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International

Le Plan de Relance Export répond précisement aux enjeux pratiques des PME et ETI exportatrices désireuses de renforcer leur force de frappe à l’international mais aussi à celles qui cherchent à se lancer à L’export. L’ouverture aux marchés internationaux peut justement représenter une opportunité et un levier de croissance dans une période où nos business models sont souvent en pleine transformation.  

Le Plan de Relance Export a été pensé pour répondre à 5 axes fondamentaux qui permettront aux PME et ETI de calibrer et de structurer leur projet export de façon stratégique et précise. Les 13 mesures du Plan de Relance Export sont des leviers simples, lisibles et efficaces qui accompagneront nos entreprises et leur permettront de tirer pleinement parti des 100 milliards d’euros du plan de relance pour repartir à la conquête des marchés étrangers.

1. L’INTELLIGENCE : Mieux informer sur les marchés étrangers

Mesure #1 : un « compte numérique personnalisé de l’exportateur »

Un espace numérique sécurisé et personnalisé sera disponible, à la demande des entreprises, sur les plateformes régionales de la Team France Export. Toute PME ou ETI pourra s’y rendre pour découvrir de nouvelles opportunités et s’informer en temps réel sur l’état des marchés adaptés à son profil et à son activité.

Mesure #2 : S’informer avec le « Relance Export Tour »

Le Gouvernement apportera son appui à l’organisation par la Team France Export d’évènements et d’actions de promotion de l’export dans les régions et dans les filières, au plus près des entreprises, afin de les sensibiliser aux défis à relever pour un développement international réussi.

2. LA PROJECTION : Faciliter les activités de prospection export

Mesure #3 : S’organiser et se projeter avec le « Chèque Relance Export » ▸ bénéficiez-en dès maintenant

Mesure #4 : Être accompagné par les moyens renforcés de l’assurance prospection (Bpifrance)

Mesure #5 : Profiter également de l’assurance prospection « accompagnement », une assurance prospection adaptée et rénovée (Bpifrance)

Mesure #6 : Participer et être accompagné sur les salons internationaux▸ programmation sur la rubrique agenda

Mesure #7 : Connaitre et Exposer sur les nouvelles vitrines digitales de l’offre française ▸ janvier 2021

3. SOUTENIR LA JEUNESSE AVEC LE DISPOSITIF V.I.E. : Mobiliser les talents pour le développement international des PME et ETI

 Mesure #8 : Recruter un V.I.E grâce au « Chèque relance V.I.E » ▸ janvier 2021

4. RENFORCER LES OUTILS DE FINANCEMENTS EXPORT : Faciliter et soutenir la réalisation des projets à l’export

Mesure #10 : Beneficier du financement de projets grâce à l’appui contra-cyclique des financements export (Bpifrance)

Mesure #11 : Pouvoir se positionner sur des projets d’infrastructures grâce au doublement de l’enveloppe dédiée aux FASEP (DG Trésor)

Mesure #12 : Financer vos projets grace au Prêts du Trésor (DG Trésor)

5. PROMOUVOIR LA MARQUE FRANCE : Déployer une communication de conquête autour de l’architecture de la marque France et des marques sectorielles

 Mesure #13 : Déployer et utiliser la stratégie de marque France

❯❯ Téléchargez la présentation détaillée du Plan de Relance Export ❮❮Q

Le commerce extérieur n’a pas été oublié dans le plan France Relance puisqu’il va se voir attribuer 247 millions d’euros sous forme de chèques-export, de veille gratuite ou encore de chèque VIE principalement à destination des PME et ETI… voici le détail.

Par Serge de Cluny

Le plan de relance de l’économie française de 100 milliards d’euros décidé par le gouvernement et présenté par le Premier ministre Jean Castex est composé de 70 mesures censées contrecarrer les ravages de la pandémie. Ces mesures, qui seront déployées entre 2021 et 2022, sont destinées principalement à la transition énergétique, la compétitivité des entreprises ou encore la cohésion territoriale. Cependant, le commerce extérieur aura lui aussi droit à sa part d’aide.

247 millions d’euros pour soutenir le commerce extérieur

Le plan France Relance, conscient de l’importance stratégique que représente la présence économique française à l’international, apporte un soutien financier de 247 millions d’euros aux PME et ETI exportatrices à travers différentes mesures :

  • Mobilisation de l’ensemble de la Team France Export : l’équipe de France de l’export réuni des organismes tels que Business France, les CCI, Bpifrance, les régions et les partenaires de l’export (CCEF, acteurs privés, etc…). La Team France Export, qui a été lancée par Edouard Philippe en 2018 met au service des entreprises exportatrices des réseaux sur le territoire français et partout dans le monde.
  • Renforcement de l’assurance-prospection, très sollicitée par les PME et ETI primo-exportatrices. Ce levier sera dorénavant utiliser pour financer plus de projets allant vers la transition écologique. Une offre d’assurance-prospection-accompagnement pour les projets plus petits sera également mise en place.
  • Le chèque-export qui représentera un soutien financier aux PME et ETI achetant des prestations de projections à l’export : celui-ci prendra en charge jusqu’à 50 % des coûts de participation à un salon à l’étranger ou à l’achat d’une prestation de projection collective ou individuelle (cette prise en charge sera limitée à un plafond). Grâce à ces chèques-export, 15 000 prestations pourront être subventionnées.
  • Le chèque VIE qui prendra en charge l’envoi en mission d’un VIE par une PME ou ETI à hauteur de 5000 euros ou financera également l’envoi à l’international de VIE issus de formations courtes ou venant des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ce seront 3 000 missions qui seront financées par ce moyen.
  • l’enveloppe FASEP sera doublée (50 M€) pour renforcer le soutien aux entreprises exportatrices qui sont candidates à des projets d’infrastructures dans les pays émergents et qui font face à un environnement toujours plus concurrenciel. Cette enveloppe permettra aussi de financer des études portant sur des infrastructures et démonstrateurs pour des technologies innovantes, notamment dans le domaine de la transition technologique.
  • Une veille-information sera mise en place sur les marchés pour les exportateurs de façon personnalisée et gratuite et sera proposée sur les interfaces de Business France.

L’export français relève la tête après avoir connu un véritable séisme avec la crise sanitaire. En effet, selon le baromètre de la Team France export, 65% des entreprises sondées en mai affirment continuer à exporter, même en mode dégradé, contre 55% au mois d’avril.

Par Karine Thomas

L’export français a connu un épisode dramatique en ayant eu à affronter tous les obstacles liés à la fermeture des frontières, à la production ralentie ou encore à une demande au point mort. Cependant, de nombreuses PME et ETI ont su s’accrocher et défier toutes les difficultés; c’est ce qu’indique le dernier baromètre de la Team France Export, publié le 18 juin selon lequel 65% des 6000 entreprises sondées entre le 30 mars et le 29 mai toutes régions confondues déclarent poursuivre leurs activités d’exportation, même «en mode dégradé» contre 55% le mois précédent. Ce taux monte même jusqu’à 81% pour les entreprises qui réalisent plus du tiers de leur activité à l’export en temps normal (+13 points par rapport au mois d’avril). Pour Business France «cela souligne le maintien d’une dynamique pour l’international».

Ces entreprises qui ont permis à l’export français de garder un peu de rythme reconnaissent s’être heurtées à de fortes difficultés, principalement dues au manque de visibilité sur l’avenir des marchés (37%) et aux baissent de commandes (25%). Quant aux problématiques logistiques, elles ont tendance à se résorber avec le temps (20% en mai contre 27% en avril).

Les difficultes rencontrées par nos entreprises varient selon les secteurs d’activité. Par exemple, Les filières Industries, Tech & Services désignent comme principal obstacle le manque de visibilité tandis que pour le secteur Agrotech, c’est la baisse des commandes qui est observée. Enfin, pour la filière Art de Vivre, l’activité est perturbée par des problèmes de logistique «qui s’expliquent notamment par une réouverture très progressive des points de vente à l’étranger, l’écoulement des stocks en priorité et la perturbation des collections» selon le baromètre.

L’équipe de France de l’export, qui est un guichet unique composé des Régions, de Business France, des chambres de commerce et de Bpifrance, alerte sur la nécessité d’occuper le terrain et de ne pas se laisser distancer par nos concurrents qui «sont déjà sur le pied de guerre» selon l’expression de Christophe Lecourtier, le directeur général de Business France. Pour Pedro Novo, directeur exécutif Export de Bpifrance, «nous devons guider les entreprises françaises et les aider à penser au monde de demain et à adapter nos produits et services aux nouveaux modes de distribution et aux enjeux de développement durable».

La reprise des vols nationaux est estimée en juin et celle des vols continentaux en juillet selon Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA (Association internationale du transport aérien). Ces reprises timides seront conditionnées à la présentation d’un processus sanitaire à la fin du mois de mai.

Par Lætitia Conti

« Normalement, si nous sommes suivis par les gouvernements avec lesquels nous discutons, on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin, puis en Europe en juillet-août, avec un trafic réduit et un nombre de destinations qui sera un peu plus limité », a détaillé Alexandre de Juniac sur France Inter.

Il faudra attendre le début de l’été pour entrevoir une reprise des vols continentaux dans le cadre d’un plan qui doit faire redécoller un secteur aérien impacté de façon presque fatale par la crise sanitaire que nous vivons. Le directeur général de l’IATA explique que son organisation planche sur toutes les solutions pour éviter les risques de contamination en travaillant « avec tous les gouvernements de la planète, les organisations internationales en charge du trafic aérien et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) » à la mise en place d’un « processus de contrôle sanitaire des passagers ».  « Normalement, on devrait être prêt pour la fin mai », précise-t-il. 

Déclaration sanitaire, contrôle de températures et port du masque

Alexandre de Juniac envisage comme mesures de prévention la présentation par les voyageurs d’une déclaration sanitaire dès leur arrivée à l’aéroport, le contrôle de leur température à l’entrée du terminal, et le port du masque obligatoire dans le terminal et durant le voyage en avion. En appliquant ces mesures, il qualifie le risque de « pratiquement négligeable » et écarte ainsi la nécessité de réduire le nombre de passagers dans les appareils en expliquant que « si on doit neutraliser le siège du milieu, cela veut dire soit que l’on ne vole pas, soit qu’il faut augmenter les prix d’au moins 50% ».

Ce plan de relance européen est un élément inédit dans l’histoire de l’UE. Paris et Berlin proposent de le financer par des emprunts de la Commission sur les marchés « au nom de l’UE » pour ensuite redistribuer ces fonds en « dépenses budgétaires » vers les pays européens et les « secteurs et régions les plus touchés » selon la déclaration franco-allemande.

Par Karine Thomas

Le couple franco-allemand est à la manoeuvre depuis le 18 mai pour proposer un plan de relance européen de 500 milliards d’euros afin de surmonter la crise sanitaire historique qui frappe le continent par un mécanisme inédit de mutualisation de la dette européenne. « Pour soutenir une reprise durable qui rétablisse et renforce la croissance dans l’UE, l’Allemagne et la France soutiennent la création d’un Fonds de relance ambitieux, temporaire et ciblé » inclu dans le prochain budget de l’UE et doté « de 500 milliards d’euros », précise la déclaration commune.

L’élément innovant de cette initiative est que, selon elle, ce plan de relance européen se ferait avec un financement par des emprunts« au nom de l’UE » de la Commission sur les marchés. « Ces 500 milliards ne seront pas remboursés par les bénéficiaires de ceux qui utiliseront cet argent », explique Emmanuel Macron dans une conférence de presse commune avec Angela Merkel en précisant que « ce ne seront pas des prêts mais des dotations » directes aux pays les plus touchés.

Cette proposition est sans aucun doute un geste fort après les tensions qui ont déchiré l’Europe pendant cette crise. Henrik Enderlein, directeur du Centre Jacques Delors de Berlin a qualifié cette proposition de « signal historique ». L’économiste Jean Pisani-Ferry, parle d’un « reboot pour le couple franco-allemand. Impressionnant » mais précise que « maintenant commence le plus dur: la négociation de l’UE à 27 ».

Ce plan de relance européen représenterait ainsi un pas nouveau vers une mutualisation de la dette au niveau européen, que Berlin et certains pays de l’Europe du Nord ont toujours rejeté. « La France et l’Allemagne se positionnent en faveur de la solidarité européenne » a déclaré la chancelière allemande en qualifiant la proposition de « courageuse » et même susceptible d’attirer des critiques; notamment en Allemagne.

Ces 500 milliards viendraient s’ajouter aux 500 autres milliards déjà approuvés par les ministres de la zone euro et constitués notamment de capacités de prêts. En tout, c’est environ 1.000 milliards d’euros que l’Europe devra débourser pour contrer la récession qui s’annonce de -7.7% en 2020 dans la zone euro.

Le couple franco-allemand devra à présent convaincre l’ensemble des États membres de l’UE en dépassant les clivages traditionnels entre pays du « Nord » et du « Sud ».

SKEMA Business School comprend et anticipe les enjeux de demain pour les PME et ETI en matière de recrutement des talents et d’optimisation des compétences.
Grâce à une approche pragmatique, SKEMA Business School saura répondre à vos besoins de recrutement en alternance et de formation continue sous toutes ses formes.
Dorothée Bayart, responsable du pôle financement entreprise, nous parle d’une école de management résolument tournée vers l’avenir.

https://www.youtube.com/watch?v=u6vw4i8bqi0

La carte interactive de la Team France Export vous permet de suivre en direct l’impact du COVID-19 sur vos marchés à l’international. En effet, Business France et le réseau de la Team France Export montrent une nouvelle fois, grâce à cette initiative, qu’ils accompagnent et soutiennent les entreprises de manière opérationnelle depuis le début de la crise, en France comme dans les 60 pays où ils sont présents.

Par la rédaction

La carte interactive de la Team France Export (voir lien ci-dessous) offre aux entreprises de l’hexagone la possibilité d’obtenir des informations en temps réel sur les effets du coronavirus dans 60 pays et ainsi d’adapter leur stratégie export selon l’évolution du covid19 dans ces pays. Cette initiative, qui a été inaugurée fin mars par Jean-Baptiste Lemoine, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, apporte un outil supplémentaire aux PME et ETI pour préparer la future reprise des échanges internationaux en leur proposant un point sur la situation par pays mis à jour quotidiennement comprenant :

  • Le niveau de confinement
  • L’ouverture des frontières avec la France
  • L’ouverture aux flux de marchandises
  • L’état des transports et de la logistique
  • Le niveau d’activité
  • Les plans de relance nationaux à l’économie
  • Les barrières tarifaires et non tarifaires
  • L’évolution des règlements sanitaires
  • Les principaux secteurs à cibler

👉 Retrouvez la carte interactive : https://bit.ly/2JDVpB3

Les pays y sont répertoriés selon leur degré d’impact de la facon suivante :

Pays très fortement impactés : Afrique du Sud, Autriche, Espagne, Inde, Italie, Malaisie, Nigéria, Philippines, Singapour, Slovénie, Vietnam

Pays fortement impactés : Algérie, Allemagne, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Belgique, Myanmar, Brésil, Canada, Chili, Côte-d’Ivoire, Danemark, Égypte, Émirats Arabes Unis, États-Unis d’Amérique, Éthiopie, Hongrie, Indonésie, Irlande, Israël, Kenya, Koweit, Maroc, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Tchéquie, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Ukraine

Pays moyennement impactés : Cameroun, Chine, Colombie, Corée du Sud, Finlande, Japon, Mexique, Qatar, Sénégal, Suède, Taïwan.

Les conséquences économiques de la crise sanitaire du coronavirus s’annoncent « très sévères » selon Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché intérieur qui appelle les Etats de l’UE à préparer l’après-confinement en mettant en place des plans de relance industrielle massifs.

Par Laetitia Conti

Dans un entretien accordé au Parisien, Thierry breton apporte son analyse sur les conséquences économiques de la crise sanitaire du Covid19 et alerte sur le fait qu’un mois de confinement coûterait « entre 2,5 et 3% de PIB et entre 5 et 6% avec deux mois de confinement ».

C’est précisement pour cela que le commissaire européen en charge du marché intérieur demande aux états membres de « proposer des plans de relance industrielle de l’ordre de 10% de leur PNB » en plus des mesures de soutien aux économies européennes (suspension de la règle des 3% de déficit, plan de 750 milliards d’euros de la BCE etc…).

Thierry Breton estime d’ailleurs que ces plans pouvaient atteindre un total de 1600 milliards d’euros et plaide de nouveau pour la mise en place d’un fonds européen de relance émettant des obligations à long terme pour un financement accessible à tous et pour « qu’aucun pays ne soit laissé au bord de la route ». 

Bien qu’il estime qu' »il y aura un avant et un après », Thierry Breton s’oppose fermement au repliement et au protectionnisme en déclarant :
« il est hors de question de remettre en cause nos accords de libre-échange, parce que c’est dans ce monde que nous vivons et que c’est aussi grâce à ces échanges que nous surmonterons cette crise ».
Concernant la concurrence, le commissaire européen en charge du Marché intérieur pense que « cette crise ne signifie pas la fin des règles » mais que « ces règles doivent en effet être revisitées car le monde a changé ». 

Par contre, il défend un renforcement de la souveraineté européenne dans le domaine de la santé en déclarant que « la pandémie démontre aussi que trop de médicaments sont fabriqués hors d’Europe et je sens enfin une volonté de relocaliser ces productions sensibles au plus près des Européens » tout en précisant qu’il excluait l’idée « qu’il faille faire de la santé une compétence exclusivement européenne » et que « la santé reste de la souveraineté des Etats ».

Dormir durant les trajets en avion est un enjeu de taille pour les voyageurs d’affaires qui doivent conjuguer efficacité et récupération physique, cependant tous n’y arrivent pas. La compagnie Air New Zealand vient de breveter une idée intéressante censée apporter une solution à ce problème : les lits capsules.

Par Eric Orsini

Dormir dans un avion lorsqu’on voyage en classe économique peut très rapidement tourner au cauchemar avec à la clé des douleurs aux jambes, au cou, au dos… Habituée aux longs courriers, la compagnie aérienne Air New Zealand a déposé, après trois ans de recherches et d’essais, un brevet pour des lits capsules, selon les informations de CNN Travel.

Ces lits capsules baptisés « Skynest » ont été testés par quelques 200 clients de la compagnie dans un hangar à Auckland. Cette cabine de sommeil est composée de six modules de couchage allongés à plat. Chaque lit mesure environ deux mètres de long sur 58 centimètres de large et chaque passager se verra remettre un kit de couchage composé d’un oreiller, de draps, d’une couverture, de bouchons d’oreille et des rideaux de confidentialité. Air New Zealand réflechierait même à équiper les cabines de prises USB et de lampes de lecture pour le plus grand confort de ses clients voyageant en classe économique.

Six couchages par avion

Les appareils pourraient accueillir jusqu’à 6 lits capsules. Même s’il ne s’agit pour l’instant que d’un brevet, cette option devrait être un peu plus onéreuse qu’un siège classique. « Nous voyons une future expérience de vol où un client (…) pourrait réserver l’Economy Skynest en plus de son siège Economy, bien se reposer et arriver à destination prêt à partir », déclare Nikki Goodman, directeur général de l’expérience client d’Air New Zealand.

Le sort définitif de ces lits capsules sera scellé par la compagnie néo-zélandaise l’année prochaine. Celle-ci n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle elle avait lancé, en 2011, la « Economy Skycouch » permettant aux passagers voyageant ensemble de transformer leurs sièges en lit. Bien que pour l’instant aucune certification formelle n’a été émise, l’idée des lits capsules n’est pas qu’un rève… affaire à suivre !!!

Le Royaume-uni est officiellement sorti de l’Union européenne le 31 janvier dernier mais cela va-t-il avoir un impact pour les épargnants français, notamment lorsqu’ils sont détenteurs d’un PEA comprenant des actions de sociétés britanniques. Voyons les dispositions de l’administration sur cette question.

Par Serge de Cluny

La règle de base précise que les titres sont éligibles au PEA (plan d’épargne en actions) et au PEA-PME uniquement s’ils sont émis par des sociétés dont le siège se trouve dans un état membre de l’Union européenne (UE) ou dans un autre état partie à l’Espace économique européen (EEE) ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale ou une convention fiscale comportant une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales (4° du I de l’article L. 221-31 du code monétaire et financier).

Cette règle relative au lieu du siège social de la société émettrice des titres s’apprécie de façon permanente. Cela veut dire qu’au cas où le Royaume-Uni ne fait pas partie de l’accord sur l’EEE après son départ de l’UE, les titres émis par des sociétés britanniques ne seront plus éligibles aux PEA et PEA-PME. Plus encore, la détention au sein du PEA ou du PEA-PME de titres ayant perdu leur éligibilité constituerait de fait un manquement à leurs règles de fonctionnement et sont censés entraîner leur clôture (article 1765 du Code général des impôts).

Cependant, afin d’éviter cette clôture, l’administration va mettre à la disposition de l’épargnant français une procédure de régularisation d’un délai maximum de deux mois à partir du transfert du siège de la société dans un État ni membre de l’UE ni partie à l’accord sur l’EEE. Cette solution aura pour effet de placer le contribuable entre deux possibilités :

  • Retirer le PEA des titres inéligibles par le biais d’un versement compensatoire en numéraire d’égal montant. Par contre, si l’épargnant en fait la demande auprès de son prestataire financier et si la durée de blocage du plan est satisfaite, ce retrait pourra être considéré comme un retrait classique n’emportant pas de versement compensatoire et sera donc soumis aux prélèvements sociaux dans les conditions de droit commun.
  • Céder dans le PEA les titres devenus inéligibles.

Ce scénario se base sur l’absence de ratification de l’accord général de sortie du Royaume-Uni mais il reste bien sur à mettre au point le cadre, beaucoup plus large, de la future relation entre le pays et ses ex-partenaires.

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