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Contrat d’assurance-vie luxembourgeois : A quoi sert-il ?

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Le contrat d’assurance-vie luxembourgeois (ou de capitalisation) séduit de plus en plus les épargnants. Ce qui a incité les compagnies d’assurance à réduire les tickets d’entrée à des montants plus faibles (en général 250K€). Vous l’aurez compris avec cette introduction, ces contrats sont plus accessibles mais demeurent destinés à des épargnants assez fortunés. Pourquoi séduisent-ils autant ? La réponse est triple : triangle de sécurité, possibilités d’investissement infinies, accès aux devises dans le contrat.

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Le triangle de sécurité :

En 2008, lors de la crise des subprimes, une partie des épargnants français a souhaité une plus grande protection de ses investissements, c’est-à-dire supérieure aux 70K€ et 100K€, respectivement pour les contrats d’assurance et les dépôts bancaires. Ce besoin s’est encore accentué au moment de la crise de la zone Euro en 2011.

C’est alors que le triangle de sécurité du contrat d’assurance-vie luxembourgeois est apparu comme la solution pour nombre de professionnels et d’investisseurs.

C’est tout d’abord l’intervention protectrice du régulateur dans les livres de la banque dépositaire en cas de difficulté de l’assureur.

C’est ensuite le « super privilège » qui donne une supériorité absolue aux créances d’assurance sur toute autre créance dont la compagnie serait débitrice (Etat, salariés, sécurité sociale, etc.).

Et enfin, c’est la ségrégation des actifs, c’est-à-dire que contrairement à ce qui se passe avec les contrats français, les actifs couvrant les contrats constituent un patrimoine distinct des fonds propres de l’assureur.

En clair, votre protection en cas de défaillance de l’assureur est plus importante dans ces contrats. Sachant, que la loi Sapin 2, notamment la partie sur l’indisponibilité du contrat sur 3 mois renouvelable une fois, ne trouverait sans doute pas à s’appliquer.


Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Possibilités d’investissements infinies ou presque :

Même si désormais, les contrats français classiques offrent de très nombreuses allocations possibles, il n’en demeure pas moins que les possibilités sont plus importantes dans le cadre du contrat d’assurance-vie luxembourgeois.

En effet, dans le contrat luxembourgeois, vous pouvez naturellement être investi en gestion libre mais aussi dans un ou plusieurs FID (Fonds Interne Dédié – une sorte de mandat de gestion confié à une Société de gestion de notre choix) ou encore dans des FAS (Fonds d’Assurance Spécialisé – qui sont plus comme un mandat confié directement à votre Conseil en Gestion de Patrimoine).

Vous pouvez combiner toutes ces possibilités de gestion sous réserve de respecter les minimums par type de gestion qui parfois sont de 125K€ pour les FAS par exemple.

Piloter son exposition aux devises :

Le cas classique est celui où vous êtes expatrié mais que vous rentrez en France. Vous avez donc souvent des liquidités en Dollar USD que vous ne souhaitez pas nécessairement changer pour de l’Euro.

Vous souhaitez conserver cette double exposition aux devises mais quand même investir. Le contrat luxembourgeois permet cela.

Toutes les devises ne sont pas admissibles mais la plupart des « grandes » devises le sont. Et bien sûr aucune devise non transférable ne l’est.

Cela peut être utile aussi si on souhaite investir sur des fonds actions US en étant réellement exposé à la devise.

Cela peut être utile également quand on ne veut pas changer ses devises à une période qui ne serait pas favorable.

En conclusion, le contrat d’assurance-vie luxembourgeois est un outil sophistiqué de gestion de son patrimoine qui en plus des avantages évoqués ici, permet également d’assurer la neutralité fiscale et donc est encore plus pertinent quand le souscripteur connaît ou pourrait connaître une mobilité internationale.

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CEFC - Découvrez le Comité d'Échanges Franco-Chinois

Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et réseaux qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Découvrez le Comité d’Échanges Franco-Chinois (CEFC), une organisation pour le développement des projets et des échanges entre la Chine et la France.

Qui sommes-nous ?

Le CEFC, c’est :

  • Une organisation dédiée au développement des projets et des échanges entre la France et la Chine ;
  • Un accompagnement de entreprises françaises exportant vers la Chine et des entreprises chinoises implantées en France ;
  • Une équipe biculturelle au contact du monde des affaires, plongée au cœur d’un réseau d’entrepreneurs et d’acteurs tournés vers la France et la Chine ;
  • Des liens privilégiés avec les institutions et les médias français comme chinois ;
  • 3 000 sympathisants et près de 60 membres de son Club RéseauXchine ;

La mission du CEFC…

Depuis 1997 le Comité d’Echanges Franco-Chinois, de la CCI Paris Ile-de-France, promeut le dialogue économique entre les dirigeants d’entreprises françaises et chinoises.

…en 4 grandes activités

Parce que trouver les bons interlocuteurs, s’appuyer sur des partenaires fiables et maitriser l’interculturel sont les maîtres-mots de la réussite en Chine, le CEFC se définit comme une plateforme d’échanges destinée aux chefs d′entreprises avec 4 activités principales :
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  • Accueil de personnalités venant de Chine Créer le contact entre les chefs d’entreprises français ciblant la Chine et des personnalités chinoises politiques, économiques et des délégations de passage en France pour des rencontres B to B afin d’enrichir son réseau professionnel.

Ses ambitions

  • Être un intermédiaire incontournable, fiable et innovant pour les entrepreneurs, les institutions et les personnalités chinoises et françaises.
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  • Servir de tremplin vers la Chine des affaires.
Swiss Life Banque privée est une structure à taille humaine adossée à un groupe solide qui a réussi le pari de créer une offre à 360° précisément adaptée aux enjeux patrimoniaux des dirigeants de PME et ETI. Grâce à une joint-venture avec la banque d’affaires Alantra, Swiss Life Banque privée accompagne également les dirigeants en amont de la cession ou de la transmission de leur entreprise afin d’optimiser ces opérations mais aussi en aval grâce à une gamme d’actifs large et complète. Guillaume Gimbal, Directeur Ajoint de la Gestion de Fortune, nous explique comment Swiss Life Banque privée a réussi à se placer comme le partenaire patrimonial idéal du chef d’entreprise.
Choose France : 30 milliards pour une édition où la France s’est choisie elle-même
Ce lundi, dans la perspective du sommet Choose France organisé à la Maison de la Chimie, et couronné par un dîner solennel à l’Élysée, le gouvernement a dévoilé une annonce : 30 milliards d’euros d’investissements engagés par des entreprises françaises sur le sol national, répartis sur 151 projets recensés en l’espace d’un an ! Une véritable révolution pour ce sommet, qui jusqu’à présent célébrait plus volontiers les capitaux étrangers que l’audace nationale. Jusqu’ici, l’édition « internationale » atteignait 20 milliards d’euros au meilleur des cas. Par Franck Boccara

Objectif : investir en France… par les Français

La logique est limpide : plutôt que de séduire uniquement l’étranger, il s’agit désormais de mettre en lumière ceux qui croient et investissent ici. « Nous souhaitions que les entreprises françaises qui investissent sur leur territoire soient mises en avant comme les entreprises étrangères l’étaient jusqu’ici », a confié l’entourage présidentiel. Résultat : les 151 projets couvrent tout le territoire, tous secteurs confondus, et sont portés par des acteurs français déterminés. Mieux : les annonces de ce lundi représentent à elles seules plus d’un tiers du total, soit près de 9,2 milliards d’euros d’un coup. Un chiffre symbolique ? Absolument, et il fait sens. Car investir dans ses infrastructures, ses usines, ses territoires, c’est finalement voter pour la confiance que l’on a en son propre pays.

Panoramas d’investissements : diversité & ambition

États des lieux : ces investissements ne sont pas confinés à une niche. Ils se répartissent entre industries lourdes, numérique, tourisme, santé, data‑centers et territoires ruraux fortement tournés vers la transition écologique. Parmi les plus spectaculaires : une méga‑infrastructure de data‑center développée par Iliad, EDF et le fonds Infravia. 4 milliards d’euros pour « un des plus vastes centres de calcul d’Europe ». Dans la Drôme, la start‑up Sesterce décline ses ambitions : 1,5 milliard d’euros pour passer à la vitesse supérieure dans l’IA et le cloud. Ou encore Danone qui rapatrie 45 000 tonnes de production vers l’Hexagone pour 300 millions d’euros et 500 emplois d’ici 2028. Et cela, j’ai failli oublier… c’est pour les entreprises françaises. Oui, on investit ici, chez nous. Quelque chose dans cet air frais peut donner… un frisson.

Pourquoi cette édition de Choose France est un tournant

Dans un contexte où l’attractivité de la France trébuche, cette bascule vers un « Choose France pour soi‑même » est réjouissante. On ne parle plus seulement de séduire des fonds étrangers, mais de valoriser nos propres forces que sont nos entreprises, nos territoires, nos compétences. De plus, ce mouvement traduit une volonté de réindustrialisation, de relocalisation et de souveraineté économique, dans un monde où dépendance et fragilité se font de plus en plus sentir.

Attention aux défis, quand même

Certes, on sourit, mais pas sans logique. Derrière les chiffres et les flashs se posent certaines questions : quel rendu en termes d’emplois ? Quelle réalité derrière ces montants vertigineux ? Par exemple, un bilan récent montrait que chaque projet étranger créait en moyenne seulement 30 emplois en France, un chiffre modeste. Ensuite, concrétiser un tel plan suppose qu’on passe des annonces aux actes. Terrain, approbations, réformes. Rien ne changera sans un alignement robuste.

Une dose d’optimisme raisonné

Mais oui, on peut y croire et avec un brin de sourire. 30 milliards d’euros, c’est l’équivalent d’un budget de super‑héros… pour la France. Et cette fois, le héros c’est nos entreprises. On imagine déjà les PME et ETI repensant leurs chaînes, modernisant leurs usines, innovant dans des niches… tout en « choisissant la France ». Et pour chacun d’entre nous, c’est un signe que l’on croit à nouveau en ce que l’on est capable de faire ici — plutôt que de toujours regarder l’horizon.

« Bonjour chez vous, la France entre dans le jeu »

Allez, un dernier mot d’humour, la France met 30 milliards sur la table pour elle-même. Comme quand on invite ses invités au resto… et on paie la note. Sauf qu’ici, le dessert c’est la croissance, l’emploi, l’innovation. Oui, on applaudit. Oui, on reste vigilant. Et surtout : on espère que cette fois, ce n’est pas un coup de com’ mais un vrai shooting durable. Parce qu’au‑dessus de tout, quand les entreprises françaises investissent en France, la France a la tête, et le portefeuille, bien orientés.
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