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Et si vous preniez la communication de crise au sérieux ?

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ETI! Prenez la communication de crise au sérieux

Les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) occupent une place centrale dans l’économie, mais elles sont souvent moins préparées que les grandes entreprises à affronter des crises. Trop souvent perçue comme un exercice chronophage et peu rentable, la communication de crise est pourtant une démarche stratégique essentielle pour les ETI, leur permettant de protéger leur réputation, de préserver leurs relations avec les parties prenantes, et même de renforcer leur résilience. Pourquoi les ETI doivent-elles prendre la communication de crise au sérieux ? Tour d’horizon des enjeux clés.

Par Christel Bertrand – consultante indépendante en communication de crise

Protéger la Réputation et Fidéliser les Clients

La réputation est un actif précieux, particulièrement pour une ETI dont le succès repose souvent sur la confiance et la loyauté de ses clients. En période de crise, l’entreprise est mise à l’épreuve : les clients, les employés et les partenaires attendent des réponses rapides et transparentes. Une communication de crise bien structurée permet de rassurer et de préserver l’image de l’entreprise, en montrant qu’elle est capable de gérer efficacement les imprévus. Un exemple fréquent dans l’agroalimentaire : une ETI confrontée à un rappel de produits peut, en communiquant avec transparence (ne pas mentir), préserver la confiance des consommateurs et éviter des impacts durables sur sa réputation.

Réduire les coûts de crise

Une crise mal gérée peut rapidement devenir coûteuse, avec des impacts directs (perte de chiffre d’affaires) et indirects (temps pour restaurer la réputation, mobilisation d’équipes internes). Pour une ETI, une stratégie de communication de crise anticipée est donc un investissement qui limite les pertes financières. En fournissant des messages clairs et en préparant les équipes, l’entreprise peut répondre plus vite, contenir la crise, et limiter les coûts associés.

Préserver les Partenariats et Rassurer les Investisseurs

Pour une ETI, les partenariats et les relations avec les investisseurs sont cruciaux. Ces acteurs veulent s’assurer que l’entreprise est bien préparée aux crises et qu’elle saura protéger ses opérations. Une gestion proactive de la communication de crise rassure ces parties en montrant que l’entreprise est responsable et réactive, renforçant ainsi les relations de confiance. Les ETI qui démontrent une capacité à gérer les crises attirent également de nouveaux partenaires et investisseurs, créant des opportunités de croissance.

Préparer l’Entreprise aux Futures Opportunités

Gérer une crise de manière exemplaire peut valoriser l’image d’une ETI et lui ouvrir de nouvelles perspectives. En démontrant son professionnalisme et sa capacité à surmonter la crise, l’entreprise se positionne comme un acteur fiable dans son secteur, ce qui attire de nouveaux clients et partenaires. La communication de crise devient alors un véritable levier de différenciation. Par exemple, une ETI ayant géré une crise sanitaire avec transparence et efficacité sera mieux perçue et pourra se distinguer de ses concurrents moins préparés.

Valoriser l’Entreprise et Renforcer les Équipes

Une gestion de crise transparente valorise l’image de l’ETI en montrant qu’elle sait faire face aux imprévus. Elle a aussi un impact en interne, en renforçant la cohésion des équipes. Les employés se sentent rassurés et soutenus dans une entreprise qui communique ouvertement en temps de crise. Cela améliore la motivation, réduit le turnover et renforce la culture d’entreprise, contribuant à la productivité globale. Chaque crise est une occasion d’apprentissage pour l’entreprise. Une fois la situation sous contrôle, le retour d’expérience permet de tirer des leçons et d’ajuster les stratégies pour mieux gérer les crises futures. Cet apprentissage renforce la solidité de l’ETI et améliore sa capacité d’anticipation et de réaction. L’investissement dans une communication de crise permet à l’ETI de devenir plus agile et plus forte face aux défis à venir, renforçant ainsi sa capacité à prospérer dans un environnement complexe.

Créer un Avantage Compétitif

Une gestion de crise bien menée est un avantage compétitif pour une ETI. Dans certains secteurs, comme l’industrie ou l’agroalimentaire, les clients recherchent des entreprises responsables et capables de garantir la sécurité. Une ETI qui anticipe les crises et communique rapidement renforce sa crédibilité et sa tenue des clients qui privilégient les entreprises fiables et honnêtes.

Limiter les risques légaux

Lorsqu’une crise touche des aspects réglementaires (par exemple, un produit défectueux), la communication de crise permet de démontrer la réactivité de l’ETI, notamment les risques de poursuites. En communiquant de manière proactive, l’entreprise montre qu’elle prend ses responsabilités et peut éviter des sanctions, des poursuites ou des pénalités qui impacteraient ses finances et sa réputation.

Tirer profit de la connaissance du contexteLes ETI négligent souvent un aspect central de la communication de crise : la connaissance approfondie du contexte. Pourtant, cette compréhension est cruciale pour adapter les messages et anticiper les réactions. Pour une ETI, la connaissance du contexte est une boussole qui guide ses actions et ses choix de communication en période de crise.

Contexte médiatique et social : la capacité d’une ETI à naviguer dans une crise dépend de sa compréhension du contexte médiatique et social dans lequel elle évolue. Par exemple, lors d’une période tendue sur le plan environnemental, une ETI confrontée à un problème de pollution doit accentuer sa communication sur ses efforts écologiques pour éviter une perception négative du public.

Attentes des parties prenantes : Les attentes des clients, employés, partenaires et autorités peuvent varier selon le contexte local et sectoriel. Les clients locaux peuvent, par exemple, exiger des explications spécifiques sur les impacts environnementaux, tandis que les partenaires financiers veulent s’assurer de la continuité des opérations.

Spécificités sectorielles : Chaque secteur a ses règles et attentes, et une ETI doit adapter sa communication en conséquence. Une crise dans le secteur de la santé nécessitera un niveau de transparence et d’expertise technique supérieur à celui des autres secteurs, pour rassurer les parties impliquées et limiter les retombées.

Réseaux sociaux et information numérique : Les réseaux sociaux sont un vecteur de diffusion rapide des informations. Comprendre le fonctionnement de ces plateformes est essentiel pour anticiper les fake news et les rumeurs. Une ETI qui surveille les discussions en ligne peut réagir immédiatement et éviter une amplification de la crise.

Contexte international : Enfin, si une ETI a des relations internationales, elle doit comprendre les attentes spécifiques de ses partenaires étrangers. En adaptant les messages à la réglementation et aux attentes des différents marchés, elle préserve ses relations et limite les retombées.

La Communication de crise, un atout stratégique pour les ETI

Contrairement à ce que pensent certains dirigeants, la communication de crise n’est ni une perte de temps ni une dépense superflue. Au contraire, elle est un levier stratégique qui protège la réputation, réduit les coûts, préserve les relations d’affaires et positionne l’entreprise comme un acteur fiable et résilient. Une ETI bien préparée à faire face aux crises transforme les menaces en opportunités de croissance, en fidélisant ses clients et en attirant de nouveaux partenaires.

Dans un monde de plus en plus complexe et interconnecté, prendre la communication de crise au sérieux est une décision cruciale pour les ETI souhaitant se différencier par leur professionnalisme. Mettre en place une stratégie de communication de crise, c’est sécuriser l’avenir et augmentent sa valeur.

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Votre client vous envoie un questionnaire d’intégrité à compléter ? Votre banque vous demande de déclarer vos possibles interactions avec des pays sous embargo ? Vous avez dû constituer un registre de vos traitements de données ? Toutes ses obligations relèvent de la compliance. Mais qu’est-ce que c’est que la compliance ? Cet anglicisme, parfois traduit par le mot « conformité », peut être défini comme : le « mode d’emploi de la loi ».

Par Cécilia Fellouse

En effet, la compliance est une méthodologie qui vient donner les moyens aux sociétés et aux individus de respecter en pratique leurs obligations juridiques.

Si l’on devait faire un parallèle avec la circulation routière, le Code de la Route (la loi) vient poser les principes juridiques alors que la signalisation, les feux, les marquages au sol (la compliance) assistent l’usager dans le respect de la règle.

En France, la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 est bien connue pour avoir imposé aux dirigeants de sociétés de plus de 500 salariés et plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires l’obligation de déployer un programme de lutte contre la corruption.

Elle constitue un parfait exemple de ce qu’est la compliance. En effet, la corruption, en elle-même, est prohibée et sanctionnée par le Code Pénal depuis 1810. La loi Sapin 2, elle, vient lister les outils qui doivent être concrètement mis en place afin de prévenir, détecter, et enfin remédier à la corruption.

Ces outils, tous typiques des programmes de conformité, sont : une cartographie des risques, un code de conduite anticorruption, un système d’alerte, des formations pour les personnes exposées, un système d’évaluation des tiers, des contrôles spécifiques…

Classiquement, les domaines du droit qui font l’objet de règles de compliance sont les suivants :

  • la lutte contre la corruption,
  • la protection de la libre concurrence,
  • la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme,
  • le respect des programmes de sanctions internationales et embargo,
  • la protection des données,
  • la protection des droits humains.

Que faire alors face à toutes ses règles et face aux demandes de plus en plus fréquentes, précises et techniques venant de votre écosystème ?

Il convient, évidemment, tout d’abord de faire le tri entre les obligations qui sont les vôtres d’un point de vue légal (par exemple certaines dispositions de la loi Sapin 2 s’appliquent à toutes sociétés privées et collectivités publiques de plus de 50 salariés) et celles qui viennent de vos partenaires d’affaires (ex. vous n’entrez pas dans les seuils de la loi Sapin 2 mais recevez de plus en plus de questionnaires avec demande de documentation de la part de vos donneurs d’ordres).

En toute hypothèses, les grands principes sont les mêmes. Nous pouvons en identifier deux ici :

1. La compliance est une approche pragmatique et opérationnelle.

Première conséquence de ce premier principe.

Les outils et mesures instaurés en interne doivent être adaptés à la société, ses activités et ses risques. C’est cette approche par les risques qui gouverne la stratégie compliance de toute société, quelle que soit sa taille.

Deuxième conséquence de ce premier principe.

Les règles de compliance doivent être, le plus possible, intégrées à l’existant. Il y a le plus souvent dans les entreprises beaucoup de très bonnes pratiques déjà en place ; utilisons-les ! Par exemple, vous faites déjà une vérification de solvabilité de vos partenaires d’affaires ? Certains prestataires de solution offrent également des vérifications sur l’intégrité de ces derniers.

Le fait d’intégrer des éléments de sécurisation compliance dans les systèmes existants est plus efficace et plus facile à mettre en œuvre.

Troisième conséquence de ce premier principe.

Les règles que l’on pose en interne doivent être appliquées en pratique. La situation à éviter est celle où l’on impose des règles, on clame des valeurs et des principes et que ces derniers n’aient pas de réalité. Ce type de situation comporte des dangers pour les entreprises vis-à-vis de leurs salariés, actionnaires, clients et de la société civile.

2. La compliance est au service de votre stratégie

Certes, l’existence de programmes de conformité va venir rassurer vos donneurs d’ordre, donner le ton vis-à-vis de vos fournisseurs, vous permettre de remporter des appels d’offres et répondre aux attentes de vos actionnaires ou acquéreurs potentiels.

Au-delà des chartes éthiques, des codes de conduite, des questionnaires et des modules de formation, l’intégrité dans la conduite des affaires doit s’intégrer à votre stratégie d’entreprise. Par exemple, une analyse des pays dans lesquels vous êtes implantés peut révéler que les pays qui représentent pour votre société les plus grands risques de corruption sont également ceux où les délais de paiement voire la solvabilité de vos partenaires sont les plus mauvais.

Une compliance sans culture de l’intégrité s’essouffle. A l’heure de la recherche de la preuve de l’efficacité des programmes de conformité, il importe que tout effort de compliance qu’il soit petit ou grand, soit soutenu par cette culture d’entreprise.

No Code : les PME doivent s'en servir
Popularisé pour sa promesse d’accessibilité, le No Code permet de mettre en place rapidement des outils « clé-en-main », sans partir de zéro. Utilisateurs et entreprises piochent dans une vaste bibliothèque de services pour assembler des solutions, comme des interfaces de paiement ou des CRM. Par Guillaume Pliszczak, Co-fondateur du collectif Neodelta Cette opportunité « d’assembler et de désassembler » des blocs de logiciels offre une véritable flexibilité grâce à des outils “clé-en-main”. C’est pourquoi ces nouveaux outils et connecteurs No Code ont longtemps été la chasse gardée des startups, leur assurant une entrée sur le marché rapide pour ces entreprises innovantes. Cependant, il serait maladroit de cantonner ces outils au monde des start-ups. Être flexible face à un marché toujours plus exigeant et concurrentiel Les PME ont un intérêt grandissant à s’armer d’outils numériques flexibles. Face à l’apparition massive de nouvelles technologies et une compétition accrue des entreprises pour se différencier sur leur marché, les outils nocode répondent à deux besoins :
  • Rapidité d’exécution : Dans un marché dynamique, la rapidité est essentielle. Le No Code permet de déployer des solutions en un temps record, réduisant ainsi le délai entre la conception et la mise en production.
  • Maintenance simplifiée : Une fois les équipes formées, la maintenance des solutions No Code devient plus simple et peut être gérée en interne, ce qui réduit la dépendance vis-à-vis des prestataires externes. 
Cependant, le No Code présente des limitations qui peuvent être critiques pour certaines entreprises :
  • Personnalisations limitées : Pour des besoins très spécifiques, le nocode peut montrer ses limites. Les personnalisations poussées nécessitent souvent une intervention en code.
  • Croissance restreinte : Les capacités de croissance offertes par le nocode sont souvent limitées par les fonctionnalités prédéfinies des plateformes utilisées. En revanche, le développement sur mesure via le code offre des possibilités infinies, les seules limites étant les budgets et les délais.
Embrasser le potentiel des solutions hybrides Le véritable défi pour les entreprises réside dans l’intégration optimale du No Code et du code au sein de leurs équipes. Les entreprises qui réussiront dans les dix prochaines années seront celles qui sauront quand et comment utiliser le code et le nocode de manière complémentaire. Voici pourquoi l’alliance des deux est gagnante :
  • Tester rapidement des idées : En utilisant le No Code pour des prototypes et le code pour des développements plus robustes, les entreprises peuvent innover plus rapidement et de manière plus flexible.
  • Libérer du temps pour des tâches à forte valeur ajoutée : Les développeurs peuvent se concentrer sur des tâches complexes et stratégiques, tandis que les solutions No Code gèrent les opérations plus routinières.
  • Réduire les coûts et les risques : Une approche hybride permet de maintenir un équilibre entre efficacité et contrôle des coûts, tout en minimisant les risques liés aux erreurs de calcul dans les investissements technologiques.
3 points clés pour intégrer une solution hybride au sein de son entreprise : Pour intégrer efficacement des solutions hybrides, les entreprises doivent :
  1. Penser à l’écosystème global : Les différents départements doivent utiliser des outils spécialisés tout en assurant leur interopérabilité. Une approche macro permet de rationaliser les choix technologiques.
  2. Offrir un support technique solide : Les équipes doivent bénéficier d’un appui opérationnel, technique et sécurisé pour optimiser l’utilisation des outils hybrides.
  3. Impliquer les équipes : Les utilisateurs finaux doivent être inclus dès le début du projet et formés adéquatement pour s’assurer qu’ils utiliseront ces nouveaux outils à leur plein potentiel.
En 2024 et au-delà, les entreprises qui sauront allier code et No Code seront celles qui réussiront à prendre de l’avance sur leurs concurrents. Cette flexibilité technologique est la clé pour naviguer dans un environnement économique en perpétuelle évolution. Les dirigeants de PME et ETI doivent donc envisager l’avenir non pas en termes de choix exclusif entre code et No Code, mais en exploitant la puissance des deux de manière synergique.
"Fonds défense" de Bpifrance : pour les investisseurs patriotes (et avisés !)
Mardi 14 octobre, le « Fonds défense » de Bpifrance a officiellement été lancé. Ce véhicule d’investissement destiné à soutenir les entreprises françaises du secteur de la Défense est une initiative ambitieuse et résolument stratégique, qui a immédiatement trouvé son public : en seulement quelques heures, plus de 3 millions d’euros avaient déjà été levés. Par Franck Boccara Accessible au grand public à partir de 500 €, le « Fonds défense » de Bpifrance vise à mobiliser jusqu’à 450 millions d’euros, avec une période d’investissement de cinq ans minimum. La banque publique, toujours en quête de synergies entre puissance publique et initiative privée, joue ici une carte patriotique, mais aussi financièrement attractive. Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, s’est voulu rassurant sur les plateaux de BFM : « tout indique que la performance sera bonne, voire très bonne ». Une promesse qui, dans un contexte d’incertitudes géopolitiques et économiques, a de quoi séduire les investisseurs avisés. Le ticket moyen ? Il tourne autour de 1 000 €, selon les premières données. Preuve que l’intérêt est bien réel, et pas uniquement dans les sphères financières. Dirigeants de PME, cadres supérieurs et même particuliers engagés : tous semblent vouloir participer à l’effort de souveraineté nationale… tout en espérant un rendement à la hauteur. D’ailleurs, Bpifrance l’annonce avec un optimisme prudent : un rendement estimé à 5 %. De quoi faire pâlir votre Livret A, sans pour autant promettre la lune. Attention cependant : le « Fonds défense » de Bpifrance, à la différence d’un produit d’épargne garanti, présente un risque de perte en capital. En d’autres termes, ce n’est pas une promenade de santé, mais plutôt un parcours du combattant réservé à ceux qui savent pourquoi ils s’engagent. Une posture cohérente avec l’esprit du fonds, pensé pour muscler financièrement un secteur vital pour la souveraineté technologique, industrielle et militaire de la France. Ce fonds, qui avait été présenté par le précédent gouvernement il y a sept mois sous l’impulsion de François Bayrou, concrétise une volonté politique de structurer un écosystème de financement plus dynamique autour de la défense. En ligne de mire : soutenir les PME, les ETI et les start-ups du secteur dans leurs projets d’innovation, de croissance, et d’exportation. Un dirigeant d’entreprise y verra donc potentiellement un double intérêt : participer à la montée en puissance d’un secteur stratégique tout en diversifiant intelligemment son portefeuille. Car au-delà de la dimension sécuritaire, ce fonds joue aussi sur le registre économique, en promettant de relancer la dynamique industrielle française. Le message est clair : le Fonds Défense n’est pas réservé aux généraux en retraite ni aux passionnés d’armement. Il s’adresse à tous les investisseurs qui veulent mettre leur argent là où se construit une part de l’avenir stratégique du pays. Et à ceux qui, entre deux comités stratégiques, se disent qu’un placement engagé peut aussi être un placement rentable. Alors, à vos portefeuilles, citoyens.
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