurs peuvent être porteurs aux États-Unis et au Canada : produits agroalimentaires, design et art de la table, cosmétiques fashion, industrie pharmaceutique, biotechnologies, informatique, services à forte valeur ajoutée…
  • L’image de la « French Touch » est forte auprès des consommateurs haut de gamme des grandes villes (New York, San Francisco, etc.).
  • Les États-Unis et le Canada apparaissent comme les champions des nouvelles technologies et abritent de grands évènements axés sur l’innovation : Consumer Electronic Show (CES), Nabshow, SXSV, Wanteddesign, ITS World Congress etc.
  • À noter également : l’anglais, langue commune, et la présence de 24 bureaux de la CCI Française en Amérique du Nord favorisent également l’implantation des entreprises françaises.
Rencontrez nos experts, au cours d’ entretiens individuels gratuits et personnalisés de 45 minutes sur rendez-vous. Notre expert :
Informations pratiques
Lieu : CCI Hauts-de-Seine 55 place Nelson Mandela 92000 Nanterre   Contact : Urszula Perzanowska
International Development Consultant
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Traditionnellement partenaire privilégié de la France, l’Afrique exerce aujourd’hui un attrait énorme auprès d’autres acteurs, tels que la Chine et l’Inde, qui gagnent des parts de marché. L’assureur-crédit Coface a publié une étude qui peut éclairer nos PME et ETI sur les défis et les opportunités de ce continent au fort potentiel. Par Serge De Cluny La France importe plus qu’elle n’exporte et sa balance commerciale est déficitaire…. On le sait et cette réalité est un peu différente concernant ce continent comme l’explique Ruben Nizard, économiste Afrique subsaharienne de la Coface :  « L’Afrique représente un poids marginal dans les échanges de la France. Mais le continent a aussi une position particulière car la France y entretient un excédent commercial« . D’après l’étude sur les échanges France/Afrique que la Coface a publié le 20 juin, Les parts de marché à l’exportation de la France en Afrique sont passées de 11% en 2000 à 5,5% en 2017, une chute de plus de 50% qui s’applique à tous les pays et à tous les domaines, en dehors du secteur de l’aéronautique. L’étude dresse un bilan décevant pour nos entreprises :  « La France est en recul là où elle était historiquement leader, comme les pays de l’Afrique francophone. Il n’y a qu’au Gabon où elle reste en tête même si, là aussi, elle perd des parts de marché ». Cette perte de vitesse des entreprises françaises profite principalement à deux grandes économies émergentes dans ce continent; la Chine et l’Inde qui récupèrent l’essentiel de nos parts de marché sans oublier voisine allemande qui a su également tirer partie du recul français en Afrique. Des secteurs en souffrance Il est triste de constater que les exportations françaises sont passées de 12 % en 2001 à 6% en 2017 dans le secteur des machines avec pour exemple le Sénégal où la chute des parts de marché françaises est allée jusqu’à atteindre les 25%. Nos entreprises font face à une concurrence qui vient de Turquie, d’Espagne mais surtout de Chine, dont la part a été multipliée par huit et représente aujourd’hui un quart des exportations totales de machines. Même tendance pour le secteur des appareils électriques et électroniques dans lequel la Chine se taille la part du lion aux dépends de la france en raflant l’essentiel des marchés du continent. L’inde, quant à elle, se distingue dans le secteur pharmaceutique où elle collectionne les parts de marché. Elle progresse dans le domaine des exportations pharmaceutiques vers l’Afrique de 5% en 2001 à 18% en 2017, notamment grâce à leur forte présence sur le segment des médicaments génériques à bas coût. Le marché automobile se retrouve partagé entre plusieurs acteurs, par le fait notamment de la réorganisation des chaines de production. La Chine et l’Inde, spécialisés dans les pièces détachées, sont devenus les principaux fournisseurs de l’Afrique. La France se retrouve au 7ème en 2017 alors qu’elle était au 3ème rang en 2001, tandis que d’autres pays européens progressent comme la Roumanie ou l’Espagne. Enfin, dans le secteur du blé, le recul français s’explique par une très mauvaise récolte et la concurrence de la Roumanie, de l’Ukraine et de la Russie qui en 2017 ont fourni plus de 40 % du blé total (contre seulement 3 % en 2001). Des perspectives malgré tout L’optimisme étant de rigueur sur pme-eti.fr, nous soulignons tout de même que le secteur aéronautique enregistre toujours de très bonnes performances en regroupant actuellement 33% de parts de marché alors qu’il n’en comptait que 12 % en 2001. D’ailleurs, l’étude de la Coface se garde bien de dresser un bilan fataliste pour nos entreprises: « Il est possible d’améliorer les exportations françaises en Afrique et même d’envisager un gain potentiel de 21 % dans 27 pays. Si ce potentiel avait été exploité, cela aurait représenté 1,5 point de parts de marché regagnées en 2017. Il aurait permis à la France d’atteindre son niveau d’avant la crise de 2008 et des subprimes« , assure Ruben Nizard. Par exemple, voici deux pays-clés sur lesquels les investissements français devront se porter, toujours selon l’assureur-crédit : l’Algérie et le Maroc qui représentent de véritables opportunités pour les exportations françaises dans de nombreux domaines. Parmi les autres pistes évoquées par la Coface, il faudrait renforcer la présence française dans des zones où elle est relativement faible, comme par exemple en Afrique de l’Est et en Afrique australe, et bien sur concentrer nos efforts vers les pays ayant un système légal d’origine française, comme les marchés d’Afrique francophone, notamment dans la bande sahélienne (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad).
Emmanuel Macron est en Inde pour renforcer des relations bilatérales encores timides. Une visite assez réussie avec, à la clé, 20 contrats et un total de 13 milliards d’euros pour les entreprises françaises ainsi que 200 millions d’euros d’investissements en Inde. Le but : faire de la France le premier partenaire de l’Inde en Europe. Par Franck BOCCARA Le président ne cache pas qu’il aimerait, dans la perspective du Brexit, remplacer le royaume-Uni et faire de la France le principal allié de New-Delhi en Europe. « Le sens de cette visite est de faire de l’Inde notre premier partenaire stratégique de la région, et que la France devienne votre premier partenaire stratégique en Europe, et plus largement en Occident », annonce-t-il sans ambiguïtés. Une déclaration qui cadre bien avec le climat d’amitié envers l’Inde ainsi qu’avec les chaleureuses accolades échangées avec le premier ministre Narendra Modi.
  • Les contrats
Ces message d’amitié passe visiblement très bien et les contrats sont au rendez-vous pour les entreprises françaises dont le plus important s’élève à 12,5 milliards d’euros pour le groupe aéronautique Safran et ses partenaires qui assureront la fourniture et la maintenance de moteurs d’avions, des boeing 737 MAX de la compagnie aérienne low-cost indienne SpiceJet. Le groupe français va d’ailleurs investir dans une usine de câblage dans le Telangana, au sud de l’Inde. EDF a également signé avec le groupe public indien Nuclear Power Corporation of India Limited (NPCIL) un accord industriel, qui devrait aboutir avant la fin de l’année à la vente de six réacteurs nucléaires EPR, selon l’Elysée et EDF. Une signature qui est l’aboutissement d’une décennie de négociations sur ce projet. La centrale de Jaitapur au sud-ouest de l’Inde est présentée comme le plus grand projet nucléaire au monde avec une puissance de près de 10 GW , mais qui fait l’objet de certaines protestations pour des raisons environnementales. ALSTOM, quant à lui, rafle trois contrats pour un total de 75 millions d’euros. Deux d’entre eux ont été signés avec les sociétés indiennes Mumbai Metro Rail Corporation et Jaipur Metro Rail Corporation pour l’alimentation électrique de métros et le troisième avec la Chennai Metro Rail Corporation pour la livraison de nouveaux trains. SUEZ remporte, pour sa part, un marché de 70 millions d’euros sur 12 ans pour la distribution d’eau potable et la modernisation du réseau à Davangere au le sud de l’Inde. Le domaine de la défense ne figure pas dans ces contrats après la vente de 36 Rafales en 2016 à l’Inde qui est devenu de premier acheteur d’armement au monde. La France espère cependant vendre de nouveaux avions de chasse et des sous-marins à l’Inde. Monsieur Macron déclarait d’ailleurs à des journaliste que le gouvernement indien « a confirmé des commandes à venir de Rafales ». De nombreux autres partenariats, contrats et protocoles d’accords ont également été conclus par les entreprises françaises dans une large diversité de secteurs, notamment ceux des transports et des énergies renouvelables. Des bonnes nouvelles pour les PME et ETI françaises, sous-traitantes directes ou indirectes de ces grands comptes, qui devraient profiter des ces commandes juteuses. Le président, lui, marque un bel essai à l’international avec nos grands groupes en soutien, qui devront toutefois réussir à transformer cet essai.
  • La coopération géostratégique
Au niveau sécurité, la France et l’Inde ont signé un accord de coopération logistique dans l’océan Indien. Celui-ci doit permettre aux forces armées indiennes de pouvoir utiliser, si nécessaire, les bases maritimes françaises (Djibouti, Emirats, Réunion) et à la France de faire de même avec les bases indiennes. Cet accord permet à l’Inde de répondre à l’influence territoriale grandissante de sa rivale chinoise dans l’océan indien. « Nous croyons tous deux dans la paix et la stabilité du monde. La région de l’océan Indien va jouer un rôle très significatif », a déclaré Narendra Modi. Et de rajouter: « nous considérons la France comme un de nos alliés les plus fiables ». « L’Inde a peur d’une hégémonie chinoise et a besoin d’une vraie sécurité », dit, quant à lui, Emmanuel Macron devant la presse.                
Le premier ministre Québécois Philippe Couillard est en visite en France cette semaine dans le cadre de la 20e rencontre alternée des premiers ministres français et Québécois. Après avoir rencontré Emmanuel Macron ce lundi, il rencontre aujourd’hui, jeudi, son homologue français, Édouard Philippe, avec qui il doit signer une déclaration concluant cette 20e rencontre alternée . Mercredi, ce fervent partisan du libre-échange était l’invité de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris–Île-de-France où il s’est livré à une défense tous azimuts du traité entre l’Union européenne et le Canada. En prime, il annonce des ententes économiques bilatérales France-Québec à hauteur de 125 millions de dollars (plus de 77 millions d’euros). Par Franck BOCCARA M. Couillard s’est également rendu mardi au siège social d’Airbus, à Toulouse, pour rencontrer le grand patron Tom Anders. Le dossier Bombardier, qui a cédé le contrôle de la CSeries au géant français Airbus, était notamment à l’ordre du jour. Le lendemain, accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires, il avait assisté à la signature d’une trentaine d’ententes de collaboration et de partenariat entre des entreprises françaises et québécoises Bien que certaines restent des déclarations d’intention, d’autres se traduisent par des investissements concrets, notamment le prêt de 34 millions accordé par le gouvernement du Québec au boulanger français Bridor. Le projet qui totalise 88 millions de dollars permettra à l’entreprise française, exportatrice dans le monde entier, de moderniser ses installations de Boucherville. Son président Francis Bon, souligne que sa société a déjà bénéficié d’un prêt semblable il y a quelques années.  » Pour l’industriel qui s’implante, jouir d’un tel prêt consenti par l’État, c’est une sécurité, une garantie incontournable », affirme-il. Effenco, fabricant québécois de moteurs hybrides, a également signé une entente avec la compagnie française Derichebourg. Ce dernier équipera plus de 250 camions de la flotte française de Derichebourg à partir du mois de mai. Cette technologie québécoise permet de réduire la consommation d’essence et les émissions de gaz à effets de serre de 30% . « Pour nous, c’est fantastique, dit Simon Poulin, le directeur des ventes d’Effenco,. Il s’agit d’une première entrée sur le marché européen. En accompagnant la compagnie Derichebourg, qui est notamment présente au Maroc et en Italie, nous avons bien l’intention de vendre notre technologie dans d’autres pays ». Ce partenariat a débuté au Québec en 2016, où l’entreprise québécois équipe déjà plus de 80 camions Derichebourg, chiffre qui devrait bientôt atteindre la centaine. L’École des hautes études commerciales de Montréal (HEC) et l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP) ont aussi signé un entente. l’ESCP, doyenne mondiale des écoles de commerce dispose de campus dans plusieurs capitales européennes. Il a été conclu que les étudiants de ces deux écoles pourront obtenir une double maîtrise en management reconnue sur les deux continents. Le premier ministre Québécois doit se rendre, plus tard dans la journée, au ministère des Affaires étrangères pour célébrer les 50 ans de l’Office franco-québécois pour la jeunesse, qui a déjà permis à 150 000 jeunes Français et Québécois de traverser l’Atlantique et de faire un stage en France ou au Québec. Ces relations fortes et privilégiées qu’entretiennent la France et le Québec, qui ne cessent de se dynamiser et de s’étendre à tous les niveaux, représentent pour nos PME/ETI des opportunités qu’elles ne peuvent ignorer. D’autant plus que les facteurs linguistiques et culturels communs ainsi que les accords existants facilitent considérablement l’accès à des marchés prometteurs. Chambre de Commerce France-Canada 13 rue Sainte-Cécile 75009 Paris Tél. : 01 43 59 32 38 ccfc@ccfc-france-canada.com Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Canada 1455, rue Drummond, bureau 2B Montréal, Québec, H3G 1W3 (métro Peel) Tél : (001) 514 281-1246 / Fax : (001) 514 289-9594 info@ccifcmtl.ca www.ccifcmtl.ca CCI française au Canada-Québéc 2048-140 Grande Allée E, QUÉBEC, Québec G1R 5P7 Tél : 418 265 0284 (Québec) Courriel : info@ccifcquebec.ca      
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