Ces pays qui attirent les PME et ETI françaises

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Le baromètre Banque Populaire-Pramex International consacre sa quatrième édition à un sujet qui nous est cher, celui de limplantation à l’international des PME et ETI françaises ainsi que des start-up. Cette étude montre clairement que le Covid-19 et la crise sanitaire n’ont pas vraiment calmer la soif de développement international de nos entreprises… le détail ci-dessous.

Par Serge de Cluny

la première constatation de ce baromètre est que la tendance est à l’investissement en Europe avec 52 % de part de marché. Le vieux continent remplit ainsi un rôle de marché refuge pour les PME et ETI françaises qui semblent se désengager quelque peu des États-Unis. Voici les six pays qui attirent à l’heure actuelle environ la moitié des investissements français :

L’Espagne

Les entreprises françaises représentent 11% du total des entreprises étrangères présentes en Espagne et rapportent 19% du revenu total des entreprises espagnoles, devant les Etats-Unis avec 11%.
Sur 52.000 emplois créés, environ 10.200 le sont par des grands groupes français tels que Carrefour, Leroy Merlin, Orange, PSA ou Capgemini

Cependant, l’Espagne se démarque comme une destination idéale pour les primo-exportateurs avec 26 % des investissements. En effet, le pays a mis en place des mesure particulièrement accueillantes pour les PME et ETI françaises ainsi que pour les start-up.

Le Royaume-Uni

En dépit de la crise sanitaire et du Brexit, les entreprises françaises sont les troisièmes à s’implanter au Royaume-Uni et celles déjà présentes dans le pays sont bien décidées à y continuer leur développement, même dans le secteur du commerce très touché par la crise sanitaire.
Le dynamisme économique du Royaume-Uni a toujours attiré les entreprises françaises et la conjoncture actuelle n’a pas pu démentir cette attirance.

L’Italie

Les entreprises françaises représentent 6,2 % de parts de marché dans le pays et parmi celles-ci 30 % sont des PME. On constate également une belle tendance d’ETI françaises qui nouent depuis quelques années des partenariats et réalisent des acquisitions dans le nord du pays, moteur économique du pays.

La consommation des ménages italiens et le fameux tissu de PME du pays ont bien résisté à la crise sanitaire. De plus, l’Italie devrait recevoir la plus belle part du plan de relance européen; ces indicateurs ne font que renforcer l’attractivité de notre voisin meridional pour les PME et ETI françaises.

L’Allemagne

On connait la forte présence des PME et ETI françaises sur le marché allemand avec ses 83 millions de consommateurs et une économie puissante et innovante qui attirent nos start-up. L’allemagne est devenu plus que jamais un marché refuge pour les entreprises qui ont revu leurs projets au grand export et veulent bénéficier de la solidité économique allemande… à juste titre.

Les États-Unis

Avec la crise sanitaire et ces mesures de restriction (fermeture des frontières, réduction drastique des vols internationaux, mesures de confinement), les États-Unis ont vu leur expansion économique ralentir fortement.

Ayant accusé un recul de 3,8 % de leur part de marché, les États-Unis parviennent encore à attirer environ 12% des projets d’investissements français à l’étranger du fait de la taille du marché, de son dynamisme, de la culture entrepreneuriale américaine et de la simplicité à y lever des fonds.
La côte Est reste la destination favorite des nos entreprises avec New-York et Boston qui rassemblent 40% des implantations françaises, en majorité représentées par les acteurs de la french tech (49% des entreprises).

La Chine et L’Asie

La Chine, première grande économie mondiale à sortir de la crise sanitaire attire naturellement les entreprises tricolores en quête de développement sur ce marché émergent où le pouvoir d’achat explose littéralement. A noter qu’en plus de la Chine, on peut compter l’Inde, Taïwan et le Vietnam où les implantations et les investissements français restent constants et solides.



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Le retour d’une icône
Créé en 1960, le mouvement historique 12P représente la première génération des mouvements à remontage automatique Piaget. Dès son lancement, il bat le record du mouvement automatique le plus plat du monde avec seulement 2,3 mm d’épaisseur. En 1979, Yves G. Piaget, décide de lancer le modèle de montre Polo Piaget qui intègre ce mouvement emblématique. Portée à l’époque par des célébrités telles que Ursula Andress, Roger Moore ou encore Andy Warhol, cette montre unisexe en or ou acier rayonne par son charisme unique et par sa touche d’extravagance chère à Piaget qui fut d’ailleurs primé pour avoir bousculé les codes de l’industrie horlogère de l’époque et de sa perpétuelle élégance conventionnelle. L’esprit lifestyle sportif et décontracté de ce modèle a engendré un véritable raz-de-marée aux USA…une star était née. Piaget Polo FortyFive Quantième Perpétuel | Polo G0A36001 Titane et Or RoseC’est donc avec la volonté de conserver son statut de précurseur que Piaget accueille aujourd’hui pour la toute première fois un quantième perpétuel mécanique. La maison horlogère suisse a développé une expertise considérable et a mobilisé tout son savoir-faire pour faire naitre cette complication emblématique qui touche l’excellence. Les montres à quantième perpétuel sont capables de corriger le jour, la date et l’heure jusqu’à l’année 2100. Pas étonnant qu’elles attirent les passionnés de haute horlogerie sachant estimer la quantité de savoir-faire et de travail déployée pour créer ces garde-temps.      
Un design qui laisse pantois
Pour ce modèle, Piaget présente un nouveau calibre extra-plat 1255P de 4 mm directement inspiré du mouvement 1200P qui associe finesse extrême et fiabilité avec en plus un mécanisme de phase de lune. Dotée d’une épaisseur totale de juste 8,65 mm, cette nouvelle création vous regarde avec un cadran vert émeraude foncé orné d’un motif de godrons et de trois sous-cadrans pour la date, le mois et le jour (à 9, 12 et 3 heures) ainsi qu’une phase de lune à 6 heures. Montre Piaget Polo extra-plate à quantième perpétuel - Montre de luxe Piaget Dans la fidèle tradition de Piaget, les sous-cadrans sont légèrement réhaussés de différents finis qui, traversés par la lumière, créent des effets d’une grande richesse visuelle, tout comme les index en SuperLumiNova. L’autre particularité présente dans la variante en caoutchouc réside dans le bracelet est doté d’un système permettant un changement rapide et en toute sécurité. Pour acquérir ce garde-temps d’exception qui peut se porter dans toutes les situations (en journée ou en soirée, en public ou en privé), il faudra vous acquitter de la modeste somme de 60.000 euros. Si vous voulez vous faire une idée, rendez-vous au salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie (Watches and Wonders) qui se tiendra du 27 mars au 2 avril prochain à Genève.
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