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RSE : Rendre l’Entreprise Solidaire !

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L’entreprise contribue depuis toujours au maintien de la société civile en tant qu’acteur majeur de son fonctionnement : création d’activités, promotion sociale, accès aux services et produits de première nécessité et participation au système d’accompagnement social via les différentes cotisations. Aujourd’hui, le concept d’entreprise solidaire va bien plus loin avec une implication beaucoup plus active dans les défis sociétaux.

Par Jean-Michel pasquier – Fondateur et Président de KOEO

En effet, la période que nous traversons toutes et tous nous indique d’aller plus loin. Que ce soit en tant que citoyen-collaborateur ou citoyen-chef d’entreprise, une petite voix intérieure s’est installée depuis le printemps dernier en chacun de nous pour nous dire : et si nous allions plus loin tous ensemble pour résoudre les nombreux enjeux sociétaux qui s’annoncent ? Et si nous mettions fin à une certaine routine professionnelle et personnelle pour adopter de nouvelles habitudes dans nos engagements liés à l’intérêt général et assumer réellement notre rôle d’entreprise solidaire ? On le voit sur le terrain, la dynamique du bénévolat a été et reste incroyablement forte et enthousiasmante sur tous nos territoires avec cette double crise sanitaire et économique. Et au niveau de l’entreprise, des mesures « prémices », comme le don de RTT à des collaborateurs aidant, avaient déjà ouvert la voie depuis quelques années à une solidarité factuelle renforcée.

En parallèle, plusieurs autres signaux venant de la société civile peuvent également nous rassurer sur la réalité du cercle vertueux de l’entreprise solidaire depuis quelques années déjà : l’appétence de plus en plus exprimée par les jeunes diplômés vers des jobs riche de sens et pas forcément liés à la plus forte rémunération, leur défiance face aux entreprises qui ne respectent pas les règles les plus élémentaires en matière de protection de l’environnement. Mais aussi dans le champ législatif depuis 2014 la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire, qui ouvre des opportunités aux projets axés sur des impacts sociétaux forts. Plus récemment, et avec la loi Pacte, nous avons eu les Entreprises à Mission, qui se doivent de respecter un certain nombre d’engagements vis à vis de leurs parties prenantes. Bref, c’est une évolution tangible qui s’installe autour de nous, et qui rejaillit d’ailleurs aussi auprès des acteurs publics que sont les collectivités locales, comme les communes par exemple, qui elles mêmes cherchent à (re)construire le bien commun local, via la création de services de proximité à forte valeur ajoutée sociétale : jardins/potagers communaux bio partagés, co-voiturage communal, tiers-lieux de quartier, la liste commence à être exemplaire sur nos territoires. On retrouve là la célébre théorie des colibris : c’est l’addition de chaque micro action locale qui nous permettra de changer peu à peu la donne par rapport aux nombreux nouveaux défis économiques et environnementaux !

Profitons donc de ce sursaut citoyen extra-ordinaire pour installer dans l’ADN de nos entreprises des possibilités conjointes d’engagement avec les acteurs associatifs de nos territoires : portons et relayons des offres de missions de bénévolat ou de mécénat de compétences à nos salariés, ouvrons nos portes à des structures de l’intérêt général local pour qu’elles viennent présenter leurs actions à nos collaborateurs, créons des partenariats inédits et riches en impacts sociétaux ! Comme pendant toutes les crises, de nouvelles voies sont à emprunter, notamment celle de la défense de l’intérêt général collectif qui est plus que jamais une priorité.

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Les voyageurs d’affaires se déplacent généralement avec des données sensibles concernant leur entreprise et ils représentent souvent, à ce titre, une cible de choix pour la cybercriminalité, notamment lors de situation de concurrence ou de guerre économique. Voyons quels sont les principaux dangers existant et les précautions à prendre.

Par Franck Boccara

Même si les PME et ETI intègrent de plus en plus la protection contre la cybercriminalité à leur politique de voyage, seulement le tiers de ces entreprises déclarent avoir adopté de réelles mesures de sécurité dans ce domaine. Ces chiffres demeurent assez inquiétants lorsqu’on sait que la cybercriminalité augmente en volume et en sophistication dans un contexte ou la concurrence se transforme facilement en guerre économique.

Le voyageur d’affaire, et à travers lui son entreprise, se trouve donc souvent en état de vulnérabilité face à une cybercriminalité qui visent principalement deux objectifs : la perturbation du système informatique et communicationnel de l’entreprise et le vol de données. Pour arriver à leurs fins, les cybercriminels disposent aujourd’hui d’opportunités grâce à des développement technologiques tels que le cloud, l’Internet des Objets, l’intelligence artificielle ou le développement de la 5G qui impliquent une explosion du nombre de données et du nombre d’appareils et de capteurs connectés.

En dehors de cas particuliers ou les attaques peuvent émaner d’institutions ou d’états disposant de moyens particulièrement sophistiqués, la cybercriminalité est généralement rendue possible par la négligence des voyageurs d’affaires et par un manque d’information. Elle peut donc être évitée par la mise en place de bonnes pratiques et d’habitudes comportementales simples comme par exemple :

  • Ne pas laisser un ordinateur allumé lors de votre absence (dans un train, dans une chambre d’hôtel…)
  • Connaître les endroits de connexion à risques (les aéroports, notamment) et se comporter en conséquence.
  • Eviter de se servir de clés USB qu’on se serait fait remettre (lors d’un salon professionnel ou d’une rencontre par exemple).
  • Utiliser des accessoires de protection simples tels que la webcam cover ou le filtre de confidentialité pour écran d’ordinateur
  • Mettre en place et se servir de systèmes de sécurité d’entreprise, tels que les corridors de communication VPN

Evidemment, l’idéal est de voyager uniquement avec les informations nécessaires afin de limiter les risques. Pour cela, certaines entreprises ont déjà adopté cette règle catégorique et réservent pour leurs voyageurs d’affaires des ordinateurs et des smartphones quasiment vierges car elles ont bien compris qu’au delà de la nuisance directe de la cyberattaque, celle-ci entraine des conséquences graves pour la réputation de l’entreprise dont la crédibilité et la fiabilité seront sérieusement mises à mal, ce qui aura inévitablement un impact négatif sur les clients et partenaires et donc sur le chiffre d’affaire.

 

GIREVE - La marketplace qui connecte l'écosystème des nouvelles mobilités
GIREVE est le leader européen de l’intermédiation sur le secteur des nouvelles mobilités. Cette marketplace, qui compte à son actif plusieurs millions de transactions, permet de connecter et de faciliter les échanges entre tous les acteurs de l’éléctromobilité (pouvoir publics, gouvernement et entreprises). Les entreprises de cet écosystème font appel à GIREVE afin d’obtenir un état des lieux de la recharge sur un territoire, définir une stratégie de développement sur un nouveau marché, mettre en œuvre la transition énergétique de leur entreprise, étendre leurs activités ou encore anticiper les problématiques à venir. Eric Plaquet, Président de GIREVE et Amandine De Oliveira, Directrice Conseil, nous parlent du rôle de cette plateforme de marché qui a su devenir un pivot central de ce marché à la croissance spectaculaire.
La récente déclaration du président de la république Emmanuel Macron qui appelle à accélérer l’économie de guerre pour faire face aux défis actuels est certes anxiogène de prime abord. Cependant si l’on observe cet appel sous un angle purement économique, cette orientation offre un terrain fertile pour les PME et ETI françaises, avec des opportunités stimulantes et des perspectives de croissance. Voyons donc dans cet article qui peut en profiter, pourquoi et comment. Par Franck Boccara Plusieurs secteurs sont particulièrement bien positionnés pour prospérer dans une économie de guerre. La défense et la sécurité sont des domaines évidents, où les entreprises spécialisées dans la fabrication d’équipements militaires, de systèmes de sécurité et de technologies de surveillance peuvent connaître une forte demande. De même, les entreprises œuvrant dans le domaine de la santé et des sciences de la vie, telles que les fabricants de dispositifs médicaux, les laboratoires pharmaceutiques et les fournisseurs de services de santé, sont susceptibles de voir leurs activités stimulées. En outre, les secteurs de la technologie et de l’innovation, y compris les entreprises axées sur la cybersécurité, l’intelligence artificielle, et les technologies de communication avancées, sont essentiels pour soutenir les opérations militaires modernes et peuvent donc bénéficier d’investissements accrus dans une économie de guerre. Enfin, les industries manufacturières, telles que l’aérospatiale, l’automobile et l’électronique, qui soutiennent la production de biens stratégiques et la fourniture de composants critiques, devraient également voir des opportunités émerger dans ce contexte. En capitalisant sur ces secteurs d’activité prometteurs, les PME et ETI françaises peuvent jouer un rôle clé dans l’économie de guerre tout en renforçant leur position sur le marché national et international.

Les leviers de croissance pour les PME et ETI pendant une économie de guerre

Contrats gouvernementaux : Avec une économie de guerre en place, le gouvernement français sera susceptible de passer des contrats pour répondre aux besoins urgents en matière de défense, de sécurité, et de santé. Les PME et ETI spécialisées dans ces domaines auront l’occasion de fournir des biens et des services essentiels, ou même de collaborer avec des grandes entreprises pour répondre à ces demandes. Innovation technologique : L’économie de guerre nécessite souvent des avancées technologiques rapides pour répondre aux défis complexes. Les PME et ETI innovantes dans les secteurs de la technologie, de la recherche et du développement seront en mesure de proposer des solutions novatrices pour des problèmes tels que la cybersécurité, la logistique militaire et les équipements de santé. Soutien à la production nationale : Dans une économie de guerre, la capacité de production nationale devient cruciale pour assurer l’approvisionnement en biens essentiels. Les PME et ETI manufacturières françaises pourraient bénéficier d’incitations et de soutiens gouvernementaux pour augmenter leur capacité de production, favorisant ainsi la relocalisation et la résilience de la chaîne d’approvisionnement. Exportations : Alors que la demande intérieure peut être priorisée, une économie de guerre offre également des opportunités d’exportation pour les PME et ETI françaises. Les entreprises compétitives dans des secteurs tels que la défense, la santé, et la technologie peuvent trouver de nouveaux marchés à l’étranger, renforçant ainsi la position de la France sur la scène internationale. Collaboration et partenariats : Face à des défis complexes, la collaboration entre les entreprises, la recherche et le gouvernement devient essentielle. Les PME et ETI françaises ont la possibilité de s’associer avec d’autres acteurs de l’écosystème pour créer des solutions holistiques et synergiques, renforçant ainsi leur compétitivité et leur capacité d’innovation En conclusion, l’appel d’Emmanuel Macron à accélérer l’économie de guerre ouvre de nouvelles perspectives pour les PME et ETI françaises. En capitalisant sur les opportunités offertes par cette orientation stratégique, ces entreprises peuvent non seulement contribuer à l’effort national, mais aussi renforcer leur position sur le marché mondial, favorisant ainsi la croissance économique et la résilience à long terme de la France.
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