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STRATÉGIES

L’OCDE dénonce, dans son dernier rapport, le manque de formation suivie par les adultes à travers la planète. Ce constat révèle un réel problème, précisément au moment où le monde du travail se trouve à l’aube d’importants bouleversements, liés notamment à l’automatisation des tâches.

Par Eric Orsini

Cette semaine, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié son dernier rapport, intitulé « Des systèmes de formation pour adultes prêts pour le futur ». Ce rapport constate clairement que la formation des actifs connait un véritable déficit alors que nous nous trouvons dans un univers professionnel en pleine mutation.

Des emplois qui évoluent plus vite que les employés

L’OCDE cerne le phénomène de façon logique en expliquant que l’automatisation, boostée par les avancées technologiques, va considérablement progresser dans les années qui viennent. L’organisation indique même que « Les analyses les plus récentes donnent à penser que près d’un emploi sur sept risque d’être totalement automatisé et près de 30 % pourraient subir des transformations ». Cependant, l’OCDE se refuse à considérer cette réalité comme une menace mais l’aborde plutôt comme une opportunité pour les salariés qui décideront d’évoluer avec leur métier.

Et c’est là que se trouve le problème car d’après l’étude de l’institution, chaque année, 41 % seulement des adultes suivent une formation. Un pourcentage loin d’être suffisant dans un tel contexte, surtout si nous prenons en compte le fait que ce sont les salariés qui risquent d’être les plus affectés par les transformations que subit le monde du travail qui sont les moins enclins à se former.

Les raisons qu’invoquent les salariés pour expliquer ce manque d’enthousiasme sont le manque de temps, de soutien de la part de l’employeur, la difficulté à trouver un lieu ou des horaires adaptés, ou encore le manque de formations de qualité.

La France consciente du défi

Mieux vaut tard que jamais ! La France a pris les dispositions nécessaires pour combler son retard. En effet, le monde de la formation professionnelle, continue et de l’apprentissage a été chamboulé par le projet de loi « pour la liberté pour choisir son avenir professionnel » dont le but est de changer les règles du milieu en amorçant une transition vers plus de simplicité et de transparence. Ce projet de loi est en phase avec les conclusions de l’OCDE qui recommande, comme lui, d’avoir recours à la formation à distance dont les chiffres sont encore largement insuffisants. En effet, dans les pays développés, seulement 19 % de la population active en a bénéficié.

L’organisation suggère, pour conclure, d’accorder des moyens adaptés à la formation et de coordonner les contenus avec les besoins du marché du travail, spécialement pour les salariés dont les emplois vont se heurter de front avec l’automatisation.



Les cyberattaques ne visent pas seulement les grandes entreprises, les PME et ETI sont également des cibles de choix pour les hackers. Alors quelles sont les mesures d’urgence à adopter pour se protéger ? En premier lieu, installer d’un pare-feu pour bloquer les fichiers malveillants.

Par Franck Boccara

Pour illustrer concrètement ce phénomène, prenons l’exemple d’une cyberattaque réalisée en 2018 qui a frappé un hôtel 4 étoiles situé sur les bords du lac d’Annecy en Haute-Savoie. Les conséquences deviennent rapidement dramatiques puisque du jour au lendemain, cette attaque a bloqué les serveurs informatiques et désactivé les cartes d’accès aux chambres. Evidement, s’en suit une demande de rançon en bonne et due forme sans quoi les pirates menacent de détruire le système. 

« Si ça détruit nos fichiers, on ne sait plus qui part et qui arrive, on ne peut plus éditer de factures. Cela arrête complétement l’entreprise et le risque est effectivement économique » explique Pascal Duroux, le gérant de cet hotel.

Une menace permanente 

Ces cyberattaques sont malheureusement devenues monnaie courante. En juin 2017, un méga-piratage a touché plus de 200 000 personnes dans près de 150 pays, dont l’usine Renault de Douai qui fut complètement mise à l’arrêt. Au mois de décembre dernier, c’est au tour de cinq sites institutionnels français d’être visés par des cyber-militants qui se revendiquent du mouvement des Gilets jaunes.

Que ce soient des particuliers ou entreprises de toutes tailles, tous représentent des cibles potentielles pour les hackeurs dont la malveillance sait trouver la faille des systèmes en envoyant des mails frauduleux. Selon
Jean-Michel Gay, spécialiste en sécurité informatique, 75 % des entreprises ont été attaquées.

Installer un pare-feu pour limiter les dégâts

Les dirigeants de PME, qui parfois ne mesuraient pas le danger des cyberattaques, ont aujourd’hui bien pris conscience de la nécessité de se protéger. Cette protection commence, tout d’abord, par l’installation d’un boîtier pare-feu. Celui-ci, situé à l’entrée du réseau et sur les ordinateurs, va analyser et bloquer entre autre les « cryptoLockers », ces fichiers malveillants qui sont envoyés en pièce jointe des courriels et qui n’attendent qu’un clic étourdi pour saboter votre système ! Désormais indispensable, cette protection à un coût qui varie entre 3000 € et 5000 € par an. A bon entendeur ! 

Les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) représentent le premier facteur de maladie professionnelle et d’arrêt de travail de plus de trois jours en France. 
Cette pathologie, qui touche les cadres autant que les ouvriers, peut coûter très cher à l’entreprise si elle n’est pas prise en compte comme il se doit.
TM INSTITUTE est un organisme de prévention spécialisé qui a crée OSTÉART’PRO, un programme complet de prévention des TMS.
Thierry Marc, son fondateur, nous apporte son expertise dans ce domaine.

La loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 va réaliser une véritable restructuration du régime juridique de la formation professionnelle à partir du 1er  janvier 2019 en monétisation le compte personnel de formation, en redéfinissant le plan de formation, en créant une contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance et en transférant progressivement la collecte des fonds aux Urssaf. Notons qu’il est souhaitable d’anticiper certaines nouveautés dès à présent. Par Franck Boccara La loi Avenir professionnel octroie au salarié le soin de définir ses besoins de formation seul ainsi que d’activer ses droits. En témoignent la monétisation du compte personnel de formation et la possibilité pour le salarié de mobiliser directement ses droits, via une application mobile.  L’entreprise, qui n’a donc plus de droit de regard sur le contenu et sur le calendrier des formations, se contentera juste d’autoriser (ou non) le départ du salarié en formation. Il lui restera tout de même la possibilité d’orienter les choix de formation de ses salariés en s’engageant, à travers un accord collectif, à abonder le compte des salariés pour certaines formations convenues au préalable. Les obligations de la direction vis-à-vis des salarié reste de vigueur comme l’obligation de formation et d’adaptation de leurs compétences à l’évolution de leur poste de travail. Celle-ci est également tenue d’organiser des entretiens professionnels biennaux destinés à aborder les perspectives d’évolution professionnelle et à identifier les besoins en formation des salariés. De plus, l’entretien d’état des lieux au bout de 6 ans demeure obligatoire. Concernant les premiers bilans prévus pour 2020, ils devront être, faute de dispositions transitoires, appliqués selon les nouvelles dispositions en vigueur dès l’année prochaine. L’employeur qui n’honore pas ces obligations sera tenu de verser à la Caisse des dépôts et des consignations un abondement sanction du compte personnel de formation des salariés concernés, dont le montant prévu est fixé à 3.000 euros maximum. Quant au plan de formation, nommé dorénavant « plan de développement des compétences », il sera conservé mais sa structure va évoluer : Dès le 1er janvier 2019, la distinction traditionnelle « actions d’adaptation au poste de travail » et « actions de développement des compétences » disparait pour laisser place à une distinction simplifiée entre « formations obligatoires » et « formations non obligatoires ». Le défi majeur pour les entreprises dès 2019 sera la collecte des fonds de la formation professionnelle. En effet, la loi Avenir professionnel prévoit que les contributions soient calculées sur la masse salariale de l’année en cours, et non plus sur la masse salariale de l’année passée. Cela veut donc dire que les entreprises seront tenues à une double collecte en 2019 puisqu’elles devront s’acquitter, en début d’année, des contributions dues au titre de la masse salariale 2018, et en fin d’année, d’une première évaluation des contributions au titre de la masse salariale 2019. En contrepartie, les entreprises bénéficieront d’une exonération de la taxe d’apprentissage en 2019.
La réforme de la formation aura été un des chantiers les plus marquants de 2018 pour notre ministre du travail Muriel Pénicaud. En effet, le monde de la formation professionnelle, continue et de l’apprentissage a été chamboulé par le projet de loi « pour la liberté pour choisir son avenir professionnel »  dont le but est de changer les règles du milieu en amorçant une transition vers plus de simplicité et de transparence. Voici quelques notions pour mieux comprendre la réforme de la formation et s’y préparer. Par Franck Boccara Le Compte Personnel de Formation (CPF), que tout le monde connait, va connaitre certains changements. Actuellement et jusqu’à janvier 2019, chaque salarié français est crédité de 24 heures de « droit » à la formation sur son CPF. Dorénavant, pour être plus transparent et plus clair, ce même CPF va être converti en euros. Chaque salarié sera ainsi crédité de 500 euros par an s’il est qualifié ou 800 s’il ne l’est pas. Le Congé Individuel de Formation (CIF) devient le « CPF de transition professionnelle » qui, comme son prédécesseur, est un droit accordé au salarié lui permettant de prendre des congés pour suivre une formation et potentiellement de se reconvertir. Le plan de formation devient, pour sa part, le plan de développement de compétences. Il va cesser la séparation et classification des formations, ce qui rendra la mise en place des actions de formation plus simple pour les entreprises. Les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) sont rebaptisés en OPCO (Opérateurs de Compétences). Ils ont toujours en charge de collecter les obligations financières mais sont réduits en nombre. Quant aux obligations financières, elles sont également modifiées dans la mesure où il n’en restera plus qu’une seule qui sera collecté par l’URSAFF. Une nouvelle entité France Compétences est créée dont la fonction est de réguler la qualité et les prix des formations. Elle va rassembler COPANEF, CNEFOP, FPSPP et la CNCP et sera gérée en entre autre par l’Etat. Une application mobile destinée à l’utilisation et la gestion de son CPF afin que le titulaire du CPF puisse bénéficier d’un meilleur contrôle. Une phase de mise en place ainsi qu’une version anticipée sera disponible pour le premier semestre 2019 tandis que la version finale est prévue pour le second semestre 2019. Nous voila donc à l’aube d’une année 2019 qui sera marquée par la mise en oeuvre de la réforme de la formation. Cette transition va représenter un véritable changement pour les formateurs ainsi que pour les futurs formés, l’essentiel étant d’arriver au final à plus d’efficacité.
La réforme de la formation aura été un des chantiers les plus marquants de 2018 pour notre ministre du travail Muriel Pénicaud. En effet, le monde de la formation professionnelle, continue et de l’apprentissage a été chamboulé par le projet de loi « pour la liberté pour choisir son avenir professionnel »  dont le but est de changer les règles du milieu en amorçant une transition vers plus de simplicité et de transparence. Voici quelques notions pour mieux comprendre la réforme de la formation et s’y préparer. Par Franck Boccara Le Compte Personnel de Formation (CPF), que tout le monde connait, va connaitre certains changements. Actuellement et jusqu’à janvier 2019, chaque salarié français est crédité de 24 heures de « droit » à la formation sur son CPF. Dorénavant, pour être plus transparent et plus clair, ce même CPF va être converti en euros. Chaque salarié sera ainsi crédité de 500 euros par an s’il est qualifié ou 800 s’il ne l’est pas. Le Congé Individuel de Formation (CIF) devient le « CPF de transition professionnelle » qui, comme son prédécesseur, est un droit accordé au salarié lui permettant de prendre des congés pour suivre une formation et potentiellement de se reconvertir. Le plan de formation devient, pour sa part, le plan de développement de compétences. Il va cesser la séparation et classification des formations, ce qui rendra la mise en place des actions de formation plus simple pour les entreprises. Les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) sont rebaptisés en OPCO (Opérateurs de Compétences). Ils ont toujours en charge de collecter les obligations financières mais sont réduits en nombre. Quant aux obligations financières, elles sont également modifiées dans la mesure où il n’en restera plus qu’une seule qui sera collecté par l’URSAFF. Une nouvelle entité France Compétences est créée dont la fonction est de réguler la qualité et les prix des formations. Elle va rassembler COPANEF, CNEFOP, FPSPP et la CNCP et sera gérée en entre autre par l’Etat. Une application mobile destinée à l’utilisation et la gestion de son CPF afin que le titulaire du CPF puisse bénéficier d’un meilleur contrôle. Une phase de mise en place ainsi qu’une version anticipée sera disponible pour le premier semestre 2019 tandis que la version finale est prévue pour le second semestre 2019. Nous voila donc à l’aube d’une année 2019 qui sera marquée par la mise en oeuvre de la réforme de la formation. Cette transition va représenter un véritable changement pour les formateurs ainsi que pour les futurs formés, l’essentiel étant d’arriver au final à plus d’efficacité.
Comment obtenir une labellisation Medicen Paris Région avec à la clé de 100 000 à 500 000 euros d’aides qui sont destinées au développement d’innovations dans les PME et ETI d’Île-de-France ? L’appel à projets s’adresse en priorité aux PME et ETI qui souhaitent déposer des projets d’innovation en santé et dans le numérique. Voici toutes les conditions pour présenter une demande de labellisation.
Pour profiter de l’accompagnement du pôle, il faudra déposer votre lettre d’intention avant le 21 novembre 2018 à 12h00. Voici les documents nécessaires pour le faire :
Téléchargez le texte d’appel à projet Téléchargez la lettre d’intention à envoyer à Medicen Téléchargez la fiche synthétique à envoyer à Medicen

DEPOSEZ votre demande de labellisation Medicen

Innov’up Leader PIA est un appel à projets lancé par l’État et la Région Île-de-France pour soutenir l’innovation dans 7 filières stratégiques franciliennes. Opéré par Bpifrance, il est ouvert à compter du 20 mars. Les filières éligibles L’appel à projets s’adresse prioritairement aux PME dont les projets d’innovation contribuent au développement des filières stratégiques de la Région Île-de-France :
  • Santé (dont biotechnologies, dispositifs médicaux, silver économie) ;
  • Numérique (dont big data, calcul haute performance, infrastructures numériques, intelligence artificielle, internet des objets, logiciels).
  Par ailleurs, des ETI pourront également être éligibles si leurs projets d’innovation s’inscrivent dans cinq thématiques spécifiquement ciblées :
  • l’industrie du futur,
  • l’intelligence artificielle,
  • la robotique.
  Des dates cruciales à retenir et à ne pas manquer
  • 21 novembre 2018 12h : Date limite de réception des lettres d’intention (en pièce jointe à ce mail)
  • Du 22 novembre au 14 décembre 2018 : Rencontre avec un référent pour donner avis + recommandations d’amélioration
  • 14 décembre 2018  14h : Date limite de réception de la fiche synthétique
  • 17 décembre & 18 décembre 14h-19h00 : Audition de labellisation devant le comité d’évaluation des projets de Medicen

Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter l’Equipe Projets R&D:
De notre côté, nous souhaitons bonne chance à tous les entreprises qui présenteront leur candidature !
La bonne santé des dirigeants et cadres de PME et ETI est indéniablement fonction de certaines caractéristiques inhérentes à leur statut et à leur personnalité comme l’optimisme, la passion, l’endurance, la sensation de maîtriser son destin ou celle de l’auto-efficacité. Ces éléments dits « salutogènes » sont forcéments accompagnés de faces et de phases plus délicates qui impactent la santé physique et mentales de nos chefs d’entreprises et cadres. Ces pathologies sont-elles différentes de celles du reste de la population ? Voyons cela de plus près. Par Franck Boccara Tout d’abord, le premier constat concerne la santé mentale. Il désigne, sans surprise, le stress en tête des maux qui touchent les dirigeants. En effet, selon une étude publiée en avril par MMA fondation entrepreneurs et OpinionWay réalisée sur sur 1504 chefs d’entreprises, 58% d’entre eux estiment que le stress est responsable de la détérioration de leur état de santé. Pour ce qui est des raisons de ce stress, ceux-ci désignent le manque de trésorerie (59%), devant les incertitudes sur l’avenir (55%) et la surcharge de travail (56%). Même si la fréquence de ces maux est en baisse par rapport à l’année 2016, de nombreux chefs d’entreprises se plaignent notamment de sautes d’humeur (45%), de troubles du sommeil (44%) ou encore de fatigues inhabituelles (40%). En ce qui concerne la santé physique, les douleurs les plus fréquentes chez les dirigeants et cadres d’entreprises sont le mal de dos (57%) et les douleurs articulaires (48%), 27% se plaignent de migraines et 22% de troubles oculaires. Pour tempérer ces chiffres, il faut préciser que les deux derniers symptomes peuvent provenir du temps passé devant des écrans et que, surtout, 25% des dirigeants déclarent ne souffrir d’aucun de ces maux. En revanche, le sentiment de solitude allié à la fatigue constituent les principaux facteurs de risque pour la santé des entrepreneurs. Un chef d’entreprise dort en moyenne 6 h 30 par nuit (contre 7 h pour les salariés) et ne prend que 3 à 3,5 semaines de vacances par an. Il est clairement prouvé qu’un sommeil de mauvaise qualité impacte directement les performances des PME et ETI puisqu’il diminue les aptitudes entrepreneuriales des dirigeants et cadres telles que leur créativité ou leur capacité à saisir des opportunités. À trop se démener, sans compter les heures, ils vont négliger leur santé, voire se mettre en danger.

Pour conclure sur une note optimiste, force est de constater que les problèmes de santé des dirigeants et cadres d’entreprises ne diffèrent pas de manière significative du reste de leurs concitoyens, notamment par rapport à leur gravité. Si il fallait résumer la situation, on pourrait aisément arriver à la conclusion que ceux-ci font partie des personnes dont la santé est bonne. Cependant, les dirigeants exercent des activités dont le propre est de relever des défis et d’affronter des moments souvent anxiogènes, il est donc souhaitable d’effectuer régulièrement des check-ups pour prévenir et cerner les risques et pouvoir ainsi se consacrer sainement aux affaires.

Le bien-être au travail est devenu une notion fondamentale dans le monde des ressources humaines… et pour cause, nous passons en moyenne 39 heures chaque semaine dans nos bureaux ou usines, c’est à dire environ 12% de notre vie. Il devient évident de tout faire pour rendre ce quotidien agréable et supportable. Alors que le phénomène de « burn out » est de plus en plus fréquent, voyons comment l’éviter en conjugant bonheur et emploi dans nos PME et ETI.

Selon une étude récente réalisée par RegionsJob, 3 Français sur 4 seraient disposés à accepter un emploi près de chez eux, même si cela entrainait une baisse de revenu. Pourquoi ? Tout simplement pour trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle afin de mieux s’épanouir au quotidien. Concernant le temps de transport entre le lieu d’habitation et le travail, les salariés français sont prêts à faire entre 15 et 45 minutes de route si le poste répond à leurs attentes. Selon eux, ce trajet permet de relâcher la pression avant d’arriver chez soi et c’est l’occasion d’écouter la radio ou la musique, d’ouvrir un livre ou un journal pour se changer les idées. Finalement, le bien-être au travail influence nos journées même après avoir débauché !

La sieste sur le lieu de travail pour plus d’efficacité

Contrairement à ce qu’on pourrait croire , la sieste n’est pas seulement réservée aux enfants en bas âge, aux vacanciers ou aux personnes âgées. Plusieurs études ont prouvé qu’une sieste de 15 à 20 minutes à la pause du midi aurait des effets bénéfique pour les salariés et leur corps. Au niveau planétaire, un quart des habitants fait la sieste sur son lieu de travail. Qu’attend la France pour se reposer ? Et si nous instaurions la sieste collective comme à l’école maternelle ? Inutile de trouver l’excuse du lit et de la couette, il suffit d’un coin de table et d’une chaise confortable pour se laisser aller quelques instants. Que vous soyez peintre, soudeur, comptable ou conducteur de travaux, rien ne vous empêche de vous arrêter quelques instants, il suffit de vous organiser ! N’oubliez pas que le bien-être au travail n’est atteignable que si vous êtes en pleine forme. A tout âge, la sieste a des effets très positifs sur le corps et l’esprit ; clairvoyance, perspicacité, bonne humeur, calme, curiosité, concentration et facilité d’apprentisseage sont autant de bénéfices générés par quelques minutes de repos.

Le stress au travail, un défi de taille pour les dirigeants

D’après une récente étude réalisée par l’ADP, 20% des salariés français souffrent de stress lié à leur emploi et un tiers d’entre eux se questionnent sur un potentiel changement de société pour pallier ce mal-être. Plus inquiétant encore, 34% des personnes interrogées estiment que leurs employeurs ne portent pas assez d’intérêt à leur bien-être au travail. Si les angoisses professionnelles ne sont pas une maladie et permettent parfois de faire de grandes choses, il ne faut pas qu’elles deviennent incontrôlables, précise le président de l’ADP. De nombreux métiers à responsabilités ou à risques sont source d’angoisses, de frustration, d’un manque de concentration et de motivation. Par conséquent, on observe rapidement une baisse de productivité et une hausse de l’absentéisme qui impactent les performances d’une entreprise. Le mot « burn out » est au cœur de nombreux débats : s’agit-il oui ou non d’une maladie professionnelle ? A ce jour, les projets de loi allant dans ce sens ont été refusés mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe aucune solution pour ressentir du bien-être au travail. C’est aux entreprises de mettre en place des mesures concrètes de bien-être au travail. Formations, moments d’échanges, ateliers de détente sont autant de réponses faciles et peu coûteuses à instaurer.

Etre heureux au travail grâce à un management efficace et dynamique

Les salariés ont de plus en plus besoin de se sentir utiles dans ce qu’ils font au quotidien. Un bon manager doit alors être reconnaissant auprès de ses équipes, parce qu’elles sont avant tout constituées d’êtres humains qui ont un cœur, une estime de soi et s’investissent dans des projets communs. D’ailleurs, féliciter un salarié n’a jamais fait de mal, bien au contraire. Alors, chers managers, pensez à remercier vos collègues pour leur engagement ! Sachez qu’un mauvais management impacte considérablement la productivité et la motivation des employés. Et si, finalement, il suffisait de se dire les choses pour trouver des solutions pérennes ? En France, la hiérarchie est encore un frein aux échanges, même si les choses commencent à changer petit à petit avec l’apparition des start up par exemple. Que vous soyez responsable d’équipe, chef de chantier ou encore ingénieur informatique, vous managez des équipes et devez prêter attention à leur bien-être au travail. Il est parfois difficile pour certains salariés de parler à son manager des difficultés rencontrées, notamment parce que cela peut être perçu comme un aveu de faiblesse. Prenez le temps de formuler vos besoins et vos préoccupations pour que votre manager vous aide à trouver des solutions.

Régler le problème des inégalités salariales entre hommes et femmes

Le Gouvernement d’Emmanuel Macron s’intéresse de près à l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes. Si ce constat est loin d’être nouveau, il est certain que notre société a encore de gros efforts à fournir ! En moyenne, les travailleurs masculins touchent 9% de plus que leurs collègues féminines. L’objectif est donc de proposer le même salaire lorsque deux salariés de sexes différents occupent le même poste et ont les mêmes compétences professionnelles. Reste à savoir comment cela sera appliqué aux entreprises de façon à ce qu’elles soient obligées de jouer le jeu de la transparence et de l’égalité.

Proposer des perspectives d’évolution concrètes et atteignables au cours de sa carrière

Dès le plus jeune âge, on ne cesse de nous répéter « tu verras, on se forme tout au long de sa vie ». Oui, si les entreprises proposent des formation prfessionnelles répondant aux besoins de leurs salariés ! Misez sur l’épanouissement des équipes pour s’assurer qu’ils resteront longtemps à leur poste. Il est fréquent que le manque de perspectives d’évolutions internes soit très souvent un élément déclenchant une recherche active d’emploi. Pour éviter cela, les managers et dirigeants d’entreprises doivent ouvrir le dialogue afin d’analyser quelles sont les problématiques et quelles solutions peuvent être trouvées.

Le bien-être au travail réside-t-il dans l’aménagement des horaires ?

La question du bien-être au travail est de plus en plus liée au temps passé en entreprise. Du lundi au vendredi, le week-end voire les jours fériés, difficile de trouver un équilibre en vie professionnelle et vie personnelle. Face à ce constat qui impacte considérablement la motivation et l’investissement des salariés et intérimaires, le télétravail est au cœur des réflexions de nombreuses sociétés en France. Quelles sont ses conséquences sur le développement de l’entreprise ? Qui peut en faire la demande ? Pour faciliter les démarches des salariés, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a créé un « droit au télétravail ». Tous les salariés ont désormais la possibilité de demander à bénéficier de ce dispositif. En cas de refus, l’employeur a l’obligation de justifier son choix auprès du salarié et cette raison doit être suffisamment valable pour être recevable. Si ce sujet soulève de nombreuses interrogations auprès des dirigeants et managers, notamment au sujet de la protection des données, l’aménagement des horaires peut être une alternative intéressante. Finis les horaires fixes et le pointage, les salariés doivent simplement respecter des heures de présence et s’organisent à leur convenance tout en s’assurant que les missions confiées sont réalisées dans les délais.

Les « responsables du bonheur » sont-ils l’avenir de l’épanouissement au travail ?

Depuis deux ans, on entend parler de « chief happiness officer », de « responsable de l’expérience salarié », ou encore de « feel good managers ». Mais concrètement, en quoi consiste ce nouvel emploi et quelles sont ses missions ? Ces responsables du bonheur en entreprise ne convainquent pas uniquement les start up. Par exemple, le groupe pharmaceutique Boiron est le premier à avoir recruté un collaborateur chargé de s’assurer du bien-être des salariés. Au total, 200 personnes occuperaient officiellement ce poste à plein temps en France et la majorité d’entre elles seraient devenues CHO grâce à une évolution interne, parce qu’elles connaissent parfaitement leur société. Les missions confiées à ces « feel good managers » varient en fonction des domaines d’activité et des besoins exprimés. Les cours de yoga et de sport, la distribution de fruits, l’ouverture d’une crèche interne ou encore l’organisation de petits déjeuners conviviaux sont autant d’actions mises en place pour améliorer les conditions de travail des employés. Les CHO jouent également un rôle important dans les décisions prises concernant les espaces de travail, l’organisation de challenges internes et d’ateliers thématiques pour donner la parole aux collaborateurs. Après avoir fait la liste des améliorations possibles, toute la difficulté réside dans l’acceptation des propositions auprès des dirigeants. Montrer l’utilité et les impacts positifs des changements souhaités reste une épreuve pendant laquelle pédagogie et conviction seront essentielles.
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