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L'énergie : un "coût" stratégique pour les entreprises.

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Réduire la facture d’énergie, particulièrement dans le contexte économique actuel, et améliorer la performance énergétique représentent des enjeux majeurs pour les entreprises. Voyons ensemble quelques points qui vous permettront de mieux cerner les défis à relever pour optimiser l’efficacité énergétique. 

Par Marie Odile Becker, Directrice du développement EnergiesDev

Le management de l’énergie est un levier d’actions important de lutte contre le changement climatique et la pollution de l’air; des aspects que les dirigeants et cadres de PME et ETI ont déjà pris en compte dans leur politique RSE . La sobriété énergétique, la réduction des couts énergétiques et le développement/consommation des énergies renouvelables sont 3 axes d’actions incontournables pour arriver à une performance énergétique optimale. Ils convient de souligner que des aides et subventions existent pour favoriser la mise en œuvre de ces actions.   

Comment la thématique de l’énergie est-elle souvent gérée dans nos entreprises ?

La gestion de l’énergie est un sujet transversal, souvent réparti dans différents services, les achats pour la partie négociation des contrats et des prix, la finance pour la partie taxes et vérifications des factures, la production ou la maintenance pour les autres aspects.  A cela se rajoute la gestion des subventions et autres CEE (certificat d’économie d’énergie) qui peut parfois rester en souffrance. Il peut aisément y avoir « un trou dans la raquette ».

L’optimisation du prix du MWh est souvent le sujet majeur auquel le dirigeant pense en premier pour optimiser les couts énergétiques. Ce sujet mérite des compléments importants.

Il faut savoir qu’une facture d’électricité ou de gaz comporte 3 parts plus ou moins équivalentes en termes de montants : le prix de fourniture (électron ou molécule de gaz), les taxes et les coûts d’acheminement de l’électricité.

Le prix 

Avoir en permanence les meilleurs prix d’achat d’énergie est complexe en raison d’une part de la loi de l’offre et de la demande, et d’autre part du caractère géopolitique influant directement le prix de l’énergie. Par ailleurs, la dérégulation des prix ont ouvert le marché à de nombreux acteurs. Les contrats se négocient en règle générale sur 2 à 3 ans et une anticipation du marché et des évènements est difficile. L’épidémie du Covid 19 ou les tensions géo politiques entre la Russie et les pays producteurs du Moyen Orient en sont des exemples majeurs récents. Les prévisions d’évolution sont particulièrement complexes. Il faudrait mettre en place une veille permanente pour optimiser les décisions au bon prix, au bon moment. Le recours à des courtiers peut être une solution pour avoir les meilleurs prix, mais attention car un courtier est rémunéré par les producteurs d’énergie et son indépendance est donc relative. A ce constat, se rajoute souvent la volonté de sécuriser partiellement les prix de l’électricité à moyen terme sur 10 à 20 ans par les dirigeants. La mise en œuvre de centrales photovoltaïque sur les sites des entreprises pour de l’autoconsommation en totalité ou partielle, avec ou non injection du surplus dans le réseau Enedis est une solution vertueuse pour sécuriser le coût sur la durée. La règlementation pour mettre en œuvre des centrales photovoltaïques est complexe en France et nécessite une analyse des différentes options juridiques et techniques.

Les taxes

La thématique des taxes est un sujet évolutif en raison du caractère budgétaire national. En effet par exemple en matière d’électricité, la fameuse CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité) (ex TICFE) est en principe applicable. Mais les cas d’exonération totale ou partielle doivent être étudiés au cas par cas. Après une étude des potentielles exemptions, un dossier complet de demande d’exemptions et de remboursement devra être fourni au service des douanes. Par la suite, il faudra que le service comptabilité vérifie bien entendu régulièrement l’application des exonérations.

Les coûts d’acheminement (via les réseaux de transport HT et le réseau de distribution MBT)  

Les coûts sont financés par le TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité). Il comprend les frais de gestion, les frais de comptage et les composantes de soutirage. Ces coûts sont souvent subis par les entreprises qui estiment qu’elles n’ont pas de levier d’actions pour les réduire. Ce sujet a par ailleurs fait l’objet d’un débat serré entre le gouvernement et les producteurs d’énergie solaire photovoltaïque pour l’autoconsommation. Un audit est souvent utile et rentable pour s’assurer de l’optimisation.

Enfin il est utile de rajouter le sujet des CEE (Certificat d’Economie d’Energie).  Les CEE ont fait beaucoup parler d’eux, parfois négativement en raison des fraudes notamment pour les particuliers.

Pourtant le mécanisme des CEE est vertueux lorsqu’il est bien utilisé et anticipé lors des investissements. Les CEE sont souvent présentés à tort comme des subventions par les producteurs d’énergie aux entreprises. C’est un raccourci de considérer les CEE comme une subvention car cela masque souvent une optimisation des prix de vente des CEE. N’oublions que les CEE se vendent sur un marché boursier appelé Emmy. Souvent les entreprises font confiance à leur fournisseur historique d’énergie en lui confiant la vente de leurs CEE. Le fait de ne pas faire jouer la concurrence entre énergéticiens ayant besoin de CEE complémentaires et énergéticiens ayant déjà leur quotas de CEE , est pénalisant pour les entreprises, car elles ne les vendent pas au meilleur prix.

Ces quelques exemples mettent en évidence que le métier de référent énergie est un vrai métier, nécessitant de nombreuses expertises. Il faut souligner que ce métier s’externalise aisément et surtout que les coûts des prestations externes s’amortissent aisément et que des aides et subventions existent pour accompagner les entreprises.

La transition énergétique est incontournable pour garder des parts de marché. En effet, face à la modification des habitudes de consommation et la nécessité de maitrise des coûts, s’engager dans la transition énergétique permet de mettre en avant la politique volontariste environnementale de l’entreprise. Dans le contexte actuel nul doute que ce sujet devient un atout indéniable pour les entreprises.

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"Grande mobilisation patronale" : Patrick Martin (MEDEF) menace de réagir si les impôts des entreprises augmentent
Si les impôts augmentent, il y aura une « grande mobilisation patronale ». Ces mots de Patrick Martin, président du Medef, résonnent comme un avertissement. Et pas un petit. Dans un contexte où les entreprises – et particulièrement les PME et ETI, véritables piliers de notre économie – peinent à reprendre leur souffle, la perspective d’une nouvelle pression fiscale apparaît non seulement déraisonnable, mais dangereuse. Par Franck Boccara Patrick Martin s’est exprimé, ce samedi 13 septembre dans interview publiée sur le site du Parisien, sur la perspective d’un alourdissement de la fiscalité sur les entreprises, en particulier à travers la fameuse taxe Zucman, proposée par la gauche. Une taxe sur les très hauts patrimoines qui inclurait l’outil de travail dans son calcul. Une disposition qui n’existait même pas dans l’ancien ISF. Une hérésie selon Martin : « Pour certaines entreprises – dans la tech notamment – qui valent beaucoup mais ne font pas encore de résultats ou ne distribuent pas de dividendes, instaurer cette taxe serait même une forme de spoliation et les condamnerait à la vente ». Le message est clair : à force de vouloir ponctionner toujours plus, on risque de détruire l’outil productif au lieu de le renforcer. Et ce ne sont pas des grandes multinationales toutes-puissantes que l’on parle ici, mais de structures souvent fragiles, en croissance, innovantes, qui font l’avenir de notre tissu économique mais qui sont capables de suivre cette « grande mobilisation patronale ».

PME et ETI : la colonne vertébrale de l’économie française

En France, plus de 99 % des entreprises sont des PME. Elles représentent environ 6 millions d’emplois, sans compter les ETI, ces entreprises de taille intermédiaire qui font le lien entre les PME et les grands groupes. Ce sont elles qui embauchent, forment, exportent, invitent à innover. Ce sont elles qui font vivre les territoires. Mais elles sont aussi les premières à souffrir lorsqu’on touche à la fiscalité. Contrairement aux géants capables d’optimiser ou de négocier leur implantation, une PME ne peut pas délocaliser sa production à l’autre bout du monde du jour au lendemain. Elle n’a pas de service juridique tentaculaire, ni de réserve financière abyssale. Quand on augmente les impôts, c’est elle qui trinque.

13 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires : l’année de trop ?

Toujours selon Patrick Martin, les entreprises françaises vont devoir faire face à 13 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires en 2025. C’est un chiffre qui fait tourner la tête. Et pourtant, dans les couloirs ministériels, certains semblent considérer cette ponction comme un « ajustement raisonnable ». Mais peut-on raisonnablement asphyxier les forces productives du pays et espérer en même temps relancer l’économie ? Le président du Medef en doute fortement : « Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement. »

Le spectre de la promesse envolée : la baisse de la CVAE

Autre point de tension : la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises), impôt de production que le gouvernement avait promis de supprimer. Une promesse qui n’a pas été tenue, et qui pèse lourdement sur les entreprises industrielles, déjà soumises à une concurrence mondiale féroce. C’est un impôt que peu de nos voisins appliquent avec autant de vigueur. Et pendant que d’autres baissent la pression pour stimuler la réindustrialisation, la France semble prête à resserrer l’étau.

Une « grande mobilisation patronale » dans la dignité (et le calme)

Face à ce contexte tendu, Patrick Martin ne menace pas de bloquer le pays, ni d’envoyer des tracteurs sur les Champs-Élysées. Mais il appelle à une mobilisation massive, sous forme de meetings : « On ne descendra pas dans la rue. On réunira massivement, comme ce fut le cas par le passé, des milliers de chefs d’entreprise, de tout profil, pour bien signifier que nous refusons d’être la variable d’ajustement de politiques contraires à l’intérêt du pays. » Un message fort, mais exprimé avec la retenue d’un homme d’entreprise. Car il ne s’agit pas ici de revendiquer des privilèges, mais de rappeler que sans entreprises, il n’y a pas de richesses à redistribuer.

Taxer l’outil de travail : l’erreur stratégique

La fameuse taxe Zucman, proposée par certains élus, semble incarner ce que le monde de l’entreprise redoute le plus : une fiscalité idéologique, déconnectée des réalités économiques. En intégrant l’outil de travail dans le calcul du patrimoine, cette taxe risque de pénaliser ceux qui investissent, prennent des risques, et parfois même ne se versent pas de salaire pendant des années. Les PME et les ETI ne demandent pas de « grande mobilisation patronale » mais seront contraintes à s’y joindre si on ne les écoute pas. Elles demandent simplement de pouvoir travailler, investir, se développer sans être constamment pointées du doigt ou ponctionnées davantage. Parce qu’au fond, comme le dit Patrick Martin, ce qu’elles refusent, c’est d’être la variable d’ajustement d’une politique budgétaire qui peine à faire ses preuves. Ce n’est pas une hypothèse. C’est la réalité de nombreuses entreprises innovantes, dans la tech, l’industrie verte ou les services, qui réinvestissent tout pour croître et créer de l’emploi. Les taxer sur une valorisation parfois virtuelle, c’est tuer dans l’œuf l’esprit d’entreprendre.

Entre fiscalité punitive et incertitude chronique

L’autre danger, c’est l’instabilité. Trop de réformes fiscales, trop d’annonces, trop de revirements. Les entreprises ont besoin de prévisibilité, pas d’un budget qui change tous les six mois. Sans visibilité, comment investir ? Comment embaucher ? Comment innover ? La fiscalité doit être un levier, pas un frein. En accablant les entreprises, on risque de provoquer l’effet inverse : moins d’investissements, moins d’emplois, moins de recettes fiscales à long terme.

Desserrer le frein à main

L’expression de Patrick Martin fait mouche. Oui, il faut desserrer le frein à main. Redonner confiance aux entrepreneurs. Alléger la fiscalité. Simplifier les règles. Et surtout, reconnaître le rôle central que jouent les entreprises dans la vitalité économique du pays et ne pas les contraindre à manifester lors d’une « grande mobilisation patronale » pour s’en souvenir.
Congés payés et arrêts maladie
On pourrait croire à une blague de comptoir ou à une chronique absurde d’un pays aux lois ubuesques, mais non : c’est bien une décision de la Cour de cassation qui agite actuellement les milieux économiques. En cause ? Une jurisprudence qui bouscule l’un des piliers de la relation entre employeurs et salariés : les sacro-saints congés payés. Dorénavant, un salarié qui tombe malade durant ses vacances peut tout bonnement reporter ses jours de repos. Et ce n’est pas une option théorique : c’est un droit. Par Franck Boccara C’est peu dire que cette nouvelle a provoqué des sueurs froides chez les dirigeants d’entreprises, qui y voient non seulement une source d’insécurité juridique, mais surtout une ponction supplémentaire sur des équilibres financiers déjà fragiles. Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, n’a pas mâché ses mots. “Bienvenue dans le monde des fous”, a-t-il lancé, résumant avec une formule choc ce que beaucoup pensent tout bas dans les rangs patronaux : que la France, en matière sociale, semble parfois glisser vers l’absurde. Pour comprendre ce qui soulève tant de crispations, il faut revenir à la genèse du problème. En septembre 2023, la Cour de cassation s’est alignée sur la jurisprudence européenne, jugeant que les salariés ne devaient pas perdre leur droit aux congés payés s’ils étaient en arrêt maladie au moment où ils étaient censés les prendre. Une sorte de “deuxième chance” offerte aux malchanceux dont la grippe ou l’entorse sont venues gâcher les vacances d’été. Jusque-là, on pourrait presque saluer la bienveillance d’un tel dispositif. Mais ce qui passe difficilement, c’est la mécanique comptable que cela déclenche en coulisses. Les entreprises se retrouvent en effet à devoir reconstituer des droits à congés, recalculer des soldes de jours, gérer des plannings déjà saturés… et tout cela avec des conséquences budgétaires réelles. Plus encore, la décision implique que les jours de congés payés peuvent désormais être pris en compte dans le calcul du seuil déclencheur des heures supplémentaires. Une subtilité technique, certes, mais qui pourrait alourdir la facture de manière significative dans certains secteurs où l’organisation du travail repose déjà sur une logique tendue. Pour les PME et les ETI, dont les marges sont souvent plus étroites que celles des grands groupes, la décision est vécue comme une injonction supplémentaire dans un climat déjà chargé. L’inflation, les hausses des coûts de l’énergie, les contraintes réglementaires croissantes : autant de facteurs qui grignotent peu à peu les capacités d’investissement et de développement des structures les plus agiles. En ajoutant à cela une gestion des ressources humaines de plus en plus encadrée par des jurisprudences difficilement anticipables, certains dirigeants finissent par se demander s’ils dirigent une entreprise ou s’ils naviguent dans un labyrinthe juridique permanent. Du côté des syndicats, on applaudit en revanche une avancée qui renforce la protection des salariés. Le droit au repos est un principe fondamental, rappellent-ils, et il est légitime qu’un arrêt maladie ne vienne pas léser ce droit. En somme, l’employeur ne devrait pas être “gagnant” à chaque fois qu’un salarié est contraint d’interrompre son congé pour raison de santé. Une logique de justice sociale, certes, mais dont l’application concrète reste complexe pour les petites structures. Car au-delà des débats idéologiques, il y a la réalité du terrain. Comment gérer les plannings lorsque les retours de congés deviennent imprévisibles ? Comment anticiper les coûts associés à ces reports de jours ? Et surtout, comment intégrer cette nouvelle contrainte dans des outils RH souvent conçus pour la simplicité ? Autant de questions qui restent sans réponses claires à ce stade, et qui nourrissent le malaise d’une partie du tissu entrepreneurial français. Le gouvernement, quant à lui, tente d’arrondir les angles. Des discussions sont en cours pour encadrer l’application de la jurisprudence, en précisant notamment les délais de report ou les conditions de justification de l’arrêt maladie. Mais la tension reste palpable, et l’affaire a pris une dimension symbolique. Elle illustre à quel point la complexité normative peut devenir un frein à la compétitivité, surtout dans un contexte où la flexibilité est devenue un mot d’ordre pour bon nombre d’acteurs économiques. Certaines voix, plus modérées, rappellent que ce type de décision s’inscrit dans une tendance européenne à renforcer les droits sociaux, et qu’il appartient aux entreprises de s’adapter à cette nouvelle donne. Elles soulignent également que les salariés ne tirent aucun plaisir à être malades pendant leurs congés payés, et qu’il est donc logique de leur permettre de profiter de ce à quoi ils ont droit. Mais sur le terrain, les DRH s’arrachent les cheveux, entre tableaux Excel, demandes de report, justificatifs médicaux et incertitudes sur les textes applicables. Alors, cette décision marque-t-elle une avancée sociale ou une nouvelle entrave à l’activité économique ? Peut-être un peu des deux. Ce qui est certain, c’est qu’elle révèle une fracture grandissante entre une logique de droit social protecteur et les exigences d’un monde économique qui évolue vite, très vite. Et dans ce décalage, ce sont souvent les entreprises de taille intermédiaire ou modeste qui trinquent les premières. En attendant d’éventuelles clarifications législatives ou réglementaires, les chefs d’entreprise vont devoir faire avec. Adapter leurs systèmes, revoir leurs pratiques RH, se former encore et toujours à une législation mouvante, et garder le cap malgré les turbulences. Quant aux salariés, ils auront désormais une bonne raison supplémentaire de ne pas culpabiliser en glissant un arrêt maladie entre deux jours de plage : la loi est avec eux. Bienvenue, donc, dans une nouvelle ère des congés. Une ère où le droit au repos s’accompagne d’un casse-tête comptable, où le principe de protection du salarié devient un sujet de tension pour les entreprises. Une ère où les bonnes intentions finissent, parfois, par coûter cher.
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