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L’OCDE présente son rapport sur la formation des adultes

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L’OCDE dénonce, dans son dernier rapport, le manque de formation suivie par les adultes à travers la planète. Ce constat révèle un réel problème, précisément au moment où le monde du travail se trouve à l’aube d’importants bouleversements, liés notamment à l’automatisation des tâches.

Par Eric Orsini

Cette semaine, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié son dernier rapport, intitulé « Des systèmes de formation pour adultes prêts pour le futur ». Ce rapport constate clairement que la formation des actifs connait un véritable déficit alors que nous nous trouvons dans un univers professionnel en pleine mutation.

Des emplois qui évoluent plus vite que les employés

L’OCDE cerne le phénomène de façon logique en expliquant que l’automatisation, boostée par les avancées technologiques, va considérablement progresser dans les années qui viennent. L’organisation indique même que « Les analyses les plus récentes donnent à penser que près d’un emploi sur sept risque d’être totalement automatisé et près de 30 % pourraient subir des transformations ». Cependant, l’OCDE se refuse à considérer cette réalité comme une menace mais l’aborde plutôt comme une opportunité pour les salariés qui décideront d’évoluer avec leur métier.

Et c’est là que se trouve le problème car d’après l’étude de l’institution, chaque année, 41 % seulement des adultes suivent une formation. Un pourcentage loin d’être suffisant dans un tel contexte, surtout si nous prenons en compte le fait que ce sont les salariés qui risquent d’être les plus affectés par les transformations que subit le monde du travail qui sont les moins enclins à se former.

Les raisons qu’invoquent les salariés pour expliquer ce manque d’enthousiasme sont le manque de temps, de soutien de la part de l’employeur, la difficulté à trouver un lieu ou des horaires adaptés, ou encore le manque de formations de qualité.

La France consciente du défi

Mieux vaut tard que jamais ! La France a pris les dispositions nécessaires pour combler son retard. En effet, le monde de la formation professionnelle, continue et de l’apprentissage a été chamboulé par le projet de loi « pour la liberté pour choisir son avenir professionnel » dont le but est de changer les règles du milieu en amorçant une transition vers plus de simplicité et de transparence. Ce projet de loi est en phase avec les conclusions de l’OCDE qui recommande, comme lui, d’avoir recours à la formation à distance dont les chiffres sont encore largement insuffisants. En effet, dans les pays développés, seulement 19 % de la population active en a bénéficié.

L’organisation suggère, pour conclure, d’accorder des moyens adaptés à la formation et de coordonner les contenus avec les besoins du marché du travail, spécialement pour les salariés dont les emplois vont se heurter de front avec l’automatisation.



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Dès l’ouverture de son intervention, le ministre guinéen a planté le décor : l’Afrique n’est pas un continent à assister mais une terre d’initiatives, de talents et de projets ambitieux. Il a rappelé que ce que les pays africains attendent aujourd’hui, ce ne sont pas des aides ponctuelles ou des discours bienveillants, mais des engagements solides, des investissements structurants et des alliances économiques fondées sur la transparence et la réciprocité. « L’Afrique ne demande pas la charité, mais un capital équitable et des partenariats stratégiques », a-t-il déclaré avec conviction, soulignant que le continent est prêt à jouer un rôle majeur dans la transformation économique mondiale.
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La Guinée en fer de lance avec le projet Simandou

Pour illustrer concrètement cette vision, Ismaël Nabé a mis en avant le projet emblématique Simandou, aujourd’hui considéré comme l’un des plus vastes projets intégrés d’Afrique, alliant exploitation minière, infrastructures et industrialisation. Ce programme d’envergure comprend :
  • La construction de 650 km de voies ferrées reliant les sites miniers aux infrastructures portuaires,
  • Le développement d’un port en eau profonde, pensé comme un levier de croissance régionale,
  • Des zones économiques à vocation multisectorielle conçues pour encourager la transformation locale et attirer les investisseurs.
Plus qu’un simple projet minier, Simandou est le reflet d’une volonté nationale portée par le président Mamadi Doumbouya: bâtir une économie durable, créer des emplois qualifiés, et positionner la Guinée comme un moteur de l’industrie en Afrique de l’Ouest.

Une stratégie de développement bien au-delà des mines

Mais le ministre n’a pas réduit l’avenir économique de la Guinée à l’exploitation de ses ressources naturelles. Il a exposé une feuille de route plus large, tournée vers la modernisation de l’économie nationale et l’insertion du pays dans les chaînes de valeur régionales et mondiales. Parmi les axes stratégiques évoqués : – Le déploiement d’infrastructures énergétiques propres, notamment dans les énergies renouvelables, – La modernisation des réseaux de transport pour désenclaver les zones reculées, – Le développement du numérique, avec l’installation de la fibre optique et la digitalisation des services, – La création de zones dédiées à la transformation agro-industrielle, – La mise en place de solutions logistiques et commerciales modernes, – Et une attention particulière portée à l’aménagement urbain face aux enjeux climatiques. À travers ces priorités, c’est une Guinée connectée, productive, résiliente et tournée vers l’innovation que le ministre a défendu à Paris.
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Un message clair aux partenaires français et européens

Dans un contexte où les relations économiques entre la France et le continent africain sont appelées à se redéfinir, Ismaël Nabé a saisi cette tribune pour interpeller les entreprises françaises. Il les a invitées à regarder autrement la Guinée, non plus comme un marché secondaire, mais comme un territoire stratégique à fort potentiel. La République de Guinée, avec ses ambitions affichées, son besoin d’expertise, et sa dynamique de transformation, représente une formidable opportunité pour les entreprises françaises désireuses de s’internationaliser, d’innover et de contribuer à un développement durable. Le ministre a insisté : le temps est venu de bâtir des alliances gagnant-gagnant, respectueuses des intérêts locaux, et conçues pour durer.

L’Afrique de demain se construit aujourd’hui

L’intervention d’Ismaël Nabé n’était pas qu’un exercice diplomatique. C’était un signal politique fort, une invitation à changer de regard sur l’Afrique et à envisager un futur commun fondé sur la co-construction. Le Forum de Paris a mis en lumière une Afrique qui prend la parole, qui assume ses ambitions, et qui choisit ses partenaires. La Guinée, en particulier, montre qu’avec une vision claire, une gouvernance proactive et un cadre de travail sérieux, les investissements peuvent devenir des accélérateurs de souveraineté et de prospérité partagée. Le ministre a rappelé que le président Mamadi Doumbouya porte cette volonté de transformation structurelle, en misant sur l’industrialisation, l’éducation, les infrastructures et la création de valeur locale.
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