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Olivia Grégoire nommée ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme

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Le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne a été annoncé ce lundi 4 juillet au matin et c’est Olivia Grégoire, actuelle porte-parole du gouvernement, qui est nommée ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme. Elle remplace Jean-Baptiste Lemoyne à ce poste et exercera sous la tutelle de Bruno Le Maire avec lequel elle travaille de longue date puisqu’elle fut présidente de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi «Pacte» à l’Assemblée nationale en 2019, texte majeur du précédent quinquennat.

Par Franck Boccara

Macroniste de la première heure, Olivia Grégoire et son entourage se félicitent de l’obtention de ce large périmètre ministériel. Jusqu’alors porte-parole du gouvernement, ces nouvelles fonctions collent avec un parcours professionnel riche à cheval entre les secteurs publics et privés sur lequel il est utile de revenir pour mieux cerner l’approche économique de la nouvelle ministre.

Olivia Grégoire - DR : Gouvernement.fr

Née le 30 septembre 1978 à Paris, Olivia Grégoire est diplômée de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Elle a occupé le poste de chargée de mission auprès du Premier ministre de 2002 à 2005 pour devenir conseillère communication du ministre de la Santé et des Solidarités, de 2005 à 2007.

Après cela, on la retrouve dans le secteur privé au sein d’entreprises telles que le Groupe DDB (directrice de la communication et du développement durable), W&Cie, Saint-Gobain ou encore Avisa Partners.
Elle sera également directrice éditoriale et communication d’Etalab – services du Premier ministre, de 2011 à 2014.

Elle fonde ensuite un cabinet de conseil du nom d’Olicare qu’elle dirigera entre 2014 et 2017. Elle sera également été députée de Paris de 2017 à 2020, porte-parole La REM à l’Assemblée nationale, vice-présidente de la commission des finances, réélue le 19 juin 2022.

En 2020, elle est nommée Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable jusqu’en 2022 puis Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, Porte-parole du Gouvernement.

Actuellement ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme au sein d’un gouvernement dont la longévité est menacée, Olivia Grégoire devra naviguer à vue pour mener les chantiers qui l’attendent et laisser une empreinte positive. On lui souhaite bonne chance.

 

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Faites de l’international à la CCI Hauts-de-Seine le 25 septembre 2025
Vous êtes une TPE/PME spécialisée dans le conseil, l’édition de logiciel SaaS, le design, les services liés à un produit…Faites de l’international à la CCI Hauts-de-Seine, vous invite à découvrir les opportunités d’exportation de vos services et à échanger avec des experts lors du speed meeting le jeudi 25 septembre 2025 de 17h30 à 21h00. 5e exportateur mondial, la France s’appuie de plus en plus sur les services pour créer de la valeur à l’international. Le pays a multiplié par 4 ses exportations de services en 20 ans, celles-ci représentant près de 40% des exportations françaises en valeur avec 362,6 milliards d’euros en 2024. Dans un contexte mondial où les droits de douane affectent les échanges de marchandises, les services – non soumis aux droits de douane – représentent un fort potentiel de croissance à l’export pour les entreprises françaises. Faites de l’international à la CCI Hauts-de-Seine est là pour vous informer en détail sur ces opportunités.

Programme de la rencontre

17h30 : Accueil des participants

Rencontre modérée par Benjamin TISSOT – Responsable du Service Développement International des Territoires, CCI Paris-Ile-de-France

18h00 : Mots d’ouverture

Conseiller du Commerce extérieur de la France Hauts-de-Seine Préfecture des Hauts-de-Seine

18h15 : Commerce international : la révolution des services

Etienne VAUCHEZ – Vice-président et fondateur de la Fabrique de l’Exportation
  • L’exportation de services, une force dans les échanges commerciaux de la France
  • Pourquoi l’exportation de services croît-elle deux fois plus vite que l’exportation de biens ?
  • Les modes d’entrée des entreprises de service sur les marchés export
  • Les barrières à l’entrée spécifiques aux services et la manière de les adresser

18h55 : Conclusion

Marie-Laure SIMONIN BRAUN – Vice-présidente CCI Hauts-de-Seine et Conseillère du Commerce extérieur de la France

19h00 : Speed meeting avec les experts

  • Développement international CCI Paris Ile-de-France : accompagnement des primo-exportateurs
  • Team France Export : prospection commerciale
  • Conseillers du Commerce extérieur de la France : mentorat export
  • Bpifrance : financement international
  • Pôle Financement CCI 92 : financement régional pour le développement international
  • Direction Générale des Finances Publiques : accompagnement fiscal des TPE/PME (TVA, établissement stable, retenue à la source, flux intra-groupe)
  • Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) : propriété intellectuelle (marques, droits d’auteur pour les logiciels, protection du savoir-faire)
  • Réseau Enterprise Europe Network : contrats internationaux, recherche de partenaires commerciaux et technologiques dans l’Union européenne
  • Traducteo : service de traduction sur-mesure respectant l’interculturel
  • Banque Populaire Rives de Paris : financement de la croissance et de l’international
  • Coface : évaluation de la santé financière de vos partenaires

20h00 : Cocktail networking

Plan d’accès
Lieu : ESSEC Executive Education – Westfield CNIT – Paris La Défense – 2 place de La Défense – 92800 Puteaux

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Rentrée 2025 : pas de temps pour les blocages!
À l’approche de la rentrée 2025 en France, les dirigeants d’entreprise regardent avec une certaine inquiétude les annonces de journées de blocage prévues par les syndicats pour le 10 septembre. Ces manifestations, visant à protester contre le budget prévu par François Bayrou, lequel comprend des mesures telles que la suppression de deux jours fériés, des économies sur les allocations chômage et les dépenses liées aux fonctionnaires, ainsi qu’un nouvel assouplissement du code du travail, risquent de mettre des bâtons dans les roues d’une France qui a besoin d’aller de l’avant. Par Franck Boccara En tant que dirigeants d’entreprise, nous sommes les premiers à comprendre l’importance de la fluidité et de la continuité dans les affaires. Les journées de blocage, aussi légitimes que puissent être les revendications syndicales, représentent un frein à la productivité, à l’innovation et à la compétitivité. Dans un monde où la concurrence est de plus en plus féroce, où les marchés évoluent à une vitesse vertigineuse, nous ne pouvons pas nous permettre de « lever le pied » sous prétexte de débats internes. La France a besoin de dynamisme, d’agilité et de capacité à s’adapter rapidement aux changements globaux.

Un budget controversé mais une nécessité de progrès

Le budget présenté par François Bayrou, avec ses mesures d’austérité et d’assouplissement du code du travail, a certes provoqué la colère des syndicats et de la gauche, menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Mais, du point de vue des dirigeants d’entreprise, ces mesures visent à rendre la France plus compétitive, à encourager l’investissement et à créer un environnement favorable aux affaires. Plutôt que de se focaliser sur des journées de blocage, ne serait-il pas plus constructif de discuter des moyens de faire avancer le pays, d’améliorer la performance et de renforcer l’attractivité économique de la France ? Il y a quelque chose de paradoxal, voire d’un peu humoristique, dans l’idée de « bloquer » la France pour protester contre des mesures visant à la rendre plus compétitive. C’est un peu comme si on décidait de s’arrêter pour discuter du meilleur chemin à prendre… tout en restant immobile. Les dirigeants d’entreprise savent que dans le monde des affaires, l’immobilisme est l’ennemi du succès. Alors que les syndicats veulent « bloquer » pour se faire entendre, les entreprises, elles, doivent avancer, innover et s’adapter pour survivre et prospérer.

Les enjeux de la compétitivité pour les entreprises françaises

La compétitivité est un enjeu crucial pour les entreprises françaises. Dans un contexte de mondialisation accrue, les entreprises doivent être capables de rivaliser avec les meilleures du monde. Les mesures proposées dans le budget visent à améliorer cette compétitivité en rendant l’environnement des affaires plus favorable. Les journées de blocage ne font que compliquer cette quête de compétitivité. Les journées de blocage de cette rentrée 2025 peuvent avoir des impacts négatifs sur l’économie française. Elles perturbent la production, les services et les chaînes d’approvisionnement. Pour les entreprises, cela se traduit par des pertes de productivité, des coûts supplémentaires et des risques de perte de clients. Pour les salariés, cela peut signifier des pertes de revenus et une incertitude accrue. Les PME sont particulièrement vulnérables aux perturbations économiques causées par des journées de blocage. Avec des marges souvent plus faibles et des ressources limitées, les PME peuvent subir des impacts disproportionnés. Il est donc crucial pour les décideurs politiques de prendre en compte les besoins et les contraintes spécifiques des PME dans les discussions sur le budget. À l’heure où la France se prépare pour la rentrée 2025, les dirigeants d’entreprise espèrent que le débat sur le budget et les mesures associées pourra se faire de manière constructive, sans entraver la marche en avant du pays. La journée de blocage du 10 septembre risque de ne pas aider à résoudre les défis économiques et sociaux de la France, bien au contraire…
Un décret qui simplifie la vie des PME
Le ministère de l’Économie a publié un décret au Journal officiel le 8 août 2025, apportant des ajustements significatifs aux règles de gouvernance des sociétés anonymes, notamment pour les PME. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la loi sur l’attractivité de 2024, visant à simplifier les contraintes réglementaires pesant sur les PME pour favoriser leur développement et leur compétitivité. Par Franck Boccara

Contexte de la loi sur l’attractivité de 2024

La loi sur l’attractivité de 2024 vise à renforcer la compétitivité des entreprises françaises, en particulier les PME, en réduisant les contraintes administratives et réglementaires. Cette loi s’inscrit dans une démarche globale de soutien à l’économie française, en encourageant l’entrepreneuriat et l’innovation. Le décret du 8 août 2025 est une des mesures concrètes issues de cette loi, visant à adapter les règles de gouvernance aux besoins spécifiques des PME.

Allègement des contraintes de gouvernance pour les PME

L’une des dispositions phares de ce décret concerne la modification du seuil de capital à partir duquel une société anonyme est tenue d’avoir un directoire collégial. Ce seuil a été relevé à 250 000 euros. Cette mesure a pour objectif d’alléger les contraintes de gouvernance pour les PME dont le capital est inférieur à ce montant, leur permettant ainsi de bénéficier d’une plus grande flexibilité dans l’organisation de leur structure de direction. Pour les dirigeants de PME, cela signifie une réduction des obligations en matière de gouvernance, leur permettant de se concentrer davantage sur le développement stratégique et opérationnel de leur entreprise.

Promotion de l’investissement salarié via l’épargne salariale

Par ailleurs, le décret aborde les conditions de liquidité des titres pour les PME souhaitant proposer à leurs salariés d’investir dans l’entreprise via des dispositifs d’épargne salariale, tels que les fonds communs de placement d’entreprise. En clarifiant ces conditions, le décret vise à encourager l’investissement des salariés dans les PME. Cela peut renforcer le lien entre les salariés et l’entreprise, tout en offrant aux salariés une opportunité d’investir dans l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Pour les PME, cela représente un moyen de renforcer l’engagement des salariés et de bénéficier d’une source de financement interne, tout en contribuant à la confiance et à la motivation des équipes.

Comparaison avec les règles antérieures

Avant ce décret, les règles de gouvernance pour les sociétés anonymes étaient plus strictes, notamment concernant la composition du directoire pour les entreprises avec un capital inférieur à 250 000 euros. Le relèvement du seuil de capital pour l’obligation d’avoir un directoire collégial constitue un assouplissement significatif pour les PME. Cela reflète une volonté de mieux adapter les règles aux réalités économiques et aux besoins des PME, qui souvent ont des structures de gouvernance plus simples et plus flexibles.

Implications pratiques pour les PME

Les implications pratiques de ce décret pour les PME sont multiples. D’une part, l’allègement des contraintes de gouvernance permet aux dirigeants de PME de se concentrer sur les aspects stratégiques et opérationnels de leur entreprise sans être trop encadrés par des règles de gouvernance strictes. D’autre part, la promotion de l’investissement salarié via l’épargne salariale peut contribuer à renforcer la culture d’entreprise et à aligner les intérêts des salariés sur ceux de l’entreprise. Cela peut également être un facteur de motivation pour les salariés, qui se sentent plus impliqués dans le succès de l’entreprise.

Perspectives et enjeux pour l’avenir

Ce décret ouvre des perspectives intéressantes pour les PME en termes de flexibilité de gouvernance et d’implication des salariés. En réduisant certaines contraintes et en encourageant l’investissement salarié, le ministère de l’Économie cherche à renforcer la compétitivité et l’attractivité des PME françaises. Pour l’avenir, on peut s’attendre à ce que ces mesures contribuent à dynamiser l’économie en soutenant les PME, qui sont souvent considérées comme le moteur de l’économie. Le décret du 8 août 2025 représente une étape vers une meilleure adaptation du cadre réglementaire aux besoins des PME. En allégeant les contraintes de gouvernance et en encourageant l’investissement salarié, il offre aux PME des outils pour améliorer leur gestion et renforcer le lien
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