Dans un monde où la performance est érigée en dogme, les entrepreneurs et dirigeants vivent sous une pression constante. Entre prises de décisions stratégiques, responsabilités multiples et impératifs de croissance, le corps et l’esprit sont soumis à un stress permanent. Mais au-delà du stress psychologique bien connu, un autre phénomène insidieux agit en coulisses : le stress oxydatif. Discret, omniprésent, il constitue une menace majeure pour la santé et la longévité des leaders d’aujourd’hui. Décryptage d’un mécanisme biologique qui mérite toute votre attention.
Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ
Qu’est-ce que le stress oxydatif ?
Le stress oxydatif est un déséquilibre entre la production de radicaux libres et les mécanismes de défense antioxydants de l’organisme. Les radicaux libres sont des molécules instables générées naturellement par notre métabolisme, notamment lors de la respiration cellulaire. En quantité modérée, ils jouent un rôle essentiel dans certaines réactions biochimiques. Cependant, une surproduction non compensée par les antioxydants entraîne des dommages cellulaires pouvant affecter les protéines, les lipides et l’ADN.
Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ
Pourquoi les entrepreneurs et dirigeants sont-ils particulièrement exposés ?
Plusieurs facteurs liés au mode de vie des entrepreneurs et dirigeants favorisent l’accumulation de stress oxydatif :
Le stress chronique : La pression constante sur les épaules des décideurs entraîne une libération excessive de cortisol, une hormone qui, à long terme, favorise l’inflammation et l’oxydation cellulaire.
Le manque de sommeil : Les horaires chargés et les nuits écourtées altèrent les processus de régénération cellulaire et diminuent l’efficacité des défenses antioxydantes.
Une alimentation déséquilibrée : Les repas pris sur le pouce, riches en aliments transformés et pauvres en nutriments essentiels, augmentent la production de radicaux libres.
La sédentarité ou l’excès de sport : Un mode de vie trop sédentaire favorise l’inflammation, tandis qu’un excès d’exercice physique sans récupération adéquate peut amplifier la production de radicaux libres.
L’exposition aux polluants et toxines : Le tabac, l’alcool, la pollution
environnementale et même certaines sources de lumière artificielle (écrans) sont des catalyseurs de stress oxydatif.
Conséquences du stress oxydatif sur la santé et la performance
Vieillissement prématuré : La détérioration accélérée des cellules favorise l’apparition des rides, la perte d’élasticité de la peau et la baisse de vitalité générale.
Dysfonctions cognitives : Le stress oxydatif est impliqué dans le brouillard mental, la baisse de concentration et la diminution des capacités décisionnelles.
Pathologies cardiovasculaires : Il joue un rôle clé dans l’athérosclérose,
l’hypertension et l’inflammation des vaisseaux sanguins.
Affaiblissement du système immunitaire : Une vulnérabilité accrue aux infections et une récupération plus lente après des périodes de fatigue ou de maladie.
Augmentation du risque de maladies dégénératives : Alzheimer, Parkinson et certaines formes de cancer sont en partie liées à un excès de stress oxydatif
Stratégies pour limiter le stress oxydatif et optimiser la performance
Heureusement, plusieurs leviers existent pour réduire l’impact du stress oxydatif et améliorer la longévité tout en maintenant une performance optimale.
Prioriser une alimentation riche en antioxydants
Les aliments riches en polyphénols, en vitamines C et E, en sélénium et en zinc sont essentiels pour neutraliser les radicaux libres. Privilégiez :
Les fruits et légumes colorés (baies, épinards, brocolis, betteraves…)
Les oléagineux (amandes, noix du Brésil, noisettes…)
Les poissons gras riches en oméga-3 (saumon, sardines…)
Les épices et herbes (curcuma, gingembre, thé vert…)
Gérer efficacement le stress
Pratiquez la méditation ou la cohérence cardiaque pour moduler la réponse au stress.
Favorisez des moments de déconnexion en réduisant l’exposition aux écrans et en structurant des temps de repos.
Cultivez un bon équilibre entre engagement professionnel et ressourcement personnel.
Optimiser le sommeil
Visez entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit.
Évitez les écrans au moins une heure avant le coucher pour limiter l’impact de la lumière bleue sur la mélatonine.
Adoptez un rituel de coucher régulier pour améliorer la qualité du sommeil.
Intégrer une activité physique adaptée
Privilégiez une activité modérée et régulière (marche rapide, natation, yoga).
Intégrez des exercices de respiration pour améliorer l’oxygénation cellulaire.
Pratiquez la musculation avec récupération suffisante pour éviter le stress oxydatif induit par un surentraînement.
Supplémentation intelligente
Dans certains cas, une supplémentation ciblée peut être bénéfique, notamment avec :
Le glutathion : un puissant antioxydant intracellulaire.
La coenzyme Q10 : essentielle pour la production d’énergie et la protection cellulaire.
Les adaptogènes comme l’ashwagandha ou le ginseng pour réguler la réponse au stress
Un enjeu central pour la performance et la longévité
Les entrepreneurs et dirigeants jouent un rôle clé dans l’innovation et la croissance économique, mais leur santé est souvent reléguée au second plan. Le stress oxydatif, bien que silencieux, représente un danger réel qui peut impacter leur bien-être et leurs capacités cognitives. En adoptant une approche proactive alliant nutrition, gestion du stress, activité physique et optimisation du sommeil, il est possible de limiter ses effets délétères et d’assurer une longévité fonctionnelle optimale. Prendre soin de son capital santé, c’est aussi investir dans sa réussite sur le long terme.
Des collaborateurs jamais contents, et si c’était un peu votre faute ? Devant la multiplication des sollicitations et l’augmentation quasi-proportionnelle des exigences, il est toujours plus compliqué de satisfaire vos collaborateurs. Pas de panique, des solutions existent pour réenchanter leur quotidien. Découvrez dans cet article comment l’empathie permet de créer une expérience collaborateur authentique.
Par Céline Cherqui– Fondatrice de OneWay
L’empathie, c’est quoi au juste ?
L’empathie est, à la fois, le fait de ressentir les émotions d’une autre personne et le fait de comprendre ce qu’elle ressent. Il s’agit d’une compétence essentielle qui nous permet d’interagir avec efficacité et de se mettre à la place de l’autre, émotionnellement et intellectuellement.
C’est le résultat d’un processus simple :
observer et prendre conscience de l’état émotionnel de quelqu’un
l’interpréter correctement
tenter de ressentir la même émotion
et y répondre selon ses attentes.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
L’empathie vous permettra donc de comprendre les émotions, les motivations et les comportements de vos collaborateurs et vous permettra de leur répondre de manière appropriée tout en créant des liens avec eux.
Si l’efficacité d’une équipe dépend de son degré de coopération, comprendre les émotions des autres est essentiel à son bon fonctionnement. Vos collaborateurs sont de plus en plus appelés à co-créer, à co-construire et donc à coopérer. Être capable d’identifier, d’exprimer ses émotions et d’accueillir celles des autres devient un atout essentiel pour réussir à travailler en « Intelligence Collective ».
En d’autres termes, être attentif aux autres sert les intérêts de tous. Attention toutefois à ne pas faire preuve de trop d’empathie car vous serez incapable de réagir efficacement dans certaines situations critiques. A vous de trouver le juste milieu pour interagir avec vos équipes ou avec vos collègues.
Ok, et comment générer de l’émotion en entreprise ?
Instaurez un état d’esprit positif et de confiance au sein de votre organisation renforcera les échanges entre vos collaborateurs et le management, les encouragera à travailler en équipe et favorisera leur créativité.
L’idée est vraiment de partager pour provoquer des émotions. Vous verrez, elles sont génératrices de souvenirs, elles permettent l’attachement de vos collaborateurs à votre marque employeur et elles déclenchent ainsi le partage de l’expérience.
Vous le savez, la meilleure façon de recevoir est de donner.
Donnez-leur la possibilité d’écrire « votre » histoire pour créer un sentiment d’engagement.
Donnez-leur la parole en mettant à leur disposition un espace pour proposer des idées sur les thématiques de leur choix.
Donnez-leur les moyens des créer des liens en organisant des rencontres avec eux, des événements en ligne ou en présentiel.
N’oubliez pas que si vous leur donnez la parole, il est primordial de leur répondre. Vos échanges serviront à la co-création d’une expérience, développeront une confiance partagée et une reconnaissance réciproque. L’engagement de vos collaborateurs résultera de la somme d’émotions positives qu’ils auront vécues.
Vous aurez ainsi la capacité de percevoir les leviers de motivation de vos collaborateurs. En y répondant de manière adaptée, sans forcément tout accepter, vos collaborateurs seront plus compréhensifs et plus motivés, ils seront donc plus enclins à devenir des ambassadeurs de votre marque.
Pour garder une cohérence dans vos échanges, vous pouvez vous appuyer sur le machine learning, en d’autres termes votre SIRH, en plaçant la data au cœur de votre expérience collaborateur. Notez chaque interaction, exploitez vos données dans le respect de la réglementation RGPD afin de leur proposer une expérience positive. Votre objectif sera bien entendu de proposer le bon service, au bon collaborateur et au bon moment grâce aux données ainsi récoltées.
Vous l’aurez compris : Réenchanter le quotidien de vos collaborateurs passe par une meilleure compréhension de leurs attentes et par des réponses appropriées. L’empathie, cette notion au cœur de l’intelligence émotionnelle représente une compétence clé favorisant les échanges et l’attachement de vos collaborateurs à votre marque employeur.
📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer l’expérience collaborateur mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pouvez rencontrer.
Epuisement professionnel, solitude, isolement du dirigeant…ces termes ne sont plus des sujets tabous et font aujourd’hui l’objet d’une réelle prise de conscience. En effet, on a compris que ces souffrances ne sont pas une fatalité et qu’il existe des solutions qui permettent d’analyser ces signaux et de prendre du recul pour mieux gérer sa boite. C’est précisément l’expertise de Polyrisk qui, à travers le principe du mentorat d’entreprise, accompagne les dirigeants dans la définition d’une cohérence entre leur développement personnel et celui de leur entreprise.
Christophe Fleury, Président de Polyrisk, nous parle de la méthode et des outils qu’il a créé pour aider les chefs d’entreprises à relever la tête et à concilier leurs stratégies personnelles et professionnelles.
Xavier Petitpez, dirigeant d’entreprise, nous livre un témoignage sincère sur les raisons qui l’ont poussé à faire appel à Polyrisk et sur le succès de la méthode.
Le Conseil d’État français, interrogé par le gouvernement sur la transposition d’une directive européenne, a récemment rendu une décision qui restreint les congés payés accordés aux salariés en arrêt maladie non professionnelle à quatre semaines par an. Cette décision a suscité un débat intense au sein de la société française et a soulevé des questions sur les droits des travailleurs en situation de maladie.
Par Franck Boccara
La décision du Conseil d’État intervient après un long débat juridique concernant l’interprétation des dispositions légales relatives aux congés payés et à l’arrêt maladie. Auparavant, certains salariés en arrêt maladie bénéficiaient de congés payés supplémentaires au-delà des quatre semaines réglementaires, en fonction de leur ancienneté ou d’autres critères spécifiques définis par leur convention collective ou leur contrat de travail. La durée minimum des congés payés est de quatre semaines par an en Europe contre cinq semaines en France, mais dans l’Hexagone, les absences ayant pour raison une maladie d’origine non professionnelle ne justifiaient pas jusqu’ici l’acquisition de congés payés. « Le législateur n’est pas tenu, pour assurer la conformité de la loi française à la Constitution et au droit de l’Union européenne, de conférer aux périodes d’absence pour maladie le même effet d’acquisition de droits à congés que les périodes de travail effectif », déclare le Conseil d’État ce 14 mars 2024.
Rétroactivité limitée des indemnités pour arrêt maladie
Le Conseil d’État a jugé que cette pratique était contraire à la loi et a établi une limite stricte de quatre semaines de congés payés par an pour les salariés en arrêt pour maladie non professionnelle. Cette décision a été motivée par le souci d’assurer une égalité de traitement entre les travailleurs, quel que soit leur état de santé, et de prévenir les abus potentiels.
D’ailleurs, la plus haute juridiction administrative a limité à trois ans la rétroactivité des indemnités dues aux salariés qui ont été malades et ont perdu pour cela des congés depuis le 1er décembre 2009, date d’entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
« L’action en paiement peut porter sur les sommes dues au titre des trois dernières années à compter de ce jour ou, lorsque le contrat de travail est rompu, sur les sommes dues au titre des trois années précédant la rupture du contrat », précise l’avis.
Les réactions à cette décision ont été diverses. Certains ont salué cette mesure comme un moyen de rationaliser les politiques de congés payés et de garantir une plus grande équité entre les salariés. D’autres, en revanche, ont critiqué cette restriction comme étant injuste pour les travailleurs confrontés à des problèmes de santé sérieux et prolongés, qui pourraient avoir besoin de davantage de temps pour se rétablir pleinement. Cependant, il est important de noter que cette décision du Conseil d’État ne remet pas en question le droit des salariés en arrêt maladie de bénéficier de congés payés. Au contraire, elle vise à clarifier et à uniformiser les règles en la matière afin d’éviter toute confusion ou interprétation erronée.
Les organisations patronales avaient fortement manifesté leur désaccord face à l’acquisition de congés payés pendant les absences pour maladie, et s’étaient alarmées devant le montant des sommes que les entreprises auraient été amenées à payer à titre rétroactif.
« Notre travail, mené de concert avec le gouvernement a porté ses fruits », a jugé dans un message sur le réseau social X le président du Medef Patrick Martin. Son homologue de la CPME François Asselin a estimé sur le même réseau qu’« une absurdité vient enfin d’être corrigée ».
Un prochain examen de l’amendement à l’Assemblée
A propose de la possibilité de report des congés acquis pendant un arrêt maladie, le Conseil d’État a décidé qu’elle devait dépasser 15 mois, la Cour de justice de l’Union européenne exigeant que cette durée soit « substantiellement » supérieure à la période de référence pour l’acquisition du droit à congés annuel, qui est d’une année.
Catherine Vautrin, la ministre du Travail, avait assuré au mois de janvier que « notre pays se mettra évidemment en conformité avec la législation européenne ». Tout en voulant transposer la directive européenne, le gouvernement avait opté pour une limitation de l’acquisition de congés payés en cas de maladie non professionnelle à quatre semaines. Le Conseil d’État précise que le gouvernement veut proposer un amendement dans le cadre d’un projet de loi d’adaptation au droit de l’Union européenne qui doit être examiné à l’Assemblée à partir de lundi.
En conclusion, la décision du Conseil d’État français de limiter les congés payés pour les salariés en arrêt maladie non professionnelle à quatre semaines par an reflète un équilibre délicat entre la protection des droits des travailleurs et la nécessité de garantir une gestion équitable et efficace des ressources humaines. Il reste à voir comment cette décision sera mise en œuvre dans la pratique et quels seront ses impacts réels sur les salariés et les employeurs.
Laisser ses émotions dans le hall d’entrée de son entreprise était une pratique courante dans les années 80. Si on a longtemps considéré que ne rien laisser transparaitre nous rendait plus fort, travailler sans considération pour les émotions serait aujourd’hui un frein au développement d’une organisation. Collaborer avec des profils dotés d’un haut niveau d’empathie, d’une bonne capacité à communiquer, à influencer et à s’adapter devient donc la nouvelle norme et prend une place capitale dans les entreprises. Ces compétences, appelées « soft skills », sont de plus en plus recherchées car bénéfiques tant d’un point de vue performance que de cohésion d’équipe. Elles s’apparentent à une nouvelle intelligence nommée : intelligence émotionnelle. Découvrez dans cet article en quoi l’intelligence émotionnelle est une qualité essentielle pour la performance des équipes.
Par Céline Cherqui– Fondatrice de OneWay
L’intelligence émotionnelle, mais c’est quoi au juste ?L’intelligence émotionnelle est la capacité à identifier et à gérer ses émotions et celles des autres. Elle influence notre façon de travailler, elle aide à créer des liens solides, à prendre du recul, à prendre des décisions justes et à s’adapter au changement. Elle a un impact positif sur la réussite, la performance, ou encore le bien-être des collaborateurs, il s’agit donc d’une compétence comportementale clé. Comme toute forme d’intelligence, ce n’est pas forcément un talent inné, chacun peut, à tout âge, apprendre à la cultiver.
Considérée comme une simple mode dans les années 90, la gestion des émotions s’invite au cœur du processus de recrutement depuis une dizaine d’années. Confiance en soi, empathie, capacité à résoudre des conflits : ces critères de personnalité sont examinés en détail par les recruteurs sous forme de tests lors des entretiens d’embauche.Céline Cherqui –Fondatrice de OneWayPlacer l’intelligence émotionnelle au cœur du recrutement permet de sélectionner des profils proches de la culture de l’entreprise. Ces collaborateurs, plus conscients de leurs émotions, auront plus de facilité à s’auto-évaluer et à s’adapter si besoin, ils seront par conséquent plus performants. Ils pourront par ailleurs, être capables de percevoir les sentiments de leurs collègues et seront plus doués pour transmettre leurs compétences et pour manager. Ils seront naturellement ouverts aux travaux en groupe et développeront autour d’eux un environnement d’intelligence collective.La gestion de ses émotions est donc facteur d’excellence individuelle qui favorise aussi la performance collective. Pour résumer, l’intelligence émotionnelle vous permet de :
Mieux collaborer avec votre équipe et de créer une synergie
Prendre du recul avant d’agir pour réduire les réactions impulsives
Gérer les conflits de manière constructive
Communiquer de façon efficace et sans ambiguïté
Développer votre empathie
Faire des choix et à passer à l’action, en mettant en place des solutions objectives
Gérer le stress et s’adapter au changement
Les managers sont les premiers à devoir incarner le concept de l’intelligence émotionnelle, faisant d’elle une compétence managériale indispensable.
Ok, et comment la développer ?
#1 Pratiquez l’écoute active
Ecoutez dans le but de comprendre vous permettra de créer du lien avec les autres, d’instaurer la confiance et de développer votre empathie.#2 Faites preuve d’adaptabilité
Être flexible vous permettra de réagir de manière appropriée à chaque situation.
#3 Adoptez le style de management adéquat
Accompagnez vos collaborateurs pour favorisez l’intelligence collective de votre équipe.
#4 Encouragez le feedback
Il vous permettra de vous autoévaluer et d’être dans l’amélioration continue permanente.
#5 Apprenez à résoudre les conflits
Encouragez la transparence, elle vous permettra de soutenir vos collaborateurs.
En d’autres termes, utilisez vos émotions de manière intelligente, et apprenez à vous en servir au quotidien pour être plus performants. Vous l’aurez compris : Aider vos collaborateurs à développer leur intelligence émotionnelle, c’est leur donner des ressources pour améliorer leur performance et leur engagement.
📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer votre processus recrutement mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
88% des 18-34 ans veulent un accompagnement du management en matière de santé mentale. Ils ont également besoin d’être stimulés et impliqués dans le projet de l’entreprise. D’un autre côté, l’expertise et les idées d’amélioration des collaborateurs représentent un potentiel de développement et de création de valeur pour l’entreprise. Le recueil de la Voix des collaborateurs n’est donc plus une option mais bien un levier stratégique en termes de marque employeur et de performance.
Par Aude Guei – Consultante facilitatrice en transformation des organisations AG ConseilPOURQUOI LE RECUEIL DE LA VOIX DES COLLABORATEURS EST PRIMORDIAL ?
▶ Ne pas recueillir la Voix des collaborateurs, c’est se priver d’une partie de leur potentiel au détriment de la réussite de l’entreprise et de l’engagement des collaborateurs.
Les salariés sont le cœur de l’entreprise. De part leur expertise, connaissance des clients et historique des différents projets ; les idées d’amélioration et points d’attention des collaborateurs constituent une source de développement.
▶ Recueillir la Voix des collaborateurs permet également de lutter contre « l’angle mort du management ».
Cet angle mort représente l’ensemble des risques potentiels et axes d’amélioration qu’une entreprise ne peut percevoir sans l’aide de ses collaborateurs et d’une personne tierce.
En raison de sa fonction, ses enjeux, son point de vue et ses filtres, un dirigeant n’est pas en mesure d’appréhender toutes les problématiques et axes de progrès de son entreprise.
Pour avoir une vision 360 de son organisation, il est donc nécessaire de s’appuyer sur les collaborateurs en proposant par exemple des sondages sur les axes d’amélioration internes et les conditions de travail afin de prévenir les RPS et être plus performant.
Cela permettra également à toutes les personnalités de s’exprimer en sachant que les personnes introverties ont souvent des idées brillantes qu’elles n’osent pas toujours exprimer.
▶Enfin, une écoute plus approfondie des besoins et remarques des équipes est un moyen de leur offrir une meilleure expérience collaborateuret de les fidéliser.
Avec la hausse des démissions (+24% entre 2019 et 2023 selon la DARES) et les difficultés de recrutement, une entreprise doit avoir une prise de recul sur son organisation pour rester performant et éviter de générer de la démotivation et des départs sans en comprendre la cause.
En effet, peu d’entreprises proposent un dispositif permettant de recueillir régulièrement les avis des salariés et d’encourager les initiatives.
Conséquences :
– De nombreux collaborateurs n’osent pas remonter leurs difficultés, frustrations ou idées d’amélioration en raison d’une absence d’outils et de cadre leur permettant de le faire librement et sereinement.
– Départ inattendu de talents car même si elle fait preuve de bonne volonté, une organisation ou un manager peut favoriser inconsciemment le mal-être et le désengagement de ses équipes.
Aude Guei – Fondatrice d’AG Conseil
▶En psychologie, il est dit que « Ce que l’on ne conscientise pas, ne peut être guéri« . Ce principe peut également s’appliquer aux entreprises car « tout ce que vous ne percevez pas ne peut être amélioré et suivi ».
En somme, en ne recueillant pas régulièrement la Voix des collaborateurs, votre organisation peut générer de la démotivation, de l’absentéisme, du turnover, des RPS et une baisse de performance sans que vous puissiez identifier les causes profondes et les prévenir.COMMENT LE RECUEIL DE LA VOIX DES COLLABORATEURS PEUT DEVENIR UNE FORCE POUR L’ENTREPRISE ?
Pour que le recueil de la Voix des collaborateurs devienne un atout en termes de marque employeur, il est important que cette démarche soit pérenne et favorise la reconnaissance des salariés.
Au préalable, 3 éléments devront être déterminés :
Le type d’informations récoltées: Idées d’amélioration, degré de satisfaction, expérience collaborateur, charge de travail, moyens/ressources, ambiance de travail, besoins, QVT…
Le mode de recueil: Questionnaire, entretiens, application, étude des sites d’évaluation expérience collaborateur (Glassdoor), recours à un cabinet externe, challenge des meilleures idées…
La fréquence de recueil: Trimestriel, semestriel, annuel…
Une fois ces éléments définis et la démarche lancée, il sera également primordial de communiquer sur les résultats des enquêtes ainsi que sur les plans d’actions associés. Cela permettra de renforcer le sentiment d’utilité des collaborateurs et de les encourager à participer davantage au développement de l’entreprise.
Toutefois pour insuffler et mettre en place plus facilement cette nouvelle dynamique de co-création, il est conseillé de faire appel à une personne tierce/ facilitateur externe.
Son regard extérieur sera une opportunité pour l’entreprise d’identifier les freins de performance et d’engagement et d’aider les collaborateurs à s’exprimer plus librement.
▶En conclusion, mettre en place une stratégie pérenne de recueil de la Voix des collaborateurs est un moyen de bénéficier pleinement de leur expertise et de mieux comprendre leurs besoins. Elle peut représenter un élément attractif de votre marque employeur et apporter de nombreux bénéfices en termes d’amélioration continue, de fidélisation et de RPS.
Les attentes des collaborateurs ont changé ! Désormais en quête de sens et d’équilibre, les salariés ont besoin de faire partie d’un projet dans lequel ils se sentent utiles, stimulés et pris en compte. Pour recruter et fidéliser les candidats, il est donc crucial d’intégrer ces changements dans l’organisation et le management de l’entreprise, notamment en comprenant le principe de pyramide des tâches.
Par Aude Guei – Consultante indépendante AG Conseil
Pour fidéliser ses collaborateurs et être performant, l’enjeu majeur du management est de mettre les salariés sur des missions dans lesquelles ils apporteront le plus de valeur tout en préservant leur motivation et bien-être.
Cette pyramide des tâches du travail est un moyen de répondre à cette problématique.
=> On parle beaucoup d’énergie environnementale/empreinte écologique, mais je n’ai jamais entendu parlé de « l’énergie structurelle » ou de « l’empreinte énergétique » que génère une entreprise sur les collaborateurs malgré la hausse des burnouts.
Pourtant, il y a bien une énergie/dynamique/impulsion qui est insufflée par l’environnement de travail (Poste, management, climat social…).
Celle-ci va fortement influencer la motivation, créativité, productivité (Impulsion positive) des collaborateurs ou bien leur désengagement, stress et mal-être (Impulsion négative).
LES MISSIONS ET TÂCHES du collaborateur représentent 80% DU TEMPS DE TRAVAIL.
Pour renforcer l’implication des salariés et les fidéliser, il est donc primordial de 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐧𝐬 et de veiller à l’intérêt du poste.
▶ Lorsque nous travaillons sur des tâches stimulantes, nous sommes plus productifs et créatifs.
Cela nous connecte à un espace de plaisir et d’inspiration où la créativité et les idées foisonnent de manière naturelle et fluide.
La confiance du collaborateur est renforcée et son travail apporte une valeur ajoutée à l’entreprise créant ainsi une dynamique gagnant/gagnant.
D’UN POINT DE VUE HUMAIN
=>L’homme a besoin d’être stimulé et d’avoir de nouveaux challenges pour être épanoui.
Au 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞, mettre son attention sur des tâches perçues comme « désagréables » ou « sans intérêt » sur une longue période, demande une quantité d’énergie importante à l’être humain.
Même si la tâche doit et sera accomplie, celle-ci sera effectuée à reculons et donc avec une productivité et qualité moindre.
=> Si ces tâches « énergivores« représentent une part importante du poste, elles pourront impacter le moral, la motivation et/ou la 𝐬𝐚𝐧𝐭é du collaborateur.
En effet, de plus en plus d’entreprises ne remplacent pas les partants, créant ainsi beaucoup de frustration et d’amertume chez de nombreux collaborateurs.
Un certain nombre d’entre eux ne se retrouvent plus dans l’évolution de leur poste contraints de reprendre des tâches ou missions qui ne répondent pas à leurs attentes (ex :70% de tâches non désirées et 30% stimulantes).
▶ Pour éviter tous ces écueils et des départs inattendus, il est donc nécessaire de réaliser un véritable état des lieux des missions et tâches du collaborateur pour évaluer son niveau d’intérêt et de performance par rapport à son poste.
Ce premier entretien permettra de mieux identifier les leviers de motivation du collaborateur ainsi que les freins individuels et organisationnels qui l’empêchent d’effectuer efficacement son travail (ex: problème d’accès à l’information, procédures non écrites, difficultés spécifiques…).
Pour que cet échange s’inscrive dans une démarche d’amélioration continue et de fidélisation, des points semestriels de suivi devront être organisés avec le salarié.
Intégrer cette démarche dans le management apportera les bénéfices suivants :
Créer de nouveaux indicateurs de suivi de performance et de motivation
Prévenir les risques psychosociaux et les départs
Mieux cibler les besoins en formation et accompagner le collaborateur dans son évolution
Développer une intelligence collective en s’appuyant sur les forces de chacun
Améliorer l’adaptabilité des équipes et leur productivité
Favoriser l’engagement et la fidélisation des collaborateurs
Renforcer la marque employeur
Et si vous adaptiez le contenu des postes aux appétences des collaborateurs en appliquant le principe de pyramide des tâches afin de libérer leur CRÉATIVITÉ, créer de L’ENGAGEMENT et favoriser la PERFORMANCE ?
Tournéeaujourd’huivers la transition énergétique,les entreprises ne doivent pasocculter la question du vieillissementdela population,etdoiventagir pourpréparer«cette transitiondémographique». Bien vieillir et chez soi, tel est le souhait de la majoritédes Français pour lesquels ilest difficile d’imaginerfinir ses jours dansdes établissements spécialisés.C’est dansce contexteque Laurent Permasse,président du directoire de SOFIAP (Société Financière pour l’Accession à la Propriété),filiale de La Banque Postaleet delaSNCF,a dirigélelivre«Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi»,qui paraîtra le 28 septembre2023aux éditions Le Cherche Midi. Créateur duticket social devenu leCESUpréfinancé, le chèque emploi service universel, il a consacré l’essentiel de sa carrière à l’innovation sociale. La sortie de ce livre est l’occasion dese penchersur ce sujet de société central du bien vieillir qui touchel’ensemble des Françaiset sur le rôle que les entreprises doivent jouer auprès des salariés aidants. Un enjeuqui s’inscrit pleinement dans la responsabilité sociale des entreprises(RSE)et correspond à l’objectif de SOFIAP de favoriser l’accession à la propriété des collaborateurs d’entreprises engagées.Bien vieillir chez soi, c’est possible et les entreprises doivent s’en saisirLaurent Permasse, président du directoire de SOFIAP et auteur du « Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi »Le«Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi»parle dela difficulté des familles à évoquer le vieillissement et la nécessité des entreprises de se saisir de la problématique. Dans nos sociétés en quête de jeunesse éternelle où les injonctions à rester jeune font de la vieillesse une tare, il n’est pasétonnant que vieillir soit un sujet tabou. Cependant,d’ici 2030 enFrance,il y aura plus de seniors que de personnes de moins de 20 ans. Se posent alors les questions de la santé publique et de ladépendance. Cette dernière amène le sujet de la difficulté à vieillir dignement. Pourtant, il existe une alternative qui a fait ses preuves dans de nombreux pays: vieillir chez soipourmaintenir les personnes âgées dans un cadre de vie familier, conserver leur qualité de vie et le lien social [1].Tout ceci est possible si l’aidant est aidé.Ce manifeste balaye tousles préjugés(coûteux, pas assez sécuritaire, etc.)et présente les solutionsexistantes (sans être exhaustif):santé, aide à la personne, aménagement de l’habitat, financement. Briser le tabou et en discuter en famille est central mais le foyer n’est pas le seul lieu où les enjeux du bien vieillir se dessinent.Plus de 20% des aidants en emploi ont été obligés de s’absenter de leur travail pours’occuper d’un proche.Aussi, le livrea pour objectif d’ouvrirle débat au sein des entreprisesqui,plutôt que de subir, doiventdevenirdes actricesdu changement.Ilproposeainsides solutions concrètes à travers notammentla mise en place de dispositifs financiersde typeprêt subventionné. Cette mesure permet auxemployeursde participer activement à des initiatives citoyennes pour uneentrepriseplus responsable et inclusive.«SOFIAP, filiale de La Banque Postaleet delaSNCF, acteur public et citoyen, place au cœur de sa mission la responsabilité sociétale des entreprises.Elle met au service de celles–ci son expertise acquise,depuis plus d’un siècle,du prêt subventionnépar l’employeur pour favoriser le logement.Nous sommesconvaincus que l’amélioration du bien–être des salariés et leur accompagnement dans des moments clés de leur vie sont des piliers essentiels d’une politique d’entreprise responsableet citoyenne.Elle ouvre un nouvel avantage social pour les entreprises en proposant leprêtsenior hypothécaire,approche novatrice qui soulage les salariés aidants tout en contribuant à améliorer leur pouvoir d’achat. Les collaborateurs aidants pourront ainsi concilier plus sereinement leurs responsabilités professionnelles et leur rôle auprès de leur famille.»,explique Laurent Permasse, président du directoire de SOFIAP.Ces solutions ont un véritable impact social et s’inscrivent dans une démarche de responsabilité sociétale forte. Lesentreprises améliorent ainsileur position d’employeur responsable, engagé et attentif aux enjeux sociaux et économiquesqui traversentnotre époque.Ces initiatives s’inscrivent dans la continuité des solutions développées parlegroupeLa Poste, quiaccompagne au quotidien les seniorsà travers sesservices de proximité mais aussi ses salariésaidants avec desmesures spécifiques.Accompagner au bien vieillir: un bénéfice pour tousSelon l’Etude Viavoice x OCIRP [2], l’âge moyen de l’entrée dans l’aidance est de 36 ans. C’est très jeune et révèle à quel point cela touche tous les salariés indépendamment de leur âge.Toujours selon la même étude,62% des sondésnes’estiment passuffisammentinformés sur le sujet des salariés aidantset 42% des aidants n’ont pas informéleur employeur de leur situation etnesouhaitentpas le faire.Cette vision où seul le rendement et la productivitésontimportantsaux yeux de l’employeur est un frein au progrès socialet peut même être contre– productive. Celaprouve quelerôle de l’entreprise dans la prise en charge des aidants est aujourd’hui fondamental.«Avec le vieillissement de la population, lenombre d’aidants en entreprise ne cesse de croître, et notre rôle en tant qu’acteurcitoyendans le secteur de l’immobilier prend une nouvelle dimension. SOFIAP se positionne en tant qu’acteur engagé dans les mesures sociales inclusives. Nous sommes pionnierssur le marché des prêts subventionnéspar l’employeur et ainsi un facilitateur pour l’accession à la propriété. Soucieux de répondre aux enjeux sociaux favorisantl’inclusion, nous continuons de développer nos offres pour aller encore plus loin. Nous sommes convaincus que notre rôle ne se limite pas à fournir des produits financiers, mais à créer un impact positif dans la vie de nos clients.»,explique Laurent Permasse.«Nos solutions sont le prêt immobilier subventionné par l’entreprise avec uneprise en charge des intérêts afin de financer l’accession à la propriété ou la pièce de plus pour héberger un proche, le financement des travaux pour aménagerle logementavec une priseencharge partielle des intérêts du prêt, mais aussi le prêtsubventionnésenior hypothécaire pour percevoir un capital jusqu’à 60% de la valeur du bien tout en restant propriétaire.»Par ricochet, cetteréalité croissante de la population vieillissante entraîne un nombreexponentield’aidants salariés et,par voie de conséquence,de plus en plus d’entreprises sont confrontées à des problématiques d’absentéisme, de baisse de la productivité et de stressdes salariés,duesàla prise en charge de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à mettre leurcarrière entre parenthèseset seulement 2% des aidants affirment être accompagnéspar leur entreprise.Tout cela influe défavorablement sur la performance globale et c’est la raison pour laquelle il est tempsde prendre en comptecettesituationet detrouver des solutions adaptées. Que chaque entreprise puissesoutenirses salariés aidants renforceraleur engagement enverselle maisparticiperaaussià une politique RH de qualité qui aura un impacttantsur le recrutementque sur la fidélisation des salariés, autre enjeu de tailleaujourd’hui.Au–delà des pistes de réflexion et solutions concrètes évoquées, le livre donne la parole aux personnes âgées, à leur entourage mais aussi à ceux qui agissent,qu’ils soient aidants, DRH ou dirigeants d’entreprises.Par ce manifeste intergénérationnel, l’objectif est desensibiliserles entreprisesà ce rôle,d’ouvrir le débat et que les politiques RSE de chacune d’elles intègrent l’aide aux aidants,au même titre que la diversité et le développement durable.[1]D’après une étude OpinionWay x Les Maisons de Marianne,le maintien d’une vie sociale apparaît comme le premier critère de bien–être, étude menéeauprès de Français de plus de 50 ans, novembre 2022.[2]Etude Viavoice x OCIRP, Observatoire des salariés proches aidants, septembre 2022A proposde SOFIAP Nous pensons que devenir propriétaire est un élément d’inclusion, de société et de préparation à la retraite. SOFIAP répond au «S» de RSE autour de l’engagement social et sociétal desemployeurs et permet une innovation autour de la propriété immobilière et plus largement du financement.Nous concevons des prêtssubventionnés (achat immobilier, crédit consommation…)parles entreprises pour permettre aux salariés de financer leurs projets de vie. Créée par la SNCF pour aider les cheminots à accéder à la propriété, nous sommes le fruit d’une histoire de plus de 100 ans. Nous sommes la réponse actuelle aux besoins des entreprises de recruter et de fidéliser en permettant aux collaborateurs de vivre plus confortablement, plus responsable, et de se créer un patrimoine.Contacts presse : – Anne–Lise Villet 06 28 47 30 01 annelise.villet.rp@gmail.com – Pauline Saint–Martin 06 8300 57 40 pauline.saintmartin.rp@gmail.com
Que l’on soit mère ou père, l’arrivée d’un nouvel enfant vient forcément bousculer le quotidien personnel et professionnel. Certaines entreprises ont d’ores et déjà compris que, mettre en place une politique parentale était simple, mais surtout positive pour tout le monde. Des actions gagnantes/gagnantes qui répondent à des enjeux RH actuels comme la marque employeur, la qualité de vie et conditions de travail, l’inclusion, la responsabilité sociétale des entreprises, le management innovant…Cependant, certaines fausses idées reçues peuvent stopper les entreprises dans cette démarche.
Par Anaïs HUBERT – Fondatrice de Humaine Ressource
La charge de travail
Un des freins à la mise en place d’une politique parentale est l’idée que cela ajouterait une charge de travail supplémentaire aux équipes déjà débordées. Pourtant de nombreuses entreprises, ont déjà naturellement mis en place des actions, sans qu’elles soient distinctement inscrites dans une politique spécifique.
Commencez par réaliser un diagnostic des pratiques internes en matière de conciliation vie personnelle, vie professionnelle. Ce diagnostic permettra de faire ressortir d’éventuelles actions déjà existantes qui pourront être facilement mises en avant, par la suite.
L’investissement financier
L’autre idée reçue pouvant décourager la mise en place d’une politique parentale est le coût des actions menées, vues comme un investissement supplémentaire dans un contexte de crise. Avant toute prise de décision, il est indispensable de considérer la démographie de votre entreprise (taux de natalité, pyramide des âges, pourcentage de parents…)
Par exemple, tous vos collaborateurs ne seront pas concernés par l’arrivée d’un enfant la même année. Les éventuels investissements à prévoir, pourraient ne concerner qu’une petite partie des équipes, restant ainsi raisonnables.
La pression sociale
La parentalité est bien souvent considérée comme un obstacle à la performance professionnelle. En effet, la croyance qu’il est nécessaire de faire un choix entre vie professionnelle et vie personnelle est ancrée dans la culture travail. Mettre en place une telle politique c’est aller à l’encontre de l’idée encore bien présente, que le succès au travail requiert un dévouement exclusif.
Pourtant les tendances actuelles prouvent le contraire… Les collaborateurs les plus engagés et investis sont ceux qui évoluent dans un environnement qui favorise un équilibre des vies, créant ainsi un cercle vertueux renforçant la loyauté et la productivité.
En mettant en place une telle politique, vous contribuez à faire baisser cette pression sociale injustifiée, réduisez le stress et augmentez la performance de vos collaborateurs.
La flexibilité
Lorsque l’on évoque la politique parentale, beaucoup d’entreprises imaginent devoir proposer plus de flexibilité, télétravail, congés supplémentaires parfois incompatibles avec leurs activités. Or ce n’est pas un passage obligatoire. L’organisation du travail n’est pas le seul sujet concerné.
Parcours de réintégration, développement des compétences personnelles, mentoring et bien d’autres actions peuvent être mises en œuvre pour créer un environnement de travail sensible à la parentalité.
La taille de l’entreprise
Trop souvent on imagine que ce type de politique est réservée aux grandes entreprises, qui auraient plus de ressources pour mettre en place des actions adaptées. Or, la politique parentale est avant tout une politique humaine et elle n’est pas conditionnée par la taille de l’entreprise.
Au contraire, les TPE et PME ont un environnement très favorable à la mise en place d’une telle stratégie : communication de proximité, structure plus flexible, prise de décision rapide… Que vous soyez une grande entreprise ou une petite structure, vous pouvez instaurer une politique parentale adaptée à votre contexte.
Les inégalités
Il est légitime de se demander, si une telle politique n’est pas perçue comme inéquitable par les collaborateurs sans enfant. En réalité, une telle politique aura un effet positif bien au-delà du groupe directement concerné en renforçant la dimension inclusive de votre entreprise. En effet, une culture qui encourage le soutien et la solidarité (peu importe le sujet) impactera positivement le climat de votre entreprise.
Pour susciter l’adhésion de tous, mettre en place une stratégie qui fonctionne est conditionnée par le fait qu’elle doit être adaptée au contexte de votre entreprise. De plus, les actions menées doivent être concrètes et connues de tous. Cela implique donc une communication ouverte et régulière sur le sujet afin d’engager les salariés qu’ils soient parents ou non.Cette transition vers un management inclusif répond aux « nouvelles » attentes de vos collaborateurs en quête de sens. Car aujourd’hui, pour se démarquer, les entreprises doivent défendre des valeurs fortes et humaines. Les talents ne sont plus à la recherche d’un simple emploi, mais d’une véritable expérience collaborateur, leur permettant de s’épanouir professionnellement et personnellement. Le sujet de la parentalité devient donc un moyen pour votre entreprise de se distinguer tout en soutenant vos employés dans leur quête de sens et d’équilibre.
Le Laboratoire COTRAL, basé en Normandie et présent dans 7 pays, développe, commercialise et exporte des produits sur mesure pour les métiers exposés aux nuisances sonores. Les process de fabrication COTRAL associent les technologies numériques les plus avancées pour toujours offrir aux utilisateurs les meilleurs niveaux de confort, de communication, d’hygiène et d’économie.
Laurent Capillari, président du laboratoire COTRAL, nous parle des technologies et de l’innovation qui se cachent derrière ses bouchons antibruit.
Dans un contexte mondial où les enjeux économiques et géopolitiques évoluent en permanence, il est primordial de pouvoir se fier à une équipe d'expert…
Swiss Life Banque privée est une structure à taille humaine adossée à un groupe solide qui a réussi le pari de créer une offre à 360° précisément adap…
ZOHO est un éditeur de logiciels de dimension mondiale qui offre des solutions complètes pour accompagner les PME et ETI dans leur transformation digi…
La gestion privée directe d’AXA offre aux chefs d’entreprises et aux cadres dirigeants un accès sans intermédiaires à des solutions globales et person…
Vous vous demandez si c'est le bon moment pour investir sur les marchés financiers tout en sachant que le temps est un facteur clé dans ce domaine ? V…
SOFIAP, filiale de la Banque Postale et de la SNCF, ouvre son expertise au secteur privé ! L'idée est de concevoir des prêts bonifiés avec les entrepr…