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Voyage d’affaires : maîtriser les coûts avec les nouvelles technologies

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Alors que les grands comptes utilisent depuis longtemps les nouvelles technologies pour gérer leurs déplacements professionnels, les PME et ETI ont commencé sérieusement à intégrer ces outils pour mieux maitriser leurs coûts voyages. Des pratiques que les acteurs du marché du voyage d’affaires ont bien accompagné et même anticipé en ajustant leurs solutions aux besoins des entreprises.

Par Eric Orsini

En effet, le segment de marché PME/ETI intéresse à juste titre les agences de voyages, les éditeurs de solutions de gestion de déplacement professionnel et de notes de frais ou encore les opérateurs de cartes qui font tout pour simplifier leurs offres en cumulant dans celles-ci le suivi et la gestion des dépenses avec les services apportés aux voyageurs de ces entreprises.

La data au cœur de l’offre voyage

La data va permettre aux entreprises de veiller au respect des politiques voyages d’affaires qu’elles ont instaurées pour maîtriser leurs coûts. Celle-ci va assurer une visibilité maximale aux responsables de la gestion des déplacements professionnels qui pourront alors intégrer toutes ces informations dans leur processus de décision. Les services proposés par les différents prestataires comprennent par conséquent l’ensemble de ces technologies.

Il est recommandé de passer régulièrement par la même agence de voyages pour effectuer les réservations car celle-ci sera alors en mesure d’apporter à l’entreprise une visibilité plus grande par la transmission de données précieuses sur les déplacements des collaborateurs et sur les frais engendrés. Ces informations deviennent alors un outil de respect et de contrôle de la politique voyages.

L’agence de voyage devient donc ce qu’on appelle un TMC (Travel Management Compagny) qui propose une offre de prestations exhaustive et centralisée (aérien, ferroviaire, hôtellerie, taxis ou autres loueurs de véhicules courte durée) ainsi que des tarifs compétitifs et négociés en donnant, par exemple, aux collaborateurs le choix entre l’hôtellerie classique et les modes alternatifs d’hébergement.

Centraliser et automatiser les données pour mieux contrôler

Reste, bien sur, à maîtriser également les frais réalisés en dehors de ces circuits de réservation. Là aussi, les prestataires ont du répondant en proposant des services d’automatisation de la chaîne de valeur qui, grâce à l’intégration d’une ou plusieurs solutions d’approbation du voyage ou d’intégration des notes de frais dans le système comptable vont représenter un atout clé dans l’efficacité des programmes voyages d’affaires.

En effet, ces technologies automatisées et intégrées de gestion des déplacements et frais professionnels permettent de réaliser des économies substancielles sur le traitement de chaque note de frais qui peuvent aller jusqu’à 70%. Les collaborateurs peuvent ainsi réserver en ligne et gérer leurs dépenses depuis une interface unique, un gain temps interessant que permet la pré-saisie des notes de frais provenant des itinéraires réservés. La connexion établie entre l’outil de gestion des dépenses et le système du fournisseur de cartes corporate va permettre, en plus, de compléter ces notes de frais en important automatiquement les dépenses cartes. Il est même possible grâce à certains outils d’intégrer les justificatifs numérisés ou photographiés dans l’outil de gestion de notes de frais pour avoir une maitrise des dépenses hors cartes et hors outils de réservation.

Optimiser les workflows de validation

Ces systèmes répondent à une volonté constante de nos PME et ETI de toujours mieux gérer les leviers permettant l’évaluation de la dépense en amont. Ils contribuent à renforcer les workflows de validation et par là même de rendre le processus plus rapide tout en augmentant la visibilité sur les dépenses des collaborateurs. L’avantage étant qu’avant même la réservation, ces solutions vont permettre de contrôler les dépenses avant qu’elles soient effectuées via le circuit de réservation préconisé par l’entreprise.

Ces workflows favorisent également la réduction des tâches de traitement pour les services financiers et comptables dans la mesure où des contrôles en amont sont automatiquement réalisés par l’intégration des règles de dépenses dans l’outil, ce qui réduit les erreurs de saisie et supprime les re-saisies et tout est intégré dans le même système depuis la dépense et la réservation initiale du voyage. Par ailleurs, le gain de temps dans le traitement des ordres de missions et des réservations est considérable.

Le contrôle est ainsi optimisé et le risque de fraude sur les notes de frais ou de non-conformité est largement minimisé. En effet, la politique voyages, qui est à présent intégrée dans la solution, garantit que la conformité des réservations et des dépenses est en adéquation avec les règles établies. De plus, la visibilité sur le processus et les dépenses que cet outil procure permet de prévoir et de mesurer les ressources nécessaires, ce qui représente un vrai facteur de croissance pour l’entreprise.

Centraliser le paiement

Les cartes logées et des cartes virtuelles permettent un paiement centralisé qui a beaucoup d’avantages: il permet déjà une meilleure maîtrise des coûts mais aussi une amelioration du confort des voyageurs, une optimisation des processus et de la politique interne ainsi qu’une amélioration du pouvoir de négociation auprès des fournisseurs.

La carte logée pour les réservations avant le déplacement devient de plus en plus fréquente mais c’est surtout le paiement virtuel qui s’impose comme outil ideal puisqu’il est utilisable sur toutes les familles d’achats et permet d’eviter les notes de frais en couvrant des dépenses qui ne le seraient pas par la carte logée .Il devient donc possible d’anticiper un maximum de dépenses avant le déplacement de leurs collaborateurs.

Certaines de ces solutions permettent également de mieux gérer les dépenses réalisées hors des circuits de réservation préconisés par l’entreprise comme, par exemple, l’open booking qui est pratiqué par beaucoup de start-ups et d’entreprises dont la politique voyages n’est pas strictement établie.

Toutes ses solutions sont proposées par les grands acteurs du voyages d’affaires (American express GBT, Egencia France, Concur France ou encore airPlus International) et la concurrence est vive ! A vous de comparer et de choisir le prestataire qui convient le mieux à vos besoin spécifiques.

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Agroalimentaire africain : le moyen de conjuguer rentabilité et impact
Avec plus de 1,4 milliard d’habitants et une croissance démographique parmi les plus rapides au monde, l’Afrique se trouve face à un double défi : nourrir sa population et créer des opportunités économiques pour des millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. Au cœur de cette transformation, le secteur agroalimentaire africain joue un rôle stratégique. Par Luc-Etienne Dandrieu – Directeur général AlphaSeeds Plus qu’un simple moteur économique, il constitue un levier unique pour générer à la fois rentabilité et impact social et environnemental. Pour les dirigeants de PME et d’ETI, il offre un terrain fertile où engagements RSE, philanthropie et investissement à impact se rejoignent.

L’agroalimentaire : colonne vertébrale des économies africaines

L’agriculture et l’agroalimentaire représentent environ 35 % du PIB du continent et emploient plus de 60 % de la population active. Pourtant, l’Afrique importe encore plus de 50 milliards USD de produits alimentaires chaque année. Ce déséquilibre commercial révèle à la fois :
  • un potentiel immense pour développer des filières locales,
  • et une urgence à repenser la production, la transformation et la distribution des denrées alimentaires.
La transformation agroalimentaire ne se limite pas à nourrir les populations. Elle favorise la création d’emplois, la montée en gamme des filières locales, la valorisation des matières premières, et contribue directement à la sécurité alimentaire. Il est ainsi 2 à 4 fois plus efficace pour sortir des populations de la pauvreté d’investir dans l’agroalimentaire que dans n’importe quel autre secteur.

Les opportunités dans la transformation locale

L’un des défis majeurs de l’Afrique reste la faible transformation locale des produits agricoles. Dans de nombreux pays, beaucoup de matières premières sont exportées brutes, générant une valeur ajoutée limitée pour les producteurs locaux. Pour les investisseurs, le potentiel est immense :
  • Réduction des pertes post-récoltes : aujourd’hui, jusqu’à 30 à 40 % des récoltes sont perdues faute d’infrastructures adaptées.
  • Montée en gamme des produits : développer des marques locales fortes et conquérir des marchés premium, à l’export comme en local.
  • Croissance des marchés urbains : l’urbanisation rapide entraîne une explosion de la demande pour des produits transformés, conditionnés et accessibles.

Quelques exemples concrets de tendances porteuses

  • La transformation des mangues, ananas et noix de cajou en jus, purées, huiles et snacks haut de gamme.
  • Le développement de solutions locales pour les engrais organiques et la valorisation des sous-produits agricoles.
  • La création de circuits courts permettant de rapprocher la production des zones de consommation.
Ces initiatives combinent création de valeur économique, résilience face aux chocs extérieurs et réduction de la dépendance aux importations.

Un impact social et environnemental considérable

Investir dans l’agroalimentaire africain ne se résume pas à financer une usine ou une chaîne de production : c’est aussi agir sur plusieurs leviers d’impact.
  • Inclusion des petits producteurs : les intégrer dans des chaînes de valeur durables permet d’améliorer significativement leurs revenus et leur stabilité.
  • Autonomisation des femmes : souvent majoritaires dans la transformation et la commercialisation, elles sont les premières bénéficiaires de nouvelles filières structurées.
  • Réduction du gaspillage et gestion durable des ressources : en valorisant chaque étape du cycle agricole, on limite les pertes et on préserve les sols.
L’impact se mesure aussi en termes macroéconomiques : chaque dollar investi dans la transformation agroalimentaire génère un effet multiplicateur sur l’économie locale, grâce à la création d’emplois directs et indirects.

L’alignement naturel avec les stratégies RSE

Pour les entreprises engagées, l’agroalimentaire africain constitue un secteur privilégié où objectifs économiques et RSE convergent. Les dirigeants peuvent :
  • Développer de nouveaux relais de croissance.
  • Soutenir la structuration de filières locales durables.
  • Participer à la réduction des inégalités économiques et sociales.
Dans ce contexte, des approches d’investissement patient et d’accompagnement stratégique permettent de maximiser la création de valeur tout en sécurisant les impacts sociaux et environnementaux. L’agroalimentaire africain n’est pas seulement une promesse : c’est un secteur d’avenir où les enjeux de développement, de durabilité et de rentabilité se rencontrent. Les dirigeants de PME et d’ETI ont un rôle clé à jouer, en apportant des capitaux, des savoir-faire et des partenariats capables de structurer durablement ces filières. Investir dans l’agroalimentaire en Afrique, c’est contribuer à la fois à la sécurité alimentaire mondiale, à la croissance inclusive et à la transition vers des modèles plus durables. C’est aussi une manière d’inscrire ses engagements RSE dans une logique concrète et mesurable.
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TRANSFAIR 2025 : Le rendez-vous de la Transmission Reprise d’entreprise
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et réseaux qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Pour Transfair 2025, la CCI Paris Ile-de-France s’associe avec l’Ordre des Experts-Comptables de Paris Ile-de-France, la Compagnie régionale des commissaires aux comptes de Paris, la Chambre des notaires du Grand Paris et le Barreau de Paris pour accompagner les entrepreneurs, former les professionnels et offrir au marché la plus grande source d’information et de rencontres autour de la transmission d’entreprise en France.

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PROGRAMME TRANSFAIR 2025

Lundi 24 novembre de 9h à 18h à la Maison du Barreau Paris

Transfair 2025 sera l’occasion unique de croiser les regards et les expertises autour des enjeux de la transmission d’entreprise. Que vous soyez professionnel du secteur, chef d’entreprise cédant ou repreneur, vous pourrez bénéficier de : conférences, ateliers, formations CAC 120, échanges informels… Découvrez un programme qui couvre le sujet à 360° ! Tous les experts du secteur seront présents pour répondre à vos questions.

9h15 – 10h45 > Conférence d’ouverture :  Reprendre en région / Le repreneuriat au féminin par Florence Dauchez 

  • Reprendre en région, témoignage de repreneur Hauts-de-France (Monsieur Gilles HARBILLOT – chocolatier repreneur société PETIT GRANDEUR  à Grenay (62))
  • A partir de 10h – La reprise d’entreprise au féminin – Retour d’expériences avec une femme repreneuse, Delphine Desaulles

9h15 – 10h15 > L’apport de l’IA dans la reprise d’entreprise, Sylvain Gaudichon, conseiller numérique de la CCI de Paris 14h45 – 15h45 > Témoignage de cédant, les conseils qui mènent au succès 14h45 – 15h45 > 10 anecdotes de parcours de reprise, Pascal Ferrons et Stéphane Meunier 15h30 – 17h > Conférence de Clôture : Reprendre plutôt que créer  

  • Témoignage d’un jeune repreneur Sacha Martineau
Programme Masterclass et formations

Les Masterclass

  • Comment préparer et valoriser ma TPE avant de la céder ?
  • L’apport de l’IA dans la reprise
  • Les risques de responsabilité pénale
  • Comment éviter le contentieux ?
  • Transmission d’entreprise : concilier défis familiaux et risques entrepreneuriaux
  • Reprise d’entreprise : les pièges à éviter, les réflexes à adopter
  • Outiller la mission dans la reprise d’entreprise : pratiques et méthodes / S’appuyer sur des outils pour développer la mission
  • Les risques de responsabilité pénale
  • Médiation, statuts et pactes d’associés : comment éviter le conflit entre associés ?
  • Sécuriser votre reprise grâce à l’expérience et le mentorat de vos pairs
  • Comment préparer et valoriser ma TPE avant de la céder ?
  • Comment éviter le contentieux ?
Programme Atelier

Les ateliers

  • La Psychologie du cédant
  • Votre projet d’acquisition/cession : et si votre banque était votre meilleur partenaire ?
  • 03 – A3
  • Comment se déroule une négociation cédant-repreneur ? Les points clé d’une discussion
  • PME en difficulté : et si c’était une bonne affaire ?
  • Préparer et anticiper la vente de son entreprise
  • La Valorisation
  • Reprise au féminin
  • Préparer et financer sa reprise d’entreprise avec le réseau Bpifrance
  • L’évaluation d’entreprise : enjeux et méthodes pour les PME
  • 10 anecdotes de parcours de reprise
  • Réussir la reprise d’une entreprise en difficulté
  • Tout comprendre sur la transmission d’entreprise aux salariés sous forme de SCOP
Programme Transfair formation

Les formations CAC 120

  • CAC 120 – Évaluer pour mieux transmettre : les repères essentiels
  • CAC 120 : Transmission d’entreprises & management packages : enjeux, pratiques… et réforme 2025

En savoir plus sur le programme

Pourquoi est-il essentiel pour un repreneur ou un cédant de participer à un tel évènement ?

Retour d'expérience Romain Londinsky Transfair retour participant David Garcia Transfair retour conseiller financement CCI Sassan Seyedian Partenaires Transfair
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