L’accord de commerce et de coopération entre l’Union européenne et le Royaume-uni est entré en vigueur depuis plus de trois mois après de longues et laborieuses négociations sur tous les aspects commerciaux et juridiques de cette séparation. Au niveau du droit social, de nombreuses questions et inquiétudes ont fait leur apparition pour les PME et ETI impliquées dans ces relations commerciales bilatérales. Petit tour d’horizon pour mieux cerner les conséquences du Brexit sur le droit social…
Par Franck Boccara
Au niveau du droit social, le brexit a soulevé de grandes insécurités juridiques pour les entreprises sur des sujets comme le détachement de salariés, les permis de travail, les régimes de sécurité sociale, la pluriactivité, le droit au séjour ou encore la circulation des travailleurs. Les citoyens européens travaillant au Royaume-Uni devaient-ils quitter le pays ? Pouvaient-ils y rester ? Si oui, sous quelles conditions ? Toutes ces questions dépendaient alors d’un dénouement sous forme de « soft Brexit » ou de « hard Brexit » sans coopération juridique.
Vers un soft Brexit in extremis
Un accord de commerce et de coopération a finalement été trouvé entre les parties le 24 décembre 2020, soit sept jours avant la date limite que s’étaient fixée le Royaume-Uni et l’Union européenne pour y parvenir. Cet accord, qui est entré en vigueur de façon provisoire depuis le 1er janvier 2021 dans l’attente de ratification du Parlement Européenne, permet donc d’éviter ce « hard Brexit » tant redouté. Il simplifie le déplacement de travailleurs entre le Royaume-Uni et l’Union européenne mais les citoyens britanniques travaillant dans un Etat Membre avant le 1er janvier 2021 ne voient pas leur statut changer dans l’immédiat. L’accord leur permet de conserver leurs droits, comme si le Royaume-Uni n’était pas sorti de l’Union européenne et de bénéficier d’un délai allant jusqu’au 30 juin 2021 pour déposer une demande de droit de séjour, qui leur sera accorder à priori par leur pays d’accueil.
Cependant, les contrats de travail signés après cette date changent puisque les travailleurs européens sont désormais considérés au Royaume-Uni comme les citoyens d’Etat tiers, et vice-versa pour les britanniques travaillant dans l’Union européenne. Le changement majeur dans ces nouvelles conditions réside dans le fait que le droit au séjour dépend à présent de l’obtention d’un permis de travail, alors que ce n’est pas nécessaire entre les Etats-membres de l’Union européenne. Dans cette optique, le Royaume-Uni a mis en place un nouveau système basé sur l’attribution de points valorisant davantage les compétences que la nationalité. Prenons l’exemple des « skilled worker » ayant un diplôme dans le domaine de la santé et parlant anglais qui obtiendront un permis de travail de façon quasi assurée. A l’inverse, un travailleur non diplômé et ne parlant pas anglais a peu de chance que son permis soit accordé. C’est donc un moyen pour le Royaume-Uni de donner la priorité à ce qu’il juge bénéfique à sa vie économique.
Les zones d’ombre
De nombreuses incertitudes plannent encore sur les conséquences de cet accord sur le droit social comme par exemple la nécessité de signer un accord avec chaque Etat Membre pour éviter la double affiliation des travailleurs détachés. De plus, la manière dont l’administration britannique examinera et accordera les permis de travail reste totalement floue, de même que les conditions dans lesquelles les étudiants français pourront effectué des stages au Royaume-Uni dans le cadre du programme Erasmus.
Au jour d’aujourd’hui, Covid oblige, les demandes de transfert de main d’œuvre entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sont très faibles mais elles devraient augmenter de façon significative avec la fin des restrictions sanitaires et susciter de nombreuses renégociations de contrat, notamment pour étendre la clause de non-concurrence au Royaume-Uni. On se demande également si un employeur pourra aisément obtenir un permis de travail pour ses salariés… et il reste de nombreuses questions pratiques qui émergeront au fil des nécessités.
Aujourd’hui, il est indispensable d’intégrer l’IA. Le moment idéal pour commencer était hier. Mais cela vous fait peur ? Vous en entendez parler à toutes les sauces ? Les employés seraient bons pour la casse ? Par où commencer concrètement ? Toutes ces questions provoquent de réelles angoisses pour un bon nombre de dirigeants français. Afin d’y remédier, voici un guide pratique qui aborde les meilleures façons d’intégrer l’IA .
Par Anthony Quinchon – Fondateur « les baristas de l’IA »
1. Adopter l’IA soi-même pour montrer l’exemple
L’un des premiers pas pour intégrer l’IA dans une organisation est de l’adopter soi même. Pour un dirigeant, utiliser l’IA au quotidien permet de mieux comprendre son potentiel ainsi que ses limites, et de devenir un exemple pour l’ensemble de l’entreprise. Lors de l’introduction d’une politique d’IA dans votre entreprise, vous devez montrer l’exemple. Ne pensez pas que votre travail est trop complexe pour l’IA, car ce n’est pas le cas. Il existe des gains individuels incroyables à réaliser, même au niveau exécutif. En fait, les meilleurs dirigeants utilisent déjà l’IA.
Vous n’avez pas besoin de devenir expert en programmation, mais consacrer 15 minutes par jour à des outils d’IA générative vous permettra de découvrir les possibilités de l’automatisation de certaines tâches à l’analyse de données à des fins stratégiques.
Il y aura une certaine résistance de la part de vos collaborateurs, y compris au niveau de la direction, concernant l’intégration de l’IA. Alors soyez le modèle à suivre.
Voici 5 exercices IA que vous pouvez essayer dès maintenant
2. Identifier les bons cas d’usage
L’IA générative est un outil polyvalent, mais son potentiel réside dans le choix des bons cas d’usage. Pour une PME-ETI, cela peut commencer par l’automatisation de la création de contenu marketing, l’optimisation de la relation client grâce à des chatbots, ou encore l’analyse des données pour améliorer la prise de décision. Ces tâches,
souvent chronophages, peuvent être grandement améliorées par l’IA, permettant ainsi de libérer du temps précieux pour se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée. Pour identifier les meilleurs cas d’utilisation de l’IA, commencez par comprendre ses points forts. Ensuite, auditez vos flux de travail personnels pour identifier les meilleures opportunités d’optimisation.
On peut décomposer cela en 2 grandes parties :
FORTE MAIN-D’OEUVRE : Tâches hautement répétitives que vous effectuez de manière cohérente et selon un schéma similaire.
FORTE PUISSANCE CÉRÉBRALE : Tâches cruciales nécessitant une réflexion approfondie (et pouvant bénéficier d’un deuxième avis).
Quelques cas d’usages professionnels personnels :
► Création d’agendas de réunions, de procès-verbaux et d’autres documents
► Visualisation des données pour les réunions de performance et les présentations
► Résumé des notes de réunion et extraction des éléments d’action clés
► Étude de scénarios et stratégies commerciales
Quelques cas d’usages professionnels entreprise :
► Prévisions de ventes et analyses prédictives
► Évaluations de gestion des risques basées sur les tendances du marché et des
analyses concurrentielles
► Analyse des finances et des dépenses pour détecter anomalies et modèles
► Informations sur les clients : modèles, préférences et comportements courants
Voici ici des idées de prompts à utiliser pour votre entreprise
3. Configurer son espace de travail IA
Il est essentiel de configurer un espace de travail dédié à l’IA au sein de l’entreprise. Choisir les bons outils en fonction des besoins et du type de tâches à automatiser est une étape importante.
Je vous recommande de commencer avec ChatGPT-4 (version payante) pour sa polyvalence (ou SafeBrain, l’outil français pour plus de sécurité sur les données), Perplexity pour ses sources fiables, Noota, outil français également, pour la retranscription automatique de réunion et Gamma pour la conception de présentationen 3min grâce à l’IA.
Malgré tout, n’oubliez pas qu’ici, l’essentiel est de tester différents modèles pour trouver celui qui vous convient le mieux ainsi qu’à vos équipes.
4. Construire une stratégie IA
Intégrer l’IA dans votre organisation n’est pas qu’une question d’outils. Il s’agit aussi de définir une stratégie claire, appelée ici le cadre O.A.T. (Optimiser, Accélérer, Transformer) :
Optimiser : Utilisez l’IA pour améliorer l’efficacité des processus internes, comme l’automatisation de la gestion administrative.
Accélérer : Boostez vos produits ou services existants grâce à l’IA, par exemple en utilisant des outils qui permettent de personnaliser l’expérience client.
Transformer : Imaginez de nouvelles offres rendues possibles par l’IA. Par exemple, créer des services de conseil basés sur la data intelligence.
5. Établir une politique IA transparente
Une excellente politique pour intégrer l’IA qui réduit l’anxiété de chacun. Elle assure que votre équipe comprend les attentes et les limites autour de l’IA, connaît la position de l’entreprise concernant l’utilisation de l’IA au travail, et partage la vision de l’entreprise à ce sujet.
Selon l’étude 2024 IBM, pour 72% des dirigeants français, le succès de l’IA Générative dépendra plus de l’acceptation par les employés que de la technologie elle-même.
Votre politique IA devrait être composée de 4 parties :
• La position de votre entreprise sur l’IA
• Normes d’utilisation de l’IA
• Politiques et règles claires pour l’utilisation de l’IA
• Exemples concrets d’utilisation de l’IA
Voici la meilleure façon d’intégrer cette politique IA
6. Mesurer le ROI de l’IA
Comme pour toute nouvelle technologie, il est important de mesurer le ROI de l’IA. Quels sont les gains de temps réalisés ? Comment cela impacte-t-il la productivité et les coûts ? Selon une étude de BCG, près de 60% des employés qui utilisent l’IA générative estiment gagner 5 heures de travail par semaine, ce qui se traduit par une meilleure qualité de vie et une plus grande efficacité au quotidien.
Une bonne pratique est de comparer ces gains aux coûts d’adoption et d’évaluation pour voir les résultats concrets sur la rentabilité de votre entreprise.
Pour cela, il faut considérer les coûts d’exploitation en plus des coûts d’adoption. Ensuite, pesez ces coûts par rapport à vos gains projetés. Une grande partie des gains sera qualitative, rendant cette équation difficile à justifier pour les DAF.
Plus concrètement, voici une rapide formule :
Les économies de temps à long terme deviendront évidentes, surtout lorsqu’elles seront comparées au taux horaire des employés et à la quantité de travail stratégique qu’ils peuvent désormais accomplir.
Conseils d’un dirigeant
En tant que leader, rassurez vos employés que l’utilisation de l’IA les rendra plusprécieux pour l’entreprise, pas moins. Suivez un cours, regardez des vidéos YouTube, ne tombez pas dans une baisse de motivation et ne vous découragez pas de l’IA. Prévoyez une courbe d’apprentissage de 7 heures pour passer de la curiosité à l’utilisation quotidienne, et anticipez qu’il y aura des hauts et des bas.
Ensuite, recherchez des cas d’utilisation à forte valeur ajoutée. Personnellement, j’utilise l’IA comme partenaire de réflexion. Beaucoup de gens n’ont pas quelqu’un pour leur offrir une perspective différente. L’IA peut jouer ce rôle, traversant divers domaines et industries, abordant une idée sous n’importe quel angle, de manière impartiale et infatigable. C’est d’une valeur inestimable !
À une échelle plus large, l’IA provoque un changement immense et nous devons être des leaders en cette période. Nous devons discuter de l’IA et de son utilisation, encourager d’autres personnes à l’adopter, et surtout, former nos collaborateurs pour accroître leur productivité et les gains financiers.
L’anxiété concernant l’impact de ce changement sur les emplois est élevée, et le silence alimente les suppositions. Soyez transparents pour réduire cette anxiété.
Les géants de la tech, moteurs de l’IA, cherchent à gagner de l’argent, pas à sauver le monde. L’IA peut augmenter la productivité et créer des emplois, mais il y aura aussi des pertes, comme toute évolution technologique. Admettre cette réalité peut être difficile, car cela valide des peurs, mais c’est la réalité du changement.
Comment y faire face ?
La montée en compétence
Pourquoi ?
Car en plus de tout ça, les entreprises qui ont intégré l’IA dans leurs processus se montrent globalement satisfaites.
Une opportunité unique pour vous, dirigeants de PME-ETI.
Vous avez maintenant une vision claire de l’importance et de l’impact de l’IA générative sur la performance de votre entreprise. Vous comprenez que l’adoption de l’IA n’est plus une option, mais une nécessité pour rester compétitif dans le marché actuel.
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Participez à la cérémonie de clôture de la 17e édition de Faites de l’International ! Tout au long de l’événement, des entreprises exposeront leur savoir-faire à l’international. La soirée sera marquée par 3 temps forts : une session de speed-meeting entre entreprises et experts de l’international, la remise de 6 trophées MOCI ainsi qu’une table ronde abordant les conséquences de la géopolitique sur les relations commerciales.
Programme de la soirée « Faites de l’international »
15h00 : Accueil des participants
15h00-17h00 : Speed-meeting « Parcours de réussite à l’export »
Faites connaissance avec les acteurs de la soirée : entreprises, experts internationaux du public et du privé, institutionnels, sous format de pitchs et d’échanges de cartes de visites autour de tables thématiques :
Accompagnement au développement international
Financements à l’export
Informations règlementaires
Recrutement à l’export et renforcement des compétences
Digitalisation à l’international
Export vert
Initiation de partenariats
Team France Export
Formation au commerce international
15h00-17h00 : Des entreprises exportatrices franciliennes s’exposent
Découvrez des entrepreneurs qui ont osé l’international et échangez avec eux sur les recettes de leurs succès.
17h00 : Allocution d’ouverture
Dominique RESTINO, président de la CCI Paris Île-de-France
17h30 : Palmarès des Trophées MOCI et paroles d’exportateurs
Remise de 6 trophées :
Trophée « Exportateur francilien de l’année »
Trophée « Développement remarquable à l’international »
Trophée « Primo exportateur »
Trophée « Startup »
Trophée « Stratégie Amérique du Nord »
Trophée « Stratégie de financement »
18h00 : Table ronde avec les lauréats
animée par Emmanuel SAINT-MARTIN, CEO et fondateur du French Morning
18h45 : Allocution de Sophie PRIMAS, Ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger
19h00 : Focus élections américaines
Christopher MESNOOH, Avocat aux barreaux de Paris, New-York et Washington DC, Associé Fieldfischer
19h10 : Table ronde « 2025, identifier, comprendre et traverser les risques géopolitiques »
animée par Fabrice LUNDY, chroniqueur économique pour Les Echos Le Parisien Médias
Intervenants :
Jean-Marc FENET, ancien ministre-conseiller pour les affaires économiques en Inde puis en Chine, membre associé de l’IRENÉ
Ludovic POUILLE, directeur de la diplomatie économique au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
20h00 : Entretien avec Arancha GONZALEZ, ancienne ministre espagnole des affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la coopération et Doyenne de l’Ecole des affaires internationales à Sciences Po, experte des relations internationales
20h20 : Mot de clôture
Pierre MONGRUÉ, Directeur Général Adjoint à l’International, CCI Paris-Île-de-France
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Nous vous invitons à découvrir le CEFJ, le comité d’Echange Franco-Japonais, un réseau à taille humaine qui vous ouvre ses portes.
Animateur de la communauté franco-japonaise depuis plus de 25 ans
Des échanges à taille humaine et des opportunités pour votre Business development. Depuis 1997, le comité d’Echange Franco-Japonais est l’un des plus importants réseaux professionnels biculturels de la CCI Paris Île-de-France. Ses atouts reposent sur un réseau dynamique de plus 150 entreprises présentes en France et au Japon issues de tous les secteurs d’activité.
Une programmation riche
Conférences, forums, réunions networking etc…Des événements toujours au cœur l’actualité économique ! Le CEFJ organise de multiples rencontres professionnelles. Elles ont pour but d’informer et d’encourager les échanges au sein de la communauté d’affaires franco-japonaise.
Des passerelles multiples entre la France et le Japon
Personnalités du monde économique, Entreprises, Institutions publiques, Collectivités locales…Le CEFJ est une Communauté d’affaires unique. CEFJ est un espace ouvert à tous. Il est au croisement de l’actualité économique grâce à ses liens étroits avec ses partenaires tels que la CCI France Japon, la CCI japonaise en France, les ambassades de France et du Japon, le JETRO et les ministères des deux pays.
PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France sont fiers de vous présenter ce partenariat qui a pour ambition de démystifier l'export et d'inciter plus de …
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