...

Santé au travail : les dirigeants et cadres font le bilan

PARTAGER

Facebook
Email
WhatsApp

La bonne santé des dirigeants et cadres de PME et ETI est indéniablement fonction de certaines caractéristiques inhérentes à leur statut et à leur personnalité comme l’optimisme, la passion, l’endurance, la sensation de maîtriser son destin ou celle de l’auto-efficacité. Ces éléments dits « salutogènes » sont forcéments accompagnés de faces et de phases plus délicates qui impactent la santé physique et mentales de nos chefs d’entreprises et cadres. Ces pathologies sont-elles différentes de celles du reste de la population ? Voyons cela de plus près.

Par Franck Boccara

Tout d’abord, le premier constat concerne la santé mentale. Il désigne, sans surprise, le stress en tête des maux qui touchent les dirigeants. En effet, selon une étude publiée en avril par MMA fondation entrepreneurs et OpinionWay réalisée sur sur 1504 chefs d’entreprises, 58% d’entre eux estiment que le stress est responsable de la détérioration de leur état de santé. Pour ce qui est des raisons de ce stress, ceux-ci désignent le manque de trésorerie (59%), devant les incertitudes sur l’avenir (55%) et la surcharge de travail (56%).

Même si la fréquence de ces maux est en baisse par rapport à l’année 2016, de nombreux chefs d’entreprises se plaignent notamment de sautes d’humeur (45%), de troubles du sommeil (44%) ou encore de fatigues inhabituelles (40%).

En ce qui concerne la santé physique, les douleurs les plus fréquentes chez les dirigeants et cadres d’entreprises sont le mal de dos (57%) et les douleurs articulaires (48%), 27% se plaignent de migraines et 22% de troubles oculaires. Pour tempérer ces chiffres, il faut préciser que les deux derniers symptomes peuvent provenir du temps passé devant des écrans et que, surtout, 25% des dirigeants déclarent ne souffrir d’aucun de ces maux.

En revanche, le sentiment de solitude allié à la fatigue constituent les principaux facteurs de risque pour la santé des entrepreneurs. Un chef d’entreprise dort en moyenne 6 h 30 par nuit (contre 7 h pour les salariés) et ne prend que 3 à 3,5 semaines de vacances par an. Il est clairement prouvé qu’un sommeil de mauvaise qualité impacte directement les performances des PME et ETI puisqu’il diminue les aptitudes entrepreneuriales des dirigeants et cadres telles que leur créativité ou leur capacité à saisir des opportunités. À trop se démener, sans compter les heures, ils vont négliger leur santé, voire se mettre en danger.

Pour conclure sur une note optimiste, force est de constater que les problèmes de santé des dirigeants et cadres d’entreprises ne diffèrent pas de manière significative du reste de leurs concitoyens, notamment par rapport à leur gravité. Si il fallait résumer la situation, on pourrait aisément arriver à la conclusion que ceux-ci font partie des personnes dont la santé est bonne. Cependant, les dirigeants exercent des activités dont le propre est de relever des défis et d’affronter des moments souvent anxiogènes, il est donc souhaitable d’effectuer régulièrement des check-ups pour prévenir et cerner les risques et pouvoir ainsi se consacrer sainement aux affaires.

PARTAGER

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
LinkedIn
WhatsApp
PLUS D'ARTICLES

Le gouvernement continue sa politique de soutien à destination des entreprises impactées par la crise du Covid-19. Dans le cadre de la loi du 31 mai 2021, un dispositif de redressement judiciaire simplifié sous forme de procédure collective vient d’être crée pour accompagner les PME en cessation de paiements.

Par Franck Boccara

Grâce à cette mesure, les entreprises en état de cessation de paiements auront droit à une « procédure de traitement de sortie de crise » qui leur permettra de bénéficier d’un plan d’apurement du passif à l’issue d’une brève période d’observation.

Une forme de redressement judiciaire simplifié

A l’instar du redressement judiciaire, cette nouvelle mesure a été mise en place afin de permettre aux PME qui connaissent des difficultés de remboursement de leurs dettes de présenter, sous l’égide du Tribunal, un plan d’apurement du passif.

Accompagnée par un spécialiste des procédures collectives, la PME en question pourra, après une courte période d’observation de 3 mois maximum, prétendre à un étalement de son passif sur une durée pouvant atteindre 10 ans. Ainsi, ce redressement judiciaire simplifié permet au dirigeant de ne pas s’exposer au dépôt d’une offre de reprise par un tiers.

Créer un plan de continuation par l’apurement du passif

La PME, à la condition qu’elle ait une comptabilité fiable et à jour, pourra inclure l’ensemble de ses dettes (fiscales, sociales, bancaires, fournisseurs) dans son plan d’apurement. Cette solution va ainsi lui permettre de mettre en place un plan de remboursement précisément adaptés à ces besoins.

La loi prévoit le remboursement de 8 % du passif au minimum dans les trois années suivant la procédure et les créanciers se verront donc proposer plusieurs modèles de remboursement du passif. Le plan va permettre d’étaler le paiement du passif sur un maximum de 10 ans, mais également d’opter pour d’autres possibilités comme par exemple l’abandon partiel de créances ou la conversion de créances en capital.

Cette procédure simplifiée et souple semble pouvoir convenir aux entreprises qui recherchent une solution maîtrisée à leurs difficultés mais il n’est pas certain que les dirigeants fortement endettés par la crise sanitaire opteront pour ce dispositif qui remet en question le mode traditionnel de gestion de passifs.

Les notes de frais sont généralement une tâche particulièrement chronophage pour les entreprises. En plus du temps passé par les salariés pour les créer, il faut ajouter, du côté de l’entreprise, le temps de validation interne, le processus de contrôle, puis celui de remboursement, avant que tout puisse être archivé correctement.

Si l’on ne peut pas éviter les notes de frais, on peut toutefois limiter leur impact sur la structure organisationnelle et éviter les pertes trop importantes de productivité. Dans cet objectif, la modernisation des entreprises et des process passe inévitablement par la digitalisation des notes des frais.

La dématérialisation des notes de frais pour gagner en simplicité et en efficacité

Un sondage réalisé par SAP Concur en 2019 a confirmé ce que beaucoup d’entreprises pressentaient depuis longtemps : les notes de frais prennent du temps et de l’énergie et, en moyenne, chaque salarié passe 30 minutes par mois pour gérer une note de frais. Avec leur dématérialisation, il suffit au salarié de photographier le reçu papier avec son smartphone pour enclencher un processus de traitement automatisé. Cette copie digitale ayant valeur probante, elle rend obsolète, la conservation des reçus papier. Il n’y plus de tableaux Excel à remplir à la main, plus de reçus à conserver, à agrafer et à transmettre. Le salarié gagne en temps, en sérénité et en productivité.

Pour les entreprises, la dématérialisation facilite également les choses : moins de gestion papier, aucun risque de perte d’informations, temps de traitement diminué (saisie, vérification, transmission, suivi) et plus besoin d’espace de stockage ou de manipuler les archives poussiéreuses. Au final, un vrai gain de temps, de place et d’argent. L’information circule de manière fluide. Le digital optimise l’efficacité du traitement des opérations de A à Z.

Reprendre la main et faire la lumière sur les coûts cachés

En cette période d’incertitude économique, les entreprises sont plus que jamais attentives à leurs dépenses. Toutes cherchent à améliorer leur efficacité et leur trésorerie. À ce titre, la gestion des notes de frais constitue un important levier de performance.

Pour maîtriser les dépenses, les entreprises se concentrent essentiellement sur les coûts directs, en nouant des partenariats avec des voyagistes, des loueurs de voitures, des chaînes d’hôtels, etc. et imposent aux collaborateurs d’émettre une demande de déplacement préalable. C’est, certes, un premier pas vers un meilleur contrôle mais la démarche reste insuffisante. Par ailleurs, ces partenariats, s’ils assurent la réservation et le règlement direct des vols et des hôtels, ne règlent pas le problème des coûts cachés, c’est-à-dire des dépenses réalisées durant le déplacement des collaborateurs et qui feront l’objet de demandes de remboursement. Ces frais – repas payants à bord d’un avion, surclassement de dernière minute, bagages supplémentaires – présentent souvent des anomalies : justificatifs non conformes à la législation, dépense non autorisée par la politique de l’entreprise… En passant au numérique, l’entreprise garde en permanence le contrôle de ses dépenses tout en réduisant drastiquement les risques de fraude.

À l’image d’autres outils digitaux comme le CRM, les solutions de gestion automatique des notes de frais participent à la transformation globale de l’entreprise. La dématérialisation de ce processus est la première brique de la transformation digitale de l’entreprise.

A propos de SAP Concur

SAP® Concur® est la référence mondiale en matière de solutions intégrées de gestion des frais et déplacements professionnels. Elle est animée par une volonté constante de simplifier et d’automatiser ces processus quotidiens. Son application mobile, largement plébiscitée, guide les employés dans tous leurs déplacements, les dépenses sont intégrées directement dans les notes de frais et l’approbation de celles-ci est automatisée. En intégrant des données en temps quasi réel et en utilisant l’IA pour vérifier 100 % des transactions, les entreprises peuvent voir exactement ce qu’elles dépensent sans se soucier de potentielles zones d’ombres dans leur budget. Les solutions SAP Concur éliminent les tâches fastidieuses d’hier, facilitent le travail d’aujourd’hui et aident les entreprises à fonctionner au mieux de leurs capacités chaque jour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site concur.fr ou sur le blog SAP Concur.

Patricia Nogal : Fondatrice et Dirigeante du Groupe Nodum Corporate dont Fidencis est filiale
Avec la montée des préoccupations autour de la préservation du patrimoine et de la stabilité fiscale, de plus en plus de dirigeants s’interrogent sur les opportunités qu’offre la Principauté d’Andorre. Trop souvent résumée à tort à un simple paradis fiscal, Andorre est en réalité un état moderne, stable et transparent, qui propose un cadre de vie exceptionnel, une fiscalité attractive et un haut niveau de sécurité. C’est dans ce contexte que la société Fidencis, membre du groupe Nodum Corporate, accompagne les dirigeants d’entreprises dans leurs projets d’expatriation. Leur approche repose sur une conviction forte : comprendre avant d’agir. Cela signifie analyser en profondeur la situation patrimoniale et les objectifs du dirigeant afin de bâtir une stratégie sur mesure, durable et cohérente. Patricia Nogal, Fondatrice et Dirigeante du Groupe Nodum Corporate, et Abdou Taouil, Directeur exécutif de Fidencis, nous livrent leur expertise et leurs conseils pour réussir une expatriation en Andorre.
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
AUX DERNIÈRES NOUVELLES
×

Vous êtes dirigeant ou cadre ?
Vous avez une question ou besoin d'une information ?

Le respect de votre vie privée est notre priorité

L’accès au site implique l’utilisation de cookies mais celle-ci est subordonnée à votre consentement.