Rendez-vous le mercredi 5 septembre à 17h, devant vos écrans, pour ce webinaire RSE organisé par Bpifrance, et consacré au retour d’expérience de 3 entreprises ayant suivi le parcours RSE !
Webinaire : Parcours RSE Entreprise de demain
L’entreprise doit sans cesse s’adapter pour répondre aux exigences et aux nouveaux enjeux, économiques, sociétaux, sociaux, réglementaires. Comment mettre toutes les chances de son côté, pour y répondre et améliorer sa compétitivité ?
Une démarche RSE structurée et un engagement pro-actif constituent de vrais atouts, pour renforcer la confiance dans l’entreprise et motiver les salariés en redonnant du sens aux activités de l’entreprise.
Mais comment faire ?
Les intervenants
Retour d’expérience de trois entreprises qui ont suivi le parcours RSE « Entreprise de demain » : pourquoi y être allé ? Leurs attentes. Comment ça s’est passé ? Où en sont-ils ?
Ce webinair sera animé par Timothée Elikhel, Greenflex.
Les trois intervenants sont :
Roger Varobieff – Reparstores – Réparation Stores et Volets Roulants sur mesure
Marie Correia – Axemtec – Conception et distribution dans la RFID, le NFC et la mobilité
Amaury DE MEAUX – Docsourcing – designers de solutions logistiques
Introduction et clôture : Catherine Maille, responsable DD et RSE de Bpifrance
Les SaaS s’invite de facon massive dans les process digitaux de nos PME et ETI en apportant des solutions de plus en plus innovantes qui bouleversent les normes. Bon nombres de start-ups de ce type se positionnent sur ce marché en plein boom. Essayons d’expliquer simplement ce que c’est et vers quoi nous progressons.
Par Franck Boccara
Il est clair que tous ces SaaS facilitent la vie de nos entreprises mais l’avenir de cette nouvelle « industrie » reste encore assez flou de par la vitesse à laquelle les innovations interviennent dans ce domaine. Essayons de faire un rapide tour d’horizon.
Un SaaS ? C’est quoi au juste ?
SaaS est composé des initiales de « Software As A Service ». Ces start-ups dont le business model estaxé autour du cloud sont très à la mode en ce moment, le principe étant que les logiciels (ou software) sont exploités en externe sur des serveurs distants. Les entreprises n’ont donc plus besoin, comme elles le faisaient il y a peu, d’utiliser sur leurs propres machines des logiciels sous licence ou des CD-ROM. Le client ne paie plus une licence mais un abonnement et bénéficie de services moins couteux mais surtout plus fluide et plus performants.
Ces start-ups s’inscrivent à merveille dans une époque ou les PME et ETI rencontrent des besoins nouveaux et doivent fluidifier les tâches de l’organisation pour permettre à leurs équipes de gagner en efficacité. Les SaaS vont donc apporter les solutions à travers les nouvelles technologies et notamment par la « révolution connectée » dans laquelle nous évoluons et qui ne fait que commencer puisque ces mêmes SaaS seront bientot amener à connecter les utilisateurs à des solutions, mais également des solutions à des objets, voire des objets entre eux.
La sécurité
Celle-ci est aujourd’hui un enjeu majeur pour toutes les entreprises et il est indéniable que la cyber-sécurité liée au cloud a atteint un niveau particulierement élevé que les SaaS pourront mettre à la disposition de leurs clients. L’autre alternative serait de rester dans la formule traditionnelle en développant des solutions en interne mais ce choix serait plus cher et empêcherait de libérer les ressources humaines vers les vrais défis, cette option n’a donc plus vraiment sa place.
L’intelligence artificielle
L’IA est aussi en rapport avec l’avenir des SaaS et notamment pour celles qui ont une approche de développement vertical dans ce domaine, c’est à dire qui développent une compétence spécifique en profondeur.
Microsoft, Amazon et Google ont massivement investi dans l’intelligence artificielle et dans le « Machine Learning », ce qui laisse présager que l’avenir des SaaS sera fortement imprégner par ces décisions.
Les data co-ops
“Le plus gros problème avec les SaaS c’est qu’ils sont super compétitifs. En fait, ils sont trop compétitifs. Le leader a souvent 25% de part de marché, celui qui suit 20%, et le troisième, à peine arrivé, a déjà 15%. Tous ont levé plus de 100 millions de dollars et ont de super ingénieurs / commerciaux. Il y a dans un véritable bras de fer qui se joue autour des fonctionnalités” déclare Auren Hoffman, le CEO de SafeGraph dans une interview sur Quora
Les data co-ops sont des produits ou services spécifiques qui incluent les utilisateurs comme moteur, c’est à dire que chaque nouvel arrivant va bénéficier des actions de tous les autres, autrement dit : plus il y a d’utilisateurs, plus ça fonctionne.
Ces data co-ops seraient selon Auren Hoffman la solution pour que les SaaS puissent réellement se démarquer.
Les entreprises BtoC ont toujours utilisé les data co-ops comme par exemple Gmail avec son système de filtration des spams, ou encore Facebook qui est lui-même un co-op. C’est pour cela que le CEO de SafeGraph conclue en affirmant : “Toutes les plus grandes entreprises SaaS à venir seront de type data co-op”.Les SaaS sont donc le résultat de notre progression dans le “progrès connecté”. Les Saas vont bénéficier du perfectionnement du cloud et le fait que Google, Amazon ou Microsoft l’ait placé au centre de leur stratégie va ouvrir une infinité de possibilités pour les entrepreneurs dans les années qui viennent.
L’ouverture à l’international est une étape incontournable dans le développement de la plupart des PME et ETI mais beaucoup hésitent encore à franchir le pas du fait de la complexité des démarches et des risques inhérents à la chose, notamment le risque clients à l’export. Pourtant, de nombreux dispositifs ont été mis en place pour accompagner les entreprises dans l’aventure export en optimisant les risques.
Par Justine Delmas
Il faut tout d’abord préciser que la conjoncture économique n’a jamais été aussi favorable à l’export. Euler Hermes prévoit pour cette année, dans son Baromètre Export 2018, une nouvelle croissance du commerce mondial aussi bien en valeur (+8,4%) qu’en volume (+4,4%). « Ce dynamisme renouvelé, malgré un léger ralentissement par rapport à l’an passé, laisse augurer de belles opportunités à saisir pour les entreprises françaises à l’export », explique Stéphane Colliac, économiste en charge de la France chez Euler Hermes. L’assureur crédit estime par ailleurs que la demande additionnelle de biens adressée à la France devrait ainsi croître de 21,5 Mds d’euros en 2018 et de 18,2 Mds d’euros en 2019 (après 20,3 Mds d’euros en 2017).
Stéphane Colliac désigne également les pays vers lesquels les perspectives sont propices aux exportateurs français. « Cette année, les débouchés supplémentaires à capter à l’export pour les entreprises françaises proviendront en grande partie de l’Union Européenne, avec plus de 4 Mds d’euros à saisir en Allemagne, plus de 2,2 Mds d’euros en Italie, plus de 1,7 Mds d’euros en Espagne ou encore plus de 1,6 Mds d’euros en Belgique ». « Hors de l’Europe, ce sont essentiellement les États-Unis et la Chine qui offriront des débouchés aux exportateurs français ». Les secteurs de l’agroalimentaire, des biens de consommation et de la chimie sont les plus concernés mais les entreprises françaises pourront continuer de miser sur leurs leadership dans les secteurs de l’automobile, la pharmacie, l’aéronautique, l’aérospatiale, le luxe, les technologies de l’information et de la communication.
Le risque clients à l’export
Malgré ces tendances optimistes, il serait imprudent de ne pas mesurer l’existence de certains risques clients à l’export, notamment les impayés. Ceux-ci représentent d’ailleurs, selon 58 % des entreprises interrogées dans le cadre du Baromètre Euler Hermes, la principale menace à l’export . Il est à noter que malgré le contexte macroéconomique et financier favorable, le délai moyen de paiement des clients dans le monde a augmenté de deux jours (66 jours) en 2017 et devrait même atteindre les 67 jours en 2018. « Certes, l’allongement du DSO moyen à l’échelle mondiale reflète avant tout un relâchement des bonnes pratiques de paiement entre les entreprises, indique Stéphane Colliac. Il en résulte cependant une moindre appréhension du risque de non-paiement de la part des entreprises, malgré la poussée des défaillances des grandes entreprises ». Il est clair, de ce fait, que le risque clients à l’export reste le défi majeur pour les PME et ETI qui souhaiteraient profiter de ce climat positif.
Miser sur les bons partenaires
Le risque pays et les opportunités de marché devront, dès le début, faire l’objet d’une étude approfondie. Pour se faire. l’entreprise pourra se servir des études économiques qu’elles trouveront chez les assureurs crédits, les banques ou certaines administrations telles que l’OCDE. Il est ensuite indispensable de bien se renseigner sur les us et coutumes du pays dans le domaine commercial, les obligations légales, etc., auprès par exemple d’établissements publics, tels que Business France ou la Chambre de commerce internationale. Après avoir intégrer ces éléments macro-économiques, l’entreprise pourra alors entamer la phase « business » de sa stratégie export en choisissant et en ciblant les prospects les plus fiables et les zones géographiques les plus stables (elles peuvent varier à l’intérieur même d’un pays). Pour cela, elle trouvera toutes ces informations chez les mêmes partenaires (CCI, Business France, banques, OCDE etc…) ou elle pourra trouver des listes de clients et prospects selon l’activité et la zone géographique avec une analyse de leurs potentiel commercial.
Les solutions pour prévenir ce risque
Après avoir cerné et contacté les partenaires commerciaux, il sera nécessaire de se prémunir contre les risques d’impayés, en faisant appel notamment aux assureurs crédit qui offrent des solutions qui prennent en compte la prévention, le recouvrement et l’indemnisation. L’entreprise pourra aussi utiliser les services que les banques proposent, pour la gestion du risque client, tels que le crédit documentaire ou les « Stand By Letter of Credit », garanties bancaires de paiement à première demande dès lors que chacune des parties a rempli ses obligations. Ces garanties bancaires sont spécialement adaptées lors d’opérations commerciales avec les pays plus « exotiques » ou lointains dans la mesure où elles permettent de s’affranchir des risques pays ou politiques.
Optimiser les délais de paiement
« Tout l’enjeu pour l’exportateur français consiste également à se faire payer dans les meilleurs délais. Si en France, le processus de recouvrement des créances impayées est clair et juridiquement établi (tribunaux de commerce, huissiers ou avocats), à l’export il est souvent plus complexe pour l’entreprise de connaître les possibilités légales de recouvrement, les outils disponibles, les dispositifs à mettre en place, les interlocuteurs à contacter, les délais à respecter, etc… » , explique Stéphane Colliac. Il sera donc particulièrement judicieux de se faire assister dans cette démarche par une banque, un assureur crédit ou un factor qui gèrera l’ensemble du processus pour l’entreprise, depuis les relances amiables jusqu’aux recours judiciaires. D’autant que si ces prestataires n’arrivent pas à récupérer, même partiellement, une créance, alors ils indemniseront l’entreprise.
Une démarche va permettre,d’une part, de sécuriser le risque clients à l’export et d’autre part, de préserver leur trésorerie car bien souvent les PME et ETI ont tendance à puiser dans leur fonds propres. Pourtant, les solutions ne manquent pas puisque les acteurs privés tels que les banques et les factors mais aussi l’administration française ne lésinent pas sur les moyens financiers destinés à accompagner ou soutenir les entreprises qui tentent un développement à l’international. Le gouvernement en a fait la démonstration avec sa nouvelle stratégie en matière de commerce extérieur annoncée en février dernier et les nouveaux dispositifs qu’il a mis en place.
Le Gouvernement réforme pour mieux accompagner les exportateurs
Cette année, le gouvernement a clairement affiché sa volonté de transformer le modèle d’accompagnement des PME à l’export, afin que l’International constitue maintenant le débouché naturel de l’économie française. À l’issu des différentes consultations menées notamment dans le cadre de son plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), le gouvernement propose désormais d’avancer dans trois directions :
– Une plus large diffusion d’une culture de l’export et de l’internationale, par le renforcement de la formation aux langues étrangères et au commerce international ;
– Une réforme de l’accompagnement à l’export par un partenariat approfondi entre l’État et les régions en la matière et une plus grande simplification ;
– Une réforme des financements export notamment pour les rendre plus lisibles pour les entreprises françaises et plus compétitifs vis-à-vis de la concurrence internationale.
Évolution des dispositifs publicsLe gouvernement va créer « un guichet unique » de l’export dans chaque région qui regroupera autour des opérateurs publics, CCI et Business France, tous les acteurs de l’export (agences régionales de développement, sociétés d’accompagnement et de commerce international, acteurs du financement export autour de Bpifrance). De même, Bpifrance devient le point d’entrée unique pour les financements exports publics. Il assure désormais la diffusion des garanties publiques à l’export, gérées au nom de l’État par sa filiale « Assurance Export ». Parmi ces différents outils figurent notamment une nouvelle mouture de l’assurance prospection, un Pass Export (partenariat de confiance sur mesure négocié entre l’État et un exportateur pour une durée de 3 à 5 ans), une nouvelle garantie pour les projets stratégiques à l’international, une garantie pour les filiales étrangères françaises, un outil de soutien financier à l’export pour soutenir les sous-traitants d’entreprises exportatrices, etc.
Le salon Paris pour l’Emploi tiendra sa 16e édition les 4 et 5 octobre 2018 sur la place de la Concorde (Paris 8e) avec plus de 50 000 candidats et 2000 recruteurs présents à cet événement dont la fonction est de simplifier la mise en relation entre les employeurs et demandeurs d’emploi. La CCI Paris Île-de-France se mobilise pour l’occasion en mettant à la disposition des entreprises du territoire un service en ligne destiné à diffuser leurs offres d’emploi.
L’événement convient à tous les profils, quel que soit leur niveau de qualification, de compétence ou leur expérience. Les quelques 2 000 responsables des ressources humaines issus de 500 entreprises et collectivités seront présents au salon Paris pour l’emploi avec tous les types d’offres qu’une entreprise peut proposer : postes en CDD, CDI, missions à l’international, stages, contrats en alternance…
Diffusez vos offres sur le stand de la CCI Paris Île-de-France
Pour les TPE et PME qui souhaitent recruter : la CCI Paris Île-de-France, Partenaire de la 16e édition de Paris pour l’emploi vous accompagne en vous permettant de diffuser vos offres d’emploi gratuitement sur son stand pendant les deux jours du salon à partir d’un formulaire en ligne.
Les offres qui seront déposées avant le 3 septembre pourront être éditées dans le guide print le Jour J, les autres seront consultables sur le site web de l’événement.
Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez la CCI.
Vous êtes une entreprise et vous souhaitez participer au salon ?
Il est souvent difficile de bien recruter et c’est souvent à l’entreprise de séduire les bons candidats… c’est une problématique que tous les employeurs connaissent bien. Vous avez là un rendez-vous majeur qui vous permettra de rencontrer énormément de candidats dans un délais record.
Vous souhaitez déceler rapidement les meilleurs potentiels et soigner votre marque employeur ? Pour participer au salon, plusieurs solutions vous sont proposées (stands, conférence, job dating …).
Contact : Carrefour pour l’Emploi au 01 53 95 15 15 (lun/ven 9-18h) ou info@carrefoursemploi.org
Le Conseil de l’innovation a tenu sa séance inaugurale le 18 juillet sous la présidence de Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des Finances et de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Florence Parly, ministre des Armées, et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique étaient également présents pendant la cérémonie de lancement de cette structure qui devra injecter 250 millions d’euros par an vers les start-ups innovantes.
Par Franck Boccara
Le Conseil de l’innovation, annonce depuis quelques mois est désormais une réalité qui aura pour fonction de coordonner les investissements qui vont découler du Fonds pour l’innovation et l’industrie, ex-Fonds pour l’innovation de rupture.
L’état s’est engagé à investir 4,5 milliards d’euros sur le quinquennat, tous dispositifs confondus à travers ce fonds qui est doté de 10 milliards d’euros dont l’origine provient des récentes cessions d’actifs de l’état dans différentes grandes entreprises.
1.6 milliards sont d’ores et déjà disponibles après les cessions d’actifs de Renault et Engie, ainsi que 8.4 milliards provenants des apports de titres de Thales et EDF. Viendront s’ajouter par la suite les cessions d’actifs provenants de la privatisation partielle d’ADP, de la Française de jeux et à nouveau d’Engie.
La répartion du fonds
Le rendement estimé de ce fonds étant de 2,5 %, cela devrait générer 250 millions d’euros par an et cette somme sera répartie comme suit:
70 millions d’aides seront dédiés à la « deep tech » dont la coordination sera assurée par Bpifrance. Des bourses allant jusqu’à 90.000 euros par entreprise seront prises en charge par ce volet et 40 millions d’euros sur les 70 seront destinés à des prêts pour les entreprises innovantes
De plus, 150 millions d’euros seront consacrés à des « grands défis » technologiques dont les deux premiers ont été choisies lors de la séance inaugurale du Conseil de l’innovation : le premier consiste à améliorer les diagnostics médicaux par le biais de l’Intelligence artificielle (IA), le second porte sur la certification et la fiabilisation des systèmes ayant recours à l’IA.
25 millions d’euros sont orientés vers le plan Nano 2022.
Enfin, Les 5 derniers millions d’euros seront alloués selon les besoins, selon l’appréciation du Conseil de l’innovation.
Le Conseil de l’innovation aura pour principal role d’indentifier et de sélectionner les secteurs les plus prometteurs et d’y attribuer les moyens du fonds. Des personnalités telles que Bruno Potier, le PDG d’Air Liquide, Eric Careel, fondateur de la start-up Withings et meme Isabelle Ryl, directrice générale déléguée à l’Inria siègeront au conseil.
Le rapport sur les aides à l’innovation
Celui-ci a été remis même jour à Bruno Le Maire et Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. Le rapport reste sur les bases acquises dans la mesure où les auteurs estiment que toutes ces aides ont leur raison d’être et représentent même un « facteur clef de performance ». Un avis que ne partage pas vraiment Bruno Le Maire qui y voit plutot « un maquis d’aides à l’innovation dans lequel personne ne peut se retrouver ».
Les auteurs du rapport soulignent que les différents acteurs ont davantage besoin de stabilité que de simplification et pointent du doigt la nécessité de fluidifier les transferts de technologies, surtout des laboratoires vers les entreprises. Ce manque de fluidité avait été pris en compte dans le projet de loi Pacte qui souhaite le résoudre en simplifiant par exemple le passage des chercheurs publics vers le privé, notamment de manière à leur permettre de profiter davantage du bénéfice de leurs découvertes.
Le Conseil de l’innovation a tenu sa séance inaugurale le 18 juillet sous la présidence de Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des Finances et de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Florence Parly, ministre des Armées, et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique étaient également présents pendant la cérémonie de lancement de cette structure qui devra injecter 250 millions d’euros par an vers les start-ups innovantes.
Par Franck Boccara
Le Conseil de l’innovation, annonce depuis quelques mois est désormais une réalité qui aura pour fonction de coordonner les investissements qui vont découler du Fonds pour l’innovation et l’industrie, ex-Fonds pour l’innovation de rupture.
L’état s’est engagé à investir 4,5 milliards d’euros sur le quinquennat, tous dispositifs confondus à travers ce fonds qui est doté de 10 milliards d’euros dont l’origine provient des récentes cessions d’actifs de l’état dans différentes grandes entreprises.
1.6 milliards sont d’ores et déjà disponibles après les cessions d’actifs de Renault et Engie, ainsi que 8.4 milliards provenants des apports de titres de Thales et EDF. Viendront s’ajouter par la suite les cessions d’actifs provenants de la privatisation partielle d’ADP, de la Française de jeux et à nouveau d’Engie.
La répartion du fonds
Le rendement estimé de ce fonds étant de 2,5 %, cela devrait générer 250 millions d’euros par an et cette somme sera répartie comme suit:
70 millions d’aides seront dédiés à la « deep tech » dont la coordination sera assurée par Bpifrance. Des bourses allant jusqu’à 90.000 euros par entreprise seront prises en charge par ce volet et 40 millions d’euros sur les 70 seront destinés à des prêts pour les entreprises innovantes
De plus, 150 millions d’euros seront consacrés à des « grands défis » technologiques dont les deux premiers ont été choisies lors de la séance inaugurale du Conseil de l’innovation : le premier consiste à améliorer les diagnostics médicaux par le biais de l’Intelligence artificielle (IA), le second porte sur la certification et la fiabilisation des systèmes ayant recours à l’IA.
25 millions d’euros sont orientés vers le plan Nano 2022.
Enfin, Les 5 derniers millions d’euros seront alloués selon les besoins, selon l’appréciation du Conseil de l’innovation.
Le Conseil de l’innovation aura pour principal role d’indentifier et de sélectionner les secteurs les plus prometteurs et d’y attribuer les moyens du fonds. Des personnalités telles que Bruno Potier, le PDG d’Air Liquide, Eric Careel, fondateur de la start-up Withings et meme Isabelle Ryl, directrice générale déléguée à l’Inria siègeront au conseil.
Le rapport sur les aides à l’innovation
Celui-ci a été remis même jour à Bruno Le Maire et Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. Le rapport reste sur les bases acquises dans la mesure où les auteurs estiment que toutes ces aides ont leur raison d’être et représentent même un « facteur clef de performance ». Un avis que ne partage pas vraiment Bruno Le Maire qui y voit plutot « un maquis d’aides à l’innovation dans lequel personne ne peut se retrouver ».
Les auteurs du rapport soulignent que les différents acteurs ont davantage besoin de stabilité que de simplification et pointent du doigt la nécessité de fluidifier les transferts de technologies, surtout des laboratoires vers les entreprises. Ce manque de fluidité avait été pris en compte dans le projet de loi Pacte qui souhaite le résoudre en simplifiant par exemple le passage des chercheurs publics vers le privé, notamment de manière à leur permettre de profiter davantage du bénéfice de leurs découvertes.
Comment les dirigeants de PME et ETI peuvent-ils réellement valoriser et conceptiser leur « marque employeur » ? Une question qui a du sens dans une période où bien recruter est devenu un véritable challenge. Bpifrance Le Lab et Adevea ont planché sur la question et ont publié un guide qui apporte des réponses concrètes.
Par Serge De Cluny
Conséquence de la reprise économique, les tensions déjà existantes sur le marché de l’emploi vont s’amplifier et aggraver les difficultés de recrutement des PME et ETI qui sont déjà 57% à manquer de talents pour grandir, selon l’étude « Attirer les talents dans les PME et les ETI » de Bpifrance Le Lab publiée en janvier.
Au début de cet été, Bpifrance Le Lab a présenté en partenariat avec Adevea, une société de conseils spécialisée en stratégie RH, le deuxième opus de la collection « Passez à l’action » destinée aux dirigeants de PME. Le but de ce guide étant de démystifier la « marque employeur » et donc de la rendre plus accessible à tous les chefs d’entreprise.
Développer une « marque employeur » forte s’impose aujourd’hui comme une solution incontournable pour résoudre, en premier lieu, l’épineuse problématique du recrutement mais aussi pour répondre à d’autres défis que rencontrent les services RH comme l’amélioration du niveau d’engagement des collaborateurs ou encore la réduction de l’absentéisme ou du turn-over.
L’objectif de cette initiative est donc double: il s’agit, d’une part de développer la notoriété de l’entreprise auprès des candidats potentiels (ce qu’on appelle la « réputation employeur ») et d’autre part de cultiver le capital sympathie et confiance auprès des salariés.
Bpifrance le Lab offre dans ce guide, établi à partir de témoignages et d’avis d’experts, des pistes claires pour les dirigeants afin de leur permettre de définir clairement l’ADN de leur entreprise (son image, sa mission, ses valeurs…) ainsi que les moyens de véhiculer cette image à la fois en interne et en externe, a travers notamment de l’utilisation du numérique et via la concept novateur des salariés ambassadeurs.
Cliquez pour consulter le guide Bpifrance Le Lab
Les entreprises vont devoir jouer les collecteurs d’impôts sur les revenus de leurs salariés à compter du 1er janvier 2019. Un prélèvement à la source qui facilite le travail de l’administration fiscale mais qui complexifie en revanche le quotidien des entreprises, et notamment des PME.
Pour rappel, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu a pour objectif de faire coïncider son recouvrement avec la situation réelle du contribuable. Jusqu’à présent, la France appliquait un décalage d’une année entre la perception des revenus, notamment les salaires, et le paiement de l’impôt correspondant. C’était alors au contribuable de savoir bien gérer son budget et de prévoir une trésorerie suffisante pour régler ses impôts l’année suivante, quels que soient les aléas de la vie. L’idée de prélever l’impôt directement sur les revenus au moment où ils sont perçus n’est pas nouvelle, et nos voisins européens comme l’Allemagne, la Grande Bretagne, la Belgique ou encore l’Espagne l’appliquent déjà.
Les craintes des dirigeants
Toutefois, la mise en œuvre par les employeurs n’est pas forcément aussi simple qu’il n’y paraît. Des portails comme demarchesadministratives.fr se proposent ainsi d’accompagner les entreprises en matière de prélèvement à la source. Certes, l’administration fiscale a largement communiqué sur le sujet auprès des entreprises, en mettant en ligne sur son site toutes les informations nécessaires aux « employeurs-collecteurs ». Il est vrai que les entreprises, et en particulier les PME et TPE, ont exprimé leurs craintes avec cette réforme qui va bouleverser des habitudes bien ancrées. Ainsi, selon une étude portant sur l’impact du prélèvement à la source pour les entreprises (étude réalisée en 2017 pour le Sénat), plus de 70 % des dirigeants craignent une détérioration des relations sociales. Les raisons avancées sont diverses : l’accès à des données confidentielles telles que le taux de prélèvement applicable à chaque salarié, la perception d’un salaire net diminué par l’impôt provoquant des revendications salariales ou encore la complexité de gestion d’une année de transition. Les employeurs vont également être soumis au feu des questions de leurs salariés. Comme le soulève l’étude du Sénat, les employés vont se tourner directement vers leur entreprise pour obtenir des réponses à leurs interrogations, plutôt que vers l’administration fiscale.
Sous le feu des questions
Pour faire face à ce besoin accru d’informations tenant à la vie de l’entreprise comme à celle des individus, une solution peut venir des portails d’informations administratives. Demarchesadministratives.fr va même plus loin dans les services fournis. Il est possible d’y trouver des informations actualité, mais aussi des formulaires et des textes réglementaires relatifs à la fiscalité et à l’entreprise. Le champ est encore plus vaste et comprend en fait tous les domaines, liés à l’entreprise, à la vie personnelle ou encore au patrimoine. Ce portail propose également un service de réponses à toutes les questions par formulaire, sous 24 heures. Enfin, des conseillers joignables par téléphone répondent directement aux questions administratives qui leur sont posées. Une aide précieuse pour affronter les évènements qui bouleversent la vie de l’entreprise, le prélèvement à la source étant indubitablement à ranger dans cette catégorie !
Les entreprises vont devoir jouer les collecteurs d’impôts sur les revenus de leurs salariés à compter du 1er janvier 2019. Un prélèvement à la source qui facilite le travail de l’administration fiscale mais qui complexifie en revanche le quotidien des entreprises, et notamment des PME.
Pour rappel, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu a pour objectif de faire coïncider son recouvrement avec la situation réelle du contribuable. Jusqu’à présent, la France appliquait un décalage d’une année entre la perception des revenus, notamment les salaires, et le paiement de l’impôt correspondant. C’était alors au contribuable de savoir bien gérer son budget et de prévoir une trésorerie suffisante pour régler ses impôts l’année suivante, quels que soient les aléas de la vie. L’idée de prélever l’impôt directement sur les revenus au moment où ils sont perçus n’est pas nouvelle, et nos voisins européens comme l’Allemagne, la Grande Bretagne, la Belgique ou encore l’Espagne l’appliquent déjà.
Les craintes des dirigeants
Toutefois, la mise en œuvre par les employeurs n’est pas forcément aussi simple qu’il n’y paraît. Des portails comme demarchesadministratives.fr se proposent ainsi d’accompagner les entreprises en matière de prélèvement à la source. Certes, l’administration fiscale a largement communiqué sur le sujet auprès des entreprises, en mettant en ligne sur son site toutes les informations nécessaires aux « employeurs-collecteurs ». Il est vrai que les entreprises, et en particulier les PME et TPE, ont exprimé leurs craintes avec cette réforme qui va bouleverser des habitudes bien ancrées. Ainsi, selon une étude portant sur l’impact du prélèvement à la source pour les entreprises (étude réalisée en 2017 pour le Sénat), plus de 70 % des dirigeants craignent une détérioration des relations sociales. Les raisons avancées sont diverses : l’accès à des données confidentielles telles que le taux de prélèvement applicable à chaque salarié, la perception d’un salaire net diminué par l’impôt provoquant des revendications salariales ou encore la complexité de gestion d’une année de transition. Les employeurs vont également être soumis au feu des questions de leurs salariés. Comme le soulève l’étude du Sénat, les employés vont se tourner directement vers leur entreprise pour obtenir des réponses à leurs interrogations, plutôt que vers l’administration fiscale.
Sous le feu des questions
Pour faire face à ce besoin accru d’informations tenant à la vie de l’entreprise comme à celle des individus, une solution peut venir des portails d’informations administratives. Demarchesadministratives.fr va même plus loin dans les services fournis. Il est possible d’y trouver des informations actualité, mais aussi des formulaires et des textes réglementaires relatifs à la fiscalité et à l’entreprise. Le champ est encore plus vaste et comprend en fait tous les domaines, liés à l’entreprise, à la vie personnelle ou encore au patrimoine. Ce portail propose également un service de réponses à toutes les questions par formulaire, sous 24 heures. Enfin, des conseillers joignables par téléphone répondent directement aux questions administratives qui leur sont posées. Une aide précieuse pour affronter les évènements qui bouleversent la vie de l’entreprise, le prélèvement à la source étant indubitablement à ranger dans cette catégorie !
Business France organise le 28 septembre 2018 à Paris, un atelier sur le thème suivant : « Les financements et projets du secteur agricole dans les pays en développement : quelles opportunités pour les entreprises françaises ?
Le secteur agricole dans les pays en développement fait l’objet de nombreux marchés dans le monde qui sont financés par les bailleurs de fonds internationaux. L’agriculture est un facteur essentiel de croissance économique et représentait encore un tiers du produit intérieur brut mondial ces dernières années.
Sous forme de prêts et de dons alloués aux gouvernements des pays sous-développés, émergents ou en transition économique, l’aide publique dans l’agriculture permet d’améliorer le niveau de vie des populations et de favoriser la croissance économique via des projets de modernisation des systèmes alimentaires, de rénovation des infrastructures d’irrigation, etc. Les sommes allouées par les bailleurs de fonds représentent des marchés potentiels considérables pour les PME et ETI françaises.
A titre d’exemple, les financements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l’International Development Association (IDA) (Groupe Banque Mondiale) alloués en 2016 à l’agriculture et autres secteurs connexes se sont chiffrés à 2,9 Mds de dollars. La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a un portefeuille d’investissements qui s’élève à 11 M EUR. La Banque africaine de développement (BAfD) a mis au point une stratégie pour la transformation agricole en Afrique sur la période 2016-2025 ; le secteur agricole représentait 13% des engagements de la BAfD en 2017.
Cet atelier d’information vous permettra de vous familiariser avec le fonctionnement des organisations internationales et bailleurs de fonds qui sont actifs sur le secteur agricole ou de l’agro-industrie, les marchés qui en découlent, ainsi que les instruments de financements des investissements du secteur privé. Vous pourrez ainsi non seulement identifier de nouvelles opportunités de marchés sur lesquelles vous positionner tout en bénéficiant des informations clés pour réussir.
Frais de participation à partir de 220,00€ HT – Inscrivez vous
Vendredi 28 septembre 2018 – France, Paris
Organisateur(s) : Service organisations internationales et bailleurs de fonds
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