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Le parcours candidat s’arrête là où commence le parcours collaborateur

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Manger healthy, faire du sport et avoir un sommeil réparateur, voici le nouveau combo gagnant du bien-être et le plus important reste bien entendu l’expérience vécue et la satisfaction qu’elle procure. Si entre le parcours santé et le parcours du combattant il n’y a qu’un pas, attention à ce que vous pourriez faire vivre à vos collaborateurs. Découvrez dans cet article les différentes étapes d’un parcours collaborateur et quelques astuces pour rendre l’expérience satisfaisante.

Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay

Parcours et Expérience, deux concepts indissociables
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay

Le parcours représente l’ensemble des interactions des entreprises avec un candidat ou un collaborateur et l’expérience désigne les émotions ressenties par un candidat ou un collaborateur. Ainsi, le parcours candidat est inhérent à l’expérience candidat au même titre que le parcours collaborateur l’est de l’expérience collaborateur.

Le parcours candidat inclut donc toutes les expériences vécues par les candidats avec une entreprise avant de devenir collaborateurs. Il reflète le processus de recrutement type d’une entreprise composé de 3 étapes clés :

La découverte ou la prise de conscience : elle se traduit par un besoin.

Du point de vue candidat : il s’agit par exemple du besoin d’évoluer.

Du point de vue entreprise : il s’agit de trouver des compétences particulières.

La réflexion ou la prise en considération : elle se traduit par la recherche de solution.

Du point de vue candidat : la solution est de changer d’entreprise.

Du point de vue entreprise : la solution est d’établir une fiche de poste.

L’action ou la prise de décision : elle se traduit par le choix le plus adapté à son besoin.

Du point de vue candidat : il choisira la société qui correspond le plus à ses critères de sélection.

Du point de vue entreprise : à compétences égales, elle choisira le candidat le plus proche de ses valeurs.

Chaque étape doit faire ressortir le meilleur de l’entreprise pour lui permettre d’attirer et de recruter les bonnes personnes au bon moment.

Le parcours collaborateur inclut, quant à lui, toutes les expériences et interactions des collaborateurs avec son entreprise. Il entre en jeu juste après le parcours candidat. Lorsqu’il est bien maitrisé, c’est un concept stratégique puissant car il permet de savoir quand et comment toucher ses collaborateurs. Un des plus grands challenges est d’arriver à faire vivre à chaque collaborateur une expérience personnalisée et lui apporter la confiance nécessaire pour devenir ambassadeur.

Focus sur les étapes clés du parcours collaborateur 
  1. Le passage de « Candidat » à « Collaborateur »

Il s’agit d’une des étapes les plus importantes du parcours collaborateur car c’est la première fois que les coulisses de votre société lui sont accessibles. Durant cette étape, il est important de garder une cohérence entre les messages véhiculés lors du parcours candidat, et ce qu’il vivra de l’intérieur une fois devenu collaborateur.‍

En effet, le candidat s’attend à vivre une suite logique tout au long de sa carrière chez vous. Mettez-le à l’aise et il sera toujours prêt à donner le meilleur de lui-même, si ce n’est pas le cas, vous risquez de le perdre très rapidement et de générer une mauvaise réputation.

  1. ‍La fidélisation

Il s’agit du moment où votre collaborateur va se sentir à l’aise sur son poste car il a pu passer toutes les étapes nécessaires pour atteindre sa zone de confort. Il est important maintenant de ne pas le laisser stagner au risque d’engendrer une baisse de motivation et donc de productivité. Il faut être capable de reconnaitre ses leviers de motivation pour l’engager différemment et éventuellement l’accompagner vers une évolution de poste au sein de votre structure.

Cette étape est significative dans le parcours collaborateur car c’est à ce moment précis que vous risquez de le perdre. Vous devez utiliser tous les moyens possibles pour recueillir son feedback et lui proposer des solutions adaptées. Plus il se sentira reconnu à sa juste valeur, plus il sera engagé. Cette étape sera donc la plus rentable pour vous car un collaborateur engagé est un bon ambassadeur.

  1. Le départ

‍Malgré tous les efforts déployés le départ de votre collaborateur est une étape inévitable de son parcours. Que votre collaborateur vous quitte de son plein gré ou pas, votre rôle est de faire de cette dernière étape un moment aussi important que les précédentes en conservant la cohérence de votre marque employeur.

Faciliter les départs est essentiel pour le collaborateur et pour l’équipe qui reste en place car tous seront plus ou moins impactés par ce changement. Il est nécessaire de l’accompagner au mieux et de communiquer le plus tôt possible sans en faire un sujet tabou.

Vous l’aurez compris :

  • Analysez continuellement les différentes étapes du parcours collaborateur.
  • Obtenez des feedbacks réguliers grâce à des enquêtes de satisfaction à tous les niveaux (nouveaux arrivants, démissionnaires, collaborateurs fidèles …).
  • Détectez les points d’amélioration.
  • Modifiez vos habitudes et communiquez.

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IA : l'heure de vérité pour les PME et ETI
Longtemps cantonnée aux grandes entreprises, l’intelligence artificielle devient une question de survie pour les PME et ETI. Mais derrière les promesses de productivité se cachent des risques systémiques. Pour ces structures, souvent moins armées face aux crises réputationnelles ou juridiques, l’IA ne peut être qu’éthique, stratégique et gouvernée. Par Marianne Mazaud – cofondatrice et Directrice Générale du sommet international AI ON US pour l’IA Responsable (14-17 Octobre), en ligne, organisé avec le soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.

Le temps de l’observation est révolu

L’IA ne se limite plus aux laboratoires des géants de la tech. Elle s’invite désormais dans tous les secteurs : industrie, logistique, services, agroalimentaire. Or, seules 30 % des PME‑ETI françaises ont engagé une démarche IA structurée, selon les données croisées de PwC et Bpifrance. Le retard à l’allumage s’explique souvent par des ressources internes limitées ou une appréhension face à une technologie perçue comme opaque. Mais l’inaction n’est plus une option. Les concurrents avancent, les clients évoluent, les talents s’impatientent. Et surtout, les risques se multiplient : biais algorithmiques, non-conformité RGPD, décisions inexploitables ou non traçables, atteintes à la réputation.

La confiance n’est pas un supplément d’âme

Selon le dernier rapport mondial KPMG / Université de Melbourne (2025), 54 % des répondants à l’échelle globale déclarent se méfier de l’IA, et cette défiance progresse à mesure que la technologie se diffuse. Plus grave encore : les entreprises elles-mêmes affichent une inquiétude croissante, y compris dans leurs propres déclarations réglementaires. Pour les PME et ETI, qui ne disposent ni des départements juridiques surdimensionnés ni des moyens de gestion de crise des grands groupes, la confiance n’est pas un luxe. C’est une exigence vitale. Une erreur dans un modèle IA déployé sans garde-fous peut engendrer une cascade de conséquences : perte de clients, mise en cause publique, sanctions.

Éviter la conformité subie

Face à l’entrée en vigueur de l’AI Act européen depuis le 2 Février 2025 et à son renforcement jusqu’en 2027, à la montée des exigences en matière de transparence algorithmique, beaucoup d’entreprises réagissent à reculons. C’est une erreur de lecture. Car dans ce domaine, la conformité n’est pas un plafond, mais un plancher. Les études le confirment : intégrer l’éthique et la gouvernance en amont est un facteur de performance. Le rapport « ROI of Ethics » (The Digital Economist, 2025) montre qu’une stratégie IA responsable génère en moyenne +20 % de productivité, -35 % de litiges liés à la donnée et -40 % de dépenses imprévues en conformité.

L’IA n’est pas qu’un outil technique

Les PME‑ETI qui réussissent leur transformation IA ont compris qu’il ne s’agit pas de “brancher” une solution technique en plus. C’est un projet d’entreprise : interdisciplinaire, progressif, aligné sur la vision stratégique. Il s’agit de bâtir une IA qui augmente sans aliéner, qui optimise sans exclure, qui automatise sans déshumaniser. Cela suppose de structurer une gouvernance claire : nommer un référent IA, intégrer l’éthique dès la conception, documenter les décisions algorithmiques, former les collaborateurs, associer les utilisateurs finaux.

Transformer l’IA en levier de croissance

Les cas d’usage existent et sont à portée de main : prévision de la demande, maintenance prédictive, amélioration de l’expérience client, automatisation des processus documentaires, détection des anomalies. À condition de les piloter avec rigueur. La qualité du déploiement fera la différence : un modèle IA biaisé ou opaque peut entacher la réputation. Un modèle explicable, audité, sobre et orienté client devient un avantage commercial.

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Conclusion : ne pas subir, mais construire

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Une prise de parole ferme dans un contexte incertain

Le président du Medef n’a pas encore dévoilé la date précise de cette future mobilisation, mais l’intention est désormais publique. Patrick Martin avait déjà laissé entendre, il y a plusieurs semaines, qu’une « grande mobilisation patronale » pourrait voir le jour. Aujourd’hui, face à ce qu’il considère comme une menace directe à la compétitivité et à l’investissement, il confirme l’accélération du calendrier. « Nous devons revendiquer notre contribution essentielle au bien public », a-t-il déclaré, rappelant que les entreprises françaises, petites comme grandes, participent activement au financement des services publics, à la formation, à l’innovation, et à l’insertion professionnelle. Il a également déploré la montée de discours qu’il juge déconnectés de la réalité du terrain économique : « Circulent frénétiquement avec un niveau de décibel extrêmement élevé, certaines théories dangereuses pour nos entreprises. »

Une opposition claire à la « taxe Zucman »

Parmi les mesures qui cristallisent les tensions, la « taxe Zucman », du nom de l’économiste Gabriel Zucman, occupe une place centrale. Cette proposition vise à instaurer un impôt sur les grandes fortunes ou sur les superprofits des entreprises, afin de renforcer les recettes de l’État dans un contexte budgétaire contraint. Le Medef s’oppose catégoriquement à ces menaces fiscales, estimant que ce type de taxe aurait un effet délétère sur l’attractivité du pays et sur la relance économique. Patrick Martin s’est exprimé avec une pointe d’ironie : « Moi je ne sais pas danser la zucmania et je n’ai pas l’intention de m’y adonner », soulignant le caractère idéologique de certaines propositions qui, selon lui, ne tiennent pas compte de la réalité des équilibres économiques.

Défendre l’entreprise comme acteur de l’intérêt général

Loin de se cantonner à une simple critique, Patrick Martin entend redonner une voix aux entreprises, parfois caricaturées dans le débat public. « On voudrait signifier que les entreprises ne sont pas des actionnaires assoiffés de dividendes et indifférents à l’intérêt général », insiste-t-il. Il rappelle que la majorité des entreprises françaises sont des PME ou des ETI, engagées localement, créatrices d’emplois et conscientes de leurs responsabilités sociales et environnementales. C’est aussi dans cette logique que le Medef souhaite faire entendre sa voix : non pas contre la solidarité nationale, mais pour une fiscalité équilibrée, prévisible et propice à l’investissement. « Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement », avertit-il, en appelant à des mesures de soutien plutôt qu’à une pression fiscale accrue.

Une mobilisation attendue, mais mesurée

L’initiative d’un meeting patronal national reste rare dans l’histoire récente du Medef. Ce choix témoigne d’une volonté de faire front, tout en maîtrisant le ton et les modalités. Il ne s’agit pas d’un mouvement de contestation brute, mais d’une prise de position assumée pour rappeler le rôle central des entreprises dans le tissu économique et social du pays. Si certains pourront y voir une stratégie de lobbying classique, d’autres y liront l’expression d’un ras-le-bol silencieux de ces menaces fiscales qui traverse nombre de dirigeants, notamment dans les territoires, confrontés à l’incertitude réglementaire et à une défiance croissante à l’égard du monde entrepreneurial. Dans un paysage politique en mutation, le Medef veut ainsi peser dans le débat en défendant un équilibre entre justice fiscale et dynamisme économique. Le ton est donné. Reste à voir si cette mobilisation fera écho auprès des pouvoirs publics… et au-delà.
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