Pour la 8e année consécutive, les experts-comptables se mobilisent en offrant aux contribuables une assistance gratuite et sans rendez-vous pour remplir leur déclaration de revenus perçus en 2017 (Impôts 2018). Allo Impôt est une initiative citoyenne qui émane de l’Ordre des experts-comptables afin d’anticiper au mieux le prélèvement de l’impôt à la source qui reste une réforme complexe à mettre en oeuvre.
Par Eric Orsini
Chaque année, c’est le même rituel. La déclaration d’impôt débarque dans nos boîtes aux lettres, entre mi-avril et début mai. Alors, n’hésitez pas à vous faire aider ! Du 17 au 25 mai prochain, Allo Impôt permet à tous les contribuables, et notamment bien sur les dirigeants de PME et ETI pour qui l’exercice est parfois périlleux, pourront appeler le numéro vert mis à disposition par l’Ordre des experts-comptables en toute confidentialité. Ils auront ainsi accès à une assistance individuelle en direct de la part d’un expert-comptable de façon totalement gratuite afin de les accompagner pour remplir leur declaration de revenus.
Numéro vert : 08000 65432
Dates : du jeudi 17 au vendredi 25 mai 2018 (hors week-end et lundi de Pentecôte)
Horaires : de 9h à 18h
Nocturnes : mardi 22 et jeudi 24 mai jusqu’à 21h
En Île-de-France, les experts-comptables offrent des consultations individuelles, gratuites et sans rendez-vous, au Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, 19 rue Cognacq-Jay, Paris 7e. Elles se tiendront du mardi 22 au vendredi 25 mai de 9:00 à 18 :00 et en nocturnes les 22 et 24 mai jusqu’à 21:00.
Les Conseils régionaux de l’ordre des experts-comptables sont aussi partenaires de l’opération. Ceux-ci proposent également des consultations gratuites dans les région. Les conditions propres à chaque région (lieu, horaires d’ouverture,…) sont actuellement indiquées sur le site internet www.allo-impot.fr.
Dans le cadre de l’effort initié dans la mise en place du prélèvement de l’impôt à la source, la loi a prévu que cette année 2018 sera considérée comme une année « blanche » au niveau fiscal. La période déclarative est, de ce fait, le moment idéal pour comprendre le principe de cette année blanche !
Avec plus de 1,4 milliard d’habitants et une croissance démographique parmi les plus rapides au monde, l’Afrique se trouve face à un double défi : nourrir sa population et créer des opportunités économiques pour des millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. Au cœur de cette transformation, le secteur agroalimentaire africain joue un rôle stratégique.
Par Luc-Etienne Dandrieu – Directeur général AlphaSeeds
Plus qu’un simple moteur économique, il constitue un levier unique pour générer à la fois rentabilité et impact social et environnemental. Pour les dirigeants de PME et d’ETI, il offre un terrain fertile où engagements RSE, philanthropie et investissement à impact se rejoignent.
L’agroalimentaire : colonne vertébrale des économies africaines
L’agriculture et l’agroalimentaire représentent environ 35 % du PIB du continent et emploient plus de 60 % de la population active. Pourtant, l’Afrique importe encore plus de 50 milliards USD de produits alimentaires chaque année. Ce déséquilibre commercial révèle à la fois :- un potentiel immense pour développer des filières locales,
- et une urgence à repenser la production, la transformation et la distribution des denrées alimentaires.
Les opportunités dans la transformation locale
L’un des défis majeurs de l’Afrique reste la faible transformation locale des produits agricoles. Dans de nombreux pays, beaucoup de matières premières sont exportées brutes, générant une valeur ajoutée limitée pour les producteurs locaux. Pour les investisseurs, le potentiel est immense :- Réduction des pertes post-récoltes : aujourd’hui, jusqu’à 30 à 40 % des récoltes sont perdues faute d’infrastructures adaptées.
- Montée en gamme des produits : développer des marques locales fortes et conquérir des marchés premium, à l’export comme en local.
- Croissance des marchés urbains : l’urbanisation rapide entraîne une explosion de la demande pour des produits transformés, conditionnés et accessibles.
Quelques exemples concrets de tendances porteuses
- La transformation des mangues, ananas et noix de cajou en jus, purées, huiles et snacks haut de gamme.
- Le développement de solutions locales pour les engrais organiques et la valorisation des sous-produits agricoles.
- La création de circuits courts permettant de rapprocher la production des zones de consommation.
Un impact social et environnemental considérable
Investir dans l’agroalimentaire africain ne se résume pas à financer une usine ou une chaîne de production : c’est aussi agir sur plusieurs leviers d’impact.- Inclusion des petits producteurs : les intégrer dans des chaînes de valeur durables permet d’améliorer significativement leurs revenus et leur stabilité.
- Autonomisation des femmes : souvent majoritaires dans la transformation et la commercialisation, elles sont les premières bénéficiaires de nouvelles filières structurées.
- Réduction du gaspillage et gestion durable des ressources : en valorisant chaque étape du cycle agricole, on limite les pertes et on préserve les sols.
L’alignement naturel avec les stratégies RSE
Pour les entreprises engagées, l’agroalimentaire africain constitue un secteur privilégié où objectifs économiques et RSE convergent. Les dirigeants peuvent :- Développer de nouveaux relais de croissance.
- Soutenir la structuration de filières locales durables.
- Participer à la réduction des inégalités économiques et sociales.







