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Almamy Amara Camara : architecte d’une Afrique inclusive et partenaire des entreprises françaises

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Almamy Amara Camara : prix du jeune entrepreneur africain de l'année 2025

Il y a des trajectoires qui racontent bien plus qu’un parcours individuel. Celle d’Almamy Amara Camara est de celles qui esquissent les contours d’un continent en pleine mutation, résolument tourné vers l’avenir. Récompensé du prix du Jeune Entrepreneur Africain de l’année 2025, ce Guinéen de conviction et d’action incarne aujourd’hui une nouvelle génération de décideurs africains : engagés, structurés, et profondément ancrés dans la réalité de leur pays, sans jamais cesser de dialoguer avec le monde.

Par Franck Boccara

Un homme, plusieurs casquettes, une seule vision : la croissance inclusive

PDG du Forum pour la Croissance Inclusive en Afrique, Almamy Amara Camara a fait de l’inclusion un principe fondateur de ses engagements. Ce forum, qu’il anime avec passion, se donne pour mission de faire converger les acteurs économiques, publics et privés, autour d’une même ambition : construire une croissance qui profite à tous. Loin des modèles extractifs du passé, c’est une Afrique plus équitable et plus forte qui est en jeu.

Sa volonté d’agir au cœur des structures de gouvernance s’illustre également à travers ses fonctions de délégué général de l’Institut Guinéen des Administrateurs (IGA). À ce poste, Almamy Amara Camara milite activement pour la professionnalisation des conseils d’administration en Guinée, convaincu que la solidité des entreprises et institutions repose aussi sur la qualité de leur gouvernance. Il y défend une vision moderne, transparente et tournée vers la performance durable.

Almamy Amara Camara : l'avenir d'une Afrique ambitieuse

Une influence qui dépasse les frontières de la Guinée

Ce qui frappe dans le parcours d’Almamy Amara Camara, c’est sa capacité à penser global tout en agissant local. Porté par une intelligence stratégique et une excellente connaissance des enjeux économiques du continent, il se positionne aujourd’hui comme un interlocuteur précieux pour les entreprises françaises, notamment les PME et les ETI.

Beaucoup d’acteurs français s’interrogent sur les modalités d’accès au marché ouest-africain. Le potentiel est là, mais les codes, les réseaux, les pratiques administratives, peuvent freiner les plus motivés. C’est là qu’intervient Almamy Amara Camara, en tant que facilitateur de développement, capable de créer les ponts entre les dynamiques économiques françaises et africaines.

Loin des postures, c’est par le concret qu’il entend faire la différence. Pour lui, le développement de l’Afrique ne viendra pas seulement des grandes institutions, mais bien de la multiplication de projets structurants, portés par des alliances intelligentes entre entrepreneurs du Nord et du Sud. Il plaide pour des partenariats équilibrés, respectueux des contextes locaux, mais ambitieux dans leurs impacts.

Almamy Amara Camara : Emblème d'une Guinée que avance

Une vision stratégique de l’avenir

S’il fallait résumer en une formule la pensée d’Almamy Amara Camara, ce serait celle-ci : “L’Afrique n’est pas le futur, elle est le présent.” C’est cette certitude qui guide ses engagements et son action. Face aux défis économiques, climatiques et sociaux, il appelle les entreprises à jouer un rôle plus actif, à sortir d’une logique strictement opportuniste pour embrasser des stratégies de co-développement.

Car, selon lui, les enjeux africains ne sont pas simplement africains. Ils touchent au cœur de la dynamique économique mondiale. Les PME et ETI françaises, souvent plus agiles et ancrées dans les territoires que les grandes multinationales, ont une carte essentielle à jouer sur ces marchés en pleine croissance.

Un ancrage dans la sphère publique Guinéenne

Almamy Amara Camara incarne une nouvelle génération de leaders africains engagés dans la vie publique. En 2020, à seulement 26 ans, il se distingue en devenant l’un des plus jeunes candidats aux élections législatives en Guinée. Porté par une vision ambitieuse pour son pays, il se présente comme candidat à l’Assemblée nationale avec la volonté de défendre les intérêts des jeunes, des entrepreneurs et de la société civile. Cette candidature, bien que symbolique, témoigne d’un ancrage profond dans la sphère publique guinéenne et d’une volonté affirmée de contribuer activement à la transformation institutionnelle du pays. Almamy Amara Camara ne se contente pas d’un rôle d’observateur : il s’engage, propose, et assume déjà une posture de bâtisseur politique dans un environnement où le renouvellement générationnel devient crucial.

Almamy Amara Camara est de ceux qu’on ne nomme pas pour récompenser, mais pour agir. Et si l’avenir institutionnel de la Guinée devait s’écrire avec des visages nouveaux, le sien s’imposerait naturellement parmi les plus crédibles.

Une jeunesse au service du continent

À seulement quelques décennies de vie, Almamy Amara Camara appartient à cette jeunesse africaine instruite, connectée, et déterminée à écrire une autre histoire. Son énergie, son éloquence et sa rigueur lui valent aujourd’hui une reconnaissance bien au-delà des cercles économiques guinéens. Il fait partie de ces profils hybrides, à l’aise aussi bien dans les salons parisiens que dans les hubs entrepreneuriaux de Dakar ou les zones franches d’Abidjan.
En faisant le choix d’accompagner les acteurs économiques français, Almamy Amara Camara leur offre un atout stratégique : la compréhension fine du terrain, la capacité à décrypter les attentes locales, et surtout une approche respectueuse et constructive des relations économiques.

Il ne s’agit pas de “faire du business en Afrique”, mais bien de construire des trajectoires communes, où la création de valeur ne se mesure pas seulement en chiffres d’affaires, mais aussi en impact social, en emploi local, en innovation partagée.

Un partenaire engagé pour les entreprises françaises

Avec sa double lecture des écosystèmes, il accompagne les entreprises françaises désireuses de mieux comprendre les marchés d’Afrique de l’Ouest, d’y nouer des partenariats locaux, de se développer commercialement ou même de s’y implanter durablement. Ce rôle de catalyseur de projets transcontinentaux s’appuie sur son expérience, son réseau institutionnel et entrepreneurial, mais aussi sur une vision humaniste du développement.

Un avenir à suivre de près

Avec son engagement, son parcours et sa stature déjà affirmée, Almamy Amara Camara s’impose comme l’un des visages les plus prometteurs du renouveau économique africain. À l’écoute de son temps, il incarne une Afrique qui ne demande pas la charité, mais des partenaires. Une Afrique qui ne veut pas suivre, mais co-construire.

Pour les entreprises françaises, le message est clair : c’est maintenant qu’il faut regarder vers l’Afrique, non comme un eldorado passager, mais comme un terrain d’innovation, de croissance et de sens. Et à leurs côtés, des interlocuteurs comme Almamy Amara Camara rendent cette ambition à la fois crédible, accessible et inspirante.

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IA : l'heure de vérité pour les PME et ETI
Longtemps cantonnée aux grandes entreprises, l’intelligence artificielle devient une question de survie pour les PME et ETI. Mais derrière les promesses de productivité se cachent des risques systémiques. Pour ces structures, souvent moins armées face aux crises réputationnelles ou juridiques, l’IA ne peut être qu’éthique, stratégique et gouvernée. Par Marianne Mazaud – cofondatrice et Directrice Générale du sommet international AI ON US pour l’IA Responsable (14-17 Octobre), en ligne, organisé avec le soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.

Le temps de l’observation est révolu

L’IA ne se limite plus aux laboratoires des géants de la tech. Elle s’invite désormais dans tous les secteurs : industrie, logistique, services, agroalimentaire. Or, seules 30 % des PME‑ETI françaises ont engagé une démarche IA structurée, selon les données croisées de PwC et Bpifrance. Le retard à l’allumage s’explique souvent par des ressources internes limitées ou une appréhension face à une technologie perçue comme opaque. Mais l’inaction n’est plus une option. Les concurrents avancent, les clients évoluent, les talents s’impatientent. Et surtout, les risques se multiplient : biais algorithmiques, non-conformité RGPD, décisions inexploitables ou non traçables, atteintes à la réputation.

La confiance n’est pas un supplément d’âme

Selon le dernier rapport mondial KPMG / Université de Melbourne (2025), 54 % des répondants à l’échelle globale déclarent se méfier de l’IA, et cette défiance progresse à mesure que la technologie se diffuse. Plus grave encore : les entreprises elles-mêmes affichent une inquiétude croissante, y compris dans leurs propres déclarations réglementaires. Pour les PME et ETI, qui ne disposent ni des départements juridiques surdimensionnés ni des moyens de gestion de crise des grands groupes, la confiance n’est pas un luxe. C’est une exigence vitale. Une erreur dans un modèle IA déployé sans garde-fous peut engendrer une cascade de conséquences : perte de clients, mise en cause publique, sanctions.

Éviter la conformité subie

Face à l’entrée en vigueur de l’AI Act européen depuis le 2 Février 2025 et à son renforcement jusqu’en 2027, à la montée des exigences en matière de transparence algorithmique, beaucoup d’entreprises réagissent à reculons. C’est une erreur de lecture. Car dans ce domaine, la conformité n’est pas un plafond, mais un plancher. Les études le confirment : intégrer l’éthique et la gouvernance en amont est un facteur de performance. Le rapport « ROI of Ethics » (The Digital Economist, 2025) montre qu’une stratégie IA responsable génère en moyenne +20 % de productivité, -35 % de litiges liés à la donnée et -40 % de dépenses imprévues en conformité.

L’IA n’est pas qu’un outil technique

Les PME‑ETI qui réussissent leur transformation IA ont compris qu’il ne s’agit pas de “brancher” une solution technique en plus. C’est un projet d’entreprise : interdisciplinaire, progressif, aligné sur la vision stratégique. Il s’agit de bâtir une IA qui augmente sans aliéner, qui optimise sans exclure, qui automatise sans déshumaniser. Cela suppose de structurer une gouvernance claire : nommer un référent IA, intégrer l’éthique dès la conception, documenter les décisions algorithmiques, former les collaborateurs, associer les utilisateurs finaux.

Transformer l’IA en levier de croissance

Les cas d’usage existent et sont à portée de main : prévision de la demande, maintenance prédictive, amélioration de l’expérience client, automatisation des processus documentaires, détection des anomalies. À condition de les piloter avec rigueur. La qualité du déploiement fera la différence : un modèle IA biaisé ou opaque peut entacher la réputation. Un modèle explicable, audité, sobre et orienté client devient un avantage commercial.

L’IA responsable : facteur de résilience

Les PME et ETI n’ont pas les moyens de réparer les erreurs d’un déploiement précipité ou d’un scandale public. La responsabilité n’est pas une posture morale, c’est une assurance stratégique. Elle permet de :
  • Minimiser les risques juridiques et réputationnels
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  • Fidéliser les clients en quête de transparence
  • Attirer des talents sensibles à l’impact social des technologies

Conclusion : ne pas subir, mais construire

Les PME‑ETI sont à la croisée des chemins. Elles peuvent considérer l’IA comme un risque à repousser ou comme un levier à structurer. Mais une chose est sûre : elles ne peuvent plus l’ignorer. L’IA responsable n’est pas un supplément. C’est le seul chemin viable pour transformer une contrainte en opportunité, éviter les faux pas coûteux, et inscrire la technologie dans une dynamique de croissance durable.      
SYMOÉ : repenser le bâtiment à l’ère de la transition énergétique
Dans un contexte où la transition énergétique devient une urgence collective, la performance environnementale des bâtiments est plus que jamais au cœur des enjeux. Le bureau d’études SYMOÉ s’inscrit pleinement dans cette dynamique en proposant des solutions concrètes alliant matériaux biosourcés, confort thermique toutes saisons, réduction de l’empreinte carbone : la transformation durable du secteur passe par des choix techniques aussi précis qu’engagés. Alain Toussaint, gérant de SYMOÉ, nous partage sa vision et son expertise sur ces défis. Il y évoque les solutions concrètes que son équipe met en œuvre pour accompagner la rénovation énergétique des bâtiments et construire un avenir plus sobre et responsable.
Menaces fiscales : le Medef prépare une mobilisation
Dans un climat politique particulièrement tendu à l’approche du débat budgétaire, le patron du Medef, Patrick Martin, est sorti de sa réserve habituelle pour adresser un message clair : les entreprises françaises ne peuvent plus être les variables d’ajustement budgétaires. Face aux menaces fiscales portées par une partie de l’opposition, notamment autour de la très débattue « taxe Zucman », les organisations patronales envisagent un meeting d’ampleur nationale. Une mobilisation inédite à l’initiative du Medef, qui marque un tournant dans le dialogue – parfois conflictuel – entre monde économique et pouvoir politique. Par Serge de Cluny

Une prise de parole ferme dans un contexte incertain

Le président du Medef n’a pas encore dévoilé la date précise de cette future mobilisation, mais l’intention est désormais publique. Patrick Martin avait déjà laissé entendre, il y a plusieurs semaines, qu’une « grande mobilisation patronale » pourrait voir le jour. Aujourd’hui, face à ce qu’il considère comme une menace directe à la compétitivité et à l’investissement, il confirme l’accélération du calendrier. « Nous devons revendiquer notre contribution essentielle au bien public », a-t-il déclaré, rappelant que les entreprises françaises, petites comme grandes, participent activement au financement des services publics, à la formation, à l’innovation, et à l’insertion professionnelle. Il a également déploré la montée de discours qu’il juge déconnectés de la réalité du terrain économique : « Circulent frénétiquement avec un niveau de décibel extrêmement élevé, certaines théories dangereuses pour nos entreprises. »

Une opposition claire à la « taxe Zucman »

Parmi les mesures qui cristallisent les tensions, la « taxe Zucman », du nom de l’économiste Gabriel Zucman, occupe une place centrale. Cette proposition vise à instaurer un impôt sur les grandes fortunes ou sur les superprofits des entreprises, afin de renforcer les recettes de l’État dans un contexte budgétaire contraint. Le Medef s’oppose catégoriquement à ces menaces fiscales, estimant que ce type de taxe aurait un effet délétère sur l’attractivité du pays et sur la relance économique. Patrick Martin s’est exprimé avec une pointe d’ironie : « Moi je ne sais pas danser la zucmania et je n’ai pas l’intention de m’y adonner », soulignant le caractère idéologique de certaines propositions qui, selon lui, ne tiennent pas compte de la réalité des équilibres économiques.

Défendre l’entreprise comme acteur de l’intérêt général

Loin de se cantonner à une simple critique, Patrick Martin entend redonner une voix aux entreprises, parfois caricaturées dans le débat public. « On voudrait signifier que les entreprises ne sont pas des actionnaires assoiffés de dividendes et indifférents à l’intérêt général », insiste-t-il. Il rappelle que la majorité des entreprises françaises sont des PME ou des ETI, engagées localement, créatrices d’emplois et conscientes de leurs responsabilités sociales et environnementales. C’est aussi dans cette logique que le Medef souhaite faire entendre sa voix : non pas contre la solidarité nationale, mais pour une fiscalité équilibrée, prévisible et propice à l’investissement. « Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement », avertit-il, en appelant à des mesures de soutien plutôt qu’à une pression fiscale accrue.

Une mobilisation attendue, mais mesurée

L’initiative d’un meeting patronal national reste rare dans l’histoire récente du Medef. Ce choix témoigne d’une volonté de faire front, tout en maîtrisant le ton et les modalités. Il ne s’agit pas d’un mouvement de contestation brute, mais d’une prise de position assumée pour rappeler le rôle central des entreprises dans le tissu économique et social du pays. Si certains pourront y voir une stratégie de lobbying classique, d’autres y liront l’expression d’un ras-le-bol silencieux de ces menaces fiscales qui traverse nombre de dirigeants, notamment dans les territoires, confrontés à l’incertitude réglementaire et à une défiance croissante à l’égard du monde entrepreneurial. Dans un paysage politique en mutation, le Medef veut ainsi peser dans le débat en défendant un équilibre entre justice fiscale et dynamisme économique. Le ton est donné. Reste à voir si cette mobilisation fera écho auprès des pouvoirs publics… et au-delà.
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