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Le palmarès des PME et ETI leaders à l’international en 2019

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Pour la onzième année consécutive, Le MOCI a organisé en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Ile-de-France et avec le concours de Bpifrance, la cérémonie du Palmarès des PME et ETI leaders à l’international. L’évènement, s’est tenu dans le cadre de la clôture de la douxième édition du rendez-vous annuel de l’export des PME en Ile-de-France « Faites de l’international ! ». Voici, sans plus tarder et sans détour, le palmarès des PME et ETI leaders à l’international pour cette année 2019.

Par Franck Boccara

Le prix Exportateur de l’année 

C’est Frédéric Lescure, dirigeant de l’entreprise Socomore à Vannes dans le Morbihan qui est le lauréat. Le prix lui a été décerné pour sa stratégie de développement export à long terme qui a permis une croissance export d’au moins 10% depuis 2017 pour atteindre aujourd’hui plus de 30% du chiffre d’affaire. Socomore propose des solutions expertes de préparation, contrôle et traitement de surfaces avant collage et assemblage pour l’industrie du transport aérien, automobile et ferroviaire.
Prix parrainé par Air France.

Le prix Entreprise exportatrice de l’année 

C’est l’entreprise Mecalac basée à Annecy-le-Vieux en Haute-Savoie qui a été récompensée pour une série de performances à l’international avec plus de 30% de son chiffre d’affaire et une progression de plus de 10% cette année. Mecalac commercialise du matériel de construction compact et innovant pour les chantiers urbains.
Prix parrainé par Coface.

Le prix Jeune pousse globale de l’année 

Le prix a été décerné à Exotec Solutions, une start-up située à Croix dans le département du Nord pour avoir mis en place, dès le début, une politique d’investissement (R&D, infrastructures, ressources humaines…) et une organisation à l’étranger (V.I.E, distributeurs, bureaux…) qui ont permis une croissance exponentielle de son CA à l’international. Exotec réalise des systèmes de préparation de commande basés sur des flottes de robots évoluant dans les trois dimensions.
Prix parrainé par Stratexio.

Le prix Savoir-faire exportateur de l’année 

C’est la société Bohin France de Saint-Sulpice-sur-Risle dans l’Orne, qui se trouve être la dernière manufacture française d’épingles et d’aiguilles de qualité, qui s’est vu décerner ce prix pour son savoir-faire traditionnel et sa capacité d’adaptation pour percer sur de nouveaux marchés étrangers (normes, robotisation, OEA…). C’est davantage la progression des vente à l’export due aux initiatives prises qui a été recompensée, plus que le montant des ventes export.
Prix parrainé par Dachser.

Les lauréats du palmarès 2019 des PME et ETI leaders à l’international

Le prix Produit export de l’année 

Le gagnant de ce prix est Toutenkamion à Ladon dans le Loiret, fabricant de cabines poids-lourds et unités mobiles, pour sa réussite à l’international due à une politique d’innovation soutenue et à la mise en place de structures (V.I.E, distributeurs, bureaux…)
Prix parrainé par Le CIAN.

Le prix Exportateur francilien de l’année

On peut féliciter Socomate International dont le siège est à Crécy-la-Chapelle en Seine-et-Marne pour se prix qui distingue cette entreprise d’Île-de-France dont le chiffre d’affaires export a connu une progression de plus de 10 % par rapport à l’année précédente et dont la part de l’international dans le chiffre d’affaires dépasse les 30 % grace à la volonte de son dirigeant qui a fait de l’international un axe de développement stratégique.
Prix parrainé par la CCI Paris Ile-de-France.

Le prix Meilleure performance au grand export

C’est ECM Technologies, fabricant de fours industriels à Grenoble en Isère, qui a recu ce prix distinguant une entreprise dont la croissance à l’export est régulière depuis trois ans hors de l’Union européenne (par exemple en Afrique ou encore dans l’Asean).
Prix parrainé par Crédit Agricole.

Le prix Exportateur de services de l’année

La lauréate est la société Esker à Villeurbanne en Isère. Elle a reçu ce prix qui distingue un prestataire de services ou fournisseur de prestations intellectuelles dont le CA export a progressé d’au moins 10 % avec une part minimum de 30 % de son CA consacré à l’international. C’est le cas de cette entreprise qui éditant la plateforme Esker qui aide les entreprises à digitaliser leurs processus Purchase-to-Pay (P2P) et Order-to-Cash (O2C) tout en contribuant à une meilleure collaboration entre fournisseurs et clients.
Prix parrainé par Bureau van Dijk.

Le prix Meilleure accélération à l’international de l’année

C’est Enogia de Marseille, dont l’activité est de convertir la chaleur en énergie propre, qui s’est vu offrir ce prix distinguant une PME ou ETI participant ou ayant participé à un programme accélérateur de type Bpifrance ou Business France et ayant connu durant cette période un taux de croissance important à l’international.
Prix parrainé par Business France.

Le prix Meilleure opération de financement export de l’année

Prix décerné à Fonroche Lighting située à Roquefort dans le Lot-et-Garonne pour avoir gagné un marché à l’export grâce à un des nouveaux instruments de financement export public de Bpifrance dans les 12 derniers mois. Cette entreprise conçoit et propose de l’éclairage public solaire autonome.
Prix parrainé par Bpifrance.

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Bien gérer le recouvrement de créances est un enjeux crucial qui exige des PME et ETI une démarche proactive et délicate à la fois. Gcollect met à leur disposition une solution qui réunit l’efficacité d’un outil technologique de pointe avec une approche humaine permettant de préserver la relation client et l’image de votre entreprise. Rachel Hourlier, Chief Operating Officer chez GCollect, nous embarque dans une dimension où l’intelligence artificielle fonctionne en symbiose avec l’humain et nous explique avec une énergie contagieuse les raisons qui font le succès des solutions de recouvrement GCollect.
Maîtriser le risque client pour les PME et ETI
Gérer efficacement le risque client est un enjeu majeur pour la pérennité des PME et ETI. En effet, les impayés et les créances douteuses peuvent fragiliser la trésorerie et menacer la croissance de ces entreprises. Heureusement, des solutions existent pour maîtriser le risque client et sécuriser votre activité. En mettant en place une stratégie claire de gestion du risque client, en implémentant des procédures adaptées et en sensibilisant vos collaborateurs, vous pouvez réduire considérablement vos pertes et améliorer votre santé financière globale. Par Stéphanie Pereira Torres – Consultante audit et contrôle interne PME et ETI Par souci de clarté et de concision, les éléments présentés ci-après sont volontairement généralistes et orientés BtoB. Les actions à conduire sont à adapter à chaque entreprise. Un audit précis de votre organisation et de son environnement reste le moyen le plus efficace de définir une stratégie de gestion du risque client qui soit la plus adaptée à votre entreprise. 1. Définir une stratégie de gestion du risque client La première étape consiste à définir une stratégie claire pour maîtriser le risque client. Cette stratégie doit être en cohérence avec la stratégie globale de l’entreprise et doit prendre en compte ses objectifs, son secteur d’activité et sa taille. Voici quelques éléments clés à prendre en compte :
  • Identifier les indicateurs d’un client à risque : Définir des critères précis pour identifier les clients qui présentent un risque accru de non-paiement. Il peut s’agir de critères financiers (historique de paiement, sa situation financière ou sa rentabilité), de critères commerciaux (secteur d’activité, taille du client, comportement d’achat) ou de critères externes (conditions économiques générales, évènements géopolitiques, évolution du marché etc).
  • Implémenter des mesures de prévention : Mettre en place des mesures pour limiter le risque de non-paiement sur ces clients risqués, telles que des demandes d’acompte, de l’affacturage ou des assurances-crédit (limiter l’encours client au montant couvert par l’assurance-crédit).
  • Définir des procédures de recouvrement : Définir des procédures claires pour recouvrer les créances impayées (le nombre de relances, leur délais, leur contenu et les leviers pour chacune d’elles).
  • Suivre et analyser le risque client : Identifier et suivre des indicateurs de risque (KRI = Key Risk Indicators) pertinents pour votre secteur, votre clientèle et analyser régulièrement le risque client.
2. Implémenter des procédures adaptées Pour mettre en œuvre une stratégie de gestion du risque client efficace, il est important de définir et implémenter des procédures pertinentes pour votre organisation, et notamment :
  • Des procédures de vérification des informations clients : Clarifier les étapes de vérifications préalables au référencement/à la contractualisation avec le client (i.e. analyse de la santé financière du client à partir de données communiquées par ce dernier ou disponibles sur des sites tels que Infogreffe, Pappers, implémentation d’un workflow d’approbation impliquant le responsable du Credit Management, etc) ainsi que tout au long de la relation client. En effet, ces analyses doivent être réalisées régulièrement pour identifier les tendances et les clients à risque, en continu.
  • Une méthodologie de scoring client pertinente : Il s’agit d’une note de risque attribuée à chaque client en fonction de ses KRI (indicateurs de risques), simplifiant la lecture du niveau de risque estimé pour chacun des clients. Cette note doit être mise à jour régulièrement en fonction des nouvelles données.
  • Un suivi efficace des créances clients et des relances : Il permet de connaître l’encours client, son échéance, s’il y a du retard de paiement, de documenter les éventuelles relances etc.
  • Des contrats de vente clairs et précis : Les contrats de vente doivent définir clairement les conditions de paiement (délai et mode de règlement), le processus de recouvrement et les sanctions et recours en cas de non-paiement (pénalités).
  • Une procédure pour garantir la qualité et la mise à jour des données à utiliser pour l’évaluation.
3. Communiquer et sensibiliser sur le risque client La communication et la sensibilisation sont des éléments importants pour maitriser le risque client. Il est important de communiquer sur le risque client au sein de l’entreprise et particulièrement auprès des commerciaux, du service client et de la direction financière. La sensibilisation doit porter sur les points suivants :
  • L’importance de la gestion du risque client pour la santé financière de l’entreprise.
  • Les procédures à suivre pour identifier et gérer les clients à risque.
  • Les conséquences d’un non-paiement sur l’entreprise.
Au-delà des 3 axes majeurs cités précédemment, il est important de souligner que la mise en place d’un processus de suivi et d’analyse du risque client est un processus continu qui nécessite un engagement permanent. Son succès dépendra de la qualité des données, de la rigueur des analyses et de la réactivité des mesures prises. En investissant dans un processus de suivi et d’analyse du risque client solide, les PME et ETI peuvent réduire considérablement leur exposition aux pertes financières et améliorer leur santé financière globale.  
Rescrit fiscal
Le rescrit fiscal est un mécanisme mis à la disposition des personnes physiques et morales qui leur permet d’obtenir un avis, une interprétation, la position de l’Administration sur un texte juridique ou une situation de fait. Cette prise de position est protectrice lorsqu’elle est favorable mais elle n’est pas contraignante si elle est défavorable. Par Nathalie SAINTE ROSE MERIL – Avocate fiscaliste Cette demande d’interprétation peut concerner tout type d’impôts :
  • impôt sur le revenu,
  • impôt sur la fortune immobilière,
  • TVA,
  • impôt sur les sociétés,
  • impôts locaux.
Voici, pour illustrer, certaines questions de fiscalité pouvant faire l’objet de demande de rescrit fiscal : est-ce-que je remplis les conditions pour bénéficier d’une exonération d’impôt ? Suis-je éligible au bénéfice d’un dispositif fiscal de défiscalisation ? La réponse de l’administration fiscale s’appelle un rescrit fiscal. Celle-ci est en principe tenue de faire connaître l’interprétation qu’elle a d’une situation ou d’un texte dans le cadre d’un rescrit. Il existe plusieurs types de rescrit :
  • Le rescrit général qui est applicable à tous les impôts, droits et taxes (sauf ceux ne figurant pas dans le code général des impôts), il consiste en une prise de position formelle de l’Administration sur un texte fiscal (art L80A du LPF) ou sur une situation de fait (art L80 B1° du LPF)
La prise de position formelle de l’article L. 80 A du LPF consiste en une demande à l’Administration de précisions sur un point de droit fiscal, dans ce contexte, le sollicitant peut opposer à l’administration ses prises de position formelles sur l’appréciation de situations de fait au regard d’un texte fiscal. Quand le rescrit vise une interprétation d’un texte, cela implique qu’il n’y a pas d’interprétation dudit texte prévu par la doctrine, ni d’autres textes sans l’appréciation d’une situation de fait. La prise de position formelle issue de l’article L 80 B du LPF consiste en une demande pour obtenir des précisions sur sa propre situation au regard des textes applicables. Le délai Cette demande d’interprétation devra être écrite et devra intervenir avant la date d’expiration du délai limite de déclaration de l’impôt en question. Si la demande de rescrit fiscal se réfère à un impôt ne nécessitant pas d’obligation déclarative, elle devra avoir lieu avant la date de mise en recouvrement de l’impôt concerné. Contenu de la demande La demande doit être écrite et contenir a minima :
  • Nom ou raison sociale
  • Adresse, numéro de téléphone, et le cas échéant adresse électronique
  • Présentation complète de la situation de fait
  • Le texte fiscalsur la base duquel l’administration est saisie pour la prise de position ;
  • L’analyse de la situation exprimée par le demandeur
Garanties accordées La prise de position formelle engage l’administration et limite son droit de remettre en cause votre situation fiscale. L’administration ne pourra pas procéder à un rehaussement des impositions concernées si :
  • Vous elle vous juge de bonne foi, fournir à l’administration les éléments lui permettant de se prononcer en connaissance de cause
  • Votre situation est restée identique à celle sur laquelle l’administration a pris position ;
  • Vous vous êtes conformé à la solution prise par l’administration
De même l’administration peut avoir déjà pris des rescrits de portée générale que vous pourrez trouver dans le BOFIP.
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