Approcher les collectivités locales portugaises afin de mieux investir et se développer sur le marché ! Le 14 novembre 2023, le Salon de l’Investissement au Portugal & des Collectivités Locales vise de rapprocher les entreprises françaises des collectivités locales en proposant divers ateliers afin de favoriser les échanges, et favoriser l’implantation et le développement des investisseurs français sur le territoire.
le Portugal s’est construit une réputation internationale favorable et ses bonnes performances économiques mêlées à une certaine douceur de vivre contribuent à faire du pays une des destination business les plus attractives en Europe. Avec en plus des ressources humaines qui ont toujours été de qualité et appréciées par les entreprises, il existe des opportunités réelles pour les PME et ETI françaises auprès des collectivités locales.
La France est le 1er pays d’investissement au Portugal. Avec la pandémie, l’attractivité du pays n’a fait que se renforcer, en raison d’un bouquet d’avantages unique : proximité géographique, fiscalité avantageuse, capital humain de qualité à des coûts très intéressant, etc.
Le Portugal est donc aujourd’hui l’un des principaux pays d’implantation des entreprises industrielles françaises à la recherche d’alternatives de production, mais aussi des centres de services partagés qui y trouvent un écosystème propice à leur bon développement.
Il n’en demeure pas moins que le Portugal propose une réponse très hétérogène en matière d’appui à l’investissement, puisque chaque ville dispose de ses propres instruments d’aide. Ce Salon vise donc à rapprocher les entreprises françaises des collectivités locales en proposant divers ateliers permettant les interactions.
Si proche de nous au niveau géographique et culturel, il est certain que l’évènement vaut le déplacement. Venez au Salon de l’Investissement au Portugal & des Collectivités Locales faire le point sur les opportunités de ce pays et en pleine expansion et découvrir les nouvelles perspectives offertes aux PME et ETI.
La cession d’entreprise représente un potentiel et un défi économique conséquent pour la France, notamment dans un avenir proche. En effet, ce sont de plus en plus d’entreprises qui se trouvent concernées par cet enjeu du fait de l’âge moyen des dirigeants qui augmente et du fait que les chefs d’entreprise témoignent d’une envie de céder et reprendre plusieurs fois dans leur vie entrepreneuriale. Chaque année, environ 50 000 PME et ETI changent de mains…mais voyons ce qui se cache derrière ce chiffre et surtout quelles sont les vraies motivations des repreneurs.
Par Franck Boccara
Commençons par préciser qu’au delà de l’aspect micro-économique, la cession d’entreprise représente un véritable enjeu au niveau national puisque, selon le gouvernement, ce sont 750 000 emplois à sauvegarder et 150 000 autres à créer dans les années à venir. C’est donc vers les TPE, PME et ETI qui représentent 99.8% du nombre total d’entreprises que les yeux se tournent naturellement.
En effet, le vieillissement des dirigeants de PME s’accentue : si 17,4 % d’entre eux étaient âgés de 60 ans et plus en 2010, cette proportion est passée à 20,5 % en 2016 et devrait dépasser 23 % en 2023 ! Pour les ETI, ce sont 60% des dirigeants qui ont plus de 55 ans. Si l’on prend en compte le fait que 50% des cessions de PME et ETI ont lieu avant les 55 ans du dirigeant, on mesure alors mieux l’ampleur du défi.
Il est tout de même rassurant de noter que malgré quelques disparités au niveau national au bénéfice des régions les plus dynamiques, la reprise d’entreprise connait des taux d’investissement, de rentabilité et de survie nettement supérieurs à ceux des entreprises nouvellement créées dont seulement 50% sont encore actives cinq ans après leur création. Ce n’est donc pas un hasard si de nombreux entrepreneurs choisissent la reprise d’entreprise plutot que la création.
Quelles sont les motivations des repreneurs ?
Parmis les critères économiques qui motivent la décision des repreneurs, on trouve en tout premier plan le potentiel de croissance de l’entreprise pour 55% des chefs d’entreprise et repreneurs questionnés lors d’une étude menée sur la cession d’entreprise en 2019. Viennent ensuite la rentabilité avec 37% des réponses ou encore la valeur de l’entreprise qui comptabilise 25% des réponses. « Les chiffres montrent que, grâce aux investissements et à l’élan du nouveau dirigeant, une reprise permet bien souvent d’améliorer la croissance et l’emploi » précise Laurent Benoudiz, Président de l’Ordre des Experts-Comptables de Paris Île-de-France.
Parmi les critères d’attractivité d’une entreprise pour un repreneur, l’aspect humain et les talents internes tiennent toujours un rôle central dans les décisions de reprise. « La principale richesse de l’entreprise est celle des collaborateurs qui la composent. C’est un lien de confiance qui entraîne le dynamisme entrepreneurial entre cédant, repreneur et collaborateurs » explique Dominique Restino, Président de la CCI Paris Ile-de-France.
L’autre critère qui reste un élément primordial lors de la prise de décision est l’attractivité territoriale (accessibilité, bassin d’emplois, incitations fiscales…), bien plus que l’attachement au territoire où se trouve le siège de l’entreprise ou ses succursales. Les repreneurs seraient donc aujourd’hui plus mobiles qu’avant et tout à fait disposés à faire jouer la concurrence entre les différents territoires.
Enfin, le plaisir ne doit pas être sous-estimé, surtout pour les « primo-repreneurs » pour qui l’achat d’une entreprise a un gout d’aventure ainsi que pour les « serial-repreneurs » pour lesquels on pourrait presque parler de passion !
Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises décident de s’engager dans une démarche RSE et souhaitent se faire labelliser. Pour cela, il est primordial de bien choisir parmi les nombreux labels RSE qui ont vu le jour avec l’augmentation de la demande. Club4RSE est un think tank qui oeuvre pour sensibiliser à la démarche RSE et accompagner des porteurs de projets à fort impact sociétal. C’est précisément dans cette optique qu’il a co-construit avec les parties prenantes le Label HOSMONY (Hosmose avec la nature, Harmonie entre les hommes).
Gills Robert, Président du Club4RSE et initiateur de cette belle dynamique, nous présente le label HOSMONY et partage avec nous sa vision très claire sur le modèle à adopter pour s’orienter vers une performance durable. Pascal Castanet, Président de l’ordre des experts-comptables d’Occitanie, nous explique pourquoi il a choisi HOSMONY pour se labelliser et comment les experts-comptables peuvent en faire profiter leurs clients.
La communication corporate de Danone a marqué un point décisif lorsqu’à la suite d’une assemblée générale, le groupe est officiellement devenue une «entreprise à mission ». Cette belle démarche apparait en décalage avec le quotidien des PME et ETI. Et pourtant, la progression de la confiance dans les PME ralentit par rapport aux autres catégories puisque en une année, elle a gagné 5 points contre 19 pour les grandes entreprises, 18 pour les banques et 13 pour les medias (deux catégories suscitant habituellement la défiance). Les PME et ETI doivent repenser leur stratégie et renforcer la prise en compte des attentes de leurs publics.
Par Pierre-Henri de Longcamp, expert en communication corporate et spécialiste des enjeux sensibles
«Tout ça c’est de la com’» ! Récurrent, cet apriori péjoratif tente de synthétiser des actions diverses et des réponses à des enjeux spécifiques. Derrière la vision approximative traduisant un besoin secondaire voire futile, la mécompréhension s’avère risquée. Dirigeants de PME ou d’ETI, vous considérez sans-doute optionnel le management de la réputation : «un jour si j’ai le temps et le budget, pourquoi pas, mais aujourd’hui ma priorité c’est mon chiffre d’affaires». Toute compréhensible qu’elle soit, la réaction ne doit pas faire perdre de vue une réalité si bien résumée par CCI France: L’entreprise, organisation ouverte sur l’extérieur, ne se définit pas seulement par sa production ou ses services mais aussi par sa personnalité, son image, ses valeurs, sa réputation. Elle doit répondre aux attentes de ses publics internes et externes représentant l’ensemble de ses parties prenantes. Elle doit définir son identité, s’affirmer publiquement, promouvoir son histoire, ses valeurs et sa culture. La question n’est plus pourquoi communiquer mais comment adapter sa communication à ces différents enjeux et ces multiples publics ?
Ni marketing, ni publicité, la communication corporate ou institutionnelle ne se limite pas à la diffusion d’un message. Elle couvre une réalité précise : la gestion des relations avec vos parties prenantes (stakeholders) internes (vos collaborateurs) et, plus largement, externes (autorités et pouvoirs publics, actionnaires et investisseurs, futures employés, ONG…). On pourrait, ici, presque laisser de côté les clients tant il est crucial de sortir de toute logique commerciale de court-terme.
Mettant en musique l’ensemble des enjeux (ressources humaines, juridiques, financiers, RSE…) et des services associés selon la taille de votre structure, la communication corporate pourrait apparaitre comme un nouveau paradigme à certain. Rassurez-vous ! Comme Monsieur Jourdain et sa prose, vous en faites déjà. Au cœur de vos territoires vous êtes en contact avec les élus locaux (maires, députés…) et, certainement, les autorités de l’Etat (sous-préfecture, préfecture…). Vous veillez les évolutions réglementaires et les medias locaux vous connaissent et suivent votre actualité. Vous définissez une politique interne…Vous êtes dans la gestion de vos publics.
Un championnat amateur à professionnaliser
Un constat s’impose pourtant, la célèbre formule de Florian ne répond plus aux exigences d’aujourd’hui. Quelle que soit votre activité, vous ne pouvez plus rester cachés pour vivre heureux. Que votre entreprise soit un fournisseur exclusivement B2B, une experte reconnue de son secteur mais ignorée du grand public ou une success story familiale appréciée dans son territoire, comme pour les entreprises les plus exposées, les enjeux s’imposent tout autant à vous pour les raisons suivantes. Les ignorer serait fatal.
Les exigences sociétales s’amplifient et ne concernent plus uniquement les grands groupes. 25% des plus de 18 ans estiment qu’aujourd’hui « les PME ont un rôle à jouer pour le changement de la société ». La contribution à l’amélioration de l’environnement, le made in France ou la transparence sont des attentes fortes. Pour 86 % des Français, la «communication for good» valorisant la responsabilité sociale, économique et environnementale de l’entreprise est une bonne chose considérée comme sincère.
La marque employeur doit par ailleurs faire l’objet d’une grande attention. Les réseaux sociaux sont omniprésents dans nos quotidiens. 3,96 milliards de personnes les utilisent soit 65% de la population mondiale, si l’on considère leur utilisation réservée aux plus de 13 ans. Facebook, le plus populaire, dépasse les 2,6 milliards d’utilisateurs actifs par mois 5 . En termes de recrutement, 79% des candidats sont susceptibles d’utiliser ces réseaux pour trouver un emploi et 67% d’entre eux accepteraient un salaire inférieur si l’entreprise bénéficiait de critiques très positives en ligne.
Parent pauvre, encore souvent négligée face aux relations extérieures, la communication interne demeure stratégique. Considérer les problématiques réputationnelles comme trop sensibles pour être partagées et expliquées serait maladroit. Face aux enjeux des PME et ETI, l’employee advocacy (la mobilisation des collaborateurs pour qu’ils deviennent des ambassadeurs) est désormais incontournable.
Dans la pratique des petites et moyennes entreprises, la communication est souvent rattachée au marketing ou au service commercial. Il ne faut, pourtant, pas s’y méprendre; les enjeux particuliers de la communication institutionnelle requièrent une expertise spécifique que les PME et ETI ne peuvent plus ignorer.
Tous les trimestres, Edouard Carmignac prend la plume pour commenter les enjeux économiques, politiques et sociaux du moment. En tant que partenaire de Carmignac Gestion, nous avons le plaisir de relayer sur PME-ETI.fr les analyses claires d’Edouard Carmignac, si précieuses en cette période d’incertitude… A lire impérativement !
Madame, Monsieur,
Les économistes de tout poil, tels Vladimir et Estragon, attendent depuis le début de cette année l’arrivée d’une récession. Mais, tel Godot, cette récession n’arrive pas. L’attente que cette absence provoque ne nous amènera probablement pas à réfléchir au sens de la vie, mais elle nous conduit au moins à nous interroger sur les ressorts atypiques de la croissance économique post Covid.
L’arrêt brutal de l’activité qui a accompagné la découverte de la transmissibilité rapide du SARS-Cov-2 a suscité des mesures correctives par des largesses budgétaires massives visant à compenser chez les ménages les pertes de revenus. Ainsi, une épargne excédentaire de l’ordre de 11% du PIB s’est constituée aux Etats-Unis. De moindre ampleur en Europe, ces excédents d’épargne n’en ont pas moins été entretenus par une grande variété de politiques du « quoi qu’il en coûte ».
Dotés d’une épargne confortable et ayant goûté aux charmes du télé-repos souvent maquillé en télétravail, nombre de salariés ont manifesté une réelle réticence à reprendre une activité. Dans ces conditions, les chefs d’entreprise, confrontés à la difficulté à trouver une main d’œuvre adéquate, ont été incités à la conserver, d’autant que l’inflation ambiante leur a permis d’absorber des coûts majorés par des hausses de prix compensant un début de fléchissement d’activité.
Face à ces tensions inflationnistes engendrées par la mise en place de largesses fiscales sans précédent, les Banques Centrales apparaissent démunies. Le recours à l’arme de la hausse des taux et à la réduction des liquidités s’avère peu efficace, tout en fragilisant les banques et en exerçant un impact difficile à anticiper sur le marché des changes.
Qu’en est-il des perspectives des marchés ? A priori, le cocktail de tensions inflationnistes difficilement maîtrisables, accompagnées de taux d’intérêt élevés, est toxique pour la valorisation de tous les actifs. Ce serait oublier que les banquiers centraux craignent trop les effets dévastateurs d’un arrêt brutal de l’activité sur la soutenabilité de la dette dans une période où le seuil de résistance à la douleur des populations occidentales est très bas. Aussi, les taux réels devraient rester relativement faibles, avec des effets favorables sur l’investissement et la croissance. Qui plus est, la baisse des prix des matières premières engendrée par les défaillances de l’économie chinoise, les moindres tensions sur les chaînes de production et la réduction de la marge de manœuvre des entreprises à relever leurs prix dans une conjoncture moins favorable, doivent favoriser une accélération de la baisse de l’inflation au cours des prochains mois.
Ce scénario d’une « désinflation immaculée », sans le recours à une récession, peut paraître trop idyllique. Il est pourtant possible et conduirait Vladimir et Estragon à attendre encore plus longtemps Godot…
Vous souhaitant dans cette perspective un été plus serein, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération choisie.
Alors qu’il n’a jamais été aussi compliqué de recruter, les entreprises s’interrogent sur les moyens existants pour renforcer leur attractivité et engager durablement leurs collaborateurs. Comment se démarquer de ses concurrents quand le dynamisme du marché et l’inflation poussent les salariés à tenter leur chance ailleurs ?
Un demi-million, c’est le nombre de salariés qui ont claqué la porte de leur entreprise au premier trimestre 2022. La raison ? Une embellie sur le marché du travail post-Covid qui a poussé les salariés à aller chercher de nouvelles opportunités d’emploi. S’il ne s’agit pas d’un record, selon la DARES qui rappelle qu’un phénomène similaire avait été constaté lors de la crise financière de 2008-2009, ce chiffre particulièrement élevé de départs volontaires met en difficultés les entreprises qui s’inquiètent de voir leurs salariés les quitter.
Dans le même temps, 86% des dirigeants estiment que recruter n’a jamais été aussi difficile, d’après une enquête The Boson Project . Il faut dire que depuis quelques mois, le rapport de force s’est inversé en faveur des salariés. Résultat, les entreprises sont désormais en concurrence face aux talents qu’elles souhaitent attirer. Savoir se démarquer et améliorer son attractivité est donc indispensable pour pouvoir débaucher ou conserver les professionnels les plus courtisés.
Les facteurs d’attractivité
Quels sont les facteurs d’attractivité qui font mouche auprès des salariés ? Les avantages qui pourraient les pousser à quitter leur entreprise pour en rejoindre une autre ? C’est la question que s’est posé le cabinet de recrutement spécialisé Robert Half dans une grande enquête publiée au mois de mars 2022 sur les aspirations des employés. Les résultats sont sans appel : en période d’inflation et alors que la baisse du pouvoir d’achat inquiète les Français, le salaire constitue, pour 77% des sondés, le premier facteur d’attractivité. Il est suivi par la recherche d’un meilleur équilibre vie pro-vie perso (44%) et la situation géographique (40%). Outre le fait qu’ils souhaitent bénéficier de jours de télétravail, les travailleurs sont sensibles à la proximité entre leur lieu de travail et leur lieu de vie : la localisation est fréquemment citée comme un motif de refus d’une offre d’emploi.
Le logement, nerf de la guerre
Le logement apparaît comme un des leviers à ne surtout pas négliger dans la politique d’avantages sociaux de l’entreprise. En effet, celui-ci pèse lourd dans le budget des Français. Ils y consacrent en moyenne 662 euros par mois, que ce soit en loyer (sans les charges) ou en remboursement d’emprunt, selon Opinion Way . Avec de fortes disparités en fonction des situations : pour les Franciliens, le budget moyen s’élève à 819 euros contre 770 euros en moyenne pour les propriétaires.
En cette période de flambée des prix, un quart des Français estime que son logement lui coûte trop cher par rapport à ses revenus. Pire, 33% éprouve des difficultés pour faire face à cette dépense. Cette situation concerne davantage les locataires (49%) que les propriétaires (24%). La moitié d’entre eux dit craindre de ne pouvoir faire face à la prochaine révision de loyer. Dans ce contexte, l’acquisition d’un bien peut apparaître comme un moyen de figer son budget logement et de se sécuriser. « Il existe un lien très direct entre le fait d’être propriétaire de son logement et l’impression de se mettre à l’abri, explique Laurent Permasse, Président de Sofiap et spécialiste du crédit immobilier. Avoir un logement, c’est une sécurité. Si vous avez un accident de la vie, et dans certains cas si vous perdez votre emploi, vous n’êtes pas menacé parce que vous êtes couvert par votre assurance emprunteur ».
L’aspiration à la propriété, une spécificité française
L’accession à la propriété demeure une aspiration largement partagée. Plusieurs raisons à celà : d’abord parce qu’elle offre la possibilité de se constituer un patrimoine, l’acquisition d’un bien permettant de réaliser de l’épargne forcée. Mais si les Français veulent posséder leurs murs, c’est avant tout pour pouvoir les transmettre à leurs enfants. « L’habitat est au cœur des aspirations des Français, car il s’intègre dans un schéma de transmission de patrimoine profondément ancré dans l’inconscient collectif », expose Laurent Permasse. Bien loin de la location, qui est souvent perçue comme de l’argent jeté par les fenêtres. Enfin, l’attachement des Français à la propriété s’explique par la volonté de préparer leurs vieux jours. Grâce à l’achat, ils espèrent aborder la retraite plus sereinement en se libèrant des mensualités qui pourraient peser sur leur budget.
Une accession compliquée par la remontée des taux
Mais alors que le marché de l’immobilier se grippe et que les taux d’emprunt repartent brusquement à la hausse, de nombreux salariés – majoritairement jeunes et primo-accédents – voient leur rêve d’acquisition voler en éclat. Dans ce contexte, ils se tournent vers leur employeur. 78% des salariés estiment que leur entreprise devrait les aider à devenir propriétaire selon un sondage OpinionWay. 69% des 25-40 ans seraient même prêts à changer d’entreprise pour pouvoir bénéficier d’un tel avantage. Une exigence que Laurent Permasse explique par un brouillage des frontières entre le logement, qui relève de la vie privé, et la sphère professionnelle : « Avec la pandémie et le recours massif au télétravail, les salariés ont accepté que le travail rentre chez eux. Cela a permis aux entreprises de faire des économies en réduisant les mètres carrés de bureau. Faut-il imaginer une contrepartie pour les salariés qui travaillent chaque semaine de chez eux ? ».
S’appuyer sur son employeur pour améliorer son habitat
Au-delà de l’aménagement de leur espace de travail personnel avec du mobilier de bureau et du matériel informatique ou de la prise en charge des frais générés par le travail à domicile (internet, électricité…), un autre dispositif existe pour permettre à l’entreprise de rétrocéder les mètres carrés qui ont été enlevés au bureau : le prêt subventionné. Proposé par Sofiap, filiale de la SNCF et de la Banque Postale, ce dispositif prolonge l’engagement pris par l’entreprise ferroviaire il y a plus de 100 ans envers ses cheminots pour leur permettre d’accéder plus facilement à la propriété. Aujourd’hui, Sofiap permet aux entreprises qui le souhaitent d’accompagner leurs collaborateurs dans l’achat de leur logement en prenant en charge une partie du taux d’intérêt de leur crédit.
« Aider ses salariés à se loger, ça n’a rien de nouveau. En revanche, leur permettre d’accéder à la propriété, c’est une mesure extrêmement structurante. Beaucoup plus que le versement d’une prime ou le subventionnement de l’essence qui est une mesure éphémère » estime Laurent Permasse qui voit dans les entreprises un régulateur d’inégalités et le dernier rempart pour protéger les salariés de l’inflation. Il rappelle par ailleurs que depuis l’entrée en vigueur de la loi PACTE, celles-ci sont tenues de prendre en considération les enjeux sociaux de leur activité. « Notre offre innovante et inclusive leur permet de jouer pleinement leur rôle. »
Le Festival Etincelles Hosmony, organisé en collaboration avec le Club4RSE, vient promouvoir les idées et actions vertueuses en faveur de l’économie circulaire et bas carbone. Animé d’un concours de phrases poétiques et d’un concours de courts-métrages, le Festival Etincelles Hosmony a réussi le pari de mobiliser le maximum de personnalités autour de valeurs telles que l’engagement citoyen et la responsabilité sociétale.
Gills Robert, Fondateur du label RSE HOSMONY et Dirigeant du Club4RSE, nous explique la raison d’être du festival avant de laisser la parole aux acteurs de bonne volonté de la région Occitanie prêt à se mobiliser pour des « futurs désirables » parmi lesquels :
Corinne Péron, Présidente de l’association « le Défi du coeur » et Fondatrice du Trek Elles Marchent
Nathalie Vincent, Responsable communication du Trek Elles Marchent
Anne-Sophie Valade, Directrice de l’incubateur BIC Plein Sud
Fondamentaux macroéconomiques relativement solides, nearshoring, taux d’intérêt attractifs : il n’est pas nécessaire de regarder bien loin pour bénéficier du potentiel émergent. À l’instar de l’Asie et de l’Amérique latine, la région émergente Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) abrite des opportunités intéressantes pour les investisseurs. Composée de territoires riches en matières premières, guidés par leur industrie agricole ou manufacturière, la région révèle des économies diversifiées. Elle se distingue cependant par les disparités fortes entre les différents pays qui la constituent.
S’intéresser aux particularités de chacun se révèle nécessaire pour identifier les marchés et les actifs prometteurs, et ce, en prenant en compte les risques associés. Alors que l’Europe de l’Est est au cœur de la crise ukrainienne, ses répercussions résonnent différemment selon les pays, et certains d’entre eux offrent aujourd’hui un potentiel de rendement intéressant, notamment pour les investisseurs obligataires en quête de diversification.
Europe de l’Est : le potentiel émergent à proximité
Plus d’un an après la première offensive russe en Ukraine, les multiples conséquences humanitaires, politiques et économiques qui en découlent sont toujours manifestes à l’échelle mondiale et ont à plus forte raison ébranlé les pays d’Europe de l’Est. Les tensions engendrées par le conflit et les sanctions infligées à la Russie par les pays occidentaux ont mené à une crise énergétique majeure, notamment en Europe, fortement dépendante des combustibles fossiles russes.
Cette crise énergétique couplée aux retombées de la pandémie de Covid-19 et aux politiques monétaires en résultant a ainsi mené le monde dans un nouvel environnement inflationniste tel que nous n’en avions pas connu depuis des décennies. Pour autant, certains pays d’Europe de l’Est, en amorçant un cycle de hausse des taux d’intérêt peu après la crise sanitaire, ont su dans une certaine mesure contenir cette hausse généralisée des prix, et ce, malgré la détérioration marquée de leurs relations commerciales avec la Russie. Cela leur a permis de disposer d’une plus grande marge de manœuvre que les pays développés dans la mise en œuvre de leur politique monétaire.
Ainsi, après avoir vu l’inflation atteindre des niveaux très élevés, certains pays, à l’image de la Hongrie, de la Pologne ou de la République tchèque, devraient faire partie des premiers à enclencher un cycle de baisse des taux, à partir de niveaux actuellement très attractifs.
En parallèle, les tensions provoquées par la crise ukrainienne ont incité certaines entreprises au sein de l’Union européenne à rechercher des solutions alternatives pour pallier les incertitudes liées aux chaînes d’approvisionnement, notamment en relocalisant une partie de leurs activités de production en Europe de l’Est, qui offre une main-d’œuvre qualifiée à un coût plus compétitif.
Dans ce nouvel ordre géopolitique, certains pays de la région, bénéficiant de cette dynamique et justifiant de fondamentaux plus solides, offrent des opportunités à long terme attractives, par exemple au sein des marchés obligataires hongrois et roumains. Compte tenu du contexte toujours incertain, une gestion active et flexible se montre cependant essentielle pour en tirer parti tout en en évitant les écueils.
Hongrie : un émetteur prometteur
Alors que la hausse des prix de l’énergie ralentit globalement, ses répercussions sur les prix des denrées alimentaires se révèlent considérables. La Hongrie a été plus particulièrement touchée par le phénomène, ayant enregistré en mars un taux d’inflation alimentaire record de 25,6% sur un an – plus de trois fois le taux de l’ensemble de l’Union européenne, dont la moyenne s’élevait à 8,3%1. Cependant, la tendance à la baisse de l’inflation alimentaire mondiale devrait influencer le comportement de l’inflation hongroise, comme le confirment les chiffres en régression sur ces deux derniers mois.
Dans ses efforts pour contenir la progression de l’inflation, la Hongrie a ainsi débuté, bien avant la plupart des pays développés, un cycle de hausse des taux, et affiche depuis septembre 2022 un taux directeur s’élevant à 13%2.
En outre, la relative solidité de ses fondamentaux macro-économiques fait de la Hongrie un émetteur intéressant à long terme. La rigueur de sa politique budgétaire et le durcissement de cette dernière en 2022 pour parer à la dégradation de son déficit ont contribué à maintenir sa dette à un niveau peu élevé, minimisant ainsi son risque de défaut de paiement.
Enfin, la Hongrie cherche activement à s’améliorer sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le pays s’est notamment engagé à honorer l’objectif européen de neutralité carbone, et prévoit de fermer sa dernière centrale à charbon dès 2025, tout en investissant dans les énergies renouvelables3.
Dans ce contexte, la Hongrie peut être un émetteur clé pour diversifier son portefeuille et permettre potentiellement de bénéficier de rendements attrayants :
La dette souveraine locale offre des taux d’intérêt réels très attractifs pour les investisseurs, qui pourraient également bénéficier de manière tactique d’une revalorisation de sa devise.
Les perspectives d’une récession économique à l’échelle mondiale pourraient également profiter à la dette souveraine externe hongroise, qui offrirait un potentiel de performance à long terme.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Experts de la dette émergente depuis 2015, nous avons créé un Fonds dédié à cette classe d’actifs en 2017, Carmignac Portfolio EM Debt.
Grâce à son économie diversifiée, ses différentes sources d’approvisionnement en gaz naturel et sa production d’énergies renouvelables, la Roumanie limite l’impact commercial direct de la guerre en Ukraine sur son territoire.
En effet, la Roumanie est la septième plus grande économie de l’Union européenne4, opérant au sein de secteurs clés tels que l’industrie manufacturière, l’agriculture, l’énergie, l’automobile ou les services. Le pays a pu compter sur ses propres ressources de charbon, de pétrole et de gaz, sa production d’énergies renouvelables, et se tourner vers d’autres fournisseurs lorsque le conflit russo-ukrainien a éclaté et que les sanctions vis-à-vis de la Russie se sont intensifiées.
La dégradation des relations commerciales entre les pays occidentaux et la Russie ont également renforcé le phénomène de nearshoring au profit de la Roumanie. Les incertitudes liées à la guerre et la hausse des coûts de production résultant de la crise énergétique ont ainsi conduit de nombreux pays frontaliers à externaliser certaines de leurs activités en Roumanie, où les coûts sont compétitifs et la main-d’œuvre, qualifiée.
Le retour global de l’inflation n’a pas épargné la Roumanie, qui a cependant su réagir rapidement pour tenter de la contrer. La Banque centrale roumaine a ainsi remonté ses taux d’intérêt directeurs jusqu’à atteindre 7% en janvier 20235. Son économie montre ainsi déjà des signes de ralentissement, plaidant en faveur d’une politique plus accommodante prochainement.
La relative stabilité politique du pays, sa dette publique maintenue à un niveau faible par rapport à son produit intérieur brut (PIB) et ses efforts pour renforcer sa réponse à l’aspect environnemental des critères ESGsont autant de facteurs contribuant à l’attractivité de la Roumanie, notamment sur sa dette souveraine externe.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Nous avons développé un système propriétaire de notationESG de la dette souveraine nous permettant d’évaluer les objectifs et tendances des pays émergents sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance. Notre modèle est fondé sur 12 critères en ligne avec les principes pour l’investissement responsable (UNPRI) et couvre plus de 70 pays émergents.
Au-delà de l’Europe de l’Est, certains pays d’Afrique peuvent également proposer des rendements attractifs au sein du spectre obligataire, à l’image du Bénin ou de la Côte d’Ivoire. Ces pays riches en matières premières investissent pour se développer et ainsi améliorer leurs fondamentaux macro-économiques.
Au travers de notre série d’articles dédiés aux marchés émergents, nous avons découvert le potentiel de cet univers, que ce soit en Asie, en Amérique latine ou au sein de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, à la fois sur les marchés d’actions et sur les marchés obligataires. Le monde émergent recèle d’opportunités mais il est nécessaire de disposer de la flexibilité permettant de les saisir, où qu’elles soient, tout en faisant preuve d’une grande sélectivité et d’une gestion active des risques : c’est ce qui caractérise l’approche Carmignac.1Eurostat, 19/04/2023.
2Magyar Nemzeti Bank, Base rate history.
3« La Hongrie prévoit sa sortie du charbon d’ici à 2025 », Euractiv : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/hungary-brings-coal-exit-forward-by-five-years-to-2025/4Fonds monétaire international, 2021.
5Banca Națională a României, https://www.bnr.ro/Monetary-Policy–3318-Mobile.aspx.
COMMUNICATION PUBLICITAIRE. Veuillez vous référer au KID et au prospectus avant de prendre toute décision finale d’investissement.
Rendements obligataires à deux chiffres et surperformance incontestable des marchés actions en 2022 par rapport à leurs homologues émergents1: les pays d’Amérique Latine pourraient mériter l’attention des investisseurs cette année.
L’année passée aura violemment bousculé l’ensemble des marchés financiers à l’échelle mondiale, mais aura également permis à de nouvelles opportunités de naître, notamment au sein des marchés émergents. Lors du précédent chapitre, nous avons découvert celles situées en Asie, mais certains pays latino-américains sont également bien placés pour tirer leur épingle du jeu.
L’Amérique Latine : un marché plein de ressources
Exportatrice majeure de matières premières, l’Amérique Latine apparaît comme une nouvelle ressource pour les pays importateurs à l’heure où la guerre décime l’Ukraine et gèle les activités russes. La réouverture de la Chine, importateur et partenaire commercial de premier plan de la région, va également largement profiter aux activités économiques latino-américaines, par exemple au Chili ou au Brésil.
En parallèle, les tensions politiques entre la Chine et les États-Unis permettent à d’autres pays de revenir sur le devant de la scène. Ajoutées aux séquelles encore présentes de la pandémie, ces tensions ont mené à la réorganisation des chaînes d’approvisionnement profitant aux pays sud-américains, et en particulier le Mexique.
De plus, la plupart des banques centrales de ces pays ont démontré leur capacité à gérer activement l’inflation. Alors que le resserrement monétaire se poursuit au sein des pays développés, certaines économies latino-américaines montrent des signes de ralentissement, et devraient faire partie des premières à enclencher un cycle de baisse de taux, à partir de niveaux actuellement très élevés.
Dans ce contexte favorable, et encouragée par de meilleurs fondamentaux économiques et une reprise du cycle des matières premières, la région peut aujourd’hui offrir des rendements attractifs au sein de différentes classes d’actifs, sous réserve de disposer de la flexibilité pour les saisir. Chez Carmignac, nous avons notamment identifié deux pays sur lesquels les investisseurs mériteraient selon nous de s’attarder.
L’attractivité brésilienne
Véritable puissance économique, le plus grand marché d’Amérique Latine a les cartes en main pour tirer parti de ce nouvel ordre géopolitique mondial. Grand exportateur de soja, de minerai de fer et de pétrole, le Brésil a grandement contribué à la consommation mondiale et sa croissance en 2022 a été en partie tirée par la hausse des prix des matières premières. Cette tendance se confirme en 2023, bien que ses perspectives de croissance se trouvent impactées par le ralentissement économique mondial.
Le Brésil va également bénéficier de la réouverture de la Chine, son premier partenaire commercial. En effet, la deuxième puissance économique mondiale représentait en 2021 plus d’un tiers des exportations brésiliennes. Cette nouvelle dynamique pourrait profiter aux marchés actions du Brésil, qui offrent aujourd’hui des valorisations intéressantes.
Le cycle de resserrement monétaire brésilien est également bien avancé, après avoir atteint un pic d’inflation à 12,1% en avril 2022 – soit le niveau le plus élevé depuis presque vingt ans – ramené à 5,8% en décembre 2022. Bien qu’encore supérieur à la cible de la banque centrale fixée à 3,25%, le Brésil pourrait être l’un des premiers pays à revenir à une politique plus accommodante alors même que son taux directeur est fixé à 13,75%2, offrant ainsi des rendements particulièrement intéressants pour les investisseurs obligataires :
• Avec des rendements à 10 ans à deux chiffres significativement supérieurs à la dette des États-Unis, la dette souveraine locale brésilienne offre des taux d’intérêts réels très attractifs – parmi les plus élevés à l’échelle mondiale – pour les investisseurs, qui pourraient également bénéficier de manière tactique d’une revalorisation de sa devise.
• En tant que place financière majeure en Amérique latine, le Brésil abrite également des opportunités de crédit intéressantes, comme B3, la bourse des valeurs brésiliennes.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Expert de la dette émergente depuis 2015, nous avons créé un Fonds dédié à cette classe d’actifs en 2017, Carmignac Portfolio EM Debt.
L’économie mexicaine devrait croître de 1,7% en 20233 principalement portée par la consommation domestique et les échanges commerciaux avec des partenaires majeurs, tels que les Etats-Unis.
La politique sanitaire drastique menée par le gouvernement chinois en réponse à la crise du Covid-19, ainsi que les tensions sur les chaînes de production en résultant ont considérablement impacté les équilibres commerciaux à travers le monde. Pour pallier ces difficultés, les principales régions importatrices, l’Europe et bien entendu, les États-Unis, se sont tournées vers des pays géographiquement plus proches afin de diversifier leurs chaînes d’approvisionnement : c’est ce qu’on appelle le nearshoring. L’Europe relocalise ainsi ses activités de production en Europe de l’Est, tandis que les États-Unis rapatrient massivement leurs lignes vers le Mexique.
Au-delà de la proximité géographique, les deux régions ont renforcé leur relation au fil des ans. En 2020, les États-Unis représentaient la première source d’investissements directs à l’étranger (IDE) au Mexique, pesant près de 34%4. Des accords commerciaux octroient au Mexique un accès préférentiel au marché nord-américain, à l’image du USMCA (United States-Mexico-Canada Agreement), garantissant un libre-échange entre ces pays. Parallèlement, les tensions politiques grandissantes entre les États-Unis et la Chine n’ont fait qu’amplifier le phénomène de nearshoring en faveur du Mexique.
Sur le plan obligataire, bien que la Banque centrale mexicaine ait commencé ses hausses de taux plus tardivement que les autres pays émergents, son taux directeur se porte aujourd’hui à 11%5. L’amélioration générale de ses fondamentaux font ainsi du Mexique un émetteur intéressant.
Dans ce contexte, nous trouvons des opportunités intéressantes au sein des marchés actions et obligataires mexicains pour profiter de cette dynamique :
• Au sein des marchés actions, la banque Grupo Banorte bénéficie de ce phénomène de nearshoring grandissant et offre des perspectives de croissance attrayantes au sein d’un marché encore sous-pénétré au Mexique.
• Les marchés obligataires offrent quant à eux des rendements réels très attractifs, conséquence de la lutte de la Banque centrale contre l’inflation, notamment sur la dette locale qui propose des taux d’intérêt proches des deux chiffres sur dix ans.
Outre les marchés brésilien et mexicain, d’autres pays d’Amérique Latine bénéficient d’un contexte favorable à leurs économies et produisent les matières premières nécessaires à la consommation mondiale. C’est par exemple le cas du Chili, premier exportateur de cuivre au niveau mondial et également producteur de lithium, qui sont des ressources incontournables pour la transition énergétique.
L’Amérique Latine n’est pas le seul continent à produire les matières premières dont le monde a besoin : découvrez le mois prochain le troisième et dernier article de la série sur les marchés émergents pour en savoir plus sur les opportunités de la région émergente Europe, Moyen-Orient et Afrique.Vous souhaitez en savoir plus sur notre approche des marchés émergents ?Contactez-nous1 Source : Index factsheet, MSCI Emerging Markets Latin America Index (USD), au 28/02/2023: https://www.msci.com/documents/10199/5b537e9c-ab98-49e4-88b5-bf0aed926b9b2 Source : ministère de l’Économie, Brèves économiques du Brésil, semaine du 5 au 12 janvier 2023.3 Source : FMI 20224 Source : FMI5 Source : Banxico, Février 2023
Premier pays francophone au monde avec près de 100 millions d’habitants, la République Démocratique du Congo est une terre d’opportunités qui possède de vrais potentiels mais qui reste encore difficile à décrypter. La SEMAINE FRANÇAISE de KINSHASA, qui se tiendra du 29 au 31 mars 2023 à l’hôtel Pullman de Kinshasa, est un évènement d’échanges et de rencontres économiques entre les communautés d’affaires françaises et congolaises. Les interlocuteurs clés y seront présents et ce sera une belle occasion pour les PME et ETI françaises de découvrir le marché.
La Semaine française de KINSHASA, qui existe depuis 2014, est avant tout un lieu de rencontres qui permet d’entrer en relation directe avec vos futurs partenaires.
Pour l’édition 2023, la SEMAINE FRANÇAISE aura pour thème « entreprendre en RDC » qui sera décliné en plusieurs sous-thèmes pratiques (agriculture, agro/industrie, énergie, télécoms, digital, distribution…).
L’objectif principal de cette 7ème édition est de proposer des rencontres B2B entre les entreprises françaises et les entreprises présentes en RDC.
Tout au long de l’évènement les participants et visiteurs, pourront rencontrer les décideurs économiques, échanger avec les autres entreprises, découvrir au travers des stands, les services, produits et savoir- faire.
Des conférences plénières et des ateliers thématiques seront organisés.
Les entreprises françaises sont présentes en RD Congo (RDC), bien qu’encore en nombre limité (27 entreprises). Cette présence est néanmoins significative au regard du CA réalisé par ces entreprises. Notre présence est ciblée sur un nombre limité de marchés de niches, généralement réservés aux entreprises du secteur formel (à noter que le poids du secteur informel en RD Congo est très important).
Ces dernières années, plusieurs entreprises françaises se sont ainsi installées en RD Congo :
Orange, leader sur l’Internet Mobile a commencé à déployer son réseau 4G et poursuit le développement d’Orange money
Accor exploite deux hôtels (Pullman) et projette l’ouverture prochaine de nouvelles implantations
GVA, filiale du groupe Vivendi, opérateur télécom spécialisé dans l’accès internet très haut débit (FTTH).
Castel (brasseries Bracongo et Brasimba), leader sur le marché des bières et boissons gazeuses
Bolloré Africa Logistics, présent sur l’ensemble du territoire
Perenco exploite 11 champs onshore et offshore pour une production moyenne de 25 000 b/j
Total Energies, présent dans la distribution pétrolière (2° réseau de stations-services)
Bureau Veritas, Canal+, Havas, Air France, CMA-CGM (qui exploite une ligne maritime), Servair (catering aérien), Bouygues-TP (extraction minière), Décathlon (équipements sportifs), Cegelec et Schneider-électricité sont, par ailleurs, quelques-unes des principales entreprises françaises présentes en RD Congo.
Les principaux postes d’exportation sont :
les produits manufacturés, dont les produits pharmaceutiques (22 M EUR) et les produits chimiques (19 M EUR)
les biens d’équipement mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (35 M EUR)
les produits des industries agro-alimentaires (45 M EUR)
Les principaux postes d’importation sont :
les produits métallurgiques et métalliques (106 MEUR)
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