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Formation

On ne connait pas encore la date exacte mais Bpifrance va organiser sous peu, en partenariat avec Business France, une e-mission en zone rhénane pour des PME et ETI spécialisées dans le domaine de la transition énergétique.

Par Serge de Cluny

Ce sont 12 sociétés françaises venant des secteurs de l’efficacité énergétique, du stockage de l’énergie et des smart grids qui vont participer à des échanges par vidéo avec des donneurs d’ordre de quatre pays de la zone rhénane (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Suisse) afin de mieux comprendre et analyser les spécificités de ces marchés et de mesurer leurs opportunités de développement sur ces pays à très fort potentiel.

Ces échanges ont également beaucoup de sens pour ces grands donneurs d’ordre qui sont actuellement en recherche de solutions et de fournisseurs alternatifs leur permettant d’optimiser leurs performances en matière de gestion des réseaux électriques, de villes intelligentes, de bâtiments et maisons intelligents, de mobilité électrique, de systèmes de production décentralisée, de cybersécurité des infrastructures, d’industrie 4.0 ainsi que d’efficacité énergétique.

Chaque dirigeant d’entreprise participant à cette e-mission va bénéficier d’un programme sur-mesure comprenant des rendez-vous d’affaire personnalisés avec des clients potentiels ainsi que des séances d’échange et de coaching sur la pratique des affaires. Ces entreprises sélectionnées par Bpifrance suivront au préalable une formation au pitch commercial.

Didier Boulogne, directeur de la zone à Business France, estime que ces quatre marchés sont sources de belles opportunités d’affaires pour les PME et ETI françaises spécialisée dans la transition énergétique. « A l’instar de l’industrie français, les entreprises de la zone rhénane, allemandes en tête, sont pleinement engagées dans une mutation technologique profonde pour s’adapter au monde demain, a-t-il déclaré dans un communiqué. Convaincues du savoir-faire français en matière d’innovation, elles sont en demande d’apports technologiques. »

*Les 12 entreprises participant à cette opération de prospection sont : Adiwatt (montage de panneaux solaires); ARC informatique (logiciels de supervision); Codra (plateforme de supervision); Cosmotech (logiciels); DCbrain (intelligence artificielle); e.itech (transports de courants de forte intensité); Ekium (ingénierie et automation); Klubb (nacelles élévatrices); Metal Deploye Resistor (résistances électriques); Selecom (distributeur de câbles et appareillages électriques); SFE International (matériels de prévention des risques électriques); TCT (capteurs de courant).

Depuis 2015, le CPF (Compte Personnel de Formation) est la plateforme qui aide les cadres à gérer les formations auxquelles ils ont droit. Le CPF est venu, à cette époque, remplacer un autre dispositif appelé le DIF (Droit Individuel à la Formation) mais le transfert des heures entre ces deux dispositifs n’a rien d’automatique et exige la réalisation d’une démarche précise.

Par Eric Orsini

Comme dit le vieil adage : « tout travail mérite salaire » mais en France il mérite aussi formation. A cet effet, les cadres et collaborateurs accumulent chaque année des droits qui leur permettent de passer des certifications supplémentaires afin de pouvoir progresser dans leur carrière ou changer de domaine d’activité.

Avant le changement de dispositif de 2015, vous aviez probablement accumulé des heures au titre du DIF, qui n’ont pas forcément été utilisées. Afin que les salariés ne subissent pas de pertes dues à ce changement de dispositif, le législateur a mis en place la possibilité de transférer les droits entre ces deux systèmes. Par contre, cette procédure n’a rien d’automatique et il reste des salariés qui n’ont pas encore accompli la démarche nécessaire malgré diverses campagnes de communication à ce sujet.

La date butoire approche

Il est bon de savoir qu’il est encore temps de transférer vos heures si vous ne l’avez pas encore fait mais il faudra le faire sans tarder. En effet, l’État avait initialement décidé de supprimer les droits du DIF non utilisés en 2021, cependant une ordonnance du 21 août 2019 est finalement venu assouplir cette mesure pour ne pas pénaliser les retardataires. Finalement, afin de ne pas perdre le crédit accumulé avant 2015, il vous faudra tout simplement inscrire ce dernier sur le portail officiel du CPF afin d’activer le transfert. Mais attention, cette démarche devra être effectuée avant le 31 décembre 2020.

Comment faire ?

Avant le passage au CPF, votre dernier employeur a dû vous remettre une attestation officielle mentionnant le solde de vos heures acquises qui n’ont pas été utilisées. Si vous ne pouvez pas mettre la main sur ce document, il est possible de retrouver cette information sur votre bulletin de paie de décembre 2014 ou de janvier 2015. Au cas où vous étiez simultanément salarié dans plusieurs entreprises à la date du 31 décembre 2014, vous n’aurez qu’à additionner les heures indiquées sur les différentes attestations.

Une fois en possession de votre solde de DIF, connectez-vous à votre CPF a partir du site dédié Moncompteformation.gouv.fr ou via l’application mobile et créez votre compte si vous ne l’avez pas encore fait en y reportant vos droits. Attention : le dispositif est désormais exprimé en euros, au taux de 15 euros de l’heure. Indiquez le montant de votre DIF en l’arrondissant à l’unité supérieure, téléchargez votre justificatif et enfin enregistrez votre solde qui sera alors crédité sur votre compteur en euros. Vous pourrez alors par la suite effectuer une demande de formation selon les conditions habituelles du CPF et utiliser votre crédit comme vous le desirez sans limite de date à respecter étant donné que ce compte vous accompagnera tout au long de votre carrière.

Le Digital Starter Program de la CCI Paris Île-de-France s’adresse aux entreprises dont l’activité est traditionnellement éloignée du digital mais qui veulent booster leur visibilité et leur prospection grâce au numérique. Ces 2 jours de formation action vont permettre aux participants d’amorcer leur présence sur le web.

Cette formation aura comme mission d’accompagner les dirigeants, porteurs de projets et salariés (ex: responsables marketing, communication, commercial) sur les sentiers du numérique notamment grâce à la création d’un site web vitrine, au développement d’une présence sur les principaux réseaux sociaux et la mise en place de techniques efficaces de prospections digitales.

La capacité maximum d’une session de formation est de 10 stagiaires.
Ceux-ci (de niveau débutant à Intermédiaire) pourront disposer à l’issue de la formation d’un kit outils afin de créer, développer et gérer les bases d’une présence en ligne, de communiquer, de prospecter via les réseaux sociaux et d’utiliser des outils webmarketing adaptés.

Les participants viendront équipés des éléments de présentation de leur activité (logo, description de l’entreprise et de son offre) qui serviront de support pour la formation ainsi que d’un ordinateur portable.

Le Digital Starter Program se tiendra sur deux jours consécutifs en présentiel de 9h30 à 13h, puis de 14h à 17h30.

AU PROGRAMME

JOUR 1 – Présence en ligne*

  • Création d’une page professionnelle sur Facebook et Linkedin.
  • Référencement de son activité sur « Google My Business ».
  • Mise en place d’une veille sur l’e-réputation de son entreprise et son secteur d’activité.
  • Accompagnement à la création d’un site web vitrine (3 pages principales) via la plateforme WIX.

JOUR 2 – Prospection digitale*

Prospection de votre cœur de cible grâce à Facebook & Instagram Ads.
Ciblage des prospects B2B sur le réseau Linkedin. Programmation d’une campagne d’e-mailing pour votre entreprise.

*Sur le premier niveau de gratuité des outils utilisés.

Les participants bénéficieront d’un suivi et d’une évaluation comprenant un support de formation en ligne et un suivi post formation via l’offre d’accompagnement de la CCI qui permettra un suivi individuel.

La formation « Digital Starter Program » est éligible au CPF (compte personnel de formation).
Le tarif de ces 2 jours de formation action est de 790 € HT  
Inscrivez-vous directement sur « moncompteformation » au plus proche de chez vous en Ile-de-France  : 

La prise en charge par un organisme financeur (par exemple un OPCO) se fait uniquement sur devis préalable. Merci de contacter la CCI Paris Île-de-France. L’inscription est définitive après acceptation de la prise en charge.

Bpifrance Université organise deux webinaires de E-formation Rebond les 2 et 4 juin intitulés « Activez et préparez votre rebond » et destinés à accompagner les dirigeants de PME et ETI dans la reprise de leur activité et à adapter leurs entreprises aux réalités actuelles à l’aide de clés, méthodes et conseils d’experts.

Le 2 juin de 14h à 15h :
Sécurisez vos opérations en phase de rebond

Cette E-Formation Rebond vous aidera à comprendre les nouvelles attentes de vos clients, réorganiser la prospection et la distribution, repenser l’offre, le marketing, les équilibres de portefeuille à l’international… et évoquant les sujets suivants :

  • Les impacts de la Crise Convid-19 et les enjeux associés,
  • Planifier pour anticiper : revoir les priorités, établir un PIC, définir des indicateurs…
  • Penser opérations agiles : comment rester ou devenir une organisation flexible, repenser sa chaîne de valeur, s’organiser à chaque niveau de l’entreprise, optimiser les opérations,
  • Piloter au plus près et animer la performance.

L’intervenante :

  • Christine Le Guennec – Tarapoto
    Consultante indépendante depuis 2018, Christine Le Guennec se consacre à l’amélioration des opérations – de la stratégie aux routines quotidiennes – de ses clients.

Son parcours :

Opérationnel (5 années) : Carrefour (qualité, direction supermarché), direction / turnaround d’un restaurant, ébéniste
Conseil (17 années) : McKinsey (formée par des anciens Toyota au lean manufacturing), Kea (Supply Chain) et KEPLER (développement de l’entité opérations)

  • Lysiane Bessonnet –Kepler
  • Edouard Alquie – Kepler

Lors de ce webinaire de E-Formation Rebond, Christine Le Guennec, Lysiane Bessonnet et Edouard Alquie reprendront les aspects de la démarche afin de les éclaircir et de répondre en direct à vos questions.
INSCRIVEZ-VOUS !

Le 4 juin de 11h à 12h:
Adaptez votre organisation et vos modes de management

Cette E-Formation Rebond vous amenera à réfléchir et à accélérer la transformation de vos organisations afin de les rendre plus agiles, plus collaboratives, plus responsabilisantes…en abordants les sujets suivants :

  • mobiliser vos collaborateurs,
  • développer la collaboration au sein de l’entreprise,
  • adapter les dispositifs managériaux,
  • mettre en place de nouveaux modes de travail,
  • repensez vos expériences candidat & collaborateur.

L’experte : Valérie Quinault – Astrea

DRH depuis plus de 25 ans, Valérie accompagne les dirigeants sur la structuration de leur organisation, sur leur positionnement et l’animation de leurs équipes pour répondre aux enjeux business. La transformation et la gestion du changement en intégrant les équipes est un leitmotiv dans son approche : Cultiver les qualités de chacun et le potentiel collectif pour renforcer la motivation et améliorer en conséquence la performance et la rentabilité. Elle s’engage totalement auprès des dirigeants en véritable « Sparing Partner », elle capitalise sur son expérience pour les « confronter avec bienveillance » sur leurs problématiques et les accompagne grâce au très fort lien de confiance qu’ils développent ensemble. 

Valérie Quinault reviendra lors de ce webinaire sur les aspects de la démarche et répondra en direct à vos questions.

INSCRIVEZ-VOUS !

SKEMA Business School comprend et anticipe les enjeux de demain pour les PME et ETI en matière de recrutement des talents et d’optimisation des compétences.
Grâce à une approche pragmatique, SKEMA Business School saura répondre à vos besoins de recrutement en alternance et de formation continue sous toutes ses formes.
Dorothée Bayart, responsable du pôle financement entreprise, nous parle d’une école de management résolument tournée vers l’avenir.

https://www.youtube.com/watch?v=u6vw4i8bqi0

Le Covid 19 n’épargne pas les entreprises dans leur fonctionnement. Opérer à distance et avoir accès aux ressources informatiques devient un véritable enjeu. Votre DSI est-il-à la hauteur des challenges technologiques que vous affrontez encore plus en ce moment ? Voici des éléments qui vous permettront de mesurer l’ampleur du défi et d’apprécier les compétences nécessaires.

Par Myriam Vergne

Quand il n’y a plus personne au bureau, les outils digitaux permettent d’organiser le télétravail. Le personnel doit avoir été formé en amont idéalement pour que chacun ait les bases digitales pour être opérationnel car les moyens de communication avec ses clients et fournisseurs sont vitaux.

Le DSI est incontournable pour préparer la résilience de l’Entreprise en même temps que l’agilité d’une transformation nécessaire.

  • A-t-on accès en mode partagé aux différents dossiers, le CRM, est-il accessible ? ….
  • Est-on capable de remplacer les moments de rencontre physique en interaction de type visio-conférence ou self-care pour fluidifier le traffic?
  • Peut-on facilement s’interconnecter pour opérer du Business avec de nouveaux acteurs (ex les circuits courts)

Beaucoup d’Entreprises ont basculé du jour au lendemain sur des outils freeware (Zoom, Trello…) pour assurer la continuité de service, autant de data, de mails, de contenus collectés accessibles dans le cloud sans forcément analyser et mesurer les aspects sécuritaires. Par ailleurs, certains collaborateurs utilisent leur l’ordinateur familial qui n’a pas forcément le niveau de protection nécessaire dans un cadre professionnel… il ne manquerait plus qu’une cyberattaque! Dans le feu de l’action, il faut parer au plus pressé certes, mais attention à l’après…

Et après ?

Cette situation va accélérer votre transformation numérique et en faire un incontournable de votre stratégie. Il faudra assurer le redémarrage de l’activité tout en réfléchissant aux nouveaux modes opératoires et à la transformation des business model. Vous devrez trouver les moyens et les expertises pour y parvenir. Les profils dont vous aurez besoin devront maitriser ces aspects :

  • Stratégie qui s’appuie sur une grande expérience du digital mais aussi sur la connaissance et les enjeux de la PME (mutations technologiques, sociologiques, commerciales). Les propositions et orientations du DSI auront un impact direct sur l’activité commerciale et le modèle économique de l’entreprise.
  • Marketing : les problématiques d’un CDO concernent tous les leviers, surtout digitaux : web to store, social media, monétisation, influence, mobile et devices, e-CRM, e-réputation, intranet, expérience utilisateur, marque employeur, etc.
  • Pilotage de projet : coordonner un grand nombre d’actions et d’interlocuteurs internes et externes, (DSI, Marketing, RH…) et être capable de maitriser les budgets
  • Communication et Gestion du changement : faciliter l’adoption, évangéliser, assurer la montée en compétence digital des collaborateurs. La réussite d’un projet et de son acceptation repose sur la qualité de la communication, l’ouverture aux autres, la pédagogie et les capacités à convaincre.
  • Système d’information :connaitre et maitriser les bons outils et les bonnes technologies, avec un focus sur l’IT, la data, le cloud, la mobilité…

La Technologie plus que jamais est un différenciateur business par rapport à vos concurrents. Vous devrez vous entourer des bonnes compétences, notamment d’un « DSI +++ » plus métiers que technicien avec des fonctions élargies en transverse qui pourra votre permettre d’atteindre vos objectifs.

Vous avez été choisi pour défendre le projet phare de l’entreprise lors du grand séminaire de l’année. Vous serez seul sur scène face à tout le réseau, avec l’ensemble du Comité Directeur et des invités VIP assis sur les deux premiers rangs. Comment bien se préparer et faire de ce rendez-vous une réussite ?

Par Christophe Béguin, coach en prise de parole

Parler en public est une situation à risque. Vous pouvez être jugés par chacun, et le cours de votre carrière peut être modifié.
En situation de stress votre cerveau est mal équipé pour évaluer correctement ce risque. Il a tendance à minorer les scénarios positifs et à exagérer le risque d’échec, en utilisant le passé (par exemple : j’ai bafouillé pendant un discours de mariage) pour prédire l’avenir. Il va également exagérer les conséquences possibles : « si je bafouille, mon patron va me retirer mes responsabilités ».

2 questions à se poser afin de relativiser le danger

Si votre cerveau réagit comme cela, c’est parce qu’il fait son travail comme il y a 30 000 ans face une bande de prédateurs. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez apprendre à modifier ses réglages obsolètes.
Le premier travail est de challenger les scénarios générateurs de stress en les envisageant calmement. Munissez-vous d’un crayon et d’un papier et répondez à quelques questions simples :

  • quelle est la probabilité que je bafouille de façon gênante pour le public (ex: pendant plus de 10% du discours) ?
  • si ça arrive, quelle est la probabilité que mon patron me retire mes responsabilités ?

Le premier intérêt est de sortir des généralités (« je suis nul en parole en public ») en posant un diagnostic précis. La situation est fort différente si le chiffre que vous estimez est 30% ou 90%. Dans un cas vous pouvez progresser tout seul ; dans le second, il vaut mieux vous faire accompagner par un coach.
Mais surtout, en écrivant calmement ces probabilités, vous activez une autre zone de traitement de l’information dans votre cerveau. Vous quittez le mode « pilote automatique », et vous sollicitez vos fonctions analytiques. La production d’hormones liées au stress est régulée et la recherche de solutions nouvelles fonctionne mieux.

Vérifier l’adéquation de votre message à votre public en 3 étapes

Il vous faut maintenant vérifier que vous pouvez transmettre votre sujet sur le fond. Bien sûr, si vous avez accepté d’en parler en public, vous êtes probablement un expert, mais ça ne suffit pas.

Etape 1 : Avant toute chose, posez-vous une question simple : qu’espérez-vous de votre discours ? Si vous n’avez pas de réponse, annulez tout ! Vous devez absolument le savoir. Votre objectif doit être de faire agir votre public à court terme de façon mesurable. Vous pouvez par exemple attendre d’eux qu’ils prennent un rendez-vous, qu’ils achètent un produit, qu’ils vous envoient des informations, etc. Choisir cet objectif, c’est 80% de la réussite votre intervention. Cela vous permet de vérifier que vous vous adressez aux bonnes personnes et de savoir pourquoi vous faites l’effort de monter sur scène et de parler en public.

Cela va aussi vous aider à rédiger en commençant par la fin. Faites une demande précise, par exemple : « je serai ravi de vous recevoir cet après-midi si vous êtes intéressé par ce sujet, je peux me rendre disponible pour 4 rendez-vous de 20 minutes » plutôt que « j’espère que ça vous a intéressé ».

Etape 2 : Vous pouvez maintenant définir les étapes qui vont vous amener à cette conclusion. Notez vos idées sur votre papier et vérifiez que chacune est indispensable à votre propos et qu’elle est compréhensible par un enfant de 10 ans : faites la chasse aux sigles, au jargon professionnel, recherchez des images susceptibles de marquer les esprits lors de l’évènement, en vous inspirant de ce que vous savez de votre public. Si je dois parler en public de l’art oratoire dans l’antiquité à des étudiants, je peux faire une comparaison avec un exposé à réaliser devant leur classe. Si je parle de « pitch » avec des retraités, je donne la traduction.
Il s’agit de vous faire comprendre par des gens qui n’ont pas votre connaissance, et cela suppose de leur présenter chaque idée comme un cadeau, que vous allez ouvrir devant eux, afin de mobiliser leur attention.

Etape 3 : Cherchez une façon efficace de mobiliser l’attention de votre public dès les premiers mots. Comme votre conclusion, l’introduction de votre discours doit être préparée. C’est le moment où le stress est le plus intense, vous aurez besoin de vous appuyer sur du connu. Vous pouvez utiliser une image, une anecdote, un témoignage ou un chiffre frappant. N’hésitez pas à créer la surprise en créant un décalage avec ce que votre public à imaginé, en montrant une partie de votre personnalité.

Le sujet à ne pas oublier : le corps est votre media

Travailler sur le fond de votre message et son adéquation au public vous assure des bases solides pour obtenir le succès. Le complément indispensable, c’est de vous donner les moyens de le transmettre en osant mobiliser toutes vos capacités pour parler en public: la voix, les gestes, le regard, etc.
Ce travail corporel peut se faire de façon ludique en fréquentant des ateliers de théâtre ou de chant. Il peut aussi être réalisé de façon plus professionnelle et plus efficace avec un coach qui vous fait travailler vos points forts et vos fragilités. Vous diminuerez ainsi votre stress et vous obtiendrez plus d’impact lors de ce beau rendez-vous.

A suivre : 5 exercices corporels qui développent l’aisance en public

Plus de conseils de Christophe Béguin sur son site : christophebeguin.com

L’application moncompteformation a été lancée ce jeudi 21 novembre 2019 par le gouvernement. Qualifiée de « simple », « pratique » et « lisible » par Edouard Philippe, l’appli permettra de s’inscrire directement en formation sans avoir à passer par un intermédiaire afin d’encourager ce que l’entourage de Muriel Penicaud appelle « une démocratisation de la formation ».

Par Serge de Cluny

L’application moncompteformation a un objectif clair : encourager la formation professionnelle en réformant le système actuel, largement critiqué pour sa complexité. Cet outil vient d’ailleurs cloturer cette réforme de la formation initiée depuis un an déjà.

L’application mobile sera téléchargeable sur smartphone, mais aussi le site internet moncompteformation.fr. Selon le gouvernement, ce sont 25 millions de salariés et de demandeurs d’emploi qui disposent d’un compte personnel de formation (CPF), et ce sera également le cas pour trois millions d’indépendants en avril 2020. L’objectif est qu’un million de personnes utilisent l’application moncompteformation chaque année.

Booster la formation tout au long de la vie

Depuis le 1er janvier, le CPF n’est plus alimenté en heures mais en euros. Le compte est crédité de 500 euros par an (800 pour les salariés non qualifiés), dans la limite de 5 000 euros (8 000). L’exécutif compte beaucoup sur ce nouvel outil pour encourager la formation tout au long de la vie face à l’évolution des métiers et la difficulté à recruter, alors que le chômage reste élevé.

« Si vous avez besoin de vous renforcer sur des compétences techniques ou managériales, si vous avez envie de totalement changer d’activité ou au contraire de creuser votre sillon, (…) qui mieux que vous peut le déterminer ? Personne », a expliqué le Premier ministre Edouard Philippe.

Développée par la Caisse des dépôts, l’appli va donner à chaque salarié la possibilité de connaître ses droits, de trouver, de réserver et de payer la formation de son choix.
Selon le ministère, le montant moyen actuel disponible sur un CPF est de 1.040 euros. Le maximum est de 3.240 euros pour ceux qui n’ont encore jamais utilisé ni leur CPF ni leur DIF (droit à la formation dont bénéficiaient les salariés avant 2014). Ce sont 100.000 sessions de formations (diplomantes ou certifiantes) qui sont disponibles depuis ce jeudi, pour un montant moyen tournant autour de 1.400 euros. Une fois la formation choisie, l’organisme de formation aura 48 heures pour répondre.

Au printemps, entreprises et collectivités pourront abonder le compte des salariés pour favoriser certaines formations. Il sera également possible d’ici quelques mois de noter et d’évaluer les formations suivies.

Patronat et syndicats critiquent néanmoins l’aspect individuel de ce projet, soulignant le risque que des salariés dilapident leurs euros dans des formations qui ne leur seraient pas utiles.
De son côté, Muriel Pénicaud, la minitre du travail défend fermement la « démocratisation de l’accès à la formation » et parle même d’une « révolution ».

« Mon compte formation » ! C’est le nom du nouveau site Internet lancé par le ministère du travail qui va marquer une étape clé dans la mise en œuvre de la loi Avenir professionnel. Le site, qui sera opérationnel le 21 novembre 2019, va permettre de mobiliser directement son compte personnel de formation. L’application mobile sera disponible une dizaine de jours plus tard.

Par la rédaction

Le site « Mon compte formation » sera inauguré officiellement par Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, lors d’un événement qui se déroulera aux Halles, à Paris. A partir de cette date, tout titulaire d’un compte personnel de formation (CPF) sera en mesure de choisir, de s’inscrire et de payer une formation sur le site Internet « Mon compte formation » indique le ministère du Travail. Ce « nouveau service public de la formation professionnelle » vient mettre en pratique la monétisation et la désintermédiation du CPF qui était une des mesures phares de la loi « avenir professionnel ».

Développée par la Caisse des dépôts et consignations, cette place de marché sera également accessible sur une application mobile dans les quelques jours qui suivent le lancement du site, au plus tard le 1er décembre. À cette date, le ministère du Travail va communiquer « massivement » auprès du grand public via une campagne de publicité « à 360° ».

APP-CPF-parcours

Les principes directeurs de « Mon compte Formation »:

  • Des usagers encadrés pour faciliter la gestion des organismes de formation leur assurant un équilibre économique et une continuité d’activité ;
  • Des délais de traitement des inscriptions réduits permettant aux organismes de formation une souplesse dans la gestion des places de formation et la validation de modalités d’inscription spécifiques ;
  • Des clauses dissuasives pour les annulations tardives garantissant l’indemnisation des organismes de formation ;
  • Des délais encadrés pour l’organisme de formation afin de déclarer les entrées et sorties du stagiaire et le service fait ;
  • Des modalités de service fait et de facturation simplifiée (barème, acompte, pas d’envoi systématique de pièces justificatives au titre du service fait) ;
  • Une normalisation et une simplification du process de facturation des données de facturation transmises et validées par l’organisme de formation sous format dématérialisé uniquement via le portail de gestion ;
  • Une systématisation des délais de paiement 30 jours après facturation.


« Mon compte formation » ! C’est le nom du nouveau site Internet lancé par le ministère du travail qui va marquer une étape clé dans la mise en œuvre de la loi Avenir professionnel. Le site, qui sera opérationnel le 21 novembre 2019, va permettre de mobiliser directement son compte personnel de formation. L’application mobile sera disponible une dizaine de jours plus tard.

Par la rédaction

Le site « Mon compte formation » sera inauguré officiellement par Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, lors d’un événement qui se déroulera aux Halles, à Paris. A partir de cette date, tout titulaire d’un compte personnel de formation (CPF) sera en mesure de choisir, de s’inscrire et de payer une formation sur le site Internet « Mon compte formation » indique le ministère du Travail. Ce « nouveau service public de la formation professionnelle » vient mettre en pratique la monétisation et la désintermédiation du CPF qui était une des mesures phares de la loi « avenir professionnel ».

Développée par la Caisse des dépôts et consignations, cette place de marché sera également accessible sur une application mobile dans les quelques jours qui suivent le lancement du site, au plus tard le 1er décembre. À cette date, le ministère du Travail va communiquer « massivement » auprès du grand public via une campagne de publicité « à 360° ».

APP-CPF-parcours

Les principes directeurs de « Mon compte Formation »:

  • Des usagers encadrés pour faciliter la gestion des organismes de formation leur assurant un équilibre économique et une continuité d’activité ;
  • Des délais de traitement des inscriptions réduits permettant aux organismes de formation une souplesse dans la gestion des places de formation et la validation de modalités d’inscription spécifiques ;
  • Des clauses dissuasives pour les annulations tardives garantissant l’indemnisation des organismes de formation ;
  • Des délais encadrés pour l’organisme de formation afin de déclarer les entrées et sorties du stagiaire et le service fait ;
  • Des modalités de service fait et de facturation simplifiée (barème, acompte, pas d’envoi systématique de pièces justificatives au titre du service fait) ;
  • Une normalisation et une simplification du process de facturation des données de facturation transmises et validées par l’organisme de formation sous format dématérialisé uniquement via le portail de gestion ;
  • Une systématisation des délais de paiement 30 jours après facturation.


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