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MEDEF

L’Université du numérique 2019 du Medef, en partenariat avec France digitale, aura lieu pour la première fois à la Station F, le plus grand incubateur de start-up au monde. Un rendez-vous à ne pas manquer le 20 juin pour participer à cette journée de pitchs et d’échanges destinée à encourager l’innovation croisée entre PME, ETI et start-up.

Université du numérique 2019 : «Se transformer : mode d’emploi»

Beaucoup d’entreprises françaises n’ont pas encore digitalisé leurs process (de production, de commercialisation, d’approvisionnement …) et peinent à opérer leur transformation digitale. La principale raison réside dans un manque d’information sur l’accompagnement de la démarche et l’identification des acteurs à solliciter pour y parvenir (qui fait quoi, à qui je m’adresse ?).

L’objectif de l’université numérique de Medef 2019 est d’apporter aux PME et ETI des solutions concrètes pour permettre leur transformation numérique en misant sur la complémentarité des expertises. La collaboration entre PME-ETI et start-up n’est encore assez répandue, alors que cela peut constituer des équipes gagnantes ! Cette édition sera l’occasion de se rencontrer de s’informer et d’échanger sur les solutions qui peuvent répondre aux problématiques des entreprises.

Au programme :

Des pitchs, autour de 7 thématiques transverses, pour présenter des solutions concrètes et applicables :

  • Transformer son business model
  • Digitalisation de l’offre et relation partenaires
  • Digitalisation de la relation clients / fournisseurs
  • Organisation interne
  • Transactions et traçabilité
  • Formation et compétences
  • Cybersécurité et protection des données

Des ateliers « mode d’emploi » pour cerner les enjeux et comprendre comment transformer son entreprise : comment recruter à l’heure du numérique ? de quelles compétences a t-on besoin pour une transformation réussie ? comment penser sa cybersécurité ?

  • Une séquence consacrée aux premiers enseignements du baromètre de la digitalisation des entreprises françaises que le BCG développe avec le MEDEF.
  • Une table-ronde présentant les dispositifs d’accompagnement dont peuvent disposer les entreprises traditionnelles qui souhaitent se transformer.
  • Un espace BtoB et une application de matchmaking by France Digitale, pour rencontrer de nouveaux partenaires.
  • La remise des Prix MEDEF – Siparex de la transformation numérique, mis en place pour valoriser les bonnes pratiques de coopération entre start-up et PME/ETI dans leur transformation numérique.


Les intervenants :

  • Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF
  • Cédric O, secrétaire d’Etat en charge du numérique
  • Frédéric Mazzella, coprésident de France Digitale
  • Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la Fédération bancaire française
  • Vanessa Lyon, directrice associée au BCG, responsable du business development et du digital en France
  • Christian Poyau, président du comité Transformation numérique du MEDEF
  • Laurent Fiard, PDG de Visiativ
  • Laurence Devillers, professeur en Intelligence Artificielle au LIMSI-CNRS

La dernière édition du guide « Chefs d’entreprise, osez la commande publique » est désormais disponible. Cette version nous présente, entre autre, les dernières évolutions réglementaires.

Par Franck Boccara

Selon l’Observatoire économique de la commande publique, le montant total de la commande publique représente chaque année 75 milliards d’euro mais force est de constater que cette somme énorme ne profite malheureusement que trop peu aux PME.
Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, estime que cette manne « devrait irriguer les territoires et profiter aux petites moyennes entreprises » et précise que « la part des PME dans la commande publique a chuté en trois ans, passant de 33 % à 29,4% des montants globaux ».

La principale raison de ce constat est très simple : les PME souffrent d’une méconnaissance des marchés publics. C’est précisément sous cet angle que le guide « Chefs d’entreprise, osez la commande publique » va éclairer les dirigeants de PME à travers sa nouvelle version.
Ce livret clair et précis d’environ 30 pages a été réalisé en concertation avec la CPME et le Medef. Il répond à des problématiques concrètes que peuvent rencontrer les PME qui souhaitent s’intéresser davantage à ces marchés :
où se renseigner sur les marchés publics, comprendre les documents d’un marché public, comment candidater etc…
Pierre Pelouzet nous explique que « souvent, le dirigeant a du mal à comprendre ces marchés. Il y a donc beaucoup de termes à démystifier pour qu’il ait moins peur. De plus, plusieurs nouvelles mesures ont été récemment décidées pour aider les dirigeants de PME à aller vers la commande publique, mais elles restent méconnues » .

Le nouveau CCP (Code de la Commande Publique) qui est entré en vigueur le 1er avril 2019 apporte, parmis ses 1747 articles, quelques avantages réglementaires souvent décisifs pour les PME comme, par exemple, le fait que chaque donneur d’ordre public devra verser une avance de 20 %, au lieu des 5 % instaurés depuis longtemps. Bien sur, toutes ces incitations à l’implication des PME dans ces marchés ne seront réellement efficaces que lorsque celles-ci auront dépassé les obstacles et freins qui résident parfois dans leurs habitudes et leur culture d’entreprise.

Pour consulter et télécharger le guide « Chefs d’entreprise, osez la commande publique » CLIQUEZ ICI

Patronat et entreprises n’ont pas tardé à se mobiliser pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Quelques heures après l’incendie, les fleurons de l’économie française ont déjà relevé le défi et réuni plusieurs centaines de millions d’euros pour la reconstruction de l’édifice.

Par Franck Boccara

Le Medef et CPME ont exhorté, ce mardi 16 avril, les entreprises françaises à participer à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, partiellement détruite la veille par ce terrible incendie, grâce à leurs dons et leurs savoir-faire. « Si l’édifice est sauvé, la réparation des dégâts demandera des années de travaux et des moyens considérables. Le Medef appelle les entrepreneurs à se mobiliser pour contribuer à la reconstruction d’un des joyaux du patrimoine mondial à travers la collecte nationale de dons lancée par la Fondation du patrimoine », écrit le syndicat dans un communiqué.

« Le formidable élan de solidarité devra se traduire d’une part par la recherche de moyens financiers et d’autre part par la mobilisation de tous les talents présents dans de très nombreux corps de métiers » déclare la CPME.

L’AFEP (Association Française des Entreprises Privées) a, de son côté, appelé toutes ses 110 entreprises adhérentes à contribuer, en plus des initiatives de chacune d’entre elles, à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, à hauteur d’une année de cotisation à l’association.

Les entreprises au rendez-vous

La famille Pinault, via sa société d’investissement Artemis, va contribuer à la reconstruction de la cathédrale à hauteur de 100 millions d’euros. « J’ai vu ma fille de 17 ans pleurer. Cela nous a pris aux tripes. C’est un défi incroyable, et dans les temps qui courent un geste symbolique. On sera beaucoup à participer, chacun en fonction de ses capacités » a déclaré le président François-Henri Pinault sur Europe 1 mardi matin.

L’Oréal, et la famille héritière Bettencourt Meyers, se sont engagé sur un don de 200 millions d’euros pour la cathédrale, dont 100 millions d’euros par la fondation Bettencourt Schueller.

Le groupe LVMH et la famille Arnault ont aussi annoncé ce mardi qu’ils contribueraient à la reconstruction de Notre-Dame de Paris à hauteur de 200 millions d’euros en écrivant dans un communiqué « La famille Arnault et le groupe LVMH, solidaires de cette tragédie nationale, s’associent à la reconstruction de cette extraordinaire cathédrale, symbole de la France, de son patrimoine et de son unité »

Total, par la voix de son PDG Patrick Pouyanné, s’engage pour sa part à une contribution de 100 millions d’euros pour la reconstruction de la cathédrale.

Le groupe Bouygues va faire un don de 10 millions d’euros et ses dirigeants Martin et Olivier Bouygues ont annoncé que le géant du batiment va s’engager dans un mécénat de compétences en prenant part aux rénovations de l’édifice.

La famille Decaux se dit, dans un communiqué, prète à poser 20 millions d’euros via JCDecaux Holding, pour participer à la restauration du monument.

Marc Ladreit de Lacharrière, homme d’affaires milliardaire à la tête de la société d’investissement Fimalac, a également déclaré vouloir s’associer à «l’effort national de reconstruction» par un don de 10 millions d’euros «pour la restauration de la flèche, symbole de la cathédrale».

Les banques ont aussi répondu présentes à l’appel : Le Crédit Agricole Île-de-France annonce 5 millions d’euros, la Société générale et BPCE donneront chacune 10 millions et le Crédit Mutuel ainsi que BNP Paribas ont également fait des promesses de dons sans préciser le montant.

CapGemini, le géant informatique tricolore s’est dit «solidaire de l’effort national» et a annoncé une participation d’un million d’euros pour contribuer à la reconstruction de Notre-Dame.
Michelin, Vinci, et Air Liquide ont également déclaré leur volonté de participer à l’effort de financement, mais sans indiquer pour l’instant le montant tout comme le groupe immobilier Duval.

Les réseaux de PME, ETI et grands comptes pourront dorénavant mettre en place leur propre CFA (Centre de Formation des Apprentis) afin de former aux métiers en tension grâce à la loi Avenir professionnel.

Par Franck Boccara

Dorénavant, il ne sera plus obligatoire de demander aux régions l’autorisation de créer son centre de formation d’entreprise. De ce fait, les projets de CFA menés par les entreprises ne cessent d’augmenter en France où le nombre d’apprentis a bondi de 7,7 % l’année dernière. C’est la solution que le gouvernement a trouvé afin de mieux adapter la formation aux besoins des PME, ETI et grands groupes. De plus, chaque centre sera noté directement par ses élèves et aura la possibilité de percevoir une somme forfaitaire qu’on appelle le « coût-contrat » selon le nombre de recrues.

Nombreux sont les acteurs qui ont profité de cette libéralisation du secteur initiée par la réforme de la formation menée par le gouvernement à travers la loi Avenir professionnel, à l’image de la Sodexo qui, en partenariat avec Accor, Korian et Adecco va ouvrir un centre de formation pouvant accueillir jusqu’à 1 000 apprentis cuisiniers et commis de cuisine d’ici début 2020. De son côté, l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), principale branche du Medef, finance des centres de formation pour chauffagistes et chaudronniers.

Safran, Arc international ou encore le groupe Nicollin ont, sans tarder, annoncé leur intention de fonder leur propres CFA. Schneider Electric, pour sa part, mise sur le développement de son école déjà existante.

« De nombreux freins administratifs et financiers qui existaient ont disparu, c’est un changement culturel » s’est félicité la ministre du Travail Muriel Pénicaud, qui enchaine les déplacements pour promouvoir ce nouveau dispositif en ajoutant que « une dizaine d’entreprises se sont déjà annoncées officiellement pour une ouverture en 2019 et 2020 ».

« Nous allons nous adresser à la fois aux jeunes, à nos salariés mais aussi aux adultes éloignés de l’emploi » explique François Rebeix, DRH France de Sodexo qui voit dans cette école la possibilité de recruter plus rapidement sur les 4000 sites de restauration que le groupe gère en France en déplorant qu' »il arrive parfois que nous mettions trois mois à recruter un cuisinier là où nous avons parfois besoin de bras du jour au lendemain ».

Philippe Darmayan, président de l’UIMM qui ambitionne plus de 130 projets de CFA, précise leur « objectif est de doubler le nombre d’apprentis » en ajoutant que « Aujourd’hui, certaines petites entreprises abandonnent leur projet de recrutement, faute de candidats. Il faut renverser cette tendance ».

La CPME a annoncé qu’elle revenait sur sa décision de claquer la porte et qu’elle participera à nouveau aux négociations sur l’assurance chômage. Elle emboite ainsi le pas au Medef, qui lui aussi a choisi de renouer le dialogue. Voici les raisons de ce retour commun à la table des négociations.

Par Serge de Cluny

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) annonçait le dimanche 3 février son retour à la table des négociations sur l’assurance chômage, que le Medef avait quittee quelques jours plus tôt en signe de protestation contre des déclarations d’Emmanuel Macron au sujet du « bonus-malus » sur les contrats courts. 

La CPME a rapidement expliqué les raisons ce retour dans un communiqué précisant que le Premier ministre Édouard Philippe a affirmé « sa confiance dans les partenaires sociaux pour trouver des solutions sur les règles de l’assurance chômage », et d’ajouter qu’elle était « soucieuse de parvenir à réformer » ce dispositif et ainsi « décidé de reprendre place à la table des négociations ».

La CPME a par ailleurs apprécié les déclarations du premier ministre Édouard Philippe, qui a rappelé aux députés lors des questions au gouvernement, que « la lettre de cadrage » envoyée par le gouvernement aux organisations syndicales et patronales avant la réouverture de ces négociations demeurait « valable ». « Or, celle-ci ne mentionne pas de bonus-malus », a expliqué la CPME. Pour la confédération, « au-delà des seuls enjeux d’équilibre financier, il nous appartient collectivement de rendre le dispositif d’assurance chômage plus incitatif à la reprise d’un emploi tout en accompagnant mieux les demandeurs d’emploi ».

« Parfaitement consciente d’une part des abus de certaines entreprises et d’autre part des difficultés que peuvent poser aux personnes concernées la succession multiple de contrats de courte durée », la CPME s’est engagée à faire « prochainement des propositions alternatives au bonus-malus ».

Des négociations suspendues collectivement quelques jours plus tôt. 

Les organisations patronales avaient suspendu lundi leur participation à cette négociation sur l’assurance chômage, pour montrer leur mécontentement face à la « détermination » du président de la république à mettre en place le « bonus-malus » sur les contrats courts réclamé par les syndicats pour lutter contre la précarité.

Devant la difficulté des négociations, les organisations syndicales et patronales se sont données jusqu’à fin février pour parvenir à un accord. Faute de compromis, le dossier doit alors revenir au gouvernement, qui aura la responsabilité de la réforme.

Le salon des entrepreneurs 2019 se tiendra les 6 et 7 février prochain pour sa 26e édition ! Vous avez un projet innovant et souhaitez financer votre développement, vous êtes futur dirigeant ou repreneur ou vous cherchez une idée ? Ne manquez pas le plus grand rassemblement d’entrepreneurs d’Europe !

Venir au Salon des Entrepreneurs, c’est s’inspirer de l’expérience de grandes réussites, développer son réseau, se donner les moyens et chercher l’opportunité qui permettra de faire aboutir ses projets d’entreprise.

AU PROGRAMME

  • 2 000 experts mobilisés pour vous apporter des conseils sur mesure,
  • 400 partenaires et exposants parmis lesquels Bpifrance, CCI, Business France et le Medef
  • 200 conférences et ateliers pour vous former gratuitement,

LES TEMPS FORTS

  • Le débat d’ouverture : « Let’s do it ! Idées et tendances pour créer et se développer en 2019 » en présence de Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance
  • International : « French Touch : secrets et bonnes pratiques pour vendre et cartonner à l’étranger »
  • Financement :  « Panorama des solutions pour financer votre projet et vous développer »
  • Plénière de clôture : « Jeunes & entrepreneurs, ils osent tout ! »

Voir le Programme complet 

INFORMATIONS

  • Dates : 6 & 7 février 2019
  • Horaires : mercredi de 9h à 19h et jeudi de 9h à 18h30
  • Lieu : Palais des Congrès de Paris – Porte Maillot

INSCRIVEZ-VOUS !

Les 30.000 entreprises francaises qui exportent vers le royaume-Uni doivent se préparer sérieusement à l’option d’un Brexit sans accord. C’est le sens du message qui a été clairement lancé par le Medef à ses adhérents suite au vote du Parlement anglais le 15 janvier rejetant le compromis négocié par Theresa May.

Par Serge de Cluny

Le Medef ne mâche pas ses mots pour qualifier cette éventualité en conseillant aux entreprises françaises de se préparer au « pire scénario », autrement dit un Brexit « no deal » (sans accord) de la part du Royaume-Uni , suite au rejet du compromis négocié par Theresa May avec Bruxelles par la Chambre des communes britannique.

« Ce résultat rend aujourd’hui malheureusement possible une sortie du Royaume-Uni sans accord le 29 mars prochain », écrit la première organisation patronale française et espérant tout de même qu’une solution négociée voit le jour. « En tout état de cause, le Medef appelle toutes les entreprises à se préparer au pire scénario, c’est-à-dire un non-accord, et à ses conséquences pour leur activité », ajoute le Medef dans un communiqué.

Celui-ci rapelle également, à juste titre, qu’en cas de Brexit « no deal », les personnes, les biens, les services et les capitaux ne pourraient plus circuler librement entre l’Europe et le Royaume-Uni.

Le Medef fournit par ailleurs de chiffres qui illustrent l’ampleur des relations économiques entre les deux pays : il y auraient 300.000 Français expatriés outre-Manche et 150.000 Britanniques qui sont installés en France, où environ dix millions de leurs compatriotes viennent chaque année. Concernant les entreprises françaises (principalement des PME et ETI), elles sont au nombre de 30.000 à exporter au Royaume-Uni et plus de 3.000 à y être installées.

Côté gouvernement, le premier ministre Édouard Philippe a réuni ce jeudi matin «les principaux ministres concernés pour faire le point sur les préparatifs et les accélérer», a déclaré la présidence de la République. Une vingtaine de ministres se sont retrouvé à Matignon, dont ceux notamment de l’Économie, des Comptes publics, des Affaires étrangères, de la Justice ou de l’Éducation. «La France se prépare et sera prête à une absence d’accord» du Royaume-Uni sur le Brexit, a assuré de son côté Nathalie Loiseau, ministre chargée des affaires européennes.

Le gouvernement a, par ailleurs, créé un site d’information «Brexit en pratique», pour solutionner les éventuels problèmes logistiques et commerciaux. Agnès Pannier-Runacher, la Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances déclarait jeudi matin sur BFM, «les grandes entreprises et le secteur financier sont prêts. En revanche beaucoup de PME ne sont pas encore prêtes, et doivent étudier leurs approvisionnements, et prendre en compte un ralentissement de la circulation des capitaux, des personnes, des services et des produits».

L’Université d’été du Medef célébrait, les 28 et 29 aout derniers, ses 20 ans. En effet, qui aurait pensé que l’événement initié en 1998 pour rassembler dans un cadre détendu quelques centaines de patrons par Denis Kessler, alors numéro 2 de Ernest-Antoine Seilliere qui dirigeait le Medef à l’époque, connaitrait une telle vitalité. Et pourtant, il justifie son existence chaque fois davantage et cette année, l’événement a été couronné par la présence du premier ministre Edouard Philippe autour du thème: dans « 20 ans »: quelle France ? Quelle planète ? Quelle société ? Quelles croyances ? Par Serge de Cluny L’université d’été du Medef est le rendez-vous économique de la rentrée et il s’est déroulé sous de bons auspices car les patrons français ont le moral, les indicateurs sur les investisseurs étrangers sont à la hausse, la France est de retour sur la scène internationale d’après les déclaration de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, qui précise dans le foulée que ce retour reste à confirmer vu l’ampleur du défi à relever. Le gouvernement en phase avec les entreprises C’est le message clair qu’est venu faire passer Edouard Philippe à l’université d’été du Medef. Pour sa première prestation devant ce parterre, le premier ministre, est venu rassurer en se faisant le VRP de la politique économique que son gouvernement mène depuis un an, en égrenant les mesures probusiness adoptées par son équipe ministérielle. Il faut dire qu’Edouard Philippe était attendu sur les mesures budgétaires de ces derniers jours qui ont un peu embrouillé la communication du gouvernement. Il déclarait, en effet, le 26 août dans une interview au « Journal du dimanche », que son gouvernement ne recourerait pas à une « mesure brutale de transfert vers les entreprises » débattue cet été, celle du financement des arrêts maladie de courte durée. Cette précision a permis de rassurer les chefs d’entreprise pour qui un tel dispositif représentait un « énorme chiffon rouge ». Edouard Philippe a aussi défendu les choix budgétaires annoncés par M. Le Maire, confirmant qu’il ne s’agit pas d’ »une forme de zigzag » : « Nous mettons en œuvre les choses sérieusement, au regard de la croissance dont nous disposons »explique le premier ministre, qui devait effectuer une série de rencontres à partir du 29 aout avec les organisations syndicales et patronales concernant l’agenda social à venir. Il a par ailleurs indiqué les deux thématiques qu’il souhaitait y aborder : l’assurance-chômage, afin de « faire en sorte qu’il soit toujours plus intéressant de revenir vers le travail, toujours et de façon systématique » ainsi que la santé au travail, avec l’épineuse question du financement des arrêts maladie. Le premier ministre fera mention de « l’extravagance d’un pays » dans lequel le taux de chômage est passé de 9,6 % à 9,1 % en un an et où, partout, les entreprises ont du mal à recruter. « L’apprentissage doit être une voie royale d’accès à l’emploi, c’est un défi collectif », martèle-t-il. Le Medef satisfait mais prudent Geoffroy Roux de Bézieux, le nouveau président du Medef n’a pas manqué de reconnaitre la volonté du gouvernement de redonner de la confiance aux entrepreneurs à travers les différentes réformes engagées comme celle du code du travail, du projet de loi avenir professionnel ou encore de la suppression d’une « anomalie française, la surtaxation du capital ». Le nouveau patron des patrons a su saisir l’occasion pour imprimer sa marque en appelant les membres du Medef, lors de cette université d’été du Medef,  « à se saisir de ces réformes pour les utiliser à plein » et à « être capable de renvoyer la balle sur la fiscalité du capital et d’investir dans les entreprises ». Geoffroy Roux de Bézieux a assuré au premier ministre en s’adressant directement à lui : « Nous prendrons notre part au redressement du pays quand les outils nous seront donnés ». Il a également profiter du moment pour souligner, sous les applaudissements, « le très mauvais signal » envoyé et de déclarer « Certes, nous ne sommes pas revenus aux temps que nous avons connus du zig et du zag mais la stabilité, c’est en soi une politique fiscale probusiness ». Il n’hésitera pas non plus à se référence aux propos d’un autre premier ministre, Manuel Valls en disant: « Monsieur le premier ministre, nous préférons les preuves d’amour aux déclarations d’amour. » Les deux hommes ont évoqué l’idéal européen qu’ils partagent et qui est critiqué tous azimut. « Le rêve européen s’est évanoui dans les sables du repli » ,déclare le président du Medef qui souhaiterait une Europe plus sociale : « Ce modèle, ce n’est ni l’État-providence à bout de souffle ni une jungle sans foi ni loi. » Et ce afin de batir dans le cadre d’un agenda économique et social auquel il verait bien une association avec « au moins les syndicats réformistes ».
L’Université d’été du Medef célébrait, les 28 et 29 aout derniers, ses 20 ans. En effet, qui aurait pensé que l’événement initié en 1998 pour rassembler dans un cadre détendu quelques centaines de patrons par Denis Kessler, alors numéro 2 de Ernest-Antoine Seilliere qui dirigeait le Medef à l’époque, connaitrait une telle vitalité. Et pourtant, il justifie son existence chaque fois davantage et cette année, l’événement a été couronné par la présence du premier ministre Edouard Philippe autour du thème: dans « 20 ans »: quelle France ? Quelle planète ? Quelle société ? Quelles croyances ? Par Serge de Cluny L’université d’été du Medef est le rendez-vous économique de la rentrée et il s’est déroulé sous de bons auspices car les patrons français ont le moral, les indicateurs sur les investisseurs étrangers sont à la hausse, la France est de retour sur la scène internationale d’après les déclaration de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, qui précise dans le foulée que ce retour reste à confirmer vu l’ampleur du défi à relever. Le gouvernement en phase avec les entreprises C’est le message clair qu’est venu faire passer Edouard Philippe à l’université d’été du Medef. Pour sa première prestation devant ce parterre, le premier ministre, est venu rassurer en se faisant le VRP de la politique économique que son gouvernement mène depuis un an, en égrenant les mesures probusiness adoptées par son équipe ministérielle. Il faut dire qu’Edouard Philippe était attendu sur les mesures budgétaires de ces derniers jours qui ont un peu embrouillé la communication du gouvernement. Il déclarait, en effet, le 26 août dans une interview au « Journal du dimanche », que son gouvernement ne recourerait pas à une « mesure brutale de transfert vers les entreprises » débattue cet été, celle du financement des arrêts maladie de courte durée. Cette précision a permis de rassurer les chefs d’entreprise pour qui un tel dispositif représentait un « énorme chiffon rouge ». Edouard Philippe a aussi défendu les choix budgétaires annoncés par M. Le Maire, confirmant qu’il ne s’agit pas d’ »une forme de zigzag » : « Nous mettons en œuvre les choses sérieusement, au regard de la croissance dont nous disposons »explique le premier ministre, qui devait effectuer une série de rencontres à partir du 29 aout avec les organisations syndicales et patronales concernant l’agenda social à venir. Il a par ailleurs indiqué les deux thématiques qu’il souhaitait y aborder : l’assurance-chômage, afin de « faire en sorte qu’il soit toujours plus intéressant de revenir vers le travail, toujours et de façon systématique » ainsi que la santé au travail, avec l’épineuse question du financement des arrêts maladie. Le premier ministre fera mention de « l’extravagance d’un pays » dans lequel le taux de chômage est passé de 9,6 % à 9,1 % en un an et où, partout, les entreprises ont du mal à recruter. « L’apprentissage doit être une voie royale d’accès à l’emploi, c’est un défi collectif », martèle-t-il. Le Medef satisfait mais prudent Geoffroy Roux de Bézieux, le nouveau président du Medef n’a pas manqué de reconnaitre la volonté du gouvernement de redonner de la confiance aux entrepreneurs à travers les différentes réformes engagées comme celle du code du travail, du projet de loi avenir professionnel ou encore de la suppression d’une « anomalie française, la surtaxation du capital ». Le nouveau patron des patrons a su saisir l’occasion pour imprimer sa marque en appelant les membres du Medef, lors de cette université d’été du Medef,  « à se saisir de ces réformes pour les utiliser à plein » et à « être capable de renvoyer la balle sur la fiscalité du capital et d’investir dans les entreprises ». Geoffroy Roux de Bézieux a assuré au premier ministre en s’adressant directement à lui : « Nous prendrons notre part au redressement du pays quand les outils nous seront donnés ». Il a également profiter du moment pour souligner, sous les applaudissements, « le très mauvais signal » envoyé et de déclarer « Certes, nous ne sommes pas revenus aux temps que nous avons connus du zig et du zag mais la stabilité, c’est en soi une politique fiscale probusiness ». Il n’hésitera pas non plus à se référence aux propos d’un autre premier ministre, Manuel Valls en disant: « Monsieur le premier ministre, nous préférons les preuves d’amour aux déclarations d’amour. » Les deux hommes ont évoqué l’idéal européen qu’ils partagent et qui est critiqué tous azimut. « Le rêve européen s’est évanoui dans les sables du repli » ,déclare le président du Medef qui souhaiterait une Europe plus sociale : « Ce modèle, ce n’est ni l’État-providence à bout de souffle ni une jungle sans foi ni loi. » Et ce afin de batir dans le cadre d’un agenda économique et social auquel il verait bien une association avec « au moins les syndicats réformistes ».
Geoffroy Roux de Bézieux a été élu président du Medef en battant Alexandre Saubot avec 55.8% des voix. Le nouveau patron des patrons pour les cinq prochaines années a une vision précise des différents chantiers qui l’attendent. Par Franck Boccara Diplômé de l’Essec, ex-commando marine, patron du fonds d’investissement Notus Technologies et passionné de sport, l’homme est bien décidé à rassembler : « Le MEDEF que je veux bâtir avec vous, ce n’est pas celui des oppositions, des divisions factices. Car vous savez bien que derrière la pluralité des candidatures qui se sont exprimées, nous sommes évidemment tous d’accord sur l’essentiel. Nous travaillons tous pour un même but : garantir la prospérité de nos entreprises et s’assurer que le développement de celles-ci profite à la société française tout entière dans un monde en totale mutation« . déclare-t-il lors de son discous d’investiture. Bien qu’ayant été le profil le moins traditionnel de l’élection, Geoffroy Roux de Bézieux représente un patronat moderne et audacieux, capable selon lui de renouveler l’organisation. Il avait d’ailleurs précisé, lors de son discours, juste avant son élection, qu’il fallait transformer le Medef pour aider à transformer le pays. Photo Eric Piermont / AFP Cet entrepreneur, multi-récidiviste, qui a ti sa fortune dans les télécoms est donc naturellement conscient des défis de demain.. Il a beaucoup parlé, dans son discours, de la révolution numérique ainsi que du rôle des robots et de l’intelligence artificielle dans la transformation de l’entreprise et du monde du travail. Il occupait d’ailleurs,depuis 2013, les fonctions de vice-président de l’organisation chargé du pôle économie, et en particulier de la fiscalité et du numérique. « Nous sommes à un moment où il faut de nouveau réinventer le Medef pour le mettre en phase avec ce monde qui change », a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux après son élection. Il a également parlé des chantiers auxquels il comptait s’attaquer comme le combat pour la compétitivité des entreprises, l’accroissement des efforts sur la formation des salariés et la transformation du paritarisme pour obtenir une véritable autonomie de décision et de gestion. Le nouveau président a également réclamé » de l’Etat un changement de méthode. « Pas de négociation-alibi où l’ombre tutélaire de l’Etat plane au-dessus des partenaires sociaux », dit-il en référence aux négociations sur la réforme de la formation professionnelle et de l’assurance chômage, où l’Etat s’est affranchi de l’accord négocié entre partenaires sociaux. « [Les Français] veulent un état protecteur et régalien qui assure la justice, l’éducation et la sécurité de tous. Mais ils ont compris que c’est nous, les entrepreneurs, qui allons construire l’avenir avec eux ». Bonne chance à vous Geoffroy !!  
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