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French Infrastructure Tour 2024 : Cameroun et Gabon du 23 au 27 septembre

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French Infrastructure Tour 2024 Gabon et cameroun

Team France Export et Business France vous propose de participer à  l’évènement French Infrastructure Tour 2024 au Cameroun et au Gabon. Venez à la rencontre des acteurs majeurs du secteur des travaux publics et infrastructures (projets routiers, autoroutiers, ouvrages d’art, etc.) à l’occasion d’un événement business de 2 jours sur chaque pays. Cette mission a pour objectif de renforcer les relations commerciales et d’ouvrir de nouveaux marchés aux PME et ETI françaises en Afrique centrale. Ces rencontres stratégiques seront une occasion précieuse de se connecter davantage à une région en pleine croissance économique.

L’Afrique Centrale constituée de 6 pays : le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazzaville, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad. Les six pays constituent la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale). Le secteur des infrastructures est prioritaire sur les deux marchés et reçoit l’appui de plusieurs bailleurs de fonds internationaux.

Le Cameroun est un marché de 25,5 millions d’habitants et représente plus d’un 1/3 du PIB et 50% de la population de la zone CEMAC. Plus de 2 636 km de projets routiers et 2 374 ml (mètres linéaires) de projets d’ouvrages d’art importants sont en cours de réalisation sur la période 2020 -2030.

Parmi les projets majeurs en cours, on peut citer :

  • Autoroutes (Yaoundé-Douala, Edea-Kribi, Bafoussam-Bamenda),
  • Corridors autoroutiers sous-régionaux de la zone CEMAC (dont la tronçon Yaoundé-Brazzaville financé à 382 M EUR par la BAD)
  • Ouvrages d’art (pont sur le Logone, pont sur le Ntem) et ponts métalliques,
  • Travaux de génie civil sur barrages hydroélectriques,
  • Projets d’extension des ports Douala et Kribi,
  • Programme de réhabilitation des aéroports,
  • Projet d’extension de la ligne ferroviaire vers le Tchad (financement BEI, UE et AFD à 249 M EUR)
  • Aménagement urbain et voies de contournement (dont le projet de mobilite Move financé par l’AFD à 64 M EUR)
  • Projet de BRT (Yaoundé, Douala) et de Tramway (Douala),
  • Péages automatiques (partenariat public privé Razel/Egis/Etat du Cameroun à 64 M EUR)
  • Infrastructures sportives (dont le projet SPORCAP financé par l’AFD à 10 M EUR), hôtelières et hospitalières,
  • Nouveaux sièges d’institutions (dont la Banque Centrale BEAC), nouvelles agences commerciales, projets résidentiels, etc.

Le Gabon représente un marché de 2,1 millions d’habitants et la 2ème économie d’Afrique Centrale en terme de PIB. Près de 76 M € d’investissement ont été mobilisés pour les projets routiers en 2023.

Parmi les projets en cours et à venir :

  • Le projet de rénovation de la TransGabonaise (780 km)
  • Le projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (PASIG-1) suivi et financé par la BAD pour près de 140 M EUR
  • Réhabilitation des voiries urbaines
  • Projets portuaires : ports secs de Ndende et Nkok
  • Nouveau terminal de l’aéroport de Libreville et voie de contournement
  • Projets de nouvelles constructions : 400 logements sociaux, projets hospitaliers, privatisation des hôtels publics, etc.

Des besoins identifiés

💡 Vous êtes une entreprise française proposant :

  • des équipements
  • du matériel de construction
  • et des services aux donneurs d’ordre des projets d’infrastructures : études, ingénierie, expertise, contrôle, audit

🎯Venez rencontrer des donneurs d’ordres ciblés lors du French Infrastructure Tour 2024 :

  • Au Cameroun : Ministère des Travaux Publics, Port Autonome de Douala, Mairies, Razel/Fayat, Vinci, Egis, grandes entreprises (industrie, retail), bailleurs de fonds (AFD, AFD, Banque Mondiale, Proparco, BEI, Banque Mondiale, etc.
  • Au Gabon : Ministère des Travaux Publics, SETRAG (société du chemin de fer Le TransGabonais), OPRAG (Offices des Ports et Rades du Gabon), grandes entreprises (industrie, retail etc.), bailleurs de fonds (AFD, Banque Mondiale, BEI, BAD) etc.

🏗️  Sur des projets clairement identifiés :

Au Cameroun :

  • Conception, études de faisabilité
  • Audit, contrôle technique et géotechnique, surveillance de travaux
  • Travaux de terrassement, construction de routes, ouvrages d’art
  • Aménagement de dessertes et VRD (Voirie et Réseaux Divers)
  • Equipements de manutention
  • Maintenance du réseau
  • Ingénierie et Innovation etc.

Au Gabon :

  • Conception, études d’avant-projet
  • Audit, contrôle technique et géotechnique, surveillance de travaux
  • Travaux de terrassement, construction de routes, ouvrages d’art
  • Equipements et matériel (Bourreuse, Draisine, etc.)
  • Expertise en maintenance d’équipements ferroviaires
  • Ingénierie et Innovation etc.
Pour toute information complémentaire sur French Infrastructure Tour 2024, veuillez contacter 

Tiphaine BUGNO – Business France Paris : +33 1 40 73 31 74

tiphaine.bugno@businessfrance.fr

Patricia KAHAM – Business France Cameroun & Gabon

patricia.kaham@businessfrance.fr

Au programme de French Infrastructure Tour 2024

🌍 Au Cameroun

Lundi 23 septembre 2024 – Douala

  • Réunion d’accueil et d’information pays Cameroun
  • Programme de rendez-vous B2B ciblés avec des donneurs d’ordres du secteur infrastructures
  • Pitch des entreprises françaises participantes et cocktail de networking avec l’écosystème local

Mardi 24 septembre 2024 – Yaoundé

  • Départ pour Yaoundé – Vol* de 30mn
  • Visite de site (à définir)
  • Suite des rendez-vous B2B ciblés

Mercredi 25 septembre 2024 – Yaoundé

  • Suite et fin des rendez-vous B2B ciblés

✈️ Transfert au Gabon :
Yaoundé pour Libreville à 19h00 par le vol Afrijet
 

🌍Au Gabon

Jeudi 26 septembre 2024 – Libreville

  • Réunion d’accueil et d’information pays Gabon

Programme de rendez-vous B2B ciblés avec des donneurs d’ordres du secteur infrastructures

  • Pitch des entreprises françaises participantes et cocktail de networking

Vendredi 27 septembre 2024 – Libreville

  • Poursuite des rendez-vous B2B ciblés à Libreville

✈️ Retour en France

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IA : l'heure de vérité pour les PME et ETI
Longtemps cantonnée aux grandes entreprises, l’intelligence artificielle devient une question de survie pour les PME et ETI. Mais derrière les promesses de productivité se cachent des risques systémiques. Pour ces structures, souvent moins armées face aux crises réputationnelles ou juridiques, l’IA ne peut être qu’éthique, stratégique et gouvernée. Par Marianne Mazaud – cofondatrice et Directrice Générale du sommet international AI ON US pour l’IA Responsable (14-17 Octobre), en ligne, organisé avec le soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.

Le temps de l’observation est révolu

L’IA ne se limite plus aux laboratoires des géants de la tech. Elle s’invite désormais dans tous les secteurs : industrie, logistique, services, agroalimentaire. Or, seules 30 % des PME‑ETI françaises ont engagé une démarche IA structurée, selon les données croisées de PwC et Bpifrance. Le retard à l’allumage s’explique souvent par des ressources internes limitées ou une appréhension face à une technologie perçue comme opaque. Mais l’inaction n’est plus une option. Les concurrents avancent, les clients évoluent, les talents s’impatientent. Et surtout, les risques se multiplient : biais algorithmiques, non-conformité RGPD, décisions inexploitables ou non traçables, atteintes à la réputation.

La confiance n’est pas un supplément d’âme

Selon le dernier rapport mondial KPMG / Université de Melbourne (2025), 54 % des répondants à l’échelle globale déclarent se méfier de l’IA, et cette défiance progresse à mesure que la technologie se diffuse. Plus grave encore : les entreprises elles-mêmes affichent une inquiétude croissante, y compris dans leurs propres déclarations réglementaires. Pour les PME et ETI, qui ne disposent ni des départements juridiques surdimensionnés ni des moyens de gestion de crise des grands groupes, la confiance n’est pas un luxe. C’est une exigence vitale. Une erreur dans un modèle IA déployé sans garde-fous peut engendrer une cascade de conséquences : perte de clients, mise en cause publique, sanctions.

Éviter la conformité subie

Face à l’entrée en vigueur de l’AI Act européen depuis le 2 Février 2025 et à son renforcement jusqu’en 2027, à la montée des exigences en matière de transparence algorithmique, beaucoup d’entreprises réagissent à reculons. C’est une erreur de lecture. Car dans ce domaine, la conformité n’est pas un plafond, mais un plancher. Les études le confirment : intégrer l’éthique et la gouvernance en amont est un facteur de performance. Le rapport « ROI of Ethics » (The Digital Economist, 2025) montre qu’une stratégie IA responsable génère en moyenne +20 % de productivité, -35 % de litiges liés à la donnée et -40 % de dépenses imprévues en conformité.

L’IA n’est pas qu’un outil technique

Les PME‑ETI qui réussissent leur transformation IA ont compris qu’il ne s’agit pas de “brancher” une solution technique en plus. C’est un projet d’entreprise : interdisciplinaire, progressif, aligné sur la vision stratégique. Il s’agit de bâtir une IA qui augmente sans aliéner, qui optimise sans exclure, qui automatise sans déshumaniser. Cela suppose de structurer une gouvernance claire : nommer un référent IA, intégrer l’éthique dès la conception, documenter les décisions algorithmiques, former les collaborateurs, associer les utilisateurs finaux.

Transformer l’IA en levier de croissance

Les cas d’usage existent et sont à portée de main : prévision de la demande, maintenance prédictive, amélioration de l’expérience client, automatisation des processus documentaires, détection des anomalies. À condition de les piloter avec rigueur. La qualité du déploiement fera la différence : un modèle IA biaisé ou opaque peut entacher la réputation. Un modèle explicable, audité, sobre et orienté client devient un avantage commercial.

L’IA responsable : facteur de résilience

Les PME et ETI n’ont pas les moyens de réparer les erreurs d’un déploiement précipité ou d’un scandale public. La responsabilité n’est pas une posture morale, c’est une assurance stratégique. Elle permet de :
  • Minimiser les risques juridiques et réputationnels
  • Se démarquer dans les appels d’offres publics ou privés
  • Fidéliser les clients en quête de transparence
  • Attirer des talents sensibles à l’impact social des technologies

Conclusion : ne pas subir, mais construire

Les PME‑ETI sont à la croisée des chemins. Elles peuvent considérer l’IA comme un risque à repousser ou comme un levier à structurer. Mais une chose est sûre : elles ne peuvent plus l’ignorer. L’IA responsable n’est pas un supplément. C’est le seul chemin viable pour transformer une contrainte en opportunité, éviter les faux pas coûteux, et inscrire la technologie dans une dynamique de croissance durable.      
SYMOÉ : repenser le bâtiment à l’ère de la transition énergétique
Dans un contexte où la transition énergétique devient une urgence collective, la performance environnementale des bâtiments est plus que jamais au cœur des enjeux. Le bureau d’études SYMOÉ s’inscrit pleinement dans cette dynamique en proposant des solutions concrètes alliant matériaux biosourcés, confort thermique toutes saisons, réduction de l’empreinte carbone : la transformation durable du secteur passe par des choix techniques aussi précis qu’engagés. Alain Toussaint, gérant de SYMOÉ, nous partage sa vision et son expertise sur ces défis. Il y évoque les solutions concrètes que son équipe met en œuvre pour accompagner la rénovation énergétique des bâtiments et construire un avenir plus sobre et responsable.
Menaces fiscales : le Medef prépare une mobilisation
Dans un climat politique particulièrement tendu à l’approche du débat budgétaire, le patron du Medef, Patrick Martin, est sorti de sa réserve habituelle pour adresser un message clair : les entreprises françaises ne peuvent plus être les variables d’ajustement budgétaires. Face aux menaces fiscales portées par une partie de l’opposition, notamment autour de la très débattue « taxe Zucman », les organisations patronales envisagent un meeting d’ampleur nationale. Une mobilisation inédite à l’initiative du Medef, qui marque un tournant dans le dialogue – parfois conflictuel – entre monde économique et pouvoir politique. Par Serge de Cluny

Une prise de parole ferme dans un contexte incertain

Le président du Medef n’a pas encore dévoilé la date précise de cette future mobilisation, mais l’intention est désormais publique. Patrick Martin avait déjà laissé entendre, il y a plusieurs semaines, qu’une « grande mobilisation patronale » pourrait voir le jour. Aujourd’hui, face à ce qu’il considère comme une menace directe à la compétitivité et à l’investissement, il confirme l’accélération du calendrier. « Nous devons revendiquer notre contribution essentielle au bien public », a-t-il déclaré, rappelant que les entreprises françaises, petites comme grandes, participent activement au financement des services publics, à la formation, à l’innovation, et à l’insertion professionnelle. Il a également déploré la montée de discours qu’il juge déconnectés de la réalité du terrain économique : « Circulent frénétiquement avec un niveau de décibel extrêmement élevé, certaines théories dangereuses pour nos entreprises. »

Une opposition claire à la « taxe Zucman »

Parmi les mesures qui cristallisent les tensions, la « taxe Zucman », du nom de l’économiste Gabriel Zucman, occupe une place centrale. Cette proposition vise à instaurer un impôt sur les grandes fortunes ou sur les superprofits des entreprises, afin de renforcer les recettes de l’État dans un contexte budgétaire contraint. Le Medef s’oppose catégoriquement à ces menaces fiscales, estimant que ce type de taxe aurait un effet délétère sur l’attractivité du pays et sur la relance économique. Patrick Martin s’est exprimé avec une pointe d’ironie : « Moi je ne sais pas danser la zucmania et je n’ai pas l’intention de m’y adonner », soulignant le caractère idéologique de certaines propositions qui, selon lui, ne tiennent pas compte de la réalité des équilibres économiques.

Défendre l’entreprise comme acteur de l’intérêt général

Loin de se cantonner à une simple critique, Patrick Martin entend redonner une voix aux entreprises, parfois caricaturées dans le débat public. « On voudrait signifier que les entreprises ne sont pas des actionnaires assoiffés de dividendes et indifférents à l’intérêt général », insiste-t-il. Il rappelle que la majorité des entreprises françaises sont des PME ou des ETI, engagées localement, créatrices d’emplois et conscientes de leurs responsabilités sociales et environnementales. C’est aussi dans cette logique que le Medef souhaite faire entendre sa voix : non pas contre la solidarité nationale, mais pour une fiscalité équilibrée, prévisible et propice à l’investissement. « Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement », avertit-il, en appelant à des mesures de soutien plutôt qu’à une pression fiscale accrue.

Une mobilisation attendue, mais mesurée

L’initiative d’un meeting patronal national reste rare dans l’histoire récente du Medef. Ce choix témoigne d’une volonté de faire front, tout en maîtrisant le ton et les modalités. Il ne s’agit pas d’un mouvement de contestation brute, mais d’une prise de position assumée pour rappeler le rôle central des entreprises dans le tissu économique et social du pays. Si certains pourront y voir une stratégie de lobbying classique, d’autres y liront l’expression d’un ras-le-bol silencieux de ces menaces fiscales qui traverse nombre de dirigeants, notamment dans les territoires, confrontés à l’incertitude réglementaire et à une défiance croissante à l’égard du monde entrepreneurial. Dans un paysage politique en mutation, le Medef veut ainsi peser dans le débat en défendant un équilibre entre justice fiscale et dynamisme économique. Le ton est donné. Reste à voir si cette mobilisation fera écho auprès des pouvoirs publics… et au-delà.
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