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Des montres qui défient l’innovation

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Symbole de statut social, signe extérieur de richesse ou tout simplement péché mignon, la montre fait partie intégrante de l’image des dirigeants et cadres. Véritables merveilles d’innovation, voici quatre montres qui repoussent toutes les limites et explosent tous les budgets.

Par Nicolas Salomon

Hublot Big Bang Unico Golf : green de champion

Voilà une complication qui va plaire aux joueurs de golf. Une nouveauté, avec une application concrète, très horlogère, et inédite. Le principe : la montre enregistre mécaniquement votre score durant la partie. Pour ceux qui n’ont jamais mis les pieds sur un parcours, voici le principe du jeu. Une distance (plus ou moins longue) sépare le départ du drapeau. Pour mettre la balle dans le trou au pied de ce drapeau, selon la difficulté, on dispose en principe de trois, quatre ou cinq coups. Cette règle s’applique aux champions. Les amateurs eux, ont vite fait, hélas, de doubler ce nombre de coups. ­Sachant qu’il y a dix-huit trous, et que sur certains, on peut vraiment mal finir, il n’est pas rared’enregistrer près d’une centaine de coups sur une partie. Or il ne faut surtout pas se tromper dans ce comptage, si long soit-il, car c’est précisément ce qui fait l’essence du jeu. Jusqu’ici, et depuis un siècle, les joueurs notaient les scores sur une petite carte, avec un crayon de papier. Désormais, ils vont pouvoir le faire avec leur montre mécanique. En voici l’articulation :

– Le poussoir à deux heures, de couleur jaune, correspond au nombre de coups par trou. À chaque fois que vous frappez la balle, vous appuyez sur le poussoir, et le guichet à trois heures vous l’affiche.

– Le poussoir à quatre heures possède deux fonctions : il fait le total des coups précédents (affiché à six heures), et en même temps, passe au trou suivant.

– Enfin, le poussoir à huit heures remet tout à zéro… une fois que la partie est terminée bien sûr. Il est verrouillé par une sécurité pour éviter toute fausse manœuvre durant la partie.

Traditionnellement, on déconseille formellement aux joueurs de porter une montre mécanique lorsqu’ils jouent au golf, considérant que chaque impact risque de toucher les organes réglants. Mais aujourd’hui, les calibres sont bien plus à même d’encaisser les chocs qu’autrefois. La Hublot que nous vous présentons, dont le pro Dustin Johnson est l’ambassadeur, le prouve aisément.

Diamètre : 45 mm. Prix : 31.000 €.

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Richard Mille 53-01 : inclassable !

Pour mettre en lumière ses mouvements, la manufacture a eu l’idée culottée de les faire tenir en suspension, grâce à l’adoption d’un système de câbles et de poulies. Une sensation de lévitation inédite et une prouesse technique de plus pour l’inclassable horloger. À cela s’ajoute un tout nouveau verre de montre, breveté, qui à la manière d’un pare-brise automobile, est constitué de plusieurs couches. S’agissant de la montre du joueur de polo professionnel Pablo Mac Donough, ce niveau de protection est tout indiqué. Et comme toujours, la tarification est à la hauteur du défi : 941.500 euros. Wow !

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Piaget Altiplano Concept : ce monde-là est ultra-plat

Née il y a 60 ans, l’Altiplano est l’icône des montres ultra-fines. Ce segment ayant rencontré un certain succès ces derniers temps, nombre de manufactures se sont penchées sur le sujet. À tel point qu’elle en fut même challengée l’année passée. Piqués au vif, les ingénieurs de Piaget ont décidé de concevoir la montre mécanique concept la plus fine jamais imaginée. Pour cela, ils sont repartis de leurs travaux précédents qui avaient abouti en 2014 à la présentation de la 900p qui était alors la montre mécanique la plus fine du monde, et ils ont amélioré l’ensemble jusqu’aux limites du possible.

Pour schématiser, une montre traditionnelle est composée de quatre couches : Une boîte, qui soutient une platine sur laquelle repose le mouvement, des aiguilles et une glace. L’idée fut donc de fusionner ces couches pour, si possible, les mettre toutes sensiblement à la même hauteur. Ainsi, boîte et platine ne font-elles qu’une. Un peu comme si on sculptait dans les ailes d’une automobile une partie de son moteur pour en ­réduire la largeur.

Les aiguilles affleurantes avec la glace cohabitent avec des organes réglants, qui faute d’espace, se sont retrouvés en surface. De cette construction est née une esthétique nouvelle, mêlant technique et élégance qui se retrouvera sans doute un jour dans la gamme. À ce jour, la montre reste un prototype non ­commercialisé.

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Cartier Santos : le maillon sort

Des systèmes de bracelets interchangeables, il en existe des dizaines. Des systèmes de boucles réglables idem. Mais tout le monde achoppait sur le même écueil : arrivé à un certain stade, pour ajuster au mieux un bracelet métal, il faut pourvoir enlever ou ajouter un maillon. Or, sauf à être équipé comme un horloger et doté de l’agilité concordante, vous finissiez toujours par devoir aller dans une boutique. Désormais, grâce à cette prodigieuse invention, vous pouvez sans le moindre outil ôter ou ajouter un maillon au bracelet. Le principe est assez simple : il suffit de déverrouiller les vis qui tiennent les maillons en pressant un poussoir logé au cœur même du maillon. Avec le coup de main, l’affaire est pliée en trente secondes.

Prix : 6750 €

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Réussir en Afrique - Les conseil d'un expert

L’Afrique est souvent présentée comme un marché en forte croissance, offrant un potentiel client inégalé. Sur le papier, cela est indéniable. Mais derrière cette dynamique prometteuse, il est essentiel d’éviter l’illusion de la facilité. L’Afrique n’est ni un bloc homogène ni un marché unique. Chaque pays a ses réalités locales, son histoire, son cadre réglementaire et ses propres codes d’affaires. Ce qui fonctionne en Europe ou en Asie n’est pas transposable tel quel sur le continent. Réussir en Afrique exige bien plus qu’une bonne offre commerciale : il faut une capacité d’adaptation permanente, une lecture fine des écosystèmes locaux et une gestion proactive des risques.

Par Jérémie Taïeb – Dirigeant de Tikva Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique

Au-delà des différences culturelles et économiques, les fondamentaux mêmes de l’environnement des affaires sont souvent plus complexes qu’on ne l’imagine. Des éléments considérés comme acquis en Europe – accès stable à l’électricité, infrastructures de transport fiables, sécurité foncière, cadre fiscal prévisible – peuvent poser de sérieux défis pour réussir en Afrique. De plus, la volatilité politique reste une donnée à intégrer dans toute stratégie : périodes électorales, réformes législatives soudaines ou encore changements de régime, qu’ils soient constitutionnels ou militaires, ont un impact direct sur l’environnement économique.

Jérémie Taïeb, Directeur de TIKVA Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique
Jérémie Taïeb – Directeur de TIKVA Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique

Se lancer en Afrique sans une préparation rigoureuse, sans partenaires locaux solides et sans une parfaite compréhension des dynamiques régionales, c’est prendre le risque de perdre du temps et beaucoup d’argent. C’est pourquoi il est essentiel de s’appuyer sur des experts du terrain, capables de sécuriser les opérations et de naviguer dans des environnements complexes en intégrant toutes les dimensions – réglementaire, financière, réputationnelle et opérationnelle.

En somme, l’Afrique offre des opportunités majeures, mais y réussir demande une approche sur mesure, une vision de long terme et une capacité d’anticipation bien supérieure à celle requise sur d’autres marchés.

L’Afrique : un continent, pas un bloc uniforme

Avant toute chose, rappelons que l’Afrique n’est pas un marché homogène. Avec 54 pays, plus de 1,4 milliard d’habitants et une diversité linguistique, culturelle, économique et réglementaire unique au monde, il est impossible de l’aborder comme un ensemble uniforme. Chaque région, voire chaque pays, a ses propres dynamiques, influencées par l’histoire coloniale, les structures économiques, les cadres juridiques et les politiques monétaires.

L’environnement juridique varie considérablement d’un pays à l’autre. Certains États, comme ceux de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), partagent un cadre juridique commun inspiré du droit français (OHADA), ce qui facilite la structuration des investissements. À l’inverse, dans d’autres pays, la réglementation peut être plus instable, avec des modifications fréquentes des lois fiscales, des restrictions sur les changes ou des cadres d’investissement moins clairs. Il est donc essentiel d’avoir une expertise locale pour naviguer dans ces environnements et sécuriser ses opérations.

Les standards de gouvernance, les modes de financement et les habitudes de consommation ne sont pas uniformes. Certains marchés disposent de secteurs bancaires matures, permettant des financements structurés et des partenariats publics-privés solides, tandis que d’autres fonctionnent encore largement sur des modèles informels, où les transactions en espèces dominent. De même, le niveau de bancarisation et d’adoption des technologies financières varie : le Kenya est pionnier en matière de mobile banking avec M-Pesa, tandis que d’autres pays en sont encore à des stades plus rudimentaires d’inclusion financière.

Réussir en Afrique impose donc de comprendre ces spécificités et d’adopter une approche différenciée selon les pays et les secteurs. Une stratégie adaptée au Nigeria ne sera pas forcément transposable en Angola ou en Côte d’Ivoire. Le choix du pays d’implantation, des partenaires locaux et des leviers de croissance doit se faire avec une analyse approfondie des contraintes et opportunités propres à chaque marché. C’est précisément cette capacité d’adaptation qui fait la différence entre les entreprises qui réussissent sur le continent et celles qui échouent.

Où implanter son premier bureau de représentation ?

Lorsqu’une entreprise décide d’ouvrir un premier bureau en Afrique, mon conseil – au-delà de s’entourer des bons partenaires – est de privilégier soit un pays francophone complexe, soit un pays anglophone. Pourquoi ? Parce que l’erreur classique consiste à s’implanter dans des hubs perçus comme accessibles – Dakar, Abidjan ou Casablanca – en pensant que cette présence permettra ensuite de s’étendre facilement à d’autres marchés comme le Nigeria ou la Guinée équatoriale. Or, l’inverse est plus vrai : une entreprise qui sait opérer avec succès depuis Lagos aura moins de difficulté à s’étendre à Abidjan. D’un point de vue stratégique et en termes d’image, cette approche est plus valorisante. Même si, en termes d’accès, de ressources locales, d’infrastructures et d’électricité, l’environnement sera plus complexe.

Le risque réputationnel : un frein majeur aux investissements

Pour les PME et ETI qui envisagent une stratégie de croissance externe en Afrique, le principal facteur dissuasif reste le risque réputationnel. Voici pourquoi :

Un industriel français qui rachète un concurrent belge et vend des machines en Bulgarie ne suscitera aucun soupçon quant à l’usage de ses équipements. En revanche, une entreprise qui réalise un build-up en République démocratique du Congo sans une politique rigoureuse de KYC (Know Your Customer) et KYCC (Know Your Customer’s Customer) s’expose à des risques majeurs. Par exemple, si ses machines sont utilisées pour de la déforestation illégale ou si des pratiques liées au travail des enfants sont révélées, elle pourrait se retrouver en première page de Mediapart ou sous le coup de lourdes sanctions internationales.

Compliance et régulation : une vigilance accrue

Un autre point clé à ne pas sous-estimer est l’extraterritorialité du dollar. Toute transaction en USD tombe sous la juridiction des régulateurs américains, avec son cortège de contraintes et de sanctions (Magnitsky Act, Caesar Act I et II, FATCA, etc.). C’est, pour moi, l’un des points qui requiert le plus de vigilance. Lorsque l’on opère dans le secteur minier, de l’énergie ou du pétrole, les transactions se font toujours en dollars américains et non en monnaie locale. C’est pour cette raison qu’il faut à tout prix être extrêmement rigoureux concernant la législation américaine. L’usage du franc CFA, qui est arrimé à l’euro, est dès lors une bonne option pour éviter les fluctuations monétaires et les sanctions américaines.

C’est précisément pour cela que, Tikva Partners, mon cabinet accompagne les entreprises européennes et africaines qui souhaitent se développer sur le continent en les sensibilisant à l’ensemble de ces risques.

PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France : Ensemble pour vous ouvrir les portes de l'international
PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France sont fiers de vous présenter ce partenariat qui a pour ambition de démystifier l’export et d’inciter plus de PME et ETI à se tourner vers l’international. Les raisons qui freinent l’internationalisation des entreprises à fort potentiel sont nombreuses et le dispositif Team France Export, dont la CCI fait partie, offre des solutions concrètes pour surmonter chacun de ces obstacles. Et puisque tout commence par l’information, PME-ETI.fr s’engage à vous connecter en temps réel aux principaux évènements et aux dernières actualités de la CCI. Pierre Mongrué, DGA CCI Paris Ile-de-France International et Franck Boccara, Président de PME-ETI.fr, partagent dans ce film leur témoignages respectifs et vous transmettent l’optimisme nécessaire pour conquérir de nouveaux marchés à l’export.
BIG 2025 : Le rendez-vous incontournable des entrepreneurs à l’Accor Arena
Le mardi 23 septembre 2025, l’Accor Arena de Paris accueillera la 11ᵉ édition de Bpifrance Inno Génération (BIG 2025), le plus grand rassemblement business d’Europe. Organisé par Bpifrance, cet événement annuel est devenu un rendez-vous incontournable pour les créateurs, dirigeants de PME et ETI, chercheurs, investisseurs et acteurs de l’innovation. Cette édition 2025, placée sous le thème de « la vérité », promet une journée riche en échanges, découvertes et opportunités.

Un programme dense et inspirant

BIG 2025 proposera plus de 400 ateliers, conférences et masterclass couvrant des thématiques variées telles que la création d’entreprise, le développement durable, la transformation digitale, l’intelligence artificielle, la deeptech, l’industrie 4.0, l’internationalisation, le financement de la croissance, la santé et le management. La scène principale, baptisée « BANG », accueillera 70 intervenants de renom tout au long de la journée. Parmi eux :
  • Agnès Buzyn, ancienne ministre des Solidarités et de la Santé et présidente du think tank Evidences.
  • Isabelle Ryl, vice-présidente IA de l’Université PSL et directrice du cluster IA PR[AI]RIE-PSAI.
  • Hubert Védrine, ancien ministre.
  • Alexia Laroche-Joubert, CEO de Banijay France
D’autres personnalités issues de divers horizons partageront également leurs expériences et visions, offrant ainsi une diversité de perspectives aux participants.

Des espaces dédiés pour tous les profils

BIG 2025 mettra en place plusieurs espaces thématiques pour répondre aux besoins spécifiques des participants : – Cap Créa : Un espace dédié aux créateurs et repreneurs d’entreprise, où ils pourront rencontrer les experts de Bpifrance Création et les 26 réseaux d’accompagnement partenaires pour tester, héberger, développer et financer leurs projets. – La Bulle Coq Créa : Un lieu d’échanges stimulants entre créateurs et partenaires de l’accompagnement, favorisant le partage d’expériences et de conseils pratiques. – La Bulle French Fab : Un espace entièrement dédié à l’industrie, avec des conférences et tables rondes animées autour de sujets clés tels que la résilience industrielle, les bonnes pratiques pour réussir un projet de startup industrielle, la reprise d’entreprise industrielle et la transition vers une économie circulaire.

Une journée pour réseauter et s’inspirer

Au-delà des conférences et ateliers, BIG 2025 offrira un vaste espace de networking, permettant aux participants de développer leur réseau, d’échanger avec des experts et de découvrir de nouvelles opportunités d’affaires. Des sessions de pitch, des démonstrations de solutions innovantes et des rencontres avec des investisseurs seront également au programme. Informations pratiques – Date : Mardi 23 septembre 2025 – Lieu : Accor Arena, 8 boulevard de Bercy, 75012 Paris

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BIG 2025 s’annonce comme une journée exceptionnelle pour tous les acteurs de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Que vous soyez créateur, dirigeant, investisseur ou simplement curieux des tendances économiques et technologiques, cet événement est une occasion unique de s’informer, de s’inspirer et de se connecter avec l’écosystème entrepreneurial français et européen. Ne manquez pas cette opportunité de participer au plus grand rassemblement business d’Europe. Inscrivez-vous dès maintenant et préparez-vous à vivre une journée riche en découvertes et en rencontres.
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