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Bpifrance

Bpifrance Entreprises 1 ! C’est le nom du fonds que vient de lancer notre banque publique d’investissement afin d’ouvrir le private equity au plus grand nombre de français. Ce fonds de 95 millions d’euros va permettre aux particuliers d’investir dans des start-up et PME familiales européennes non cotées à partir de 5.000 euros.

Par Serge de Cluny

Le private equity, habituellement destiné aux investisseurs institutionnels, se démocratise grâce à cette initiative de Bpifrance qui veut encourager l’investissement des français dans les entreprises non cotées. « Nous n’inventons pas un nouveau produit, mais nous le rendons accessible au-delà d’une minorité d’investisseurs avertis » explique Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance.

En effet, la somme de 5 000 € d’investissement minimum reste relativement modérée par rapport à celles habituellement requises dans le monde du capital investissement (private equity). L’avantage du fonds Bpifrance Entreprises 1 est qu’il propose aux personnes physiques des parts de capital de 1 500 entreprises (PME familiales, des start-up, etc…) déjà investies par 145 fonds privés dont Bpifrance est partenaire, qu’elle a financés depuis 2005 et dont l’effectif moyen est de moins de 200 personnes. « Le capital n’est pas garanti, mais le risque de l’investissement est distribué dans tous les secteurs, régions et territoires de l’économie française », précise Nicolas Dufourcq.

Cette volonté d’orienter l’épargne des francais vers l’économie réelle est récurrente et antérieure à la crise de Covid-19 et ce fonds commun de placement est en gestation depuis déjà plusieurs années. La valeur du fonds Bpifrance Entreprises 1 (95 millions d’euros) correspond à 50% du fonds dont l’autre moitié a été vendue en septembre à deux acquéreurs institutionnels. « Les éléments d’incertitude de la crise ont donc été intégrés dans ce prix », insiste Benjamin Paternot, qui dirige la direction fonds de Bpifrance.

Les particuliers disposent d’un an pour souscrire à ce fonds commun de placement dont la durée de vie est de six ans, prolongeable à sept. Au cas où l’investisseur décide de ne pas toucher de distribution sur les plus-values de cession pendant les cinq premières années, il se voit exonéré d’impôt sur les plus-values. Bpifrance estime de façon prudente un rendement annuel entre 5 et 7 % pour les investisseurs.

Le fonds Bpifrance Entreprises 1 sera commercialisé à travers une plateforme numérique, 123 IM, ainsi que par les réseaux traditionnels que sont les banques, assurances, conseiller en gestion de patrimoine, etc… Selon le succès commercial de ce premier Fonds Entreprises, la banque publique d’investissement prévoit de lancer une deuxième génération, l’année prochaine.


Cette sixième édition de Bpifrance Inno Génération va vous surprendre ! Libres, vivants, fous, barbares, optimistes, performants, libres, confiants et surtout volontaires… Entrepreneurs, vous étiez 52000 l’année dernière, alors soyez présents le 1er octobre pour célébrer toutes les énergies entrepreneuriales lors de l’édition 2020 de Bpifrance Inno Génération.

Bpifrance Inno Génération 2020 se tiendra le 1er octobre 2020 à l’Accor Arena Paris. L’évènement fait son grand retour avec une 6ème édition totalement dédiée à la liberte (dont tout le monde a pu ressentir l’importance ces derniers temps).

Cette année, répondez à l’appel de Nicolas Dufourcq et venez célébrer le renouveau toujours plus nombreux. Entrepreneurs de TPE, PME et ETI, nous avons traversé cette période ensemble[s], alors retrouvons-nous pour fêter la liberté d’entreprendre le 1er octobre 2020 à l’AccorHotels Arena pour le plus grand rassemblement business d’Europe.

Pour cette sixième édition, l’événement se déroulera autour d’un thème fort, celui de la liberté. Liberté de créer. Liberté comme levier pour transformer et construire le monde de demain. En rassemblant tous les entrepreneurs de France, le 1er octobre 2020, Bpifrance Inno Génération rappelle que l’entrepreneuriat est en train de grandir.

Pour évoquer ce thème et inspirer le public, la scène principale du BANG s’agrandit cette année afin de permettre à tous les entrepreneurs de suivre les interventions des 70 speakers nationaux et internationaux. Les participants auront également l’opportunité d’échanger et de développer leur business grâce à de nouveaux espaces de conférences, avec encore plus de contenus et des rendez-vous one-to-one avec des directeurs achats de grands groupes, réseaux de business angels ou conseillers export et financement… Le Festival des Innovations accueillera quant à lui une centaine de startups qui animeront l’espace et réaliseront des démonstrations le Jour J.

Les Créateurs, startuppers, grands groupes, étudiants, chercheurs sont également les bienvenus à la Bpifrance Inno Génération 2020 avec au programme plus de 400 ateliers et conférences :

•  Créateurs : « Comment rebondir après une crise ? »
•  Industriels : « Vers une nouvelle autonomie industrielle européenne, quels enjeux pour de futures filières prometteuses ? »
•  Grands groupes et startups : « Bonnes pratiques de collaborations entre grands groupes et startups Deeptech »

Et de nombreux autres ateliers à découvrir en exclusivité !

Au programme

  •  1 000 intervenants
  •     400 ateliers et conférences

…du contenu utile pour TOUS :

  • créateurs d’entreprises,
  • startuppers,
  • grands groupes,
  • TPE, PME, ETI…

Des premières thématiques d’ateliers révélées :

  • « Entrepreneurs et créateurs, rebondissez après la crise »
  • « La Deeptech au service du climat »
  • « L’industrie décarbonée : une opportunité pour gagner en compétitivité »
  • « Booster l’entrepreneuriat féminin »
  • « Entreprises innovantes : financez votre projet de développement avec l’Europe »

Informations pratiques

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Le commerce extérieur n’a pas été oublié dans le plan France Relance puisqu’il va se voir attribuer 247 millions d’euros sous forme de chèques-export, de veille gratuite ou encore de chèque VIE principalement à destination des PME et ETI… voici le détail.

Par Serge de Cluny

Le plan de relance de l’économie française de 100 milliards d’euros décidé par le gouvernement et présenté par le Premier ministre Jean Castex est composé de 70 mesures censées contrecarrer les ravages de la pandémie. Ces mesures, qui seront déployées entre 2021 et 2022, sont destinées principalement à la transition énergétique, la compétitivité des entreprises ou encore la cohésion territoriale. Cependant, le commerce extérieur aura lui aussi droit à sa part d’aide.

247 millions d’euros pour soutenir le commerce extérieur

Le plan France Relance, conscient de l’importance stratégique que représente la présence économique française à l’international, apporte un soutien financier de 247 millions d’euros aux PME et ETI exportatrices à travers différentes mesures :

  • Mobilisation de l’ensemble de la Team France Export : l’équipe de France de l’export réuni des organismes tels que Business France, les CCI, Bpifrance, les régions et les partenaires de l’export (CCEF, acteurs privés, etc…). La Team France Export, qui a été lancée par Edouard Philippe en 2018 met au service des entreprises exportatrices des réseaux sur le territoire français et partout dans le monde.
  • Renforcement de l’assurance-prospection, très sollicitée par les PME et ETI primo-exportatrices. Ce levier sera dorénavant utiliser pour financer plus de projets allant vers la transition écologique. Une offre d’assurance-prospection-accompagnement pour les projets plus petits sera également mise en place.
  • Le chèque-export qui représentera un soutien financier aux PME et ETI achetant des prestations de projections à l’export : celui-ci prendra en charge jusqu’à 50 % des coûts de participation à un salon à l’étranger ou à l’achat d’une prestation de projection collective ou individuelle (cette prise en charge sera limitée à un plafond). Grâce à ces chèques-export, 15 000 prestations pourront être subventionnées.
  • Le chèque VIE qui prendra en charge l’envoi en mission d’un VIE par une PME ou ETI à hauteur de 5000 euros ou financera également l’envoi à l’international de VIE issus de formations courtes ou venant des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ce seront 3 000 missions qui seront financées par ce moyen.
  • l’enveloppe FASEP sera doublée (50 M€) pour renforcer le soutien aux entreprises exportatrices qui sont candidates à des projets d’infrastructures dans les pays émergents et qui font face à un environnement toujours plus concurrenciel. Cette enveloppe permettra aussi de financer des études portant sur des infrastructures et démonstrateurs pour des technologies innovantes, notamment dans le domaine de la transition technologique.
  • Une veille-information sera mise en place sur les marchés pour les exportateurs de façon personnalisée et gratuite et sera proposée sur les interfaces de Business France.

L’Etat, qui soutient les entreprises en difficulté depuis le debut de la crise sanitaire, poursuit et renforce ses mesures dans son plan de relance de la rentree pour renforcer les fonds propres des TPE, PME et ETI.

Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance prouve qu’il tient les promesses faites durant l’été. En effet, un budget de 3 milliards d’euros sera débloqué dans le cadre du plan « France Relance » du 3 septembre pour consolider le capital et renforcer les fonds propres des TPE, PME et ETI que la crise de Covid-19 a fortement impactées. 

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance a rappelé lors de l’annonce du plan que 470 milliards d’euros avaient été « mis sur la table pour soutenir nos entreprises, en particulier les TPE/PME, et pour protéger les salariés » à la fin juillet. Ce sont environ 1.7 million d’entreprises qui ont percu le fonds de solidarité pour un montant total de 58 milliards d’euros et 600 000 entreprises qui ont utilisé le PGE (Prêt Garanti par l’Etat) dont le total des encours a dépassé les 120 milliards d’euros

Le gouvernement a décidé d’actionner avec ce budget des mesures plus « offensives » selon Bercy, afin d’aider les TPE, PME et ETI à se développer en les permettant de consolider leur capital et de relancer ainsi l’investissement. Au delà de solutions de soutien visant à limiter le nombre de défaillances d’entreprises, le communiqué du gouvernement explique que « face à la dégradation du bilan des TPE, PME et ETI […], il importe de leur apporter des fonds propres et quasi-fonds propres pour restaurer leur capacité d’investissement. La mobilisation des investisseurs institutionnels (banques, assureurs, fonds de capital-investissement) avec le soutien de l’État, pourra contribuer à répondre à ces besoins de financement »

Les 2 grandes mesures pour renforcer les fonds propres 

  • Bpifrance offre une garantie publique d’un milliard d’euros

« Elle pourra être accordée aux placements financiers qui recevront un label « France Relance ». Ce label sélectionnera les fonds les plus pertinents pour une reprise durable de l’économie permettant à chacun d’orienter son épargne vers les financements de long terme utiles aux PME et ETI. »

  • Des prêts participatifs pourront être accordés aux TPE, PME, et ETI à hauteur de 10 à 20 milliards d’euros

« Les réseaux bancaires pourront octroyer des prêts participatifs, c’est-à-dire des prêts de long terme, subordonnés et assimilés à des financements en quasi-fonds propres. Les prêts participatifs consentis par les banques seront partiellement conservés par celles-ci pour assurer un alignement d’intérêt dans la sélection des entreprises bénéficiaires. Ils pourront être refinancés par des investisseurs professionnels pour leur compte propre ou pour le compte de leurs assurés/clients. Ce dispositif sera soutenu par une garantie partielle de l’État. » 

France Relance va consacrer 7 milliards d’euros au numérique et aux start-up alloués directement par le biais de participation aux levées de fonds, d’aide à la transformation digitale des entreprises et des services de l’Etat ainsi que par la formation aux métiers du numérique. Le gouvernement, à travers ces subventions, aimerait dénicher quelques perles de la French Tech, notamment dans le domaine des technologies de rupture.

Par Franck Boccara

Le plan de relance de l’économie de 100 milliards d’euros, baptisé par le gouvernement « France Relance », a pour objectif de rendre à la France en 2022 son niveau d’activité d’avant la crise du Covid-19 et ainsi amorcer une baisse du chômage. Le numérique et les start-up vont bénéficier d’environ 7 milliards d’euros entre 2020 et 2022. Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, est intervenu à plusieurs reprises ces derniers jours pour détailler le volet numérique du plan « France Relance », présenté comme un élément central de ce plan de relance avec trois principaux axes « développer notre écosystème FrenchTech », « Fibrer toute la France et lutter contre l’illectronisme », « Numérisation de l’État, des territoires et des entreprises ».

Dans le détail, le gouvernement va débourser 3,7 milliards d’euros pour les start-up et la souveraineté technologique, dont 2,4 milliards d’euros pour les technologies de rupture. « Les technologies de rupture font partie des technologies critiques qu’on estime devoir maîtriser pour des raisons de souveraineté », explique Cédric O en précisant que « s’agissant des technologies de rupture, il y a d’abord le sujet de la compétitivité. Il est nécessaire d’investir pour qu’en termes de performance et rapport qualité prix, les start-up françaises soient au même niveau que les start-up à l’international ».

500 millions d’euros doivent être directement dédiés aux start-up, notamment pour soutenir les levées de fonds les plus importantes. Ce soutien est censé faire émerger des leaders européens et mondiaux, comme le voulait Emmanuel Macron lorsqu’il annoncait en septembre 2019 qu’il souhaitait voir émerger 25 licornes françaises en 2025. 
Bpifrance, de son côté, va investir près de 400 millions d’euros en 2021, contre 250 millions aujourd’hui et augmenter ainsi le volume global de ses investissements pour aider à l’émergence des pépites françaises sur la scène internationale. Enfin, le PIA (Plan d’Investissement d’Avenir) va augmenter de 60% les aides dédiées à l’innovation pour un total de 800 millions d’euros dont bénéficiera la French Tech pour poursuivre sa mission de fédération d’un écosystème reconnu à l’international.

De plus, 2,3 milliards d’euros sont prévus pour la transformation numérique de l’Etat et des entreprises dont 1,7 milliard d’euros à la transformation numérique de l’État et des territoires. Le gouvernement explique, dans un communiqué, le besoin de « financer le déploiement d’une identité numérique de niveau élevé, la modernisation et la sécurisation des infrastructures numériques de l’État, et l’utilisation de technologies numériques de pointe par les administrations« . Sur ces 2,3 milliards, 385 millions d’euros sont également consacrés à l’accompagnement dans la transformation numérique des TPE, PME et ETI qui est d’autant plus indispensable que « les entreprises françaises sont en retard sur ce sujet », selon Cédric O. Enfin, 200 millions d’euros iront directement aux filières automobile et aéronautique.

La formation n’a pas été oubliée avec 300 millions d’euros dédiés à la formation au digital pour venir en aide aux travailleurs dont les métiers sont affectés par la crise et leur offrir une possible reconversion dans les métiers du numérique. Pour terminer, 800 millions d’euros vont être investis dans la numérique du quotidien pour accélérer la généralisation de la couverture fibrée sur l’ensemble du territoire et pallier de cette facon à la fracture numérique et l’illectronisme.

AMBITION AFRICA 2020 se tiendra les 17 et 18 novembre 2020 au ministère de l’Economie et des Finances ! Organisé par Business France avec le soutien du gouvernement français et des autorités africaines, l’évènement qui est devenu le rendez-vous annuel incontournable des relations franco-africaines, fêtera sa troisième édition avec de nombreux ministres, ambassadeurs et délégations d’entreprises venant de l’ensemble du continent africain.

AMBITION AFRICA 2020 s’articulera autour de 2 journées :

  • une séance plénière en présence d’officiels français et africains
  • des ateliers thématiques sectoriels et transversaux
  • des rendez-vous d’affaires ciblés en format B2B – un village d’experts – des cocktails de networking.

Ambition Africa 2019, placé sous le haut patronage du président de la République Emmanuel Macron et soutenu par le Ministère de l’économie et des finances ainsi que le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, a réuni l’annee derniere plus de 1 250 participants de France et de 39 pays africains. 

L’évènement s’est traduit par un véritable succès avec plus de 2 000 rendez-vous B2B organisés, et une grande couverture par la presse économique et spécialisée avec plus de 100 parutions.

Revivez l’édition 2019 : https://urlz.fr/cWm4

Pays concerné(s)

ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE, ANGOLA, BURKINA FASO, CONGO, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE, CENTRAFRICAINE, RÉPUBLIQUE, CONGO, RÉPUBLIQUE POPULAIRE, CÔTE-D’IVOIRE, CAMEROUN, ÉTHIOPIE, GABON, GHANA, NIGÉRIA, MOZAMBIQUE, KENYA, SÉNÉGAL, OUGANDA, AFRIQUE DU SUD, FRANCE.

Participation entreprises françaises et leurs filiales à l’étranger

  • Tarif unique : 350 € HT
  • RDV B2B inclus
  • Accès à toutes les tables rondes
  • Accès aux cocktails de networking
  • Si vous souhaitez régler par le bon de participation cliquez ici

Pré-inscriptions pour les entreprises africaines

  • Sous-réserve de sélection par les experts Business France
  • RDV B2B inclus
  • Accès à toutes les tables rondes
  • Accès aux cocktails networking

Information pratiques AMBITION AFRICA 2020

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES  
139 rue de Bercy, 75012 Paris
Métro, lignes 14 – 6 (Station Bercy)

HORAIRES
Mardi 17 novembre de 8h à 19h
Mercredi 18 novembre de 9h à 17h
Arriver avec 30 min d’avance. Vous aurez à présenter votre carte d’identité.

VISA
Attention un VISA est nécessaire pour les entreprises africaines. Comptez 3 semaines pour le recevoir.   

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L’export français relève la tête après avoir connu un véritable séisme avec la crise sanitaire. En effet, selon le baromètre de la Team France export, 65% des entreprises sondées en mai affirment continuer à exporter, même en mode dégradé, contre 55% au mois d’avril.

Par Karine Thomas

L’export français a connu un épisode dramatique en ayant eu à affronter tous les obstacles liés à la fermeture des frontières, à la production ralentie ou encore à une demande au point mort. Cependant, de nombreuses PME et ETI ont su s’accrocher et défier toutes les difficultés; c’est ce qu’indique le dernier baromètre de la Team France Export, publié le 18 juin selon lequel 65% des 6000 entreprises sondées entre le 30 mars et le 29 mai toutes régions confondues déclarent poursuivre leurs activités d’exportation, même «en mode dégradé» contre 55% le mois précédent. Ce taux monte même jusqu’à 81% pour les entreprises qui réalisent plus du tiers de leur activité à l’export en temps normal (+13 points par rapport au mois d’avril). Pour Business France «cela souligne le maintien d’une dynamique pour l’international».

Ces entreprises qui ont permis à l’export français de garder un peu de rythme reconnaissent s’être heurtées à de fortes difficultés, principalement dues au manque de visibilité sur l’avenir des marchés (37%) et aux baissent de commandes (25%). Quant aux problématiques logistiques, elles ont tendance à se résorber avec le temps (20% en mai contre 27% en avril).

Les difficultes rencontrées par nos entreprises varient selon les secteurs d’activité. Par exemple, Les filières Industries, Tech & Services désignent comme principal obstacle le manque de visibilité tandis que pour le secteur Agrotech, c’est la baisse des commandes qui est observée. Enfin, pour la filière Art de Vivre, l’activité est perturbée par des problèmes de logistique «qui s’expliquent notamment par une réouverture très progressive des points de vente à l’étranger, l’écoulement des stocks en priorité et la perturbation des collections» selon le baromètre.

L’équipe de France de l’export, qui est un guichet unique composé des Régions, de Business France, des chambres de commerce et de Bpifrance, alerte sur la nécessité d’occuper le terrain et de ne pas se laisser distancer par nos concurrents qui «sont déjà sur le pied de guerre» selon l’expression de Christophe Lecourtier, le directeur général de Business France. Pour Pedro Novo, directeur exécutif Export de Bpifrance, «nous devons guider les entreprises françaises et les aider à penser au monde de demain et à adapter nos produits et services aux nouveaux modes de distribution et aux enjeux de développement durable».

Depuis le début de la crise du coronavirus, les entreprises ayant les meilleures notations ESG* ont montré une plus forte résistance au choc économique et financier. Quelques semaines avant l’expansion de la pandémie, Bloomberg mettait déjà en avant la surperformance des fonds ESG. Une preuve empirique de la pertinence de la RSE ?

Par Bertrand Desmier – Expert Associé Tennaxia

La prise en compte des enjeux de développement durable serait donc une source de compétitivité et de durabilité et non un centre de coûts comme on a pu le penser, ou le simple creuset d’abondantes contraintes réglementaires.

Corrélation RSE et performance

Dès 2016, France Stratégie avait publié une étude intitulée “Responsabilité sociale des entreprises et compétitivité” et sous-titrée Évaluation et approche stratégique. Les rédacteurs affirmaient que la RSE est significativement corrélée avec la performance économique des entrepriseset de préciser que “on observe un écart de performance économique d’environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas.

En août 2018 le Financial Times publiait les résultats d’une étude réalisée par Axioma. Ses conclusions ? Les sociétés qui affichent les meilleurs résultats en matière environnementale, sociale et de gouvernance ont également des performances financières plus élevées. Ce n’est pas la première étude qui va dans ce sens. L’an dernier, une analyse du Boston Consulting Group, portant sur plus de 300 des plus grandes sociétés pharmaceutiques, de biens de consommation, de pétrole et de gaz, et des entreprises technologiques, a constaté que les entreprises plus éthiques sont plus profitables.

Sustainable Brands ** avait répertorié la même année pas moins de 22 études prouvant le retour sur investissement de la mise en œuvre de politique RSE publiées au cours des dernières années

Transition écologique et transition vers la performance globale et durable

C’est dans ce contexte de RSE synonyme de performance que le ministère de la transition écologique et solidaire, Bpifrance et l’ADEME ont lancé le 5 juin le Plan d’accélération de la transition écologique des TPE et PME, avec 250 millions d’euros à la clé.

Au-delà de la seule transition écologique (au passage, les entreprises françaises ont augmenté leurs dépenses d’investissement ou d’étude dédié à la protection de l’environnement de 11% en 2018), on pourrait aussi évoquer la transition vers la performance globale des entreprises.

Une performance globale et durable, génératrice de création de valeur pour elle et ses parties prenantes. Autrement dit la mise en œuvre d’une Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) intégrée et donc pilotée, incarnée par TOP management de l’entreprise et appropriée et déployée par toutes les équipes. Son avènement appelle les entreprises à montrer concrètement comment elles s’inscrivent dans la Cité, répondant aux enjeux sociaux et sociétaux ; comment elles agissent pour préserver l’environnement. Il s’agit de démontrer la capacité de l’entreprise à s’inscrire dans la durée alors que se multiplient les changements climatiques, politiques, économiques, sociaux et communicationnels, à une échelle planétaire, à un rythme effréné. Un défi qui vaut aussi pour affronter les effets de la pandémie qui a paralysé notre économie.

(*) : Environnement Social Gouvernance

(**) : (https://go.sustainablebrands.com/resources-report-22-research-studies-proving-the-roi-of-sustainability)

Bpifrance Inno Génération 2020 se tiendra le 1er octobre 2020 à l’Accor Arena Paris. Après avoir réuni plus de 52 000 entrepreneurs l’année dernière, L’évènement fait son grand retour avec une 6ème édition totalement dédiée à un seul thème dont tout le monde a pu ressentir l’importance ces derniers temps : LA LIBERTÉ
 
Entrepreneurs de TPE, PME et ETI, nous avons traversé cette période ensemble[s], alors retrouvons-nous pour célébrer le renouveau ! Vous êtes attendus le 1er octobre 2020 à l’AccorHotels Arena pour le plus grand rassemblement business d’Europe.
Les Créateurs, startuppers, grands groupes, étudiants, chercheurs sont également les bienvenus à la Bpifrance Inno Génération 2020 avec au programme plus de 400 ateliers et conférences :

•  Créateurs : « Comment rebondir après une crise ? »
•  Industriels : « Vers une nouvelle autonomie industrielle européenne, quels enjeux pour de futures filières prometteuses ? »
•  Grands groupes et startups : « Bonnes pratiques de collaborations entre grands groupes et startups Deeptech »

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Bpifrance Université organise deux webinaires de E-formation Rebond les 2 et 4 juin intitulés « Activez et préparez votre rebond » et destinés à accompagner les dirigeants de PME et ETI dans la reprise de leur activité et à adapter leurs entreprises aux réalités actuelles à l’aide de clés, méthodes et conseils d’experts.

Le 2 juin de 14h à 15h :
Sécurisez vos opérations en phase de rebond

Cette E-Formation Rebond vous aidera à comprendre les nouvelles attentes de vos clients, réorganiser la prospection et la distribution, repenser l’offre, le marketing, les équilibres de portefeuille à l’international… et évoquant les sujets suivants :

  • Les impacts de la Crise Convid-19 et les enjeux associés,
  • Planifier pour anticiper : revoir les priorités, établir un PIC, définir des indicateurs…
  • Penser opérations agiles : comment rester ou devenir une organisation flexible, repenser sa chaîne de valeur, s’organiser à chaque niveau de l’entreprise, optimiser les opérations,
  • Piloter au plus près et animer la performance.

L’intervenante :

  • Christine Le Guennec – Tarapoto
    Consultante indépendante depuis 2018, Christine Le Guennec se consacre à l’amélioration des opérations – de la stratégie aux routines quotidiennes – de ses clients.

Son parcours :

Opérationnel (5 années) : Carrefour (qualité, direction supermarché), direction / turnaround d’un restaurant, ébéniste
Conseil (17 années) : McKinsey (formée par des anciens Toyota au lean manufacturing), Kea (Supply Chain) et KEPLER (développement de l’entité opérations)

  • Lysiane Bessonnet –Kepler
  • Edouard Alquie – Kepler

Lors de ce webinaire de E-Formation Rebond, Christine Le Guennec, Lysiane Bessonnet et Edouard Alquie reprendront les aspects de la démarche afin de les éclaircir et de répondre en direct à vos questions.
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Le 4 juin de 11h à 12h:
Adaptez votre organisation et vos modes de management

Cette E-Formation Rebond vous amenera à réfléchir et à accélérer la transformation de vos organisations afin de les rendre plus agiles, plus collaboratives, plus responsabilisantes…en abordants les sujets suivants :

  • mobiliser vos collaborateurs,
  • développer la collaboration au sein de l’entreprise,
  • adapter les dispositifs managériaux,
  • mettre en place de nouveaux modes de travail,
  • repensez vos expériences candidat & collaborateur.

L’experte : Valérie Quinault – Astrea

DRH depuis plus de 25 ans, Valérie accompagne les dirigeants sur la structuration de leur organisation, sur leur positionnement et l’animation de leurs équipes pour répondre aux enjeux business. La transformation et la gestion du changement en intégrant les équipes est un leitmotiv dans son approche : Cultiver les qualités de chacun et le potentiel collectif pour renforcer la motivation et améliorer en conséquence la performance et la rentabilité. Elle s’engage totalement auprès des dirigeants en véritable « Sparing Partner », elle capitalise sur son expérience pour les « confronter avec bienveillance » sur leurs problématiques et les accompagne grâce au très fort lien de confiance qu’ils développent ensemble. 

Valérie Quinault reviendra lors de ce webinaire sur les aspects de la démarche et répondra en direct à vos questions.

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