Les dirigeants d’entreprise représentent une bonne partie de la clientèle des différents prestataires en gestion de fortune. Ces derniers proposent des solutions personnalisées qui vont de l’immobilier à la gestion d’actifs en passant forcément par la défiscalisation et l’optimisation fiscal. Ces choix, parfois complèxes, obligent les détenteurs de patrimoine à faire appel à des professionnels hautement qualifiés.
Par Franck BOCCARA
Un million d’Euros d’actifs financier !! c’est le seuil à partir duquel on peut parler de gestion de fortune. Pour gérer ses valeurs, il est impératif d’exiger un haut niveau de services financiers, comptables, fiscaux et juridiques. Pour cela, il est souhaitable de choisir un prestataire qui regroupe en son sein autant d’experts affutés dans ces domaines.
Les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI), les multifamily offices, les banques privées ou les services spécialisés des banques traditionnelles sont les interlocuteurs habituels. Ceux-ci vont vous conseiller dans vos placements ou gérer directement votre portefeuille. Cependant, la pression fiscale reste l’élément décisif à toute gestion efficace et c’est pour mieux la maitriser qu’interviennent les deux outils incontournables: la défiscalisation et l’optimisation fiscale.
La défiscalisation est la conséquence de la vente d’un produit financier ou immobilier, l’optimisation fiscale, quant à elle, est une notion beaucoup plus fine et adroite car elle a attrait à l’optimisation du mode de détention des actifs du client.
C’est l’optimisation fiscale qui, par exemple, qui vous guidera dans vos investissements immobiliers. A savoir sous quelle forme les détenir (seul ou en indivision ? En pleine propriété ou en démembrement ? En direct ou dans une SCI ?).
On comprend mieux alors l’importance d’avoir face à soi un prestataire qui maitrise toutes les facettes d’une optimisation maximale d’autant plus de l’IFI (anciennement ISF) a une tranche marginale la plus élevée de 1,5% alors que l’OAT de la France rapporte moins de 1 % sur une maturité de 10 ans.
La gestion classique d’actif patrimonial est, de ce fait, un peu dépassée. Aujourd’hui, il est primordial qu’elle soit en phase avec une gestion efficiente de votre passif, qui aura pour but de minorer la pression fiscale et d’optimiser vos crédits.
Un autre paramètre qui fait souvent la différence est la présence à l’international des gérants de fortune, une présence qui permet d’accompagner et de rassurer des clients de plus en plus « globe trotters ».
Cette ébauche de la gestion de fortune nous a permis de rappeler certaines grandes lignes que nombre d’entre vous connaissent. Les questions plus concrêtes et plus précises des dirigeants d’entreprises nous engagent à présenter prochainement sur www.pme-eti.fr des solutions adéquates en donnant la parole directement à certains prestataires spécialisés en la matière.
A suivre !!!
Le conseil d’entreprises France-Thaïlande de MEDEF International vous invite à participer à sa prochaine réunion autour de S.E.M. Jean-Claude POIMBOEUF, ambassadeur de France en Thaïlande, le mardi 6 janvier 2025, de 11h00 à 12h30. Le marché thaïlandais offre aux PME et ETI françaises un accès stratégique à l’Asie du Sud-Est, combinant croissance dynamique, main-d’œuvre qualifiée et environnement pro-investissement, idéal pour diversifier leurs implantations et capter de nouvelles opportunités commerciales régionales.
La Thaïlande, avec environ 71,6 millions d’habitants et un PIB d’environ 526 milliards USD, demeure l’une des économies les plus diversifiées d’Asie du Sud-Est. Sa croissance, stable autour de 2-2,5 %, s’appuie sur une base industrielle solide, un tourisme en reprise et une position stratégique au cœur de la région. En parallèle, le pays fait face à plusieurs défis structurels, notamment un vieillissement démographique, une compétitivité industrielle mise sous pression par la montée en puissance de voisins régionaux, ainsi qu’un climat politique en transition, alors que le pays se dirige vers de nouvelles élections qui pourraient redéfinir les priorités économiques nationales.
Dans ce contexte, la perspective d’un nouveau cycle politique ouvre une phase d’incertitude mais aussi de possibles réorientations stratégiques dans des domaines clés : attractivité des investissements, politique énergétique, soutien à l’innovation. Le Power Development Plan 2024-2037, estimant 60,2 GW de nouveaux besoins en énergie, et les projets liés à l’Eastern Economic Corridor restent des axes forts, avec de nombreuses opportunités dans les infrastructures, le numérique, la mobilité et la transition énergétique.
La participation du royaume aux cadres régionaux (ASEAN, RCEP) et la relance des discussions avec l’Union européenne pour un accord de libre-échange renforcent par ailleurs l’attractivité du pays.
Les relations franco-thaïlandaises s’inscrivent dans une dynamique positive, marquée par un intérêt croissant des autorités et des acteurs économiques thaïlandais pour l’expertise française dans la ville durable, l’énergie, l’aéronautique, l’agroalimentaire ou encore les industries culturelles et créatives. La France demeure une porte d’entrée naturelle vers le marché européen.
Dans ce contexte, cette réunion du conseil d’entreprises France-Thaïlande offre l’occasion aux participants de :
- mieux appréhender les opportunités et risques liés à la situation économique et politique de la Thaïlande ;
- échanger sur la relation bilatérale et identifier des axes de coopération adaptés.
- explorer les projets prioritaires, en particulier ceux liés à l’EEC, aux infrastructures, au numérique, à la transition énergétique et aux industries du futur ;






