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ÉVÈNEMENTS

Le Conseil de l’innovation a tenu sa séance inaugurale le 18 juillet sous la présidence de Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des Finances et de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Florence Parly, ministre des Armées, et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique étaient également présents pendant la cérémonie de lancement de cette structure qui devra injecter 250 millions d’euros par an vers les start-ups innovantes. Par Franck Boccara Le Conseil de l’innovation, annonce depuis quelques mois est désormais une réalité qui aura pour fonction de coordonner les investissements qui vont découler du Fonds pour l’innovation et l’industrie, ex-Fonds pour l’innovation de rupture. L’état s’est engagé à investir 4,5 milliards d’euros sur le quinquennat, tous dispositifs confondus à travers ce fonds qui est doté de 10 milliards d’euros dont l’origine provient des récentes cessions d’actifs de l’état dans différentes grandes entreprises. 1.6 milliards sont d’ores et déjà disponibles après les cessions d’actifs de Renault et Engie, ainsi que 8.4 milliards provenants des apports de titres de Thales et EDF. Viendront s’ajouter par la suite les cessions d’actifs provenants de la privatisation partielle d’ADP, de la Française de jeux et à nouveau d’Engie. La répartion du fonds Le rendement estimé de ce fonds étant de 2,5 %, cela devrait générer 250 millions d’euros par an et cette somme sera répartie comme suit:
  • 70 millions d’aides seront dédiés à la « deep tech » dont la coordination sera assurée par Bpifrance. Des bourses allant jusqu’à 90.000 euros par entreprise seront prises en charge par ce volet et 40 millions d’euros sur les 70 seront destinés à des prêts pour les entreprises innovantes
  • De plus, 150 millions d’euros seront consacrés à des « grands défis » technologiques dont les deux premiers ont été choisies lors de la séance inaugurale du Conseil de l’innovation : le premier consiste à améliorer les diagnostics médicaux par le biais de l’Intelligence artificielle (IA), le second porte sur la certification et la fiabilisation des systèmes ayant recours à l’IA.
  • 25 millions d’euros sont orientés vers le plan Nano 2022.
  • Enfin, Les 5 derniers millions d’euros seront alloués selon les besoins, selon l’appréciation du Conseil de l’innovation.
Le Conseil de l’innovation aura pour principal role d’indentifier et de sélectionner les secteurs les plus prometteurs et d’y attribuer les moyens du fonds. Des personnalités telles que Bruno Potier, le PDG d’Air Liquide, Eric Careel, fondateur de la start-up Withings et meme Isabelle Ryl, directrice générale déléguée à l’Inria siègeront au conseil. Le rapport sur les aides à l’innovation Celui-ci a été remis même jour à Bruno Le Maire et Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. Le rapport reste sur les bases acquises dans la mesure où les auteurs estiment que toutes ces aides ont leur raison d’être et représentent même un « facteur clef de performance ». Un avis que ne partage pas vraiment Bruno Le Maire qui y voit plutot « un maquis d’aides à l’innovation dans lequel personne ne peut se retrouver ». Les auteurs du rapport soulignent que les différents acteurs ont davantage besoin de stabilité que de simplification et pointent du doigt la nécessité de fluidifier les transferts de technologies, surtout des laboratoires vers les entreprises. Ce manque de fluidité avait été pris en compte dans le projet de loi Pacte qui souhaite le résoudre en simplifiant par exemple le passage des chercheurs publics vers le privé, notamment de manière à leur permettre de profiter davantage du bénéfice de leurs découvertes.
Business France organise le 28 septembre 2018 à Paris, un atelier sur le thème suivant : « Les financements et projets du secteur agricole dans les pays en développement : quelles opportunités pour les entreprises françaises ? Le secteur agricole dans les pays en développement fait l’objet de nombreux marchés dans le monde qui sont financés par les bailleurs de fonds internationaux.  L’agriculture est un facteur essentiel de croissance économique et représentait encore un tiers du produit intérieur brut mondial ces dernières années. Sous forme de prêts et de dons alloués aux gouvernements des pays sous-développés, émergents ou en transition économique, l’aide publique dans l’agriculture permet d’améliorer le niveau de vie des populations et de favoriser la croissance économique via des projets de modernisation des systèmes alimentaires, de rénovation des infrastructures d’irrigation, etc. Les sommes allouées par les bailleurs de fonds représentent des marchés potentiels considérables pour les PME et ETI françaises. A titre d’exemple, les financements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l’International Development Association (IDA) (Groupe Banque Mondiale) alloués en 2016 à l’agriculture et autres secteurs connexes se sont chiffrés à 2,9 Mds de dollars. La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a un portefeuille d’investissements qui s’élève à 11 M EUR. La Banque africaine de développement (BAfD) a mis au point une stratégie pour la transformation agricole en Afrique sur la période 2016-2025 ; le secteur agricole représentait 13% des engagements de la BAfD en 2017. Cet atelier d’information vous permettra de vous familiariser avec le fonctionnement des organisations internationales et bailleurs de fonds qui sont actifs sur le secteur agricole ou de l’agro-industrie, les marchés qui en découlent, ainsi que les instruments de financements des investissements du secteur privé. Vous pourrez ainsi non seulement identifier de nouvelles opportunités de marchés sur lesquelles vous positionner tout en bénéficiant des informations clés pour réussir. Frais de participation à partir de 220,00€ HT – Inscrivez vous
  • Vendredi 28 septembre 2018 – France, Paris
  • Organisateur(s) : Service organisations internationales et bailleurs de fonds
  • Contact : Julien PAGNAC
  • Téléphone : +33 (0)1 40 73 39 91
  • Adresse : 77 Boulevard Saint Jacques 75998 Cedex 14 PARIS
Bpifrance Inno Génération vous attend le 11 octobre à l’AccorHotels Arena de Paris pour sa 4e édition. Après le succès des trois précédents événements, le plus grand rassemblement d’entrepreneurs d’Europe revient pour propulser votre entreprise dans le monde de demain !  A ne pas manquez pour tous les dirigeants et cadres de PME et ETI  !! le 11 octobre 2018 à l’AccorHotels Arena de Paris, 40 000 personnes de l’écosystème entrepreneurial se rassembleront sur le thème du « monde de demain » dans le but de grandir ensemble. Au programme : plus de 1000 speakers de tous les pays attendus, 250 ateliers et conférences, des milliers de rencontres business entre entrepreneurs et des démonstrations d’innovations venant de tous les horizons. Networking, ateliers pratiques, rendez-vous en one-to-one… Bpifrance Inno Génération , c’est une journée pour rencontrer ses pairs, trouver des partenaires de développement ou encore explorer de nouveaux leviers de croissance, bref accélérer votre business. Investisseurs, acheteurs, conseillers export vous attendront dans un gigantesque espace de networking pour vous accompagner dans vos projets. Xavier Niel, Agnès b, Frédéric Mazzella ont déjà confirmé présence… et vous ? Entrepreneurs de tout le pays unissez-vous ! Inscrivez-vous dès maintenant     .

A l’honneur de ces 7ème Matinales de la Disruption : Les télécoms qui, comme toute les nouvelles technologies, évoluent très rapidement et se trouvent à l’aube de nouveaux bouleversements. Investissements dans la fibre et le très haut débit, création de nouveaux services (banque, contenus), 5G, intelligence artificielle sont autant de défis qui attendant le marché des télécoms pour la prochaine décennie. Les Matinales de la Disruption vous attendent pour y réfléchir ensemble. Fabienne DULAC, directrice générale France d’Orange, sera présente aux « matinales de la disruption » organisées en partenariat avec La Tribune, pour apporter des éléments de réponse sur l’avenir des télécoms en France. Mardi 17 juillet 2018 de 8h30 à 10h00 CCI Paris Ile-de-France 27 avenue de Friedland , 75008 Paris
Accès
Metro L1 : George V
Inscrivez-vous sur le lien ci-dessous ! https://www.latribune.fr/economie/inscription/inscrivez-vous-a-la-7eme-matinale-de-la-disruption Disruption® est une marque enregistrée par le groupe TBWA dans 55 pays pour des services de communication publicitaire et de consulting (www.disruption.com). La méthodologie de la Disruption a été créée et conceptualisée dès le début des années 1990 par Jean-Marie Dru, à l’origine de l’emploi de ce mot de façon positive.
Geoffroy Roux de Bézieux a été élu président du Medef en battant Alexandre Saubot avec 55.8% des voix. Le nouveau patron des patrons pour les cinq prochaines années a une vision précise des différents chantiers qui l’attendent. Par Franck Boccara Diplômé de l’Essec, ex-commando marine, patron du fonds d’investissement Notus Technologies et passionné de sport, l’homme est bien décidé à rassembler : « Le MEDEF que je veux bâtir avec vous, ce n’est pas celui des oppositions, des divisions factices. Car vous savez bien que derrière la pluralité des candidatures qui se sont exprimées, nous sommes évidemment tous d’accord sur l’essentiel. Nous travaillons tous pour un même but : garantir la prospérité de nos entreprises et s’assurer que le développement de celles-ci profite à la société française tout entière dans un monde en totale mutation« . déclare-t-il lors de son discous d’investiture. Bien qu’ayant été le profil le moins traditionnel de l’élection, Geoffroy Roux de Bézieux représente un patronat moderne et audacieux, capable selon lui de renouveler l’organisation. Il avait d’ailleurs précisé, lors de son discours, juste avant son élection, qu’il fallait transformer le Medef pour aider à transformer le pays. Photo Eric Piermont / AFP Cet entrepreneur, multi-récidiviste, qui a ti sa fortune dans les télécoms est donc naturellement conscient des défis de demain.. Il a beaucoup parlé, dans son discours, de la révolution numérique ainsi que du rôle des robots et de l’intelligence artificielle dans la transformation de l’entreprise et du monde du travail. Il occupait d’ailleurs,depuis 2013, les fonctions de vice-président de l’organisation chargé du pôle économie, et en particulier de la fiscalité et du numérique. « Nous sommes à un moment où il faut de nouveau réinventer le Medef pour le mettre en phase avec ce monde qui change », a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux après son élection. Il a également parlé des chantiers auxquels il comptait s’attaquer comme le combat pour la compétitivité des entreprises, l’accroissement des efforts sur la formation des salariés et la transformation du paritarisme pour obtenir une véritable autonomie de décision et de gestion. Le nouveau président a également réclamé » de l’Etat un changement de méthode. « Pas de négociation-alibi où l’ombre tutélaire de l’Etat plane au-dessus des partenaires sociaux », dit-il en référence aux négociations sur la réforme de la formation professionnelle et de l’assurance chômage, où l’Etat s’est affranchi de l’accord négocié entre partenaires sociaux. « [Les Français] veulent un état protecteur et régalien qui assure la justice, l’éducation et la sécurité de tous. Mais ils ont compris que c’est nous, les entrepreneurs, qui allons construire l’avenir avec eux ». Bonne chance à vous Geoffroy !!  
« Le filet d’eau se transforme en ruisseau, mais, en France, nous sommes encore loin du fleuve d’ETI » déclare Jean-François Lécole, PDG du cabinet Katalyse, qui constate une évolution dans ce sens parmis les entreprises de l’hexagone. tout en restant loin derrière de modèle de nos voisins allemands dans ce domaine. Cependant, le nombre de PME qui se constituent en ETI, souvent par croissance externe, augmente de facon régulière. Par Eric Orsini L’action de l’écosystème financier et du gouvernement commence sérieusement à porter ses fruits. « Les fonds d’investissement, Bpifrance en tête, jouent un grand rôle dans ce phénomène. Bpifrance a notamment lancé des accélérateurs destinés aux PME et aux ETI, analyse le PDG de Katalyse, cabinet qui a été choisi par la banque publique d’investissement pour conseiller les entreprises accélérées par Bpifrance. Tout ceci commence à produire un effet : les fonds, quand ils investissent dans une entreprise, poussent – parfois un peu trop d’ailleurs – les entreprises à s’internationaliser et à faire des acquisitions à l’étranger. »
Avis à nos internautes du Grand-Est !! La CCI de Champagne-Ardenne, CCI International Grand Est et leurs partenaires lancent un appel à candidature auprès des entreprises de la région. En effet, le 27 novembre 2018, Les Trophées International Industrie vont mettre à l’honneur et récompenser les entreprises du territoire qui réussissent. Par Franck Boccara Avis à nos internautes du Grand-Est !! La CCI de Champagne-Ardenne, CCI International Grand Est et leurs partenaires lancent un appel à candidature auprès des entreprises de la région. En effet, le 27 novembre 2018, Les Trophées International Industrie vont mettre à l’honneur et récompenser les entreprises du territoire qui réussissent. 7 trophées vont être décerner durant cette soirée événement : – 3 pour l’industrie : Développement technologique, Mutation industrielle et Ressources humaines. – 3 pour l’international : Export, Grand export et Volontariat international en entreprise (VIE). – 1 trophée Coup de Cœur décidé par le jury. Bien plus qu’une distribution de récompense, cette cérémonie sera l’occasion pour les PME et ETI de la région de faire connaitre leur talent et leur particularité en valorisant leurs initiatives auprès de tous les acteurs presents. Les Trophées International Industrie se tiendront sous les auspices de nombreux et prestigieux partenaires tels que Business France, Euler Hermes, Air France, entreprise europe network, Harmonie Mutuelle, Caisse d’Epargne, EDF, IUT, Canal 32 et GPO Magazine. Une date à réserver pour les dirigeants et leurs équipes ! Toutes les informations : www.weezevent.com/trophee-industrie-international Contact

CCI International Grand Est

Adresse : 10 RUE DE CHASTILLON

51000 CHALONS EN CHAMPAGNE

Téléphone : 03 25 43 70 05

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Les retards de paiement n’ont jamais été aussi bas en France et la tendance se confirme !!Cette bonne nouvelle est a tempérer par le fait qu’ils restent cependant la raison d’un dépot de bilan sur trois. Cette problématique qui touche essentiellement les PME bénéficie d’une attention particulière du Medef qui a accueilli la 5e édition des Assises des délais de paiement ce jeudi 31 mai au siège de l’organisation. L’événement, qui a été ouvert en présence de Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, a permis de récompenser certaines entreprises et organismes publics pour les efforts accomplis dans l’amélioration des délais de paiement de leurs fournisseurs. Voici les meilleurs élèves… Par Serge De Cluny
  • Prix PME : le groupe Equity est une société d’intermédiation RSE entre clients grands comptes et prestataires de services numérique et digital. Grâce à un suivi en temps réel, à l’identification des interlocuteurs dédiés à chaque étape, à la formation des équipes et notamment à une écoute active des fournisseurs, le groupe arrive à réduire ses délais de paiement fournisseurs pour atteindre 5,25 jours de paiement avant l’échéance contractuelle (4,4 millions d’euros de CA facturés pour le compte de ses 65 fournisseurs).  Son objectif pour 2018 est de parvenir à un délais de traitement de 2 jours.
  • Prix Territoire : Toulouse Métropole. Sous l’impulsion d’une charte des marchés publics, la métropole toulousaine qui regroupe 37 communes, un budget de 1,13 Md€ et 10 000 fournisseurs, a réduit de moitié en deux ans ses délais de paiement (18,76 jours en 2017) et propose 30 % d’avances aux fournisseurs entreprises du BTP. La collectivité locale qui regroupe 37 communes compte 10 000 fournisseurs (budget traité de 1,13 milliard d’euros).
  • Prix Organisme public : le ministère de la Culture. Pour le ministère de la Culture, la réduction des délais de paiement est devenue un objectif prioritaire du Plan de modernisation de la chaîne de la dépense, adopté fin 2014. En deux ans, il a réduit les délais de paiement de 60 %, soit en 2017 une moyenne de 20,2 jours. Le ministère compte plus de 8 000 fournisseurs actifs pour un budget traité de 3,51 milliards d’euros.
  • Prix ETI/Grand groupe : Crédit Agricole Centre-est. La caisse régionale qui gère 1 800 fournisseurs et 20 000 factures par an est en effet parvenu à réduire ses délais de paiement de 6 jours en 2 ans grâce à un plan d’action très efficace. De nouveaux dispositifs de dématérialisation avec lecture automatique des factures et refonte des circuits de validation internes ont été adoptés. Par ailleurs, un portail de dépose des factures digitales sera déployé pour le 2e trimestre 2018.
  • Prix coup de coeur organisme public : le centre de services partagés des dépenses du service santé des Armées. Le ministère des Armées avait déjà été primé organisme public l’an dernier. Cette entité du ministère illustre parfaitement les efforts accomplis sur les délais de paiement. Le centre de services partagés a, par exemple, effectué un énorme travail de centralisation des factures et de rationalisation des contrôles par l’optimisation de ses circuits de validation et la généralisation de la signature électronique
 
Selon les derniers chiffres 2017 dévoilés par la Fédération Française de la Franchise, le modèle économique de la franchise n’en finit pas de séduire : +76 nouvelles enseignes, + 2.594 franchisés, +8,07% de CA ! Chaque année, la Fédération Française de la Franchise publie les chiffres de la franchise de l’année précédente. Et en 2017, le modèle de la franchise cartonne ! Jugez plutôt : l’an dernier, 1 976 réseaux (+4%) ont été recensés pour 74 102 points de vente (+3,6%), et la hausse du chiffre d’affaires global de l’année marque la plus grosse progression de ces dix dernières années à 59,55 milliards d’euros, soit +8,07%. « Le secteur génère 620 000 emplois directs et indirects en France et représente toujours le 1er marché européen » précise la FFF. Au total sur l’année écoulée, 76 nouvelles enseignes (réseaux) ont vu le jour, et 2 594 nouvelles entreprises franchisées (points de vente) se sont lancées, générant 4,45 milliards d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires par rapport à 2016.

Illustration chiffres de la franchiseLes chiffres de la franchise en 2017

Si tous les secteurs sont en hausse, certains connaissent un dynamisme record. Dans le détail :
  • L’alimentaire (comme les années précédentes) détient la palme en nombre de points de vente avec 15.278 franchisés recensés (vs 14.980 en 2016 soit +298 franchisés), affiche une progression de +11,05% du chiffre d’affaires à 21,21 milliards d’euros (vs 19,10 milliards en 2016). 195 réseaux sont recensés en 2017 dans ce secteur (vs 182 en 2016, +13), ce qui représente 9,87% du total des réseaux (20,62% du total des franchisés).
  • Le bâtiment qui comptabilise 60 réseaux en 2017 (vs 58 en 2016), connaît un véritable rebond avec 1.596 franchisés recensés en 2017 (vs 1.458 en 2016, +9,47%) et un chiffre d’affaires en hausse de +53,92% à 1,37 milliard d’euros en 2017 vs 0,89 milliard en 2016.
  • Le secteur des services à la personne avec 5.815 franchisés en 2017 (vs 5.408 en 2016, soit +7,53%), pour 221 réseaux (204 en 2016), poursuit son développement en 2017 avec un chiffre d’affaires en hausse de 12,92% à 2,01 milliards d’euros (vs 1,78 milliard en 2016). Ce secteur représente plus de 11% du nombre total de réseaux (7,85% du total des franchisés).
  • La restauration rapide poursuit également sa croissance, avec 5.321 franchisés recensés en 2017 (vs 5 169 en 2016, +2,94%) et 218 réseaux (vs 200 en 2016) ce qui représente plus de 11% du nombre de réseaux. Ce secteur dynamique a généré l’an dernier quelque 4,67 milliards d’euros de CA (vs 4,54 milliards en 2016, soit +2,86%).
  • Le secteur de la coiffure-esthétique, progresse également tant en nombre de points de vente avec 7.402 franchisés recensés en 2017 (vs 7.223 en 2016, +2,48%) qu’en chiffre d’affaires à 2,18 milliards d’euros en 2017 (vs 2,03 milliards en 2016, soit +7,39%). Le secteur compte désormais 166 réseaux (vs 164 en 2016), ce qui représente 8,40% du total des réseaux (9,99% du total des franchisés).
  • L’équipement de la personne, qui reste le secteur le plus important en nombre d’enseignes (364 en 2017, vs 358 en 2016), a vu son nombre de points de vente augmenter pour atteindre 7.114 franchisés (vs 7.083 en 2016). Le CA du secteur à 4,12 milliards d’euros en 2017, évolue peu (vs 4,10 milliards en 2016, soit +0,49%).
  • L’équipement de la maison qui totalise de son côté 121 réseaux en 2017 (vs 118 en 2016), compte désormais 3.859 franchisés (vs 3.836 en 2016). Son CA qui avait fortement augmenté en 2016, poursuit sa progression à 7,60 milliards d’euros en 2017 vs 7,08 milliards en 2016 (+7,34%).
  • L’immobilier avec ses 59 réseaux recensés en 2017 (vs 56 en 2016) pour 3.683 franchisés en 2017 (vs 3.339 en 2016) enregistre un CA en progression de +11,85%, à 1,51 milliard d’euros en 2017 (vs 1.35 milliard en 2016).
  • La restauration à thème qui totalise 100 réseaux en 2017 (vs 97 en 2016) pour 1.468 franchisés en 2017 (vs 1.425 en 2016), évolue peu en termes de CA avec un résultat de 1,60 milliard en 2017 vs 1,59 milliard en 2016 (+0,63%).
  • Le secteur du nettoyage qui avait amorcé une belle remontée en 2016, confirme son dynamisme en 2017 avec 23 réseaux recensés en 2017 (idem 2016), 435 franchisés recensés (vs 361 en 2016, +20.5%) et un chiffre d’affaires en augmentation de +28,57% à 0,09 milliard d’euros (vs 0,07 milliard en 2016).
  • Les services auto de leur côté avec 87 réseaux en 2017 (vs 83 en 2016), 8.285 franchisés en 2017 (vs 7.886 en 2016) enregistre 2,70 milliards d’euros de CA en 2017 (vs 2,58 en 2016, +4,65%).
  • Le secteur de la formation performe également cette année avec 28 réseaux (idem 2016) pour 322 franchisés (vs 318 en 2016) avec un CA en hausse de +16,67% à 0,07 milliard en 2017 vs 0,06 en 2016).
  • Le commerce divers avec ses 169 réseaux recensés en 2017 (vs 170 en 2016), pour 8.319 franchisés (vs 8.092 en 2016), enregistre un CA de 5,99 milliards d’euros en 2017 (vs 5,88 milliards en 2016, soit +1,87%).
  • Les services aux entreprises poursuivent sur leur lancée avec 127 réseaux recensés en 2017 (vs 120 en 2016), pour 2.501 franchisés (vs 2.300 en 2016), enregistrent une CA en hausse de +12,92% à 0,99 milliard d’euros (vs 0,83 milliard en 2016).
  • Les hôtels avec leurs 29 réseaux en 2017 (vs 30 en 2016) pour 2.030 franchisés (vs 1.936 en 2016), voient leur CA progresser de 8,46% à 2.82 milliards d’euros en 2017, vs 2.60 milliards en 2016.
  • Le secteur des voyages avec ses 9 réseaux en 2017 (idem en 2016) pour 674 franchisés (idem en 2016) enregistre 0,62 milliard de CA en 2017, soit l’équivalent du CA 2016.
Pour Chantal Zimmer, déléguée générale de la Fédération française de la franchise, « ces tendances reflètent bien les tendances de consommation actuelles. Les ménages sont notamment à la recherche d’une aide pour faciliter leur quotidien, les franchises de services aux personnes répondent pleinement à cette demande ».

En un clin d’œil

Palmarès des progressions de chiffre d’affaires
  1. Bâtiment +53,92%
  2. Nettoyage +28,57%
  3. Formation +16,67%
  4. Services à la personne +12,92%
  5. Services aux entreprises +12,92%
  6. Immobilier +11,85%
  7. Alimentaire +11,05%
  8. Hôtels +8,46%
  9. Coiffure-esthétique +7,39%
  10. Équipement de la maison +7,34%
  11. Services auto +4,65%
  12. Restauration rapide +2.86%
  13. Commerce divers +1,87%
  14. Restauration à thème +0,63%
  15. Équipement de la personne +0,49%
  16. Voyage +0%
Palmarès des progressions en nombre de réseaux
  1. Restauration rapide +18
  2. Services à la personne +17
  3. Alimentaire +13
  4. Services aux entreprises +7
  5. Équipement de la personne +6
  6. Services auto +4
  7. Équipement de la maison +3
  8. Restauration à thème +3
  9. Immobilier +3
  10. Coiffure-esthétique +2
  11. Bâtiment +2
  12. Formation =
  13. Nettoyage =
  14. Voyages =
  15. Commerce divers -1
  16. Hôtels -1
Palmarès des progressions en nombre de franchisés
  1. Services à la personne +407
  2. Services auto +399
  3. Immobilier +344
  4. Alimentaire +298
  5. Commerce divers +227
  6. Services aux entreprises +201
  7. Coiffure-esthétique +179
  8. Restauration rapide +152
  9. Bâtiment +138 Hôtels +94
  10. Nettoyage +74
  11. Restauration à thème +43
  12. Équipement de la personne +31
  13. Équipement de la maison +23
  14. Formation +4
  15. Voyages =
Dominique André-Chaigneau, Toute la Franchise ©
On entend beaucoup parler, ces derniers temps, du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et il est vrai qu’il concerne beaucoup de nos PME et ETI. Ceci dit, beaucoup n’en saisissent pas forcément les contours et la portée. Voici quelques explications concernant ce règlement sur les données personnelles qui sera appliqué dans toute l’Union européenne à partir du 25 mai 2018. Par Justine Delmas Le Règlement Général sur la Protection des Données s’applique sur le traitement et la circulation des données à caractère personnel que les entreprises utilisent pour promouvoir leurs produits et services. Ce texte, qui remplace et abroge une directive européenne sur la protection des données personnelles datant de 1995, prend effet sur tous les résidents de l’Union européenne. Une donnée est qualifiée de personnelle lorsqu’elle permet d’identifier et de répertorier directement ou indirectement une personne physique par le biais d’un nom, d’une adresse IP ou mail, d’une photo, d’une adresse, d’un numéro de telephone, d’un enregistrement vocal, d’une empreinte ou autre information dite personnelle. Or, certaines de ces donnés peuvent être extrêmement sensibles dans la mesure où elles relèvent de l’intimité de la personne (opinion politique, sensibilité religieuse, appartenance ethnique, orientation sexuelle, situation médicale ou idées philosophiques) et peuvent donner lieu à toutes sortes de discriminations ou préjugés, et ce en dehors du fait qu’elles sont collectées sans que l’interressé n’en mesure vraiment la portée. En effet, il était devenu nécessaire d’adopter une législation en phase avec l’explosion du numérique et l’apparition de nouveaux usages découlants des nouveaux modèles économiques. Le RGPD permet ainsi de réduire les disparités dans l’union européenne et d’harmoniser le panorama juridique dans le domaine de la protection des données personnelles en Europe. Le Règlement Général sur la Protection des Données a été adopté définitivement par le parlement et promulgué au journal official en avril 2016, cependant son application fut décalée de deux ans afin de permettre aux différentes législation européennes et aux entités procédant à la collecte et au traitement des données de se conformer au texte. A compter du 25 mai, toute infraction au RGPD pourra entrainer des sanctions. Qui est soumis au RGPD ? Toute structure (entreprise, sous-traitant ou même association) qui exploite des données personnelles concernant des européens se voit soumise au respect du RGPD, qu’elle soit sur le sol européen ou partout ailleurs. Et ceci qu’elle que soit sa taille ou son domaine d’activité. Les géants américains comme Google, Facebook, Amazon ou Uber qui utilisent nos données doivent également s’y conformer pour continuer à opérer sans risque sur le vieux continent. On comprend alors mieux le climat dans lequel Mark Zuckerberg, président de Facebook a présenté ce mardi 22 mai ses excuses devant le Parlement européen, comme il l’avait fait devant les parlementaires américains, pour les lacunes de son réseau social dans la protection des données de ses utilisateurs. Attention aux arnaques ! La Commission nationale de l’informatique et des libertés a lance une mise en garde sur les risques d’arnaques autour du RGPD, notamment pour les PME et TPE dont les services juridiques ne peuvent assurer d’eux-même cette mise en conformité. Il faut donc être très prudent par rapport aux différentes propositions de services et démarchages. La Cnil offre d’ailleurs, avec Bpifrance, la possibilité de se documenter en ligne  avant de répondre à toute sollicitation de prétendu expert et met également à disposition des PME et TPE un conseiller par téléphone via une ligne dédiée : 01 53 73 22 22. Les sanctions Les sanctions prévues sont très Lourdes pour les entités qui transgresseraient le RGPD. En effet, les amendes peuvent aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel mondial total de l’exercice précédent pour les fraudeurs, et c’est le montant le plus élevé qui sera appliqué entre ces possibilités. Pour les géants du numériques, cela pourrait représenter des dizaines ou des centaines de millions d’euros si une procedure lancée contre eux aboutissait devant les tribunaux, a noter aussi que toute entreprise doit s’assurer que ses sous-traitants respectent les règles sous peine n’en faire les frais en tant que responsable du traitement de ces données
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