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Cycle de webinaires: «Difficultés financières des entreprises, une maladie qui n’est pas incurable»

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Avec la sortie de crise qui se profile, tous les dirigeants redoutent le calendrier de réduction et/ou fin des mesures gouvernementales de soutien financier aux entreprises. Beaucoup d’entre elles ont tout fait pour rester debout au cours des 13 derniers mois, au prix d’efforts et de sacrifices importants. Surtout après la publication des comptes 2020, nombre de dirigeants de PME et ETI vont avoir à faire face à un véritable challenge financier avec quelques gros nuages gris à l’horizon. Ce cycle de webinaires vient y apporter un précieux éclairage.

Organisé par Lugh & Co en partenariat avec Ambre Associés

Malgré le contexte difficile, les défaillances des entreprises ont été en nette diminution en 2020, résultat bénéfique des actions des pouvoirs publics. Pourtant, l’accentuation des difficultés financières des entreprises pourraient être la nouvelle forme de « variant du virus » dans les mois à venir. Aussi tabou puisse être le sujet, pour chaque dirigeant, il s’agit de faire son maximum pour se préparer et anticiper les choses avant d’être pris dans une mauvaise spirale.

Avec ce cycle de webinaires, il nous a semblé opportun, voire essentiel, de passer en revue en mode très opérationnel et pragmatique, à travers le prisme du dirigeant, les enjeux, les marges de manœuvre voire dans une certaine mesure « les opportunités » face aux difficultés financières.

Comme souvent, il s’agit d’adapter le bon remède avec le bon timing, donc autant faire en sorte de connaître les traitements potentiellement disponibles, leurs indications d’usage comme leurs possibles effets secondaires….

NB : ce cycle de webinaires se compose de 3 rendez-vous de 45 minutes comprenant chacun 20 à 25 minutes de présentation et le reste du temps consacré à l’échange et aux questions/réponses.

Intervenants

Session 1 : Le jeudi 3 juin 2021 de 12h45 à 13h30
Procédures amiables et de sauvegarde : des traitements « homéopathiques » aux véritables vertus

Cette première session va passer en revue les procédures dites « amiables » (Mandat ad’hoc et Conciliation) et la « sauvegarde », à disposition des dirigeants et de leur entreprise. L’objectif sera de les dédiaboliser pour donner une vision pratique des enjeux, contraintes et bénéfices pour le dirigeant.

A travers le prisme notamment des risques et leviers à actionner, chacune de ces procédures sera visitée sous un angle très concret.

Comme pour tout traitement face à la douleur, tout est aussi une question de timing. La revue sera ainsi ancrée avec les enjeux du calendrier notamment pour donner, au dirigeant comme à l’entreprise, le maximum de potentiel de rebond que chaque procédure peut permettre, prise seule ou de manière combinée.

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Session 2 – Le jeudi 10 juin 2021 de 12h45 à 13h30
Reconnaître les symptômes et aller au bout du diagnostic…

Dans la mesure où, en termes de difficultés financières des entreprises, il existe un marqueur essentiel qu’est la « date de cessation des paiements », cette session va se concentrer autour des paramètres à intégrer autour de ce moment clé.

L’effet « couperet » propre à cette date dans la dynamique de gestion des difficultés renforce le besoin de faire une revue pratique des éléments déclencheurs (les vrais) et par conséquent les signaux d’alerte (les symptômes avant-coureur) sur lesquels le dirigeant doit être attentif et comment les faire remonter du terrain.

Avec l’urgence du quotidien, le dirigeant, la tête dans le guidon et souvent esseulé, peine à trouver les bons leviers à activer pour analyser dynamiquement et efficacement la situation. Le binôme avocat spécialisé et business coach peuvent se révéler deux véritables alliés du dirigeant par la neutralité de leur position dans l’écosystème de l’entreprise.

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Session 3 – Le jeudi 17 juin 2021 de 12h45 à 13h30
Prévention et guérison, avec une équipe soignante bienveillante

Alors que les deux premiers webinaires auront permis d’identifier les éléments clés de développement comme de diagnostic de la « maladie » à prendre compte par le dirigeant, la revue des différents signaux (plus ou moins faibles) à appréhender pour anticiper va permettre de se concentrer sur les stratégies et actions à entreprendre pour que cette « maladie » serve de leçon.

Afin de dédiaboliser les difficultés financières et les procédures associées, il s’agit de pouvoir se donner tous les moyens pour que cette expérience soit la moins douloureuse possible et surtout laisse le moins de séquelles possibles.

Aller chercher les causes racines des difficultés pour les traiter sans compromis, tout faire pour éviter la rechute en allant jusqu’au bout de la remise en cause voire même profiter de cette période particulière pour redonner à l’entreprise de la force pour repartir, autant d’enjeux majeurs pour le dirigeant.

Pour atteindre ces objectifs, nous regarderons en détail également le rôle de l’équipe « soignante » pour permettre au dirigeant de se sentir à tout moment supporté de la meilleure façon.

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Le temps de l’observation est révolu

L’IA ne se limite plus aux laboratoires des géants de la tech. Elle s’invite désormais dans tous les secteurs : industrie, logistique, services, agroalimentaire. Or, seules 30 % des PME‑ETI françaises ont engagé une démarche IA structurée, selon les données croisées de PwC et Bpifrance. Le retard à l’allumage s’explique souvent par des ressources internes limitées ou une appréhension face à une technologie perçue comme opaque. Mais l’inaction n’est plus une option. Les concurrents avancent, les clients évoluent, les talents s’impatientent. Et surtout, les risques se multiplient : biais algorithmiques, non-conformité RGPD, décisions inexploitables ou non traçables, atteintes à la réputation.

La confiance n’est pas un supplément d’âme

Selon le dernier rapport mondial KPMG / Université de Melbourne (2025), 54 % des répondants à l’échelle globale déclarent se méfier de l’IA, et cette défiance progresse à mesure que la technologie se diffuse. Plus grave encore : les entreprises elles-mêmes affichent une inquiétude croissante, y compris dans leurs propres déclarations réglementaires. Pour les PME et ETI, qui ne disposent ni des départements juridiques surdimensionnés ni des moyens de gestion de crise des grands groupes, la confiance n’est pas un luxe. C’est une exigence vitale. Une erreur dans un modèle IA déployé sans garde-fous peut engendrer une cascade de conséquences : perte de clients, mise en cause publique, sanctions.

Éviter la conformité subie

Face à l’entrée en vigueur de l’AI Act européen depuis le 2 Février 2025 et à son renforcement jusqu’en 2027, à la montée des exigences en matière de transparence algorithmique, beaucoup d’entreprises réagissent à reculons. C’est une erreur de lecture. Car dans ce domaine, la conformité n’est pas un plafond, mais un plancher. Les études le confirment : intégrer l’éthique et la gouvernance en amont est un facteur de performance. Le rapport « ROI of Ethics » (The Digital Economist, 2025) montre qu’une stratégie IA responsable génère en moyenne +20 % de productivité, -35 % de litiges liés à la donnée et -40 % de dépenses imprévues en conformité.

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Les PME‑ETI qui réussissent leur transformation IA ont compris qu’il ne s’agit pas de “brancher” une solution technique en plus. C’est un projet d’entreprise : interdisciplinaire, progressif, aligné sur la vision stratégique. Il s’agit de bâtir une IA qui augmente sans aliéner, qui optimise sans exclure, qui automatise sans déshumaniser. Cela suppose de structurer une gouvernance claire : nommer un référent IA, intégrer l’éthique dès la conception, documenter les décisions algorithmiques, former les collaborateurs, associer les utilisateurs finaux.

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Une prise de parole ferme dans un contexte incertain

Le président du Medef n’a pas encore dévoilé la date précise de cette future mobilisation, mais l’intention est désormais publique. Patrick Martin avait déjà laissé entendre, il y a plusieurs semaines, qu’une « grande mobilisation patronale » pourrait voir le jour. Aujourd’hui, face à ce qu’il considère comme une menace directe à la compétitivité et à l’investissement, il confirme l’accélération du calendrier. « Nous devons revendiquer notre contribution essentielle au bien public », a-t-il déclaré, rappelant que les entreprises françaises, petites comme grandes, participent activement au financement des services publics, à la formation, à l’innovation, et à l’insertion professionnelle. Il a également déploré la montée de discours qu’il juge déconnectés de la réalité du terrain économique : « Circulent frénétiquement avec un niveau de décibel extrêmement élevé, certaines théories dangereuses pour nos entreprises. »

Une opposition claire à la « taxe Zucman »

Parmi les mesures qui cristallisent les tensions, la « taxe Zucman », du nom de l’économiste Gabriel Zucman, occupe une place centrale. Cette proposition vise à instaurer un impôt sur les grandes fortunes ou sur les superprofits des entreprises, afin de renforcer les recettes de l’État dans un contexte budgétaire contraint. Le Medef s’oppose catégoriquement à ces menaces fiscales, estimant que ce type de taxe aurait un effet délétère sur l’attractivité du pays et sur la relance économique. Patrick Martin s’est exprimé avec une pointe d’ironie : « Moi je ne sais pas danser la zucmania et je n’ai pas l’intention de m’y adonner », soulignant le caractère idéologique de certaines propositions qui, selon lui, ne tiennent pas compte de la réalité des équilibres économiques.

Défendre l’entreprise comme acteur de l’intérêt général

Loin de se cantonner à une simple critique, Patrick Martin entend redonner une voix aux entreprises, parfois caricaturées dans le débat public. « On voudrait signifier que les entreprises ne sont pas des actionnaires assoiffés de dividendes et indifférents à l’intérêt général », insiste-t-il. Il rappelle que la majorité des entreprises françaises sont des PME ou des ETI, engagées localement, créatrices d’emplois et conscientes de leurs responsabilités sociales et environnementales. C’est aussi dans cette logique que le Medef souhaite faire entendre sa voix : non pas contre la solidarité nationale, mais pour une fiscalité équilibrée, prévisible et propice à l’investissement. « Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement », avertit-il, en appelant à des mesures de soutien plutôt qu’à une pression fiscale accrue.

Une mobilisation attendue, mais mesurée

L’initiative d’un meeting patronal national reste rare dans l’histoire récente du Medef. Ce choix témoigne d’une volonté de faire front, tout en maîtrisant le ton et les modalités. Il ne s’agit pas d’un mouvement de contestation brute, mais d’une prise de position assumée pour rappeler le rôle central des entreprises dans le tissu économique et social du pays. Si certains pourront y voir une stratégie de lobbying classique, d’autres y liront l’expression d’un ras-le-bol silencieux de ces menaces fiscales qui traverse nombre de dirigeants, notamment dans les territoires, confrontés à l’incertitude réglementaire et à une défiance croissante à l’égard du monde entrepreneurial. Dans un paysage politique en mutation, le Medef veut ainsi peser dans le débat en défendant un équilibre entre justice fiscale et dynamisme économique. Le ton est donné. Reste à voir si cette mobilisation fera écho auprès des pouvoirs publics… et au-delà.
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