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STRATÉGIES

Alain Griset, est nommé ministre du nouveau gouvernement depuis le 6 juillet. Ce fils d’ouvrier et ancien taxi aura la responsabilité d’aider les PME à surmonter l’après Covid.

Par la rédaction

Alain Griset, président de l’U2P (Union des entreprises de proximité), se voit attribuer le portefeuille de ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises auprès de Bruno Le Maire.

Le nouveau venu en politique a déjà évoqué sa “très grande émotion” devant ce “grand honneur” lundi soir au micro de l’AFP. En effet, c’est une consécration pour ce nordiste de 66 ans, fils d’un ouvrier métallurgiste qui a exercé le métier d’artisan-taxi de 1975 jusqu’à la fin 2016.

“La mission qui m’est confiée, c’est d’abord écouter toutes ces entreprises – il y a trois millions d’indépendants en France – et proposer au Premier ministre, au président, un certain nombre de pistes pour leur permettre dans un premier temps de passer cette crise qui s’annonce et au-delà regarder comment on peut accompagner leur développement”, a expliqué Alain Griset à l’AFP.

“Reconnaissance des indépendants”

Le nouveau ministre ressent sa nomination comme une “reconnaissance que le président veut par (son) intermédiaire adresser à l’ensemble des indépendants”, en appréciant leur “rôle essentiel sur les territoires”. Il aura pour premier chantier de continuer la mise au point du plan de relance, sur lequel il précise d’ailleurs avoir déjà commencé à travailler avec Bruno Le Maire.

Président de l’U2P depuis le janvier 2017, Alain Griset était auparavant à la tête de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et d’artisanat ainsi que de l’Union nationale des taxis. Son implication dans la cause artisanale l’a confronté à beaucoup d’autres responsabilités, notamment celle de président du groupe de l’Artisanat au CESE. En parallèle, il a rempli de nombreux mandats consulaires dans la région des Hauts-de-France.

“L’économie de proximité, pleinement reconnue, fait son entrée au gouvernement” selon l’U2P qui voit dans la nomination de son président à ce poste une volonté de “l’économie de proximité, pleinement reconnue, fait son entrée au gouvernement”.

Réduire la facture d’énergie, particulièrement dans le contexte économique actuel, et améliorer la performance énergétique représentent des enjeux majeurs pour les entreprises. Voyons ensemble quelques points qui vous permettront de mieux cerner les défis à relever pour optimiser l’efficacité énergétique. 

Par Marie Odile Becker, Directrice du développement EnergiesDev

Le management de l’énergie est un levier d’actions important de lutte contre le changement climatique et la pollution de l’air; des aspects que les dirigeants et cadres de PME et ETI ont déjà pris en compte dans leur politique RSE . La sobriété énergétique, la réduction des couts énergétiques et le développement/consommation des énergies renouvelables sont 3 axes d’actions incontournables pour arriver à une performance énergétique optimale. Ils convient de souligner que des aides et subventions existent pour favoriser la mise en œuvre de ces actions.   

Comment la thématique de l’énergie est-elle souvent gérée dans nos entreprises ?

La gestion de l’énergie est un sujet transversal, souvent réparti dans différents services, les achats pour la partie négociation des contrats et des prix, la finance pour la partie taxes et vérifications des factures, la production ou la maintenance pour les autres aspects.  A cela se rajoute la gestion des subventions et autres CEE (certificat d’économie d’énergie) qui peut parfois rester en souffrance. Il peut aisément y avoir « un trou dans la raquette ».

L’optimisation du prix du MWh est souvent le sujet majeur auquel le dirigeant pense en premier pour optimiser les couts énergétiques. Ce sujet mérite des compléments importants.

Il faut savoir qu’une facture d’électricité ou de gaz comporte 3 parts plus ou moins équivalentes en termes de montants : le prix de fourniture (électron ou molécule de gaz), les taxes et les coûts d’acheminement de l’électricité.

Le prix 

Avoir en permanence les meilleurs prix d’achat d’énergie est complexe en raison d’une part de la loi de l’offre et de la demande, et d’autre part du caractère géopolitique influant directement le prix de l’énergie. Par ailleurs, la dérégulation des prix ont ouvert le marché à de nombreux acteurs. Les contrats se négocient en règle générale sur 2 à 3 ans et une anticipation du marché et des évènements est difficile. L’épidémie du Covid 19 ou les tensions géo politiques entre la Russie et les pays producteurs du Moyen Orient en sont des exemples majeurs récents. Les prévisions d’évolution sont particulièrement complexes. Il faudrait mettre en place une veille permanente pour optimiser les décisions au bon prix, au bon moment. Le recours à des courtiers peut être une solution pour avoir les meilleurs prix, mais attention car un courtier est rémunéré par les producteurs d’énergie et son indépendance est donc relative. A ce constat, se rajoute souvent la volonté de sécuriser partiellement les prix de l’électricité à moyen terme sur 10 à 20 ans par les dirigeants. La mise en œuvre de centrales photovoltaïque sur les sites des entreprises pour de l’autoconsommation en totalité ou partielle, avec ou non injection du surplus dans le réseau Enedis est une solution vertueuse pour sécuriser le coût sur la durée. La règlementation pour mettre en œuvre des centrales photovoltaïques est complexe en France et nécessite une analyse des différentes options juridiques et techniques.

Les taxes

La thématique des taxes est un sujet évolutif en raison du caractère budgétaire national. En effet par exemple en matière d’électricité, la fameuse CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité) (ex TICFE) est en principe applicable. Mais les cas d’exonération totale ou partielle doivent être étudiés au cas par cas. Après une étude des potentielles exemptions, un dossier complet de demande d’exemptions et de remboursement devra être fourni au service des douanes. Par la suite, il faudra que le service comptabilité vérifie bien entendu régulièrement l’application des exonérations.

Les coûts d’acheminement (via les réseaux de transport HT et le réseau de distribution MBT)  

Les coûts sont financés par le TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité). Il comprend les frais de gestion, les frais de comptage et les composantes de soutirage. Ces coûts sont souvent subis par les entreprises qui estiment qu’elles n’ont pas de levier d’actions pour les réduire. Ce sujet a par ailleurs fait l’objet d’un débat serré entre le gouvernement et les producteurs d’énergie solaire photovoltaïque pour l’autoconsommation. Un audit est souvent utile et rentable pour s’assurer de l’optimisation.

Enfin il est utile de rajouter le sujet des CEE (Certificat d’Economie d’Energie).  Les CEE ont fait beaucoup parler d’eux, parfois négativement en raison des fraudes notamment pour les particuliers.

Pourtant le mécanisme des CEE est vertueux lorsqu’il est bien utilisé et anticipé lors des investissements. Les CEE sont souvent présentés à tort comme des subventions par les producteurs d’énergie aux entreprises. C’est un raccourci de considérer les CEE comme une subvention car cela masque souvent une optimisation des prix de vente des CEE. N’oublions que les CEE se vendent sur un marché boursier appelé Emmy. Souvent les entreprises font confiance à leur fournisseur historique d’énergie en lui confiant la vente de leurs CEE. Le fait de ne pas faire jouer la concurrence entre énergéticiens ayant besoin de CEE complémentaires et énergéticiens ayant déjà leur quotas de CEE , est pénalisant pour les entreprises, car elles ne les vendent pas au meilleur prix.

Ces quelques exemples mettent en évidence que le métier de référent énergie est un vrai métier, nécessitant de nombreuses expertises. Il faut souligner que ce métier s’externalise aisément et surtout que les coûts des prestations externes s’amortissent aisément et que des aides et subventions existent pour accompagner les entreprises.

La transition énergétique est incontournable pour garder des parts de marché. En effet, face à la modification des habitudes de consommation et la nécessité de maitrise des coûts, s’engager dans la transition énergétique permet de mettre en avant la politique volontariste environnementale de l’entreprise. Dans le contexte actuel nul doute que ce sujet devient un atout indéniable pour les entreprises.

Depuis le début de la crise du coronavirus, les entreprises ayant les meilleures notations ESG* ont montré une plus forte résistance au choc économique et financier. Quelques semaines avant l’expansion de la pandémie, Bloomberg mettait déjà en avant la surperformance des fonds ESG. Une preuve empirique de la pertinence de la RSE ?

Par Bertrand Desmier – Expert Associé Tennaxia

La prise en compte des enjeux de développement durable serait donc une source de compétitivité et de durabilité et non un centre de coûts comme on a pu le penser, ou le simple creuset d’abondantes contraintes réglementaires.

Corrélation RSE et performance

Dès 2016, France Stratégie avait publié une étude intitulée “Responsabilité sociale des entreprises et compétitivité” et sous-titrée Évaluation et approche stratégique. Les rédacteurs affirmaient que la RSE est significativement corrélée avec la performance économique des entrepriseset de préciser que “on observe un écart de performance économique d’environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas.

En août 2018 le Financial Times publiait les résultats d’une étude réalisée par Axioma. Ses conclusions ? Les sociétés qui affichent les meilleurs résultats en matière environnementale, sociale et de gouvernance ont également des performances financières plus élevées. Ce n’est pas la première étude qui va dans ce sens. L’an dernier, une analyse du Boston Consulting Group, portant sur plus de 300 des plus grandes sociétés pharmaceutiques, de biens de consommation, de pétrole et de gaz, et des entreprises technologiques, a constaté que les entreprises plus éthiques sont plus profitables.

Sustainable Brands ** avait répertorié la même année pas moins de 22 études prouvant le retour sur investissement de la mise en œuvre de politique RSE publiées au cours des dernières années

Transition écologique et transition vers la performance globale et durable

C’est dans ce contexte de RSE synonyme de performance que le ministère de la transition écologique et solidaire, Bpifrance et l’ADEME ont lancé le 5 juin le Plan d’accélération de la transition écologique des TPE et PME, avec 250 millions d’euros à la clé.

Au-delà de la seule transition écologique (au passage, les entreprises françaises ont augmenté leurs dépenses d’investissement ou d’étude dédié à la protection de l’environnement de 11% en 2018), on pourrait aussi évoquer la transition vers la performance globale des entreprises.

Une performance globale et durable, génératrice de création de valeur pour elle et ses parties prenantes. Autrement dit la mise en œuvre d’une Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) intégrée et donc pilotée, incarnée par TOP management de l’entreprise et appropriée et déployée par toutes les équipes. Son avènement appelle les entreprises à montrer concrètement comment elles s’inscrivent dans la Cité, répondant aux enjeux sociaux et sociétaux ; comment elles agissent pour préserver l’environnement. Il s’agit de démontrer la capacité de l’entreprise à s’inscrire dans la durée alors que se multiplient les changements climatiques, politiques, économiques, sociaux et communicationnels, à une échelle planétaire, à un rythme effréné. Un défi qui vaut aussi pour affronter les effets de la pandémie qui a paralysé notre économie.

(*) : Environnement Social Gouvernance

(**) : (https://go.sustainablebrands.com/resources-report-22-research-studies-proving-the-roi-of-sustainability)

Si les dirigeants des entreprises E-Commerce et B2C ont bien compris l’importance des avis et témoignages clients, les entreprises B2B sont à la traîne. Bonne nouvelle : il n’est pas trop tard pour donner la parole à vos clients et voici quelques raisons de mettre en place une démarche systématique de témoignages clients.

Par Thomas Nanterme, Co-fondateur et CEO de Trustfolio

Raison n°1 : les témoignages clients participent à votre forteresse digitale

Aujourd’hui dans 9 cas sur 10 vos prospects vont taper le nom de votre société avant d’avoir pris contact avec vous ou pendant le processus de décision. Il est donc vitale que vous maîtrisiez les contenus présentés sur la première page des moteurs de recherche. En E-Reputation on appelle ça la forteresse digitale.

Un des contenus que les moteurs de recherche adorent sont les témoignages clients ! Et cela tombe bien puisque d’après une étude menée par Nielsen les deux sources d’information privilégiées des internautes sont les recommandations de leur réseau (famille, amis,…) et les retours d’expérience clients. 

Avec les témoignages clients vous faites d’une pierre deux coups : vous fournissez l’information clé à vos prospects et vous vous assurez d’occuper la première page avec des retours positifs.

Raison n°2 : en phase de découverte, les témoignages clients rassurent vos prospects 

Derrière les témoignages clients se cache un concept psychosociologique : la Preuve Sociale. En bref, ce phénomène montre que dans l’incertitude on a tendance à faire confiance au groupe. 

Les témoignages répondent directement à ce besoin de preuve sociale. Ils lèvent les doutes quant à la qualité de votre travail et au sérieux de votre entreprise. Encore mieux, au plus les témoignages sont nombreux, au plus vous gagnez en confiance, c’est l’effet boule de neige. Si vous avez de nombreux témoignages, c’est que vous devez vraiment délivrer une prestation de qualité, non ?

D’ailleurs, les études montrent, qu’en moyenne, les témoignages augmentent de 34% la conversion sur un site internet (IMPACT).

Raison n°3 : les témoignages clients sont des arguments de vente 

Avec les témoignages, vos clients décrivent de façon, objective simple et concrète la valeur qu’ils tirent de votre service ou produit. Ce sont des arguments tangibles et crédibles. D’ailleurs, pour 97% des acheteurs B2B les retours d’expérience sont le contenu le plus crédible.

Enfin, vos prospects aiment les histoires qui leur ressemble et peuvent facilement se projeter avec les témoignages de leurs pairs.

Raison n°4 : faire témoigner un client renforce vos relations

Impliquer vos clients dans une démarche de témoignage va considérablement renforcer votre relation avec eux et développer un sentiment d’appartenance. En effet, vos clients se seront engagés publiquement envers votre entreprise devenant des ambassadeurs. Ils penseront donc plus spontanément à vous, ce qui favorise votre bouche à oreille. 

Raison n°5 : les retours de vos clients stimulent vos équipes

Faire témoigner vos clients permet de créer une véritable culture client au sein de vos équipes, une émulation positive et de rendre vos employés fiers des différents projets qui sont menés.
Vous souhaitez mettre en place un process de retour d’expérience de vos clients mais ne savez pas par ou commencer ? Avec plusieurs milliers de témoignages collectés, Trustfolio est la solution n°1 pour les témoignages clients en BtoB avec des expert à votre disposition pour vous aider dans cette démarche !

Selon une enquête menée par l’institut de sondage Opinionway, un tiers des salariés ont constaté que leurs relations avec leur employeur avaient changé à la suite du confinement imposé par la crise sanitaire. Ces changements pourront être la source de sérieux contentieux dans l’après-Covid si les entreprises n’en prennent pas la mesure.

Par Franck Boccara

Il n’a pas été simple pour les PME et ETI de poursuivre leurs activités tout en s’adaptant aux mesures de confinement…mais le pire reste à venir si elles n’anticipent pas les conflits qui peuvent naitre dans l’après-Covid. En effet, les entreprises ont subi une série de modifications temporaires du travail par le biais d’ordonnances touchant au télétravail, aux congés payés, au RTT ou au chômage partiel qu’il a fallu gérer dans l’urgence et qui ont fortement impacté leur relations avec les salariés.

Selon cette étude Opinionway, 33% des salariés ressentent que leur lien avec leur employeur a été modifié durant cette période. Pour 14% d’entre eux, cette relation s’est trouvée renforcée tandis que pour 19%, elle se serait affaiblie pour des motifs tels qu’un sentiment d’avoir été délaissés par leur entreprise (48%), une organisation du travail inadaptée à leur situation (31%), une absence de compensation pour avoir travaillé beaucoup plus (31%) ou encore la complexité de travailler loin de leurs collègues (29%).

La responsabilité de l’employeur

Si le télétravail a été ressenti dans l’ensemble de façon plutot favorable par les actifs, il a également son lot de mécontents qui dénoncent une forme d’inégalité entre les cadres qui en bénéficient et les reste des salariés. Quant au recours au chomage partiel qui touchait 8.6 millions de personnes à la mi-mai, beaucoup l’ont perçu comme une « mise de côté » par leur employeur.

Mais attention, les salariés ne veulent pas tous revenir à la vie d’avant sur tous les plans, cette crise a mis la santé au travail au coeur de leur préoccupations puisque 48% des sondés souhaitent que leur employeur considèrent la santé et la sécurité des salariés comme « prioritaires » dans l’après-Covid.
Cette crise sanitaire engage clairement la responsabilité de l’entreprise aux yeux des salariés pour qui l’employeur est tenu de veiller à ce qu’ils ne tombent pas malades lorsqu’ils viennent au bureau. Pour ne prendre aucun risque, certaines entreprises ont tout simplement opté pour le télétravail jusqu’à décembre prochain, notamment en Île-de-France où la question de la contamination dans les transports en commun peut faire l’objet de contentieux entre employeur et employés

L’autre sujet épineux dans ces relations est le maintien de l’emploi qui apparait comme la seconde priorité des salariés (36%). Ceux-ci, bien que conscients des conditions économiques particulières à cette période, vivraient très mal des plans sociaux qui seraient perçus comme une véritable injustice alors que ces mêmes salariés se sont investis pendant la crise.
Les entreprises devront éviter de trouver des solutions toutes seules mais plutôt privilégier à tout prix le dialogue social avec les salariés car ceux-ci sont prêts à envisager des solutions temporaires en exploitant toutes les variables d’ajustement possibles dans l’après-Covid plutôt que de perdre leur emploi.

Bpifrance Université organise deux webinaires de E-formation Rebond les 2 et 4 juin intitulés « Activez et préparez votre rebond » et destinés à accompagner les dirigeants de PME et ETI dans la reprise de leur activité et à adapter leurs entreprises aux réalités actuelles à l’aide de clés, méthodes et conseils d’experts.

Le 2 juin de 14h à 15h :
Sécurisez vos opérations en phase de rebond

Cette E-Formation Rebond vous aidera à comprendre les nouvelles attentes de vos clients, réorganiser la prospection et la distribution, repenser l’offre, le marketing, les équilibres de portefeuille à l’international… et évoquant les sujets suivants :

  • Les impacts de la Crise Convid-19 et les enjeux associés,
  • Planifier pour anticiper : revoir les priorités, établir un PIC, définir des indicateurs…
  • Penser opérations agiles : comment rester ou devenir une organisation flexible, repenser sa chaîne de valeur, s’organiser à chaque niveau de l’entreprise, optimiser les opérations,
  • Piloter au plus près et animer la performance.

L’intervenante :

  • Christine Le Guennec – Tarapoto
    Consultante indépendante depuis 2018, Christine Le Guennec se consacre à l’amélioration des opérations – de la stratégie aux routines quotidiennes – de ses clients.

Son parcours :

Opérationnel (5 années) : Carrefour (qualité, direction supermarché), direction / turnaround d’un restaurant, ébéniste
Conseil (17 années) : McKinsey (formée par des anciens Toyota au lean manufacturing), Kea (Supply Chain) et KEPLER (développement de l’entité opérations)

  • Lysiane Bessonnet –Kepler
  • Edouard Alquie – Kepler

Lors de ce webinaire de E-Formation Rebond, Christine Le Guennec, Lysiane Bessonnet et Edouard Alquie reprendront les aspects de la démarche afin de les éclaircir et de répondre en direct à vos questions.
INSCRIVEZ-VOUS !

Le 4 juin de 11h à 12h:
Adaptez votre organisation et vos modes de management

Cette E-Formation Rebond vous amenera à réfléchir et à accélérer la transformation de vos organisations afin de les rendre plus agiles, plus collaboratives, plus responsabilisantes…en abordants les sujets suivants :

  • mobiliser vos collaborateurs,
  • développer la collaboration au sein de l’entreprise,
  • adapter les dispositifs managériaux,
  • mettre en place de nouveaux modes de travail,
  • repensez vos expériences candidat & collaborateur.

L’experte : Valérie Quinault – Astrea

DRH depuis plus de 25 ans, Valérie accompagne les dirigeants sur la structuration de leur organisation, sur leur positionnement et l’animation de leurs équipes pour répondre aux enjeux business. La transformation et la gestion du changement en intégrant les équipes est un leitmotiv dans son approche : Cultiver les qualités de chacun et le potentiel collectif pour renforcer la motivation et améliorer en conséquence la performance et la rentabilité. Elle s’engage totalement auprès des dirigeants en véritable « Sparing Partner », elle capitalise sur son expérience pour les « confronter avec bienveillance » sur leurs problématiques et les accompagne grâce au très fort lien de confiance qu’ils développent ensemble. 

Valérie Quinault reviendra lors de ce webinaire sur les aspects de la démarche et répondra en direct à vos questions.

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SKEMA Business School comprend et anticipe les enjeux de demain pour les PME et ETI en matière de recrutement des talents et d’optimisation des compétences.
Grâce à une approche pragmatique, SKEMA Business School saura répondre à vos besoins de recrutement en alternance et de formation continue sous toutes ses formes.
Dorothée Bayart, responsable du pôle financement entreprise, nous parle d’une école de management résolument tournée vers l’avenir.

https://www.youtube.com/watch?v=u6vw4i8bqi0

Le rapport « Destruction des écosystèmes et émergence de pandémies » du WWF International révèle le lien entre l’émergence de pandémies, comme celle que nous connaissons aujourd’hui, et notre impact sur la nature.

Nous dépendons entièrement des ressources naturelles pour l’air, l’eau, la nourriture et de nombreux produits directement issus de la nature et indispensables à notre survie. L’impact croissant des humains sur les écosystèmes et les espèces sauvages, renforcé par les effets du changement climatique, augmente considérablement notre exposition aux risques sanitaires. Nous sommes maintenant confrontés à une crise du système écologique et la pandémie de COVID-19 en est l’illustration.
La crise sanitaire actuelle est liée en partie aux pressions que nous exerçons sur la nature à travers nos modes de consommation et de production non soutenables.

Nous devons parvenir à une sortie de crise durable, résiliente aux risques climatiques et écologiques, et qui protège les citoyens des effets de la triple crise sanitaire-écologique-socioéconomique.

Le WWF propose de conditionner les aides publiques aux grandes entreprises et aux banques à leur contribution « à la transition écologique », de transformer le secteur agricole, les transports et l’énergie, de permettre aux territoires d’investir pour la relocalisation et l’adaptation au changement climatique, par exemple en accélérant la rénovation des bâtiments, pourvoyeuse d’emplois.

« Il n’y a pas d’homme en bonne santé sur une planète malade »

Les entreprises ont un rôle déterminant à jouer pour la protection de la nature et la réduction de l’empreinte écologique en faisant évoluer leurs propres pratiques et leurs produits, et en mobilisant leurs fournisseurs sur l’ensemble de la chaîne de valeur. L’approche que le WWF a choisie pour travailler avec les entreprises est axée sur la recherche de solutions. Elle est à la fois collaborative et ambitieuse dans ses objectifs.
Cette crise majeure que nous traversons ne fait que renforcer notre détermination à agir aux côtés des acteurs économiques pour enrayer la crise environnementale.

Parce que les petites et moyennes entreprises ont un rôle important à jouer dans la protection de l’environnement, le WWF France s’associe aux PME pour renforcer un réseau et une communauté engagés au sein de son Club Entreprendre Pour la Planète. Ce Club regroupe des entreprises particulièrement vertueuses afin de promouvoir des modèles économiques durables pour une Planète en Bonne santé !

Les dirigeant.e.s de PME qui souhaitent plus d’information sur le Club Entreprendre Pour la Planète peuvent contacter eevennou@wwf.fr


Crise du Covid-19 oblige, plus de 11 millions de personnes sont aujourd’hui au chômage partiel. Depuis 6 semaines, 1 salarié sur 2 se retrouve ainsi dans une situation inédite, confiné à son domicile et quelquefois un peu dérouté. Un contexte parfois tout aussi inédit pour le N+1, rarement préparé à manager à distance et contraint d’envisager de nouvelles façons de travailler avec ses équipes.

Par Béatrice Hervieu, Conseil en Organisation, Management et Communication

La crise, une nouvelle opportunité de manager

Avec ses impératifs sanitaires et légaux, la crise a littéralement bousculé les schémas de fonctionnement traditionnels des entreprises et ce, partout dans le monde. Et avec un déconfinement qui s’annonce par étapes, la situation que l’on pensait « transitoire », va perdurer.

Dans ces conditions, comment garder la main sur son activité et maîtriser au mieux sa production ?

Concrètement, comment manager à distance et motiver ses troupes pendant la crise ?

Ne serait-ce pas là, l’occasion de réinventer sa façon de manager ?

Réinventer le management, les bonnes questions à se poser : La Check List

En contrariant les habitudes et en multipliant les contraintes, la crise a exacerbé le sentiment de privation de liberté et de frustration. Les collaborateurs sont unanimes : après l’environnement et les habitudes de travail, ce sont les interactions sociales qui leur manquent le plus. Un besoin essentiel dont devront absolument tenir compte les dirigeants dans leur nouveau mode de management. Plus globalement, cette réflexion sur leur façon de manager à distance amènera les dirigeants à reconsidérer leur fonctionnement en matière de :

  1. Bien-être et cohésion d’équipe : Existe-t-il un lien étroit avec les collaborateurs ? Le N+1 est-il en mesure de savoir comment ils se portent et réagissent face à la crise ? Des RDV d’équipe et des 1:1 réguliers ont-ils été fixés chaque semaine, idéalement en visio-conférence ? Des passerelles permanentes sont-elles en place avec des relais au sein des autres départements métiers mais aussi et surtout RH ? La ligne téléphonique du manager est-elle, comme son bureau, ouverte à tout moment en journée pour ses collaborateurs ?
  2. D’objectifs : La feuille de route initiale a-t-elle été revue avec des résultats et des deadlines réalistes ? Le N+1 connait-il la situation familiale de chacun d’entre eux, leur localisation géographique et leur environnement pour adapter le calendrier et la charge de travail ? Des points d’avancement projet en petites équipes sont-ils prévus ?
  3. D’engagement et de motivation des équipes : Des remerciements écrits et oraux pour les efforts réalisés sont-ils régulièrement formulés ? Des messages empathiques informels sortant du cadre de travail et abordant la vie du collaborateur sur ses conditions de travail, sa capacité à s’approvisionner et le bien-être de son entourage… sont-ils abordés ?
  4. D’animation et de gestion du temps de travail : On a tendance à travailler davantage en télétravail, le N+1 est-il en capacité de savoir combien d’heures ses équipes travaillent par semaine ? Des pauses telles que les cafés-vidéos ou RDV détente vidéo de fin de semaine ont-ils été mis en place ? Les réunions sont-elles limitées à 1h et proscrites après 18h ? Des congés ou des jours de récupération ont-ils été proposés ?
  5. De confiance et de bienveillance : Le N+1 a-t-il délégué ou partagé ses responsabilités à des collaborateurs – ne serait-ce que pour le remplacer en cas de besoin ? Commence-t-il ses réunions d’équipe par « Comment allez-vous ? » Les termine-t-il en s’assurant que son message a été compris et accepté par tous et en remerciant ses équipes pour leur implication ? Se montre-t-il suffisamment compréhensif et juste au vu des circonstances ? Enfin, le manager a-t-il lui-même développé un relationnel suscitant respect, confiance et bienveillance de la part de son management, de ses RH, de ses actionnaires, clients, fournisseurs et autres partenaires ?

Autant de questions à se poser pendant une crise ou pour manager à distance d’équipes localisées dans différents sites ou à l’étranger.

Le changement permanent induit par la transformation numérique engageait déjà le chef d’entreprise dans l’un de ses rôles majeurs : assurer et maintenir un environnement répondant aux besoin de sécurité des salariés. La crise sanitaire et ses multiples conséquences vient cruellement illustrer le monde volatile, incertain, complexe et ambigu dans lequel nous évoluons désormais.

Par Bruno GERARD – Consultant en Management

La crise actuelle, aussi subite qu’anxiogène, génère un stress inédit et a des conséquences directes en termes de désorganisation, perte de lien, incertitudes économiques. Cette crise rend plus nécessaire encore l’obligation de sécurisation et de protection psychologique des collaborateurs.

Alors, comment une entreprise peut-elle assurer répondre au besoin de sécurité des salariés alors qu’elle-même peut être menacée ? Dans le contexte actuel d’insécurité, le chef d’entreprise doit considérer ses collaborateurs comme des adultes responsables et ne surtout pas céder à la tentation première et paternaliste de les infantiliser.

Les traiter en adultes responsables, c’est leur garantir transparence et loyauté.

La transparence consiste à considérer que tout doit être dit, les bonnes et les mauvaises nouvelles. Cela suppose un gros travail sur la forme (la pédagogie) et l’engagement de communiquer régulièrement, plusieurs fois par semaine.

La loyauté consiste à définir les nouvelles règles d’organisation sur des bases cohérentes et éthiques. On peut donc déplorer que certaines entreprises et pas les plus petites soient tentées d’actionner le levier du travail partiel pour faire porter la charge salariale sur la collectivité alors que leur activité justifie la présence de tout ou partie de leurs salariés en télétravail ou en physique.

Avec la généralisation du travail à distance, le chef d’entreprise doit considérer le changement comme une opportunité et non plus comme un risque. Dans la mesure où les outils de communication pour la plupart gratuits sont à disposition, la « confiance a priori », qui doit être accordée, permet de maintenir et même développer la productivité : on peut actuellement considérer le foyer familial comme un lieu sécurisant par opposition au lieu de travail.

La distance est paradoxalement une injonction pour le chef d’entreprise à renforcer sa proximité affective avec ses collaborateurs en télétravail. Cette présence qualitative passe par la régularité des échanges par téléphone ou mieux par visio-conférence. Le contexte de crise est aussi l’occasion pour le chef d’entreprise de promouvoir une attitude de bienveillance sécurisante qui permet à chacun de prendre des initiatives en totale autonomie.

Enfin, l’exposition différente au risque sanitaire offre également l’opportunité de valoriser des personnes qui n’ont pas d’autre choix que d’assurer leur mission à leur poste de travail. Cette valeur de reconnaissance est essentielle et au-delà de la crise, elle restera ancrée dans les comportements.

Lorsque le bateau tangue, les enjeux de cohésion, de motivation et d’engagement supposent pour le chef d’entreprise de se centrer avant toutes choses sur le 2è niveau de besoins de la fameuse pyramide de Maslow : la sécurité, sachant que seuls les besoins physiologiques restent dans ce contexte plus cruciaux pour l’être humain.

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