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VOYAGES D’AFFAIRES

Les salons internationaux vous manquent ? C’est bien normal et c’est le cas pour tous les exportateurs français. Le secteur de l’évènementiel a beaucoup souffert de la crise sanitaire et a su en profiter pour se réinventer. Vous trouverez dans cet article l’ensemble des salons internationaux au sein desquels Business France a mis en place un Pavillon France.

Par Eric Orsini

Il est certains que les PME et ETI ont hâte de participer enfin à des salons internationaux en présentiel bien que les techniques virtuelles aient prouvé leur efficacité ces derniers temps. En effet, le besoin de contact humain et le manque ressenti pour les interactions directes et réelles font que de nombreuses entreprises rêvent d’événements en direct.

Les nouvelles techniques de rencontres virtuelles vont certainement continuer à être utilisées à l’avenir mais ne pourront pas toujours se substituer à l’événement physique qui représente pour les entreprises un élément certain de succès pour les aspects suivants (par ordre d’importance):

  • Génération de leads
  • Augmentation de la notoriété de la marque
  • Mise en réseau
  • Possibilité de présentations de produits réels / de lancements de produits.

Les salons que vous trouverez ci-dessous peuvent être organisés selon un modèle présentiel, digital ou hybride. Ce tableau Excel vous renseignera sur l’adresse mail de l’interlocuteur Business France ou de l’opérateur en charge du salon concerné, ce qui vous permettra d’étudier avec lui les conditions de participation à l’événement.

Ce tableau reprend tous les salons internationaux de l’année 2021. Cependant les incertitudes liées à la situation sanitaire peuvent impacter l’organisation des évènements, certains salons internationaux ont déjà été replanifiés pour 2022 et d’autres peuvent l’être au cours des prochains mois ou des prochaines semaines. Nous vous suggérons donc de suivre les évolutions avec Le Moci et avec Business France pour avoir confirmation de la présence d’un Pavillon France sur l’évènement.

LES SALONS INTERNATIONAUX 2021

Selon une étude demandée par Amadeus et réalisée sur plusieurs pays par la société de recherche mondiale Censuswide, 81% des voyageurs français seraient disposés à adopter le passeport sanitaire pour pouvoir voyager à leur guise. Cependant ceux-ci émettent tout de même quelques réserves… Voyons ensemble les résultats de cette étude qui semble de bonne augure pour la reprise du voyage d’affaire.

Par Serge de Cluny

Comment les voyageurs appréhendent-ils la perspective d’un passeport sanitaires pour voyager ? C’est pour mieux comprendre ces sentiments que cette étude a été réalisée auprès de 9 055 personnes résidant en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Inde, à Singapour et aux États-Unis, ayant effectué un voyage à l’étranger durant ces 18 derniers mois (avec au minimum 1.000 répondants par marché).

La tendance est claire : pour les voyageurs, les passeports peuvent représenter une solution essentielle vers la reprise des voyages internationaux. En effet, 91 % des sondés serait prêts à se servir d’un passeport sanitaire numérique pour voyager mais un pourcentage semblable adresse une mise en garde à l’attention du secteur puisque 93 % d’entre eux se disent préoccupés par le stockage de leurs données de santé lors de voyages.

Les voyageurs français ont fourni des réponses qui témoignent de la même confiance et des mêmes réserves. On note que 81 % des sondés français sont enclins à utiliser le passeport sanitaire numérique pour faciliter la réouverture des voyages internationaux. Concernant le stockage et le partage des données numériques de santé, nos voyageurs ont montré une « réceptivité élevée » mais restent inquiets par l’utilisation de leurs données.

Les résultats de l’étude

  • Environ deux tiers des voyageurs français (65 %) seraient disposés à stocker numériquement leurs données de santé pour voyager si cela leur permettait de réduire le temps d’attente et les interactions en face à face à l’aéroport.
  • 64 % des sondés français seraient enclins à stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela permettait de voyager vers plus de destinations.
  • 59 % des voyageurs français accepteraient de stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela leur permettait de voyager plus tôt.
  • 52 % des voyageurs français se déclarent à l’aise avec la possibilité de partager leurs données de santé si la compagnie aérienne qu’ils utilisent fréquemment offrait un moyen de stocker ces données.

Les réserves émises par les voyageurs français

  • 38 % des voyageurs francais sondés s’estiment inquiets par la protection des données personnelles partagées, ce qui en fait la première source d’inquiétude.
  • 34 % expriment leurs réserves sur les risques de sécurité liés au piratage des données personnelles.
  • 29 % se déclarent méfiants concernant l’accès aux données personnelles par les pouvoirs publics.

Les solutions qui pourraient réduire les inquiétudes 

  • 44 % des voyageurs français utiliseraient le passeport numérique s’il était validé par la majorité des pays et s’il était réglementé au niveau international.
  • 44 % aimeraient que les seules données spécifiques au COVID-19 figurent dans le passeport sanitaire.
  • 40 % des sondés français seraient favorables au stockage des données de santé sur l’application d’une société de voyage ayant conclu un partenariat de confiance avec une organisation sanitaire sérieuse.
  • 35 % des français interrogés estiment qu’une application de voyage pouvant être utilisée durant tout le voyage améliorerait considérablement leur expérience globale du voyage et les rassurerait par rapport à la centralisation de leurs informations.
  • 29 % des voyageurs francais déclarent qu’une application de voyage contribuerait à réduire le stress lié au voyage.

La Défense, le plus grand quartier d’affaires d’Europe, se refait une beauté en se lançant dans des travaux pour verdir et moderniser sa dalle. Bientôt mieux desservie depuis Paris, La défense va également profiter de l’ouverture du Cnit Forest l’année prochaine pour renforcer son attractivité sur le segment du tourisme d’affaire et du MICE.

Par Eric Orsini

La crise du Covid a bouleversé les usages des entreprises en matière de bureaux. L’explosion du télétravail, l’utilisation de nouveaux espaces et de nouvelles technologies ont stoppé net la dynamique de l’hyper-concentration à Paris comme dans tous les pôles économiques au monde. Le quartier de la Défense n’a évidemment pas été épargné par le phénomène et la crainte de se retrouver avec un stock de bureaux vides se fait sentir encore plus fortement après la livraison de nouvelles tours (Trinity et Alto) et avant l’inauguration prévue en 2022 d’Hekla, la deuxième plus haute de France.

Comme tous les quartier d’affaires, La Défense doit se remettre en question et s’adapter aux nouvelles réalités pour conserver sa place. Ses dirigeants l’ont bien compris en s’engageant en ce début mars 2021 dans une véritable transformation des 20 000 mètres carrés de la place de La Défense (le cœur du quartier) qui se verront modernisés et végétalisés, avec arbres et pelouses. A cela viendra s’ajouter la réouverture à l’été 2022 des espaces consacrés au tourisme d’affaires situés sous le Cnit, fermés en 2015 afin de construire la nouvelle gare qui reliera dès 2023 La Défense à la gare Saint-Lazare et à la gare Nord grâce au futur RER Eole.

Viparis, la société qui gère les lieux est le leader européen de l’accueil de salons et congrès. Filiale à 50% d’Unibail-Rodamco-Westfield (le propriétaire du Cnit), Viparis a demandé au dessinateur de bandes dessinées François Schuiten de reinventer les 20 000 m² d’espaces modulables situés dans les sous-sols, rebaptisés Cnit Forest. En partenariat avec l’architecte Nicolas Adam, il aura ainsi crée un site étonnant dans un des bâtiments les plus célèbres du quartier, construit en 1958 et connu pour sa vaste voute triangulaire en béton basée sur trois points d’appui.

Cependant la tour de bureaux ne répond plus aux stantards écologiques et sanitaires actuels, tout comme les quartiers 100% affaires. C’est ainsi que va naitre une nouvelle « Défense » plus verte et moins verticale avec plus de logements d’habitation, portée par le Grand Paris express et la nouvelle ligne 15 du métro. En expansion du côté de Nanterre, l’avenir de La Défense devrait ainsi s’orienter doucement entre les gares de La Défense et de Nanterre-La Folie.



Joe Biden, le nouveau président américain a décidé d’établir de nouvelles restrictions pour les voyageurs aux Etats-Unis afin de lutter contre la pandémie qui a déjà couté 400 000 vies au pays. Dans le même temps, il promet une future réouverture des frontières avec des règles plus claires et plus précises.

Par Franck Boccara

Les voyageurs aux Etats-Unis sont en général les bienvenus sauf pour de rares exceptions telles que la crise sanitaire que nous vivons. L’ancien président Donald Trump avait édicté une interdiction en mars 2020 sous forme de décret tout en évoquant la réouverture des frontières américaines à certains voyageurs dont notamment ceux venant de l’Union Européenne et du Royaume-Uni. Une annonce alors faite pour rassurer les lobbys de l’aéronautique, des transports et de l’hôtellerie.

Joe Biden revient sur les promesses de réouverture de Donald Trump

Juste avant de quitter la maison blanche, Donald Trump a signé un décret assouplissant les restriction d’entrée à partir du 26 janvier. Décret que la nouvelle administration Biden s’est empressée d’annuler dès son entrée en fonction. Cette annulation reprend pourtant les mesures restrictives précédemment signées par le directeur des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, chargé de la gestion de la crise sanitaire aux Etats-Unis.

La régulation actuelle exige que tous les voyageurs aux Etats-Unis soit dorénavant munis d’un test de dépistage négatif effectué depuis moins de 72 heures ou d’une preuve de guérison au covid-19 pour entrer sur le territoire. L’administration Biden va renforcer cette régulation par deux nouvelles réglementations : un autre test (antigénique) juste avant de prendre l’avion ainsi qu’une quarantaine obligatoire même après avoir fourni un test négatif. Ces deux nouvelles décisions ne sont pas encore officiellement en vigueur car elles doivent au préalable passer par plusieurs étapes de validation.

La durée de la quarantaine n’a pas encore été annoncée et les agences américaines étudient les moyens qui permettront de contrôler le respect de la quarantaine par les voyageurs. Joe Biden a exigé des conclusions avant le 5 février. A l’intérieur du pays, le nouveau président américain rend désormais le port du masque obligatoire dans tous les transports, pas seulement aériens mais aussi ferroviaires et publics ainsi que dans tous les bâtiments fédéraux.

La seule note optimiste dans ce climat morose pour les voyages d’affaires aux Etats-Unis est la réouverture des frontières américaines de manière plus ordonnée et prévisible, ce qui permettra de pouvoir mieux planifier les déplacements vers le pays.



Un nouveau complexe hôtelier de luxe devrait voir le jour en 2025 au cap d’Ail, tout près de Monaco. Pensé et dessiné par les architectes Massimiliano et Doriana Fuksas, ce projet hors du commun sera géré par le groupe Kempinski.

Par Franck Boccara

Il faudra attendre 2025 et voir les restrictions sanitaires disparaitre pour découvrir ce futur joyau de l’hôtellerie de luxe qui viendra s’ajouter aux nombreux palaces de la Côte d’Azur. Le groupe immobilier Fondimmo qui assure le développement de ce complexe annonce déjà vouloir en faire un nom de référence à l’échelle nationale comme internationale. Le projet vient d’ailleurs de gagner le concours organisé par la SNCF pour la construction d’un complexe hôtelier sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui longe la côte et relie le Cap d’Ail à Monaco.

C’est le groupe Kempinski, déjà propriétaire du prestigieux hôtel Adlon à Berlin et du Ciragan Palace à Istanbul, qui assurera le développement du complexe et qui utilisera sa renommée pour donner à ce projet situé aux portes de Monaco et des ses palaces un cachet d’exception. En effet, le couple Massimiliano et Doriana Fuksas ont su créer une architecture contemporaine et éco-durable qui permettra à l’hôtel de se démarquer de la concurrence si dense sur la cote d’azur. « Le projet vise à créer une architecture respectueuse de la morphologie du terrain, qui sera complètement intégrée dans le paysage environnant en le mettant en valeur sans en altérer les caractéristiques », expliquent les architectes italiens à qui l’ont doit par ailleurs la réalisation du parc des expositions Rho-Pero de Milan et du EUR Convention Center de Rome.

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La construction a été pensée pour épouser la topographie des lieux à flanc de colline et pour accompagner la pente naturelle du site et descendre en cascade sur six niveaux dans lesquels seront agencés les différents espaces et équipements de l’hôtel. Toutes les 130 chambres et suites se verront pourvues d’une grande terrasse avec vue sur la Méditerranée et l’on trouvera sur les différents niveaux de nombreux bars et restaurants, dont une table gastronomique, ainsi qu’une piscine panoramique et un énorme spa. Pour le tourisme d’affaires, le complexe hôtelier offrira un espace événementiel avec de nombreuses salles de réunion et espaces de réception.

« Nous sommes convaincus que cette future adresse de luxe deviendra l’une des destinations privilégiées pour les voyageurs appréciant de passer leurs séjours dans un environnement exceptionnel tout en bénéficiant d’un large éventail de services haut de gamme », a déclaré Paolo Celi, président de Fondimmo.

Le coworking a fait son entrée dans le monde hôtelier depuis un certain temps avec des espaces de travail nouvelle génération pour les cadres et professionnels nomades. En effet, la banalisation du télétravail et les changements des organisations de travail depuis le confinement a fait naitre de nouveaux besoins. Un marché que les grands acteurs de l’hôtellerie ont su saisir en multipliant les offres.

Par Eric Orsini

Ces nouveaux espaces de coworking se mettent en place dans les zones calmes des lobbys ou même dans les chambres sur demande pour une atmosphère plus privée. Café, rafraîchissements et service d’impression et de copie viennent compléter une offre nouvelle qui permet aussi de réserver des salles de réunion à l’heure dans le respect des mesures sanitaires en vigueur. 

En plus du coworking dans les lobbys, la tendance est de plus en plus à la location des chambres en tant que bureaux, avec des forfaits qui peuvent être fixés à la journée ou à la semaine pour une utilisation entre 9h à 18h. Ce concept n’est pas nouveau en soi puisque le site dayuse.fr en faisant déjà son fonds de commerce depuis 2010 mais avec les nouvelles mesures sanitaires, les hôtels et leurs nouveaux équipements sont considérés comme une alternative valable au travail à domicile où il est parfois difficile de réfléchir au calme loin du bruit des enfants ou du voisinage. Un sondage réalisé en juillet pour Accor par OnePoll au Royaume-Uni indique que 23 % des personnes interrogées avouaient être moins productives à cause des distractions.

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Le concept de coworking « bureau à l’hôtel » qui offre aux professionnels une possibilité de travail à distance ininterrompue et de qualité a d’abord été fortement utilisé en Allemagne au plus fort de la pandémie et a fait tranquillement son chemin jusqu’à Paris, Londres ou Los Angeles. Toutes les grandes enseignes ont réagi à cette demande qui tombe à pic pour combler les pertes du secteur touristique et trouver de nouveaux revenus additionnels.
En France, le groupe Accor développe dans ses hôtels les Wojo Corners et les Wojo Spots, en partenariat avec sa filiale Wojo, que le groupe français codétient avec Bouygues Immobilier. On peut aussi citer le réseau français du groupe Best Western qui vient de créer son offre de coworking myWO pour “My Working Space”, qui est disponible pour l’instant dans 14 hôtels pilotes et qui prévoit d’en développer une cinquantaine à terme.

Il existe aussi des solutions d’hébergement long séjour qui se distinguent de l’hôtellerie classique par la taille des chambres qui sont agrémentées d’une cuisine équipée. Cette offre « Work in Residence » convient parfaitement au travail à distance comme à la maison et se décline en studios équipés d’un poste de travail dédié et appartements avec un salon et une salle à manger séparés, en plus des chambres individuelles, pour des projets de groupes.

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D’autres hôteliers ont décidé de donner au concept un coté plus “bleisure” comme le groupe Barrière qui avait proposait cet été des “escapades télétravail” à Deauville, Dinard et La Baule ou encore le Hyatt Regency Chantilly qui a crée depuis la rentrée l’offre “Workation” pour prendre de l’avance sur le week-end en télétravaillant à l’hôtel à partir du vendredi matin pour ensuite profiter des avantages du Early check-in, de l’accès au spa ou de la salle de fitness. Cette offre s’est depuis étendue aux autres hôtels Hyatt en France, ceux de Paris ainsi que l’Hôtel Martinez à Cannes et le Hyatt Regency à Nice et le Palais de la Méditerranée. Même en période de crise sanitaire rien n’empèche de joindre l’utile à l’agréable…


La reprise des vols nationaux est estimée en juin et celle des vols continentaux en juillet selon Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA (Association internationale du transport aérien). Ces reprises timides seront conditionnées à la présentation d’un processus sanitaire à la fin du mois de mai.

Par Lætitia Conti

« Normalement, si nous sommes suivis par les gouvernements avec lesquels nous discutons, on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin, puis en Europe en juillet-août, avec un trafic réduit et un nombre de destinations qui sera un peu plus limité », a détaillé Alexandre de Juniac sur France Inter.

Il faudra attendre le début de l’été pour entrevoir une reprise des vols continentaux dans le cadre d’un plan qui doit faire redécoller un secteur aérien impacté de façon presque fatale par la crise sanitaire que nous vivons. Le directeur général de l’IATA explique que son organisation planche sur toutes les solutions pour éviter les risques de contamination en travaillant « avec tous les gouvernements de la planète, les organisations internationales en charge du trafic aérien et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) » à la mise en place d’un « processus de contrôle sanitaire des passagers ».  « Normalement, on devrait être prêt pour la fin mai », précise-t-il. 

Déclaration sanitaire, contrôle de températures et port du masque

Alexandre de Juniac envisage comme mesures de prévention la présentation par les voyageurs d’une déclaration sanitaire dès leur arrivée à l’aéroport, le contrôle de leur température à l’entrée du terminal, et le port du masque obligatoire dans le terminal et durant le voyage en avion. En appliquant ces mesures, il qualifie le risque de « pratiquement négligeable » et écarte ainsi la nécessité de réduire le nombre de passagers dans les appareils en expliquant que « si on doit neutraliser le siège du milieu, cela veut dire soit que l’on ne vole pas, soit qu’il faut augmenter les prix d’au moins 50% ».

Dormir durant les trajets en avion est un enjeu de taille pour les voyageurs d’affaires qui doivent conjuguer efficacité et récupération physique, cependant tous n’y arrivent pas. La compagnie Air New Zealand vient de breveter une idée intéressante censée apporter une solution à ce problème : les lits capsules.

Par Eric Orsini

Dormir dans un avion lorsqu’on voyage en classe économique peut très rapidement tourner au cauchemar avec à la clé des douleurs aux jambes, au cou, au dos… Habituée aux longs courriers, la compagnie aérienne Air New Zealand a déposé, après trois ans de recherches et d’essais, un brevet pour des lits capsules, selon les informations de CNN Travel.

Ces lits capsules baptisés « Skynest » ont été testés par quelques 200 clients de la compagnie dans un hangar à Auckland. Cette cabine de sommeil est composée de six modules de couchage allongés à plat. Chaque lit mesure environ deux mètres de long sur 58 centimètres de large et chaque passager se verra remettre un kit de couchage composé d’un oreiller, de draps, d’une couverture, de bouchons d’oreille et des rideaux de confidentialité. Air New Zealand réflechierait même à équiper les cabines de prises USB et de lampes de lecture pour le plus grand confort de ses clients voyageant en classe économique.

Six couchages par avion

Les appareils pourraient accueillir jusqu’à 6 lits capsules. Même s’il ne s’agit pour l’instant que d’un brevet, cette option devrait être un peu plus onéreuse qu’un siège classique. « Nous voyons une future expérience de vol où un client (…) pourrait réserver l’Economy Skynest en plus de son siège Economy, bien se reposer et arriver à destination prêt à partir », déclare Nikki Goodman, directeur général de l’expérience client d’Air New Zealand.

Le sort définitif de ces lits capsules sera scellé par la compagnie néo-zélandaise l’année prochaine. Celle-ci n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle elle avait lancé, en 2011, la « Economy Skycouch » permettant aux passagers voyageant ensemble de transformer leurs sièges en lit. Bien que pour l’instant aucune certification formelle n’a été émise, l’idée des lits capsules n’est pas qu’un rève… affaire à suivre !!!

SNCF possède une gamme BtoB qui convient à toutes les entreprises ayant une appétence train, notamment les PME pour lesquelles a été pensé le Contrat Pro SNCF sur TGV inOui.
Cette solution de pilotage optimal des déplacements professionnels offre aux PME des avantages tarifaires et des services dédiés qui répondent précisément à leurs besoins.
Virginie Guichet, Responsable Marketing B2B-PME, nous explique le Contrat Pro SNCF dans le détail et nous démontre que TGV inOui est fin prêt pour l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire en France.

Singapour inaugure un nouveau programme Mice pour renforcer son attractivité croissante en matière de tourisme d’affaires. Le programme va proposer un panel de 60 expériences lifestyle pour séduire une clientèle de plus en plus exigeante.

Par Serge de Cluny

En 2018, la cite-état a connu une croissance de 12.1% par rapport à 2017 en attirant plus de 2.9 millions de visiteurs Mice. C’est afin de maintenir et de confirmer ce développement que l’office de tourisme de Singapour vient de lancer à travers le monde son nouveau programme INSPIRE (In Singapore Incentives & Rewards) qui s’adresse essentiellement à des groupes de petite et moyenne taille en leur offrant une sélection regroupant plus de 60 expériences lifestyle dans quatre domaines différents : La gastronomie, les divertissements et la vie nocturne, les visites thématiques et ateliers d’apprentissage ainsi que des expériences sur mesure et des activités de cohésion d’équipe différenciantes.

On peut citer, par exemple, une expérience d’atelier de création de cocktails sur mesure à base d’herbes et d’épices cueillis dans Les Jardins Botaniques, dont le site est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il sera possible également de découvrir la Silicon Valley de Singapour grâce à des visites guidées pour les groupes dans les environs de One North, comprenant des rencontres exclusives avec des fondateurs et des start-ups. Si vous préférez vous plonger dans la célèbre végétation de Singapour, vous aurez droit à un spectacle privé de Garden Rhapsody à Gardens by the Bay, avec des vues inoubliables sur la ville de nuit depuis OCBC Skyway.

Créez votre cocktail !

Le programme INSPIRE est ouvert aux groupes comprenant au minimum 20 participants étrangers et séjournant au moins trois jours à Singapour entre le 10 septembre 2019 et le 31 décembre 2021. Les groupes désirant participer au programme devront déposer leurs candidatures avant le 31 mars 2021.

Des événements importants à venir

Singapour va se voir confier l’organisation d’évènements marquants tels que la 142ème Assemblée Annuelle de l’Association Internationale des Marques qui rassemblera 8000 participants, ou encore la convention du Lions Clubs International en 2020 avec ses 20 000 visiteurs étrangers qui sera le plus grand congrès d’association jamais organisé à Singapour.
Il faudra aussi ajouter à cela la Conférence Internationale sur l’Informatique Médicale et l’Intervention Assistée par Ordinateur (MICCAI) qui se tiendra en partie à Singapour avec la venue d’environs 2000 délégués venus du monde entier.

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