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Infogérance des PME : pour se concentrer sur son cœur de métier

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A l’heure de la transformation digitale, il est difficile pour une PME de rester compétitive sans opter pour l’infogérance. Cette alternative n’est pas toujours bien connue de tous et il est important d’y apporter un éclairage simple et clair… alors voyons cela de plus près.

Par Franck Boccara

Qu’est-ce que l’infogérance et à quoi sert-elle ?

Le principe de l’infogérance est de déléguer en partie ou totalement à un prestataire externe la gestion et l’exploitation du système d’information de l’entreprise. Cette option peut être fortement utile pour une PME qui n’a pas en interne les ressources humaines ou les moyens financiers de gérer ce poste de façon optimale.

Cette solution permet de maîtriser les coûts de gestion et d’exploitation du système informatif puisqu’on connait précisément le budget imparti à ces besoins. De plus, l’externalisation affranchit par définition l’entreprise des charges sociales et patronales qu’auraient engendrées l’embauche d’un salarié pour cette mission.

Bien que ces services peuvent être réalisés à distance par le prestataire, il est cependant conseillé d’en choisir un qui soit proche géographiquement de l’entreprises afin qu’une intervention dans les locaux puisse se faire rapidement en cas de problèmes sérieux.

De plus, cette solution d’externalisation permettra à l’entreprise de bénéficier d’une gestion et d’une exploitation optimisée de son système informatique. En effet, les prestataires en infogérance sont généralement des spécialistes donnant accès à un savoir-faire et à des technologies qui optimisent les process informatiques de la PME. Celle-ci pourra alors consacrer davantage de ressources humaines à son cœur de métier.

Comment choisir son prestataire en infogérance ?

Avant tout, il faudra déterminer si l’entreprise a besoin d’une infogérance partielle ou totale. Pour cela, tout dirigeant connaissant un tant soit peu son entreprise saura quelle option choisir après un rapide bilan des besoins avec le prestataire.

Un prestataire professionnel et sérieux en infogérance est classé dans la catégorie des entreprises de services du numérique (ESN), autrefois désignées comme sociétés de services en ingénierie informatique (SS2I ou SSII). Il sera tenu de vous faire une proposition sur la base d’un contrat pluriannuel d’infogérance avec un tarif forfaitaire. Ce contrat devra préciser l’ensemble des services que le prestataire s’engage à fournir comme par exemple l’assistance et le support technique, la maintenance et l’entretien du parc informatique, la surveillance, le contrôle et la sécurisation des systèmes et réseaux etc…

Le contrat d’infogérance est donc la clé de voute pour éviter toute déconvenue, il est important de bien prendre le temps de le rédiger et de le lire attentivement avant toute signature.


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Agroalimentaire africain : le moyen de conjuguer rentabilité et impact
Avec plus de 1,4 milliard d’habitants et une croissance démographique parmi les plus rapides au monde, l’Afrique se trouve face à un double défi : nourrir sa population et créer des opportunités économiques pour des millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. Au cœur de cette transformation, le secteur agroalimentaire africain joue un rôle stratégique. Par Luc-Etienne Dandrieu – Directeur général AlphaSeeds Plus qu’un simple moteur économique, il constitue un levier unique pour générer à la fois rentabilité et impact social et environnemental. Pour les dirigeants de PME et d’ETI, il offre un terrain fertile où engagements RSE, philanthropie et investissement à impact se rejoignent.

L’agroalimentaire : colonne vertébrale des économies africaines

L’agriculture et l’agroalimentaire représentent environ 35 % du PIB du continent et emploient plus de 60 % de la population active. Pourtant, l’Afrique importe encore plus de 50 milliards USD de produits alimentaires chaque année. Ce déséquilibre commercial révèle à la fois :
  • un potentiel immense pour développer des filières locales,
  • et une urgence à repenser la production, la transformation et la distribution des denrées alimentaires.
La transformation agroalimentaire ne se limite pas à nourrir les populations. Elle favorise la création d’emplois, la montée en gamme des filières locales, la valorisation des matières premières, et contribue directement à la sécurité alimentaire. Il est ainsi 2 à 4 fois plus efficace pour sortir des populations de la pauvreté d’investir dans l’agroalimentaire que dans n’importe quel autre secteur.

Les opportunités dans la transformation locale

L’un des défis majeurs de l’Afrique reste la faible transformation locale des produits agricoles. Dans de nombreux pays, beaucoup de matières premières sont exportées brutes, générant une valeur ajoutée limitée pour les producteurs locaux. Pour les investisseurs, le potentiel est immense :
  • Réduction des pertes post-récoltes : aujourd’hui, jusqu’à 30 à 40 % des récoltes sont perdues faute d’infrastructures adaptées.
  • Montée en gamme des produits : développer des marques locales fortes et conquérir des marchés premium, à l’export comme en local.
  • Croissance des marchés urbains : l’urbanisation rapide entraîne une explosion de la demande pour des produits transformés, conditionnés et accessibles.

Quelques exemples concrets de tendances porteuses

  • La transformation des mangues, ananas et noix de cajou en jus, purées, huiles et snacks haut de gamme.
  • Le développement de solutions locales pour les engrais organiques et la valorisation des sous-produits agricoles.
  • La création de circuits courts permettant de rapprocher la production des zones de consommation.
Ces initiatives combinent création de valeur économique, résilience face aux chocs extérieurs et réduction de la dépendance aux importations.

Un impact social et environnemental considérable

Investir dans l’agroalimentaire africain ne se résume pas à financer une usine ou une chaîne de production : c’est aussi agir sur plusieurs leviers d’impact.
  • Inclusion des petits producteurs : les intégrer dans des chaînes de valeur durables permet d’améliorer significativement leurs revenus et leur stabilité.
  • Autonomisation des femmes : souvent majoritaires dans la transformation et la commercialisation, elles sont les premières bénéficiaires de nouvelles filières structurées.
  • Réduction du gaspillage et gestion durable des ressources : en valorisant chaque étape du cycle agricole, on limite les pertes et on préserve les sols.
L’impact se mesure aussi en termes macroéconomiques : chaque dollar investi dans la transformation agroalimentaire génère un effet multiplicateur sur l’économie locale, grâce à la création d’emplois directs et indirects.

L’alignement naturel avec les stratégies RSE

Pour les entreprises engagées, l’agroalimentaire africain constitue un secteur privilégié où objectifs économiques et RSE convergent. Les dirigeants peuvent :
  • Développer de nouveaux relais de croissance.
  • Soutenir la structuration de filières locales durables.
  • Participer à la réduction des inégalités économiques et sociales.
Dans ce contexte, des approches d’investissement patient et d’accompagnement stratégique permettent de maximiser la création de valeur tout en sécurisant les impacts sociaux et environnementaux. L’agroalimentaire africain n’est pas seulement une promesse : c’est un secteur d’avenir où les enjeux de développement, de durabilité et de rentabilité se rencontrent. Les dirigeants de PME et d’ETI ont un rôle clé à jouer, en apportant des capitaux, des savoir-faire et des partenariats capables de structurer durablement ces filières. Investir dans l’agroalimentaire en Afrique, c’est contribuer à la fois à la sécurité alimentaire mondiale, à la croissance inclusive et à la transition vers des modèles plus durables. C’est aussi une manière d’inscrire ses engagements RSE dans une logique concrète et mesurable.
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TRANSFAIR 2025 : Le rendez-vous de la Transmission Reprise d’entreprise
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PROGRAMME TRANSFAIR 2025

Lundi 24 novembre de 9h à 18h à la Maison du Barreau Paris

Transfair 2025 sera l’occasion unique de croiser les regards et les expertises autour des enjeux de la transmission d’entreprise. Que vous soyez professionnel du secteur, chef d’entreprise cédant ou repreneur, vous pourrez bénéficier de : conférences, ateliers, formations CAC 120, échanges informels… Découvrez un programme qui couvre le sujet à 360° ! Tous les experts du secteur seront présents pour répondre à vos questions.

9h15 – 10h45 > Conférence d’ouverture :  Reprendre en région / Le repreneuriat au féminin par Florence Dauchez 

  • Reprendre en région, témoignage de repreneur Hauts-de-France (Monsieur Gilles HARBILLOT – chocolatier repreneur société PETIT GRANDEUR  à Grenay (62))
  • A partir de 10h – La reprise d’entreprise au féminin – Retour d’expériences avec une femme repreneuse, Delphine Desaulles

9h15 – 10h15 > L’apport de l’IA dans la reprise d’entreprise, Sylvain Gaudichon, conseiller numérique de la CCI de Paris 14h45 – 15h45 > Témoignage de cédant, les conseils qui mènent au succès 14h45 – 15h45 > 10 anecdotes de parcours de reprise, Pascal Ferrons et Stéphane Meunier 15h30 – 17h > Conférence de Clôture : Reprendre plutôt que créer  

  • Témoignage d’un jeune repreneur Sacha Martineau
Programme Masterclass et formations

Les Masterclass

  • Comment préparer et valoriser ma TPE avant de la céder ?
  • L’apport de l’IA dans la reprise
  • Les risques de responsabilité pénale
  • Comment éviter le contentieux ?
  • Transmission d’entreprise : concilier défis familiaux et risques entrepreneuriaux
  • Reprise d’entreprise : les pièges à éviter, les réflexes à adopter
  • Outiller la mission dans la reprise d’entreprise : pratiques et méthodes / S’appuyer sur des outils pour développer la mission
  • Les risques de responsabilité pénale
  • Médiation, statuts et pactes d’associés : comment éviter le conflit entre associés ?
  • Sécuriser votre reprise grâce à l’expérience et le mentorat de vos pairs
  • Comment préparer et valoriser ma TPE avant de la céder ?
  • Comment éviter le contentieux ?
Programme Atelier

Les ateliers

  • La Psychologie du cédant
  • Votre projet d’acquisition/cession : et si votre banque était votre meilleur partenaire ?
  • 03 – A3
  • Comment se déroule une négociation cédant-repreneur ? Les points clé d’une discussion
  • PME en difficulté : et si c’était une bonne affaire ?
  • Préparer et anticiper la vente de son entreprise
  • La Valorisation
  • Reprise au féminin
  • Préparer et financer sa reprise d’entreprise avec le réseau Bpifrance
  • L’évaluation d’entreprise : enjeux et méthodes pour les PME
  • 10 anecdotes de parcours de reprise
  • Réussir la reprise d’une entreprise en difficulté
  • Tout comprendre sur la transmission d’entreprise aux salariés sous forme de SCOP
Programme Transfair formation

Les formations CAC 120

  • CAC 120 – Évaluer pour mieux transmettre : les repères essentiels
  • CAC 120 : Transmission d’entreprises & management packages : enjeux, pratiques… et réforme 2025

En savoir plus sur le programme

Pourquoi est-il essentiel pour un repreneur ou un cédant de participer à un tel évènement ?

Retour d'expérience Romain Londinsky Transfair retour participant David Garcia Transfair retour conseiller financement CCI Sassan Seyedian Partenaires Transfair
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