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Santé au travail

Congés payés et arrêts maladie
On pourrait croire à une blague de comptoir ou à une chronique absurde d’un pays aux lois ubuesques, mais non : c’est bien une décision de la Cour de cassation qui agite actuellement les milieux économiques. En cause ? Une jurisprudence qui bouscule l’un des piliers de la relation entre employeurs et salariés : les sacro-saints congés payés. Dorénavant, un salarié qui tombe malade durant ses vacances peut tout bonnement reporter ses jours de repos. Et ce n’est pas une option théorique : c’est un droit. Par Franck Boccara C’est peu dire que cette nouvelle a provoqué des sueurs froides chez les dirigeants d’entreprises, qui y voient non seulement une source d’insécurité juridique, mais surtout une ponction supplémentaire sur des équilibres financiers déjà fragiles. Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, n’a pas mâché ses mots. “Bienvenue dans le monde des fous”, a-t-il lancé, résumant avec une formule choc ce que beaucoup pensent tout bas dans les rangs patronaux : que la France, en matière sociale, semble parfois glisser vers l’absurde. Pour comprendre ce qui soulève tant de crispations, il faut revenir à la genèse du problème. En septembre 2023, la Cour de cassation s’est alignée sur la jurisprudence européenne, jugeant que les salariés ne devaient pas perdre leur droit aux congés payés s’ils étaient en arrêt maladie au moment où ils étaient censés les prendre. Une sorte de “deuxième chance” offerte aux malchanceux dont la grippe ou l’entorse sont venues gâcher les vacances d’été. Jusque-là, on pourrait presque saluer la bienveillance d’un tel dispositif. Mais ce qui passe difficilement, c’est la mécanique comptable que cela déclenche en coulisses. Les entreprises se retrouvent en effet à devoir reconstituer des droits à congés, recalculer des soldes de jours, gérer des plannings déjà saturés… et tout cela avec des conséquences budgétaires réelles. Plus encore, la décision implique que les jours de congés payés peuvent désormais être pris en compte dans le calcul du seuil déclencheur des heures supplémentaires. Une subtilité technique, certes, mais qui pourrait alourdir la facture de manière significative dans certains secteurs où l’organisation du travail repose déjà sur une logique tendue. Pour les PME et les ETI, dont les marges sont souvent plus étroites que celles des grands groupes, la décision est vécue comme une injonction supplémentaire dans un climat déjà chargé. L’inflation, les hausses des coûts de l’énergie, les contraintes réglementaires croissantes : autant de facteurs qui grignotent peu à peu les capacités d’investissement et de développement des structures les plus agiles. En ajoutant à cela une gestion des ressources humaines de plus en plus encadrée par des jurisprudences difficilement anticipables, certains dirigeants finissent par se demander s’ils dirigent une entreprise ou s’ils naviguent dans un labyrinthe juridique permanent. Du côté des syndicats, on applaudit en revanche une avancée qui renforce la protection des salariés. Le droit au repos est un principe fondamental, rappellent-ils, et il est légitime qu’un arrêt maladie ne vienne pas léser ce droit. En somme, l’employeur ne devrait pas être “gagnant” à chaque fois qu’un salarié est contraint d’interrompre son congé pour raison de santé. Une logique de justice sociale, certes, mais dont l’application concrète reste complexe pour les petites structures. Car au-delà des débats idéologiques, il y a la réalité du terrain. Comment gérer les plannings lorsque les retours de congés deviennent imprévisibles ? Comment anticiper les coûts associés à ces reports de jours ? Et surtout, comment intégrer cette nouvelle contrainte dans des outils RH souvent conçus pour la simplicité ? Autant de questions qui restent sans réponses claires à ce stade, et qui nourrissent le malaise d’une partie du tissu entrepreneurial français. Le gouvernement, quant à lui, tente d’arrondir les angles. Des discussions sont en cours pour encadrer l’application de la jurisprudence, en précisant notamment les délais de report ou les conditions de justification de l’arrêt maladie. Mais la tension reste palpable, et l’affaire a pris une dimension symbolique. Elle illustre à quel point la complexité normative peut devenir un frein à la compétitivité, surtout dans un contexte où la flexibilité est devenue un mot d’ordre pour bon nombre d’acteurs économiques. Certaines voix, plus modérées, rappellent que ce type de décision s’inscrit dans une tendance européenne à renforcer les droits sociaux, et qu’il appartient aux entreprises de s’adapter à cette nouvelle donne. Elles soulignent également que les salariés ne tirent aucun plaisir à être malades pendant leurs congés payés, et qu’il est donc logique de leur permettre de profiter de ce à quoi ils ont droit. Mais sur le terrain, les DRH s’arrachent les cheveux, entre tableaux Excel, demandes de report, justificatifs médicaux et incertitudes sur les textes applicables. Alors, cette décision marque-t-elle une avancée sociale ou une nouvelle entrave à l’activité économique ? Peut-être un peu des deux. Ce qui est certain, c’est qu’elle révèle une fracture grandissante entre une logique de droit social protecteur et les exigences d’un monde économique qui évolue vite, très vite. Et dans ce décalage, ce sont souvent les entreprises de taille intermédiaire ou modeste qui trinquent les premières. En attendant d’éventuelles clarifications législatives ou réglementaires, les chefs d’entreprise vont devoir faire avec. Adapter leurs systèmes, revoir leurs pratiques RH, se former encore et toujours à une législation mouvante, et garder le cap malgré les turbulences. Quant aux salariés, ils auront désormais une bonne raison supplémentaire de ne pas culpabiliser en glissant un arrêt maladie entre deux jours de plage : la loi est avec eux. Bienvenue, donc, dans une nouvelle ère des congés. Une ère où le droit au repos s’accompagne d’un casse-tête comptable, où le principe de protection du salarié devient un sujet de tension pour les entreprises. Une ère où les bonnes intentions finissent, parfois, par coûter cher.
Laisser ses émotions dans le hall d’entrée de son entreprise était une pratique courante dans les années 80. Si on a longtemps considéré que ne rien laisser transparaitre nous rendait plus fort, travailler sans considération pour les émotions serait aujourd’hui un frein au développement d’une organisation. Collaborer avec des profils dotés d’un haut niveau d’empathie, d’une bonne capacité à communiquer, à influencer et à s’adapter devient donc la nouvelle norme et prend une place capitale dans les entreprises. Ces compétences, appelées « soft skills », sont de plus en plus recherchées car bénéfiques tant d’un point de vue performance que de cohésion d’équipe. Elles s’apparentent à une nouvelle intelligence nommée : intelligence émotionnelle. Découvrez dans cet article en quoi l’intelligence émotionnelle est une qualité essentielle pour la performance des équipes. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay L’intelligence émotionnelle, mais c’est quoi au juste ? L’intelligence émotionnelle est la capacité à identifier et à gérer ses émotions et celles des autres. Elle influence notre façon de travailler, elle aide à créer des liens solides, à prendre du recul, à prendre des décisions justes et à s’adapter au changement. Elle a un impact positif sur la réussite, la performance, ou encore le bien-être des collaborateurs, il s’agit donc d’une compétence comportementale clé. Comme toute forme d’intelligence, ce n’est pas forcément un talent inné, chacun peut, à tout âge, apprendre à la cultiver. Considérée comme une simple mode dans les années 90, la gestion des émotions s’invite au cœur du processus de recrutement depuis une dizaine d’années. Confiance en soi, empathie, capacité à résoudre des conflits : ces critères de personnalité sont examinés en détail par les recruteurs sous forme de tests lors des entretiens d’embauche.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Placer l’intelligence émotionnelle au cœur du recrutement permet de sélectionner des profils proches de la culture de l’entreprise. Ces collaborateurs, plus conscients de leurs émotions, auront plus de facilité à s’auto-évaluer et à s’adapter si besoin, ils seront par conséquent plus performants. Ils pourront par ailleurs, être capables de percevoir les sentiments de leurs collègues et seront plus doués pour transmettre leurs compétences et pour manager. Ils seront naturellement ouverts aux travaux en groupe et développeront autour d’eux un environnement d’intelligence collective.  La gestion de ses émotions est donc facteur d’excellence individuelle qui favorise aussi la performance collective. Pour résumer, l’intelligence émotionnelle vous permet de :
  • Mieux collaborer avec votre équipe et de créer une synergie
  • Prendre du recul avant d’agir pour réduire les réactions impulsives
  • Gérer les conflits de manière constructive
  • Communiquer de façon efficace et sans ambiguïté
  • Développer votre empathie
  • Faire des choix et à passer à l’action, en mettant en place des solutions objectives
  • Gérer le stress et s’adapter au changement
Les managers sont les premiers à devoir incarner le concept de l’intelligence émotionnelle, faisant d’elle une compétence managériale indispensable.

Ok, et comment la développer ?

#1 Pratiquez l’écoute active Ecoutez dans le but de comprendre vous permettra de créer du lien avec les autres, d’instaurer la confiance et de développer votre empathie. #2 Faites preuve d’adaptabilité Être flexible vous permettra de réagir de manière appropriée à chaque situation. #3 Adoptez le style de management adéquat Accompagnez vos collaborateurs pour favorisez l’intelligence collective de votre équipe. #4 Encouragez le feedback Il vous permettra de vous autoévaluer et d’être dans l’amélioration continue permanente. #5 Apprenez à résoudre les conflits Encouragez la transparence, elle vous permettra de soutenir vos collaborateurs. En d’autres termes, utilisez vos émotions de manière intelligente, et apprenez à vous en servir au quotidien pour être plus performants. Vous l’aurez compris :  Aider vos collaborateurs à développer leur intelligence émotionnelle, c’est leur donner des ressources pour améliorer leur performance et leur engagement. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer votre processus recrutement mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay  
Découvrez les gourdes filtrantes d'ÖKO Europe, hydrateur officiel de l'OM
Améliorer la santé au travail tout en réduisant l’impact environnemental : c’est le défi que de nombreuses PME-ETI cherchent à relever pour renforcer le bien-être des collaborateurs et la marque employeur de l’entreprise. ÖKO Europe s’inscrit parfaitement dans cette démarche RSE en commercialisant des solutions de gourdes filtrantes qui bénéficient à la fois à la planète et à la santé des salariés. Jan Vansinte, fondateur d’ÖKO Europe, nous parle de ses gourdes filtrantes innovantes et nous dévoile les détails d’un partenariat marquant : celui d’ÖKO Europe en tant qu’hydrateur officiel des joueurs de l’Olympique de Marseille.
Arrêts de travail : le plan de bataille du gouvernement et les conséquences sur les PME et ETI
Le gouvernement a récemment annoncé son intention de mettre en place un plan de bataille pour lutter contre la dérive des arrêts de travail dans les secteurs public et privé. Cette initiative vise à rééquilibrer le système d’indemnisation des arrêts maladie et à favoriser la soutenabilité du budget de la Sécurité sociale. Mais quelles seront les conséquences de ce plan sur les PME et les ETI françaises ? Un contexte d’absentéisme croissant L’absentéisme au travail a connu une augmentation significative ces dernières années en France. Selon des données de WTW, l’absentéisme a augmenté de 35,4 % depuis 2019, atteignant 5,3 % en 2022. Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale pour les arrêts de travail ont également augmenté de près de 8 % entre 2021 et 2022, pour atteindre 15 milliards d’euros. Cette tendance touche désormais des secteurs variés comme les services, l’ingénierie informatique, la finance et l’assurance. Les troubles psychologiques génèrent même plus d’arrêts maladie que les troubles musculo-squelettiques. Objectifs du plan de bataille Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a annoncé vouloir renforcer les contrôles des arrêts de travail pour rééquilibrer le système d’indemnisation et favoriser la soutenabilité du budget de la Sécurité sociale. L’objectif est de responsabiliser les patients, les entreprises et les médecins pour contenir les dépenses liées aux arrêts de travail. Ce plan s’inscrit dans une démarche plus large de gestion des coûts de la Sécurité sociale et de promotion d’une meilleure santé au travail. Conséquences pour les PME et ETI Pour les PME et ETI françaises, ce plan de bataille pourrait avoir plusieurs conséquences. D’abord, un renforcement des contrôles des arrêts de travail pourrait entraîner une réduction du nombre d’arrêts maladie indemnisés, ou du moins une plus grande rigueur dans l’attribution de ces indemnités. Cela pourrait inciter les entreprises à renforcer leur gestion des ressources humaines et à mettre en place des politiques de prévention de l’absentéisme. Les PME et ETI pourraient également devoir adapter leurs pratiques de gestion des absences pour mieux répondre aux exigences de contrôle renforcé. Cela pourrait inclure une meilleure documentation des absences, une communication plus étroite avec les médecins et les salariés en arrêt, ainsi qu’une mise en place de mesures pour favoriser le retour au travail des salariés en arrêt maladie. Par ailleurs, le plan de bataille pourrait avoir des impacts sur la gestion des coûts pour les entreprises. Une réduction des indemnités journalières versées ou une plus grande sélectivité dans l’attribution de ces indemnités pourrait réduire les coûts directs liés aux absences pour les entreprises. Cependant, les entreprises devront également investir dans des mesures de prévention et de gestion de l’absentéisme, ce qui pourrait représenter des coûts supplémentaires. L'absentéisme enjeu quotidien au travail | NOVATIVE Enjeux de santé et de productivité Au-delà des aspects financiers, le plan de bataille soulève des enjeux de santé et de productivité pour les PME et ETI. Une gestion plus stricte des arrêts de travail pourrait inciter les entreprises à mettre en place des mesures pour améliorer la santé au travail et prévenir les absences. Cela pourrait inclure des programmes de prévention du stress, des actions pour améliorer les conditions de travail, et une meilleure prise en charge des salariés en difficulté. Cependant, un contrôle accru des arrêts de travail pourrait également soulever des questions sur la qualité de la relation entre les employeurs et les salariés. Les entreprises devront trouver un équilibre entre le respect des règles et la prise en compte des besoins de santé de leurs salariés. Perspectives et défis pour les PME et ETI Les PME et ETI devront naviguer dans ce nouveau paysage pour maintenir un équilibre entre le respect des règles et la prise en compte des besoins de leurs salariés. Cela nécessitera une adaptation de leurs pratiques de gestion des ressources humaines et une prise en compte des enjeux de santé et de productivité. Les entreprises qui réussissent à mettre en place des mesures efficaces de prévention de l’absentéisme et de gestion des arrêts de travail pourraient bénéficier d’une meilleure productivité et d’une réduction des coûts liés aux absences. Cependant, celles qui ne s’adaptent pas suffisamment pourraient faire face à des défis en termes de gestion des ressources humaines et de maintien de la motivation
KEREA by Efficience : un dirigeant en forme, c'est une entreprise forte !
La santé du dirigeant est un levier essentiel, mais souvent négligé, de la performance de l’entreprise. Elle influence directement sa capacité à mobiliser ses équipes, à prendre des décisions justes et à fidéliser les talents. Parce que la santé est globale et que la frontière entre vie personnelle et professionnelle est de plus en plus floue, il est temps pour les dirigeants de prendre en main leur propre équilibre… et celui de leurs collaborateurs. Thibaut Fleury, Président de KEREA et Directeur Général d’Efficience Santé au Travail, nous explique comment mettre cela en œuvre grâce au programme « Santé des dirigeants » de KEREA : un accompagnement sur-mesure alliant prévention, diagnostic, plan d’action et ateliers, porté par un collectif d’experts.
Des collaborateurs jamais contents, et si c’était un peu votre faute ? Devant la multiplication des sollicitations et l’augmentation quasi-proportionnelle des exigences, il est toujours plus compliqué de satisfaire vos collaborateurs. Pas de panique, des solutions existent pour réenchanter leur quotidien. Découvrez dans cet article comment l’empathie permet de créer une expérience collaborateur authentique. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay L’empathie, c’est quoi au juste ? L’empathie est, à la fois, le fait de ressentir les émotions d’une autre personne et le fait de comprendre ce qu’elle ressent. Il s’agit d’une compétence essentielle qui nous permet d’interagir avec efficacité et de se mettre à la place de l’autre, émotionnellement et intellectuellement. C’est le résultat d’un processus simple :
  • observer et prendre conscience de l’état émotionnel de quelqu’un
  • l’interpréter correctement
  • tenter de ressentir la même émotion
  • et y répondre selon ses attentes.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
L’empathie vous permettra donc de comprendre les émotions, les motivations et les comportements de vos collaborateurs et vous permettra de leur répondre de manière appropriée tout en créant des liens avec eux. Si l’efficacité d’une équipe dépend de son degré de coopération, comprendre les émotions des autres est essentiel à son bon fonctionnement. Vos collaborateurs sont de plus en plus appelés à co-créer, à co-construire et donc à coopérer. Être capable d’identifier, d’exprimer ses émotions et d’accueillir celles des autres devient un atout essentiel pour réussir à travailler en « Intelligence Collective ». En d’autres termes, être attentif aux autres sert les intérêts de tous. Attention toutefois à ne pas faire preuve de trop d’empathie car vous serez incapable de réagir efficacement dans certaines situations critiques. A vous de trouver le juste milieu pour interagir avec vos équipes ou avec vos collègues. Ok, et comment générer de l’émotion en entreprise ? Instaurez un état d’esprit positif et de confiance au sein de votre organisation renforcera les échanges entre vos collaborateurs et le management, les encouragera à travailler en équipe et favorisera leur créativité. L’idée est vraiment de partager pour provoquer des émotions. Vous verrez, elles sont génératrices de souvenirs, elles permettent l’attachement de vos collaborateurs à votre marque employeur et elles déclenchent ainsi le partage de l’expérience. Vous le savez, la meilleure façon de recevoir est de donner. Donnez-leur la possibilité d’écrire « votre » histoire pour créer un sentiment d’engagement. Donnez-leur la parole en mettant à leur disposition un espace pour proposer des idées sur les thématiques de leur choix. Donnez-leur les moyens des créer des liens en organisant des rencontres avec eux, des événements en ligne ou en présentiel. N’oubliez pas que si vous leur donnez la parole, il est primordial de leur répondre. Vos échanges serviront à la co-création d’une expérience, développeront une confiance partagée et une reconnaissance réciproque. L’engagement de vos collaborateurs résultera de la somme d’émotions positives qu’ils auront vécues. Vous aurez ainsi la capacité de percevoir les leviers de motivation de vos collaborateurs. En y répondant de manière adaptée, sans forcément tout accepter, vos collaborateurs seront plus compréhensifs et plus motivés, ils seront donc plus enclins à devenir des ambassadeurs de votre marque. Pour garder une cohérence dans vos échanges, vous pouvez vous appuyer sur le machine learning, en d’autres termes votre SIRH, en plaçant la data au cœur de votre expérience collaborateur. Notez chaque interaction, exploitez vos données dans le respect de la réglementation RGPD afin de leur proposer une expérience positive. Votre objectif sera bien entendu de proposer le bon service, au bon collaborateur et au bon moment grâce aux données ainsi récoltées. Vous l’aurez compris : Réenchanter le quotidien de vos collaborateurs passe par une meilleure compréhension de leurs attentes et par des réponses appropriées. L’empathie, cette notion au cœur de l’intelligence émotionnelle représente une compétence clé favorisant les échanges et l’attachement de vos collaborateurs à votre marque employeur. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer l’expérience collaborateur mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pouvez rencontrer.
La dette de sommeil : un passif invisible qui mine la performance des entrepreneurs
Dans les sphères de la haute responsabilité, du pilotage d’équipe ou de la stratégie d’entreprise, le sommeil est souvent la variable d’ajustement implicite des agendas surchargés. On empiète sur les nuits pour gagner du temps, répondre aux urgences, anticiper une présentation ou régler un problème de dernière minute. Ce sacrifice est rarement questionné : il paraît nécessaire, rationnel, presque inévitable. Pourtant, il creuse un déficit insidieux et cumulatif : la dette de sommeil. Contrairement à une nuit blanche ponctuelle, cette dette s’installe progressivement, s’additionne jour après jour, et produit des effets profonds sur la santé, la cognition et la performance. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Un mécanisme biologique sous-estimé

Le concept de la dette de sommeil repose sur une logique simple : chaque individu a un besoin physiologique de sommeil quotidien, variable selon les personnes mais rarement inférieur à sept heures pour un adulte actif. Lorsque ce quota n’est pas atteint, le cerveau enregistre un déficit. Une nuit réduite de deux heures n’a pas d’effet dramatique en soi. Mais si cette réduction devient la norme sur plusieurs semaines, les conséquences s’accumulent. Le corps et l’esprit fonctionnent alors en sous-régime, avec des effets comparables à ceux d’un endettement financier chronique : on peut continuer à avancer, mais au prix de tensions systémiques, de performances altérées, et d’une fragilité grandissante.

Les profils exposés à haut risque

Ce phénomène est particulièrement prégnant chez les entrepreneurs, chefs de projet, indépendants ou créateurs, car il est renforcé par une culture implicite de la disponibilité permanente. À force de croire que l’on peut optimiser chaque heure de la journée, le sommeil devient une variable compressible, au même titre qu’une ligne budgétaire accessoire. On mise alors sur des stratégies compensatoires : stimulants, micro-siestes, week-ends prolongés ou vacances annuelles. Mais ces rustines biologiques ne suffisent pas à réparer en profondeur une dette qui déstabilise les cycles veille-sommeil et dérègle les fonctions hormonales, immunitaires et cognitives.

Une atteinte directe à la lucidité et au discernement

Les conséquences ne sont pas seulement physiologiques. Elles impactent directement les capacités de pilotage, de décision et d’intuition. Une dette de sommeil prolongée altère le jugement, réduit la flexibilité mentale, augmente la réactivité émotionnelle et diminue la tolérance au stress. L’entrepreneur fatigué ne s’en rend pas toujours compte, car l’esprit s’adapte, compense, maintient un niveau minimal de fonctionnement apparent. Mais les subtilités s’érodent : on devient plus impulsif, moins stratège, plus vulnérable aux biais cognitifs. Dans un environnement complexe, où la qualité de la présence mentale est un actif clef, ce déficit invisible peut avoir des conséquences majeures.

Le corps ne triche pas

Le corps, de son côté, réagit par des signaux multiples : prise de poids, inflammation chronique, fragilité immunitaire, troubles digestifs, tensions musculaires, baisse de libido. Ces manifestations sont rarement reliées spontanément à un manque de sommeil et sont souvent attribuées au stress ou au vieillissement. Or, un sommeil insuffisant régulier agit comme un facteur aggravant silencieux, qui amplifie les effets de tous les autres stress biologiques. Il ne s’agit pas simplement de se reposer, mais de permettre au corps d’activer ses processus de réparation, d’élimination des déchets neuronaux, de régulation hormonale et de consolidation mémorielle.

Dormir plus ne suffit pas

Il est illusoire de penser que l’on peut « rembourser » une dette de sommeil par quelques grasses matinées ponctuelles. Si certaines fonctions peuvent être temporairementrestaurées, d’autres, plus profondes, nécessitent une régularité et une hygiène de sommeil constante. Les neurosciences l’ont montré : ce n’est pas tant la durée ponctuelle d’une nuit qui compte, mais la cohérence globale des rythmes veille-sommeil, la stabilité de l’endormissement et la qualité des cycles de sommeil profond. Autrement dit, mieux vaut dormir 7 heures chaque nuit de manière régulière que 5 heures en semaine et 10 heures le week-end.

Une ressource stratégique à restaurer

Pour les profils à haute responsabilité, cette réalité impose un changement de perspective. Il ne s’agit pas d’ajouter une contrainte supplémentaire à un emploi du temps déjà dense, mais de reconnaître que le sommeil n’est pas un temps perdu, mais un investissement direct dans la clarté d’esprit, la résistance au stress et la longévité fonctionnelle. Intégrer la question du sommeil dans une stratégie de performance globale, c’est accepter que l’énergie cognitive soit une ressource périssable, qui demande à être régulièrement restaurée.

Réhabiliter le sommeil dans la culture entrepreneuriale

Il est temps d’en finir avec les discours héroïques de ceux qui dorment peu. Car dans l’économie actuelle, la véritable compétitivité repose de moins en moins sur la force de travail brute, et de plus en plus sur la qualité de la présence, de la vision, de la concentration. Ces facultés ne sont pas infinies. Elles se cultivent, se protègent, et se restaurent. Le sommeil n’est pas une option de confort, c’est une base biologique de la performance durable. En faire une priorité, ce n’est pas céder à une mode bien-être, c’est adopter une posture de pilotage exigeante et lucide, au service de soi, de ses équipes, et de son entreprise.
POSITIVE PERFORMANCES : optimisme, mindset et santé mentale pour un meilleur leadership
Comment développer un leadership inspirant tout en préservant la santé mentale des dirigeants et managers ? C’est le défi que relève POSITIVE PERFORMANCES, un consortium d’experts engagés auprès des managers et dirigeants. Grâce à une approche fondée sur les sciences cognitives, émotionnelles et sociales, cette approche unique aide les leaders à renforcer leur optimisme, leur équilibre et leur efficacité. Krumma Jonsdottir, fondatrice de POSITIVE PERFORMANCES, nous partage les leviers concrets qu’elle a conçue pour conjuguer performance durable et bien-être en entreprise, en transformant en profondeur la posture des leaders.
Burn-out : Comment le prévenir quand on dirige une entreprise ou une équipe
Diriger, c’est porter. Porter une vision, des responsabilités, des hommes et des femmes, parfois un marché entier. Ce poids, bien qu’accepté et souvent choisi, n’en est pas moins réel. Et il arrive un moment où l’énergie s’effrite, où les signaux d’alerte se multiplient, mais restent ignorés au nom de la mission. Le burn-out ne prévient pas toujours. Il s’installe par paliers, dans les silences prolongés, les nuits courtes, les tensions sourdes. Chez les dirigeants, il est souvent masqué par le devoir, la pudeur, ou la peur de faillir. Pourtant, il est possible de l’anticiper, de le prévenir, en prenant la pleine mesure de ce qu’il révèle : une dissociation entre la charge assumée et les ressources internes. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Comprendre la nature du burn-out

Le burn-out n’est pas une simple fatigue. Il est une forme d’effondrement adaptatif du système, un arrêt brutal ou insidieux du corps et de l’esprit, incapables de faire face à une charge devenue chronique. Chez le dirigeant, il peut surgir après une période d’hyper-engagement, de stimulation constante, de prises de décisions rapides et permanentes. L’équation est simple : plus l’intensité est grande, plus les temps de récupération doivent être à la hauteur. Mais ces temps sont souvent rognés, perçus comme des pertes de productivité, voire comme des signes de faiblesse.

Le cerveau en surrégime

Il faut d’abord comprendre que le cerveau dirigeant fonctionne en mode haute-fréquence. Sollicité par des décisions stratégiques, des responsabilités financières, humaines et émotionnelles, il opère dans un environnement où l’incertitude est constante. Cette hyper-stimulation favorise la sécrétion chronique de cortisol, l’hormone du stress, qui en excès altère les fonctions immunitaires, le sommeil, la concentration, et même la mémoire. Progressivement, le système nerveux perd sa flexibilité, et l’équilibre entre activation et récupération se rompt. Le dirigeant continue d’avancer, mais avec un moteur interne en surrégime.

Les signaux faibles de burn-out à ne pas ignorer

Ce déséquilibre se manifeste souvent par des signaux faibles, que l’on banalise. Une fatigue persistante non soulagée par le repos, une perte d’envie, une irritabilité croissante, des troubles du sommeil, des douleurs physiques récurrentes ou encore une perte de sens. Autant de messages que le corps envoie et que l’esprit dirigeant, habitué à maîtriser, à surmonter, rejette ou minimise. Or, prévenir le burn-out, c’est avant tout reconnaître ces messages comme pertinents et non comme des défaillances.

Repenser la performance

Il s’agit ensuite d’interroger le rapport personnel à la performance. Car le dirigeant est souvent celui qui donne le tempo, qui impulse la cadence. Mais entre exigence et surmenage, la frontière est mince. Si la réussite repose sur l’engagement, elle ne peut exister durablement sans l’énergie vitale qui la soutient. Préserver cette énergie suppose d’intégrer, dans l’agenda, des temps de déconnexion réguliers, des espaces non-négociables pour le sommeil, l’activité physique, la nutrition et la respiration. Il ne s’agit pas de tout faire parfaitement, mais de penser sa performance comme un équilibre dynamique entre tension et récupération.

Ralentir pour mieux diriger

Au niveau symbolique, cela implique souvent de revoir les croyances. Beaucoup de dirigeants associent la disponibilité permanente à l’efficacité, l’abnégation à la valeur, l’intensité à la réussite. Or, c’est en se rendant indisponible à certains moments que l’on devient pleinement présent aux instants clés. C’est en se retirant parfois de l’action qu’on retrouve la clarté nécessaire pour la stratégie. Ralentir, c’est aussi diriger. Faire une pause, ce n’est pas s’arrêter, c’est recharger les conditions de la lucidité.

Ne pas rester seul face à la charge

La prévention passe aussi par l’environnement. L’isolement du dirigeant est un facteur aggravant du burn-out. Il est essentiel de pouvoir partager les tensions, confronter les idées, faire circuler les émotions. S’entourer de personnes de confiance, échanger avec des pairs, ou être accompagné par un coach ou un professionnel de santé permet de remettre du lien là où la charge enferme. Il ne s’agit pas de se plaindre, mais de mettre en mots ce qui, sinon, agit en silence.

Piloter sa santé comme son entreprise

Enfin, prévenir le burn-out, c’est choisir de piloter aussi sa santé. De la même manière que l’on suit des KPIs pour son entreprise, il est possible de suivre des indicateurs de vitalité : qualité du sommeil, niveau d’énergie, capacité à récupérer, stabilité émotionnelle. C’est en objectivant ces données qu’on peut anticiper les dérives, ajuster les charges, et maintenir le cap sans s’épuiser.

Durer, une nouvelle forme de leadership

Prévenir le burn-out quand on dirige, ce n’est pas renoncer à l’ambition, c’est apprendre à durer. C’est transformer l’exigence en intelligence de soi. C’est reconnaître que la vraie force n’est pas dans le surpassement constant, mais dans la capacité à se réguler, à s’écouter, à s’adapter. Dans un monde où les repères bougent vite, la seule vraie ressource renouvelable du dirigeant, c’est lui-même.

Le Laboratoire COTRAL, basé en Normandie et présent dans 7 pays, développe, commercialise et exporte des produits sur mesure pour les métiers exposés aux nuisances sonores. Les process de fabrication COTRAL associent les technologies numériques les plus avancées pour toujours offrir aux utilisateurs les meilleurs niveaux de confort, de communication, d’hygiène et d’économie.

Laurent Capillari, président du laboratoire COTRAL, nous parle des technologies et de l’innovation qui se cachent derrière ses bouchons antibruit.

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