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Pyramide des tâches : favorisez la performance et l’engagement des collaborateurs

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Les attentes des  collaborateurs ont changé ! Désormais en quête de sens et d’équilibre, les salariés ont besoin de faire partie d’un projet dans lequel ils se sentent utiles, stimulés et pris en compte. Pour recruter et fidéliser les candidats, il est donc crucial d’intégrer ces changements dans l’organisation et le management de l’entreprise, notamment en comprenant le principe de pyramide des tâches.

Par Aude GueiConsultante indépendante AG Conseil

Pour fidéliser ses collaborateurs et être performant, l’enjeu majeur du management est de mettre les salariés sur des missions dans lesquelles ils apporteront le plus de valeur tout en préservant leur motivation et bien-être.

Cette pyramide des tâches du travail est un moyen de répondre à cette problématique.

=> On parle beaucoup d’énergie environnementale/empreinte écologique, mais je n’ai jamais entendu parlé de « l’énergie structurelle » ou de « l’empreinte énergétique » que génère une entreprise sur les collaborateurs malgré la hausse des burnouts.
Pourtant, il y a bien une énergie/dynamique/impulsion qui est insufflée par l’environnement de travail (Poste, management, climat social…).
Celle-ci va fortement influencer la motivation, créativité, productivité (Impulsion positive) des collaborateurs ou bien leur désengagement, stress et mal-être (Impulsion négative).

LES MISSIONS ET TÂCHES du collaborateur représentent 80% DU TEMPS DE TRAVAIL.
Pour renforcer l’implication des salariés et les fidéliser, il est donc primordial de 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐧𝐬 et de veiller à l’intérêt du poste.

▶ Lorsque nous travaillons sur des tâches stimulantes, nous sommes plus productifs et créatifs.

Cela nous connecte à un espace de plaisir et d’inspiration où la créativité et les idées foisonnent de manière naturelle et fluide.
La confiance du collaborateur est renforcée et son travail apporte une valeur ajoutée à l’entreprise créant ainsi une dynamique gagnant/gagnant.

D’UN POINT DE VUE HUMAIN

 

=>L’homme a besoin d’être stimulé et d’avoir de nouveaux challenges pour être épanoui.

Au 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞, mettre son attention sur des tâches perçues comme « désagréables » ou « sans intérêt » sur une longue période, demande une quantité d’énergie importante à l’être humain.

Même si la tâche doit et sera accomplie, celle-ci sera effectuée à reculons et donc avec une productivité et qualité moindre.

=>  Si ces tâches « énergivores« représentent une part importante du poste, elles pourront impacter le moral, la motivation et/ou la 𝐬𝐚𝐧𝐭é du collaborateur.

En effet, de plus en plus d’entreprises ne remplacent pas les partants, créant ainsi beaucoup de frustration et d’amertume chez de nombreux collaborateurs.
Un certain nombre d’entre eux ne se retrouvent plus dans l’évolution de leur poste contraints de reprendre des tâches ou missions qui ne répondent pas à leurs attentes (ex :70% de tâches non désirées et 30% stimulantes).

▶ Pour éviter tous ces écueils et des départs inattendus, il est donc nécessaire de réaliser un véritable état des lieux des missions et tâches du collaborateur pour évaluer son niveau d’intérêt et de performance par rapport à son poste.

Ce premier entretien permettra de mieux identifier les leviers de motivation du collaborateur ainsi que les freins individuels et organisationnels qui l’empêchent d’effectuer efficacement son travail (ex: problème d’accès à l’information, procédures non écrites, difficultés spécifiques…).

Pour que cet échange s’inscrive dans une démarche d’amélioration continue et de fidélisation, des points semestriels de suivi devront être organisés avec le salarié.

Intégrer cette démarche dans le management apportera les bénéfices suivants :

  • Créer de nouveaux indicateurs de suivi de performance et de motivation
  • Prévenir les risques psychosociaux et les départs
  • Mieux cibler les besoins en formation et accompagner le collaborateur dans son évolution
  • Développer une intelligence collective en s’appuyant sur les forces de chacun
  • Améliorer l’adaptabilité des équipes et leur productivité
  • Favoriser l’engagement et la fidélisation des collaborateurs
  • Renforcer la marque employeur

Et si vous adaptiez le contenu des postes aux appétences des collaborateurs en appliquant le principe de pyramide des tâches afin de libérer leur CRÉATIVITÉ, créer de L’ENGAGEMENT et favoriser la PERFORMANCE ?

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Un programme dense et inspirant

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Directive européenne sur la transparence des rémunérations : un bouleversement à venir pour les PME et ETI françaises
Le 7 juin 2026, une nouvelle ère s’ouvrira pour les entreprises européennes. C’est à cette date qu’entrera en vigueur la directive européenne sur la transparence des rémunérations, un texte adopté par le Parlement européen en 2023, avec pour ambition de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Si l’objectif est clair et légitime, cette directive soulève de nombreuses interrogations, en particulier pour les PME et ETI françaises, qui devront s’adapter à des obligations inédites en matière de communication interne et externe. Bien plus qu’un simple ajustement réglementaire, il s’agit d’un potentiel tournant culturel, organisationnel et stratégique. Par Franck Boccara

Transparence salariale : vers la fin d’un tabou ?

La directive européenne sur la transparence des rémunérations impose aux entreprises de plus de 100 salariés — puis à celles de plus de 50 à moyen terme — de publier des informations détaillées sur les niveaux de rémunération par genre. Elle introduit également le droit pour chaque salarié de demander à connaître la rémunération moyenne, par sexe, pour les postes équivalents. Autrement dit, les entreprises ne pourront plus garder secrètes les différences de salaires, même si elles résultent d’éléments structurels ou historiques. Dans la culture managériale française, cette transparence reste jusqu’à présent largement taboue. Beaucoup de dirigeants, en particulier dans les PME et ETI, ont fondé leur politique salariale sur la flexibilité et la confiance, avec des marges d’ajustement laissées à l’appréciation du dirigeant. Le passage à une logique de transparence généralisée remet en question cette approche intuitive, au profit d’une gestion plus normée, plus formalisée, et potentiellement perçue comme plus rigide.

Risques de tensions internes et de démotivation

Le premier impact direct, et peut-être le plus délicat à gérer, sera humain. Rendre visible ce qui, jusqu’ici, ne l’était pas, risque de faire émerger des tensions au sein des équipes. Même si des écarts de salaires sont parfois justifiés par des différences de parcours, de responsabilités ou d’ancienneté, leur mise en lumière brutale pourrait générer incompréhensions, frustrations et remise en question du management. Pour les PME et ETI, où les équipes sont souvent réduites et les rapports humains plus directs, ces tensions peuvent avoir un effet disproportionné. Une perte de motivation, voire un départ de collaborateurs clés, peut très vite déséquilibrer une organisation à taille humaine. À cela s’ajoute la difficulté, pour les dirigeants, d’anticiper les réactions et de se préparer à justifier des situations qu’ils n’ont parfois jamais formalisées noir sur blanc.

Un facteur aggravant pour la concurrence entre entreprises

Autre enjeu de taille : la compétitivité. En imposant une transparence accrue, la directive européenne sur la transparence des rémunérations pourrait accentuer la concurrence salariale, tant au niveau national qu’international. Aujourd’hui, un dirigeant de PME peut composer avec son marché local, ses contraintes budgétaires et ses priorités internes. Demain, les niveaux de rémunération deviendront comparables, lisibles et donc comparés – par les salariés eux-mêmes, mais aussi par les recruteurs de grandes entreprises. Les PME et ETI, dont les marges de manœuvre financières sont souvent plus réduites, pourraient se retrouver sous pression pour aligner leurs grilles salariales sur celles de groupes plus puissants. Cela pourrait notamment nuire à leur attractivité sur certains profils techniques ou pénuriques, qui privilégieront les structures capables d’afficher des rémunérations plus généreuses, et désormais visibles.

Des réorganisations RH à anticiper

L’application de cette directive implique aussi un véritable chantier administratif et stratégique. Pour nombre de PME et ETI, cela signifiera d’abord se doter d’outils de pilotage et de reporting RH plus complets, voire de recruter des compétences spécifiques en la matière. Il faudra classer, comparer, expliquer, documenter… et surtout justifier. Les systèmes de classification des postes, rarement formalisés dans les structures de taille intermédiaire, deviendront une nécessité pour pouvoir répondre aux exigences légales et dialoguer avec les représentants du personnel. Il s’agira aussi de construire un discours cohérent et rassurant, à destination des salariés comme des partenaires sociaux. La pédagogie deviendra un outil managérial à part entière : expliquer les critères d’évolution, les logiques d’augmentation, les systèmes de bonus… autant d’éléments qui devront être structurés pour être compris et acceptés.

Une opportunité… à condition d’être bien préparé

Malgré les craintes légitimes, cette directive peut aussi être perçue comme une chance pour les PME et ETI qui sauront s’y adapter de manière proactive. Elle offre l’opportunité de moderniser les pratiques RH, de professionnaliser les outils de gestion des compétences, de renforcer la confiance interne par la clarté des règles du jeu. Elle permet aussi de se positionner comme un employeur engagé sur les sujets d’égalité professionnelle, ce qui peut devenir un levier d’attractivité pour les nouvelles générations, plus sensibles à la transparence et à l’équité. Mais pour transformer cette contrainte en levier, il faudra anticiper. Attendre la dernière minute reviendrait à subir l’obligation sans pouvoir la maîtriser. Il s’agit dès à présent de faire un état des lieux, de se former, de consulter ses instances, de communiquer progressivement pour habituer les équipes à cette évolution. Et surtout, d’ajuster les pratiques existantes avant que la transparence ne les mette crûment en lumière.

Une directive à ne pas sous-estimer

En apparence technique, cette directive européenne sur la transparence salariale porte en réalité une transformation profonde de la culture managériale en entreprise. Pour les PME et ETI françaises, elle soulève des enjeux sensibles : maintien de la cohésion interne, équilibre économique, attractivité RH, conformité juridique. À l’heure où ces entreprises sont déjà confrontées à des défis multiples – transition écologique, numérisation, inflation des coûts – cette nouvelle exigence pourrait apparaître comme une charge de plus. Mais elle peut aussi devenir un révélateur de maturité organisationnelle. Les dirigeants qui choisiront de s’en emparer dès maintenant pourront non seulement éviter les risques, mais surtout renforcer leur légitimité, leur image et leur performance sociale. À condition, bien sûr, de ne pas attendre 2026 pour agir.
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